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Prévalence de l’infection à rotavirus chez 36 enfants à Sèmè-Kpodji au Bénin

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

@@@@@@

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

@@@@@@

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

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DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE

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OPTION : ANALYSES BIOMEDICALES

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RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

Fèmi Estelle Alexandra OMORE

Devant le jury :

Membre 1 : Prof Honoré BANKOLE Membre 2 : Dr Victorien DOUGNON Membre 3 : Dr Pascal ATCHADE

Sous la direction de :

Tuteur : Superviseur : Mr Michel AGBLA Pr Honoré BANKOLE Master en Biologie Cellulaire et Microbiologiste

Immunologie Maitre de Conférences des Universités Laboratoire National de Santé EPAC/ UAC

9eme Promotion

Présenté et soutenu le 14 janvier 2017 par :

Année académique 2015-2016

Prévalence de l’infection à rotavirus chez 36

enfants à Sèmè-Kpodji au Bénin

(2)

REPUBLIQUE DU BENIN

********

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

**********

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

*************

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI ***************

DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE

*****************

DIRECTEUR : Professeur Mohamed SOUMANOU

DIRECTEUR ADJOINT : Professeur Clément AHOUANNOU CHEF DE DEPARTEMENT : Docteur Pascal ATCHADE

(3)

Résumé

Dans les pays sous-développés, la diarrhée représente une cause majeure de mortalité et de morbidité chez les enfants âgés de moins de 5ans. Une forte proportion de cette diarrhée est due au virus dont principalement le rotavirus. Dans le but de contribuer au diagnostic des diarrhées infantiles à rotavirus à l’hôpital de Sèmè-Kpodji au sud du Bénin, 36 échantillons de selles d’enfants âgés de 0 à 5ans, ont été recueillis, de juin à septembre 2016.

La technique ELISA a été utilisée pour rechercher les rotavirus dans les échantillons de selles. Le taux de positivité de la diarrhée due au rotavirus a été évalué à 55,6%. Les enfants âgés de 7 à 12 mois ont été les plus atteints (55,5%) suivis des enfants âgés de moins de 6 mois (38,8%).

Abstract

In developing countries, diarrhea represents the second cause of mortality and morbidity within children under five years old. A high proportion of this diarrhea is due to viruses which mainly rotavirus. In order to contribute to the diagnosis of rotavirus diarrhea in childhood at Sèmè-Kpodji hospital, located in the southern of Benin,36 stool samples were collected from under five years old children, from june to september 2016. ELISA test was performed to select positive samples.

The positive rate of diarrhea due to rotavirus was estimated to 55,6%.

Children between the ages of 7 to 12 months were the most affected (55,5%), followed by those under 6 months (38,8%).

Key words: Diarrhea, rotavirus, Sèmè-Kpodji, Benin.

Mots clés : Diarrhée, rotavirus, Sèmè-Kpodji, Bénin

(4)

Liste des enseignants Nom et prénom Matières enseignées ABLEY Sylvestre Déontologie médicale

ADOMOU Alain Physique

AGBANGLA Clément Génétique Moléculaire

AGOUA Jean Informatique

AHOYO Théodora Angèle Microbiologie / Santé publique et Hygiène hospitalière

AKAKPO B. Huguette Education physique et sportive AKOGBETO Martin Entomologie médicale

AKPOVI D. Casimir Biologie cellulaire/ Physiologie Humaine/ Biologie métabolique

ALITONOU Alain Guy Chimie Générale/ Chimie organique

ANAGO Eugénie Biochimie Structurale/Biochimie clinique/Biochimie Moléculaire

ANAGONOU Silvère Education Physique et Sportive ATCHADE Pascal Parasitologie/Mycologie

AVLESSI Félicien Chimie Générale/ Chimie Organique BANKOLE Honoré Bactériologie / Virologie

DARBOUX Raphael Histologie Appliquée

DESSOUANSSI Noel Biophysique

DOSSEVI Lordson Techniques Instrumentales

DOSSOU Cyriaque Technique d’Expression et Méthode de la Communication

DOUGNON T. Victorien Microbiologie/Méthodologie de la Recherche HOUNNON Hyppolite Mathématiques

HOUNSOSSOU Hubert Biostatistique et Epidémiologie LALLY Armel Législation et Droit du Travail

LOKO Frédéric Biochimie Clinique

LOKOSSOU Gatien Immunologie/ Immunologie Pathologie

LOZES Evelyne Immunologie/Immunologie Pathologie/Equipements Biomédicaux

MASSOULOKONON Vincent Histologie Générale OGOUDIKPE Nicarette Informatique médicale SECLONDE Hospice Transfusion Sanguine

SEGBO Julien Biochimie/Biologie Moléculaire

SENOU Maximin Histologie Appliquée

TOPANOU Adolphe Hématologie/ Hémostase et Pharmacologie

SOEDE Casimir Anglais

YOVO K. S. Paulin Pharmacologie/ Toxicologie

TOHOYESSOU Zoe Soins Infirmiers

(5)

Dédicace

A tous ces scientifiques qui œuvrent sans cesse pour le bien-être de la population mondiale !

(6)

Remerciements

A Dieu le Miséricordieux et le Tout Puissant, c’est par ta grâce que j’ai pu y parvenir, merci infiniment.

A mon père Alphonse OMORE qui a toujours été là pour m’assurer une meilleure éducation. Reçois par ce travail toute ma reconnaissance. Que Dieu te prête longue vie pour bénéficier des fruits de tes efforts.

A ma mère Bibiane GANDONOU pour ton affection maternelle, tes conseils avisés et l’éducation que j’ai reçue de toi. Ton souhait a toujours été de voir tes enfants prospérer. Que Dieu te bénisse et te comble de grâce.

A mes sœurs Alida, Eve-Régina, Gloria merci pour vos conseils et votre soutien. Puisse Dieu renforcer nos liens fraternels.

A Monsieur ADECHOUBOU Mankarimi et son épouse qui ont été d’un soutien indéfectible. Puisse Dieu vous combler de ses bienfaits et vous prêter longue vie.

A mon superviseur, Professeur Honoré BANKOLE, qui malgré ses multiples occupations, a toujours été disponible. Puisse l'Eternel vous accorder longévité et prospérité.

A mon tuteur de stage, Monsieur Michel AGBLA, pour votre encadrement et votre compréhension. Soyez béni.

A tout le personnel du laboratoire national de santé, recevez mes sincères gratitudes pour l’ambiance de famille qui a régné durant mon séjour et vos multiples conseils.

Aux autorités et enseignants de l’EPAC, en particulier ceux du département de Génie de Biologie Humaine. Recevez ici le témoignage de ma profonde gratitude.

Aux camarades de ma promotion, merci pour l’amitié.

A tous ceux qui de près ou de loin ont participé à la réalisation de ce travail.

(7)

Hommages

Au Président de Jury

En acceptant de présider le jury de soutenance de rapport de fin de formation, vous me faites un grand honneur.

Aux membres de jury

Je suis très heureuse de vous avoir dans mon jury. Vos critiques et suggestions sont vivement attendues pour l’amélioration de ce travail.

Hommages respectueux.

(8)

Liste des sigles et abréviations

Sigles et abréviations Définitions

OMS Organisation Mondiale de la Santé

WHO World Health Organisation

ELISA Enzyme Linked Immunosorbent Assay

VP Viral Protein

ARN Acide Ribonucléique

NSP Non Structural Protein

RT-PCR Reverse Transcription- Polymerase Chain Reaction

PEV Programme Elargi de Vaccination

VIH / SIDA Virus de l’Immunodéficience Humaine/ Syndrome d’immunodéficience Acquise

(9)

Liste des tableaux

Numéro Titre des tableaux Page

Tableau I Répartition de la population d’étude selon l’âge et le sexe

30 Tableau II Répartition de la population d’étude selon

l’hospitalisation

31 Tableau III Répartition de la population d’étude selon l’état de

déshydratation

32 Tableau IV Répartition de la population d’étude selon la présence

de fièvre

33 Tableau V Répartition de la population d’étude la présence de

vomissement

33 Tableau VI Répartition de la population en fonction de la diarrhée à

rotavirus et le sexe

35 Tableau VII Répartition de la population en fonction de la diarrhée à

rotavirus et selon l’hospitalisation

37 Tableau VIII Répartition de la population en fonction de la diarrhée à

rotavirus et selon l’état de déshydratation

37 Tableau IX Répartition de la population en fonction de la diarrhée à

rotavirus et selon la présence de vomissement

38 Tableau X Répartition de la population en fonction de la diarrhée à

rotavirus et selon la présence de la fièvre

38 Tableau XI Répartition des enfants en fonction de l’état de

déshydratation associé au vomissement

39 Tableau XII Répartition des enfants en fonction de l’état de

déshydratation associé à la fièvre

39 Tableau XIII Répartition des enfants en fonction de la présence de

vomissement associé à la fièvre

40 Tableau XIV Répartition des enfants en fonction de l’état de

déshydration associé au vomissement à la fièvre

40

(10)

Liste des figures

Numéro Titre des figures Page

Figure 1 Structure moléculaire des rotavirus (Greenberg et al., 2009) 15 Figure 2 Organigramme du laboratoire national de santé 22 Figure 3 Prévalence de l’infection à rotavirus au sein de la population

d’étude

34 Figure 4 Répartition de la diarrhée à rotavirus dans la population

d’étude

36

(11)

Sommaire

Introduction……….12

Chapitre1 : Synthèse bibliographique………...14

1 Rotavirus……….15

2 Diarrhée à rotavirus………....17

3 Prévention et traitement ……….19

Chapitre II : Matériel et méthodes………20

1 Cadres………...………..………21

2 Matériel……… .25

3 Méthodes………. . 25

Chapitre III : Résultats et commentaire……… 29

1 Résultats……….30

2 Commentaire………..41

Conclusion………45

Recommandations...………46

(12)

INTRODUCTION

(13)

La diarrhée est l’une des maladies infantiles les plus meurtrières en Afrique (Liu et al., 2012). Elle est majoritairement causée par les agents microbiens d’origine bactérienne, parasitaire et virale (Liu et al., 2012). Les virus principalement les rotavirus viennent en tête avec plus de 80% des cas (Tate et al., 2012 ; WHO, 2008). Les rotavirus entrainent très rapidement chez l’enfant un état de déshydratation qui, en l’absence d’une prise en charge adaptée peut mettre en jeu le pronostic vital (Haffaf et al., 2014).

En Afrique, plusieurs facteurs concourent à la fréquence et à la gravité des diarrhées. Nous pouvons citer les difficultés d’accès à l’eau potable, la malnutrition, les co-infections avec les maladies à potentiel épidémique et l'infection au VIH/SIDA (Pothier et Agnello, 2012 ; WHO, 2013). Les interventions faisant preuve de leur efficacité dans le traitement des gastro- entérites virales sont tant curatives que préventives. Elles sont surtout basées sur l’administration des solutés à osmolarité réduite, la supplémentation en zinc, la promotion de l'allaitement maternel, l’antibiothérapie, la vaccination… (Pothier et Agnello, 2012).

Dans le monde, le rotavirus, principale cause de diarrhée sévère chez les enfants, entraine chaque année plus de 450 000 décès d’enfants de moins de 5ans. Il est approximativement responsable de 11 millions d’épisodes de diarrhées enregistrées dues aux rotavirus, 25 millions de consultations et 2 millions d’hospitalisations chez les enfants de moins de cinq ans à travers le monde (Enyonam et al., 2014 ; Parashar et al., 2006).

En Afrique, le rotavirus tue chaque année 232000 enfants de moins de 5 ans soit plus de 50% du total mondial des décès (Tate et al., 2012).La diarrhée à rotavirus est responsable d’environ 12% des décès d’enfants de moins de 5 ans dans la région africaine de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS AFRO, 2010)(Liu et al., 2012).La grande majorité des pays ayant les taux les plus élevés de mortalité infantile se situent en Afrique sub-saharienne avec plus 300 décès sur 100 000 décès (WHO,2014 ; Tate et al., 2012).

(14)

Au Bénin, malgré la forte prévalence des diarrhées infantiles, il existe très peu de données sur les diarrhées d’origine virale en général et à rotavirus en particulier.

Le présent travail s’est donné comme objectif général est d’établir la prévalence des diarrhées infantiles à rotavirus.

Spécifiquement il s’est agi de :

Déterminer la protéine VP6 des rotavirus par la technique ELISA ; Répertorier la place des rotavirus dans les diarrhées infantiles.

La présente étude a été rédigée en trois chapitres essentiels en dehors de l’introduction et de la conclusion. Le premier chapitre a permis de faire la synthèse de littérature sur les rotavirus. La méthodologie adoptée a été décrite dans le deuxième chapitre. Les résultats suivis du commentaire ont fait l’ossature du dernier chapitre.

(15)

CHAPITRE I

:

SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE

(16)

1. ROTAVIRUS

1.1 Taxonomie et structure

Les rotavirus appartiennent à la famille des Reoviridae et au genre Rotavirus. Ce sont de petits virus nus, de 60 à 80 nm de diamètre, composés d’une double capside de symétrie icosaédrique et d’un ARN bicarténaire segmenté. Le génome viral comprend 11 segments portant chacun une séquence codante unique encadrée par des séquences conservées non codantes (Poeury et al., 2007 ; Schnepf et al., 2005).

Leur capside est formée de trois couches de protéines (figure 1 page 14) à savoir :

Une couche interne formée par la protéine VP2 et les protéines VP1 et VP3 qui sont associées au génome ;

Une protéine VP6 qui forme la couche intermédiaire de la capside et détermine sept sérogroupes numérotés d’A à G ;

Des protéines de la couche externe constituées des protéines VP4 et VP7 qui induisent la production d’anticorps neutralisants. Les déterminants antigéniques de VP4 permettent de définir les sérotypes P et ceux portés par VP7 déterminent les sérotypes G (Pothier et al., 2007).

Figure 1 : Structure moléculaire des rotavirus (Greenberg et al., 2009).

(17)

1.2 Protéines et caractéristiques antigéniques

Les rotavirus sont classés d’A à G et ceci, basé sur leurs propriétés antigéniques. Les groupes A, B et C infectent les hommes et les animaux, alors que les autres groupes n’ont été observés jusqu’à présent que chez les animaux.

Les rotavirus du groupe A sont les plus importants en pathologie humaine (Baert et al., 2009). Leur génome est constitué de 11 segments d’ARN codant pour 6 protéines non structurales NSP1 à NSP6 et 6 protéines structurales VP1 à VP4, VP6 et VP7. Les protéines structurales sont organisées en trois couches. La couche la plus interne ou le core est constituée des protéines VP1, VP2, VP3 qui interviennent dans la transcription et la réplication virale. La couche intermédiaire est faite de la protéine VP6. Elle est la protéine majeure du virus, soit environ 50% de la masse protéique totale. C’est le déterminant antigénique de groupe. Elle représente la protéine que reconnaissent la plupart des réactifs immunologiques utilisés au laboratoire pour le diagnostic biologique. Les protéines structurales VP7 et VP4 forment la couche externe de la capside. Elles supportent les caractères antigéniques dénommés respectivement sérotypes G et P (Pothier et al., 2007). Ces protéines VP7 et VP4, induisent la production d’anticorps neutralisants, qui sont à l’origine de la classification binaire des rotavirus établie par séro-neutralisation. Actuellement, on distingue 19 sérotypes G et 31 sérotypes P (Baert et al., 2009). Il existe une autre classification basée sur le génotypage des rotavirus par analyse des gènes codant pour les protéines VP7 et VP4. Par convention, les sérotypes sont écrits entre parenthèses et les génotypes entre crochets (Cugnet et al., 2015).

(18)

1.3. Physiopathologie de la diarrhée

Les rotavirus infectent les entérocytes et provoquent une diarrhée selon un mécanisme complexe et multifactoriel (Ramig et al., 2004). L’infection de ces entérocytes entraine des anomalies structurales et fonctionnelles de l’épithélium, à l’origine de la diarrhée. En effet, l’infection diminue les fonctions de digestion et d’absorption des nutriments.

Dans la détermination de la diarrhée à rotavirus, une entérotoxine virale joue un rôle important ; il s’agit de la glycoprotéine non structurale NSP4. Elle serait impliquée dans l’hypersécrétion modérée du chlore dans la lumière intestinale suite à une augmentation du calcium intracellulaire par la stimulation du système nerveux entérique (Lorrot et al., 2007 ; Dong.et al., 1997). La présence des récepteurs spécifiques de NSP4 serait dépendante de l’âge et expliquerait en partie la sévérité de la diarrhée chez les jeunes enfants (Lorrot et al., 2007 ; Greenberg et al., 2009).

2. DIARRHEE A ROTAVIRUS 2.1 Aspects cliniques

Le mode de contamination des rotavirus est essentiellement oro-fécal. Sa transmission est favorisée par l’excrétion élevée du rotavirus dans les diarrhées, sa résistance dans l’environnement et sa faible dose infectante (Lundgren et al., 2000 ; Dennehy et al., 2000). Le rotavirus a une période d’incubation de deux à quatre jours, souvent marquée au début par un épisode d’otite ou de rhinopharyngite. La maladie débute brutalement par des vomissements et de la fièvre. L’atteinte de l’état général est fréquente et peut être marquée. Le maximum de diarrhée est atteint entre vingt-quatre à quarante-huit heures. Les selles sont liquides et abondantes. En raison de l’intensité des vomissements et de la fièvre élevée, la survenue d’une déshydratation aiguë sévère est significativement plus fréquente qu’au cours des autres infections intestinales virales.

(19)

2.2. Répartition géographique

Les rotavirus sont la première cause de diarrhée aigüe sévère du jeune enfant dans le monde. Presque tous les enfants sont infectés par le rotavirus au cours des cinq premières années de leur vie. Environ 500000 enfants âgés de moins de 5 ans meurent de diarrhée à rotavirus chaque année. 85% de ces décès surviennent dans les pays à faible revenu d’Afrique et d’Asie. (Cugnet et al., 2015). Dans les pays industrialisés, les infections à rotavirus représentent 15 à 50% des cas des gastro-entérites ; la mortalité associée à celles–ci reste faible.

2.3. Diagnostic biologique

Plusieurs méthodes sont utilisées dans le diagnostic biologique des diarrhées à rotavirus.

2.3.1. Les méthodes immunologiques

Elles comprennent les techniques d’ELISA, d'agglutination latex et d'immunochromatographie. Ces techniques sont basées sur la liaison spécifique entre l’antigène et l’anticorps. Cette liaison peut être révélée par agglutination, par coloration enzymatique ou par fluorescence. L’utilisation d’anticorps monoclonaux a permis d’augmenter leur spécificité et leur reproductibilité.

Cependant, contrairement à la biologie moléculaire, ces techniques ne permettent pas de distinguer les sérotypes viraux. Le test d’agglutination repose essentiellement sur la détection rapide d’antigène de rotavirus (Cugnet et al., 2015). Il consiste à mettre en contact l’échantillon avec des microbilles de latex recouvertes d’anticorps spécifiques. Ces anticorps sont dirigés contre la protéine VP6 de rotavirus de groupe A. La liaison de l’antigène viral cible à l’anticorps entraine une agglutination visible à l’œil nu (Cugnet et al., 2015). Les Tests d’agglutination au latex sont de plus en plus délaissés au profit des tests d’immunochromatographie qui présentent une meilleure sensibilité. Les tests immunochromatographiques sont sous la forme de bandelette. Ils font intervenir deux anticorps spécifiques de l’antigène recherché.

(20)

2.3.2. Autres méthodes

D’autres méthodes sont également utilisées pour le diagnostic de rotavirus. Il s’agit de :

La microscopie électronique qui est la technique de référence car permet la mise en évidence et la visualisation directe du virus.

La RT- PCR multiplex qui permet de réaliser le génotypage des souches.

3. PREVENTION ET TRAITEMENT 3.1. Prévention

Le meilleur moyen de protéger les enfants est de prévenir l’infection par la vaccination. Deux vaccins anti-rotavirus à administrer par voie orale sont disponibles (WHO, 2013 ; Ruiz-Palacios et al., 2006).

3.2. Traitement

Il n’existe actuellement aucun traitement spécifique. Comme pour d’autres diarrhées de l’enfance, la thérapie se fonde sur le remplacement des liquides pour éviter la déshydratation et l’administration de zinc, qui diminue la gravité et la durée de la diarrhée. Les solutions de sels de réhydratation orale à osmolarité réduite sont plus efficaces pour remplacer les liquides perdus.

(21)

CHAPITRE II

:

MATERIEL ET METHODES

(22)

1. CADRES

1.1. Cadre institutionnel

L’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC), constitue notre cadre institutionnel. Elle comporte plusieurs départements dont le département de Génie de Biologie Humaine (GBH), notre département d’origine. Le département de Génie de Biologie Humaine forme en trois ans, des techniciens en analyses biomédicales.

1.2. Cadre technique

Notre stage s’est déroulé au laboratoire national de santé de Cotonou.

1.2.1. Situation

Le laboratoire national de santé de Cotonou est situé dans l’enceinte du Ministère de la Santé.

1.2.2. Attributions

Le laboratoire national de santé est chargé de :

Développer et pratiquer les méthodes d’analyses biologiques dans un but de diagnostic et de recherche ;

Organiser et mettre en œuvre toutes les enquêtes de surveillance épidémiologique des maladies en général et des maladies transmissibles en particulier ;

Pratiquer toutes les analyses de santé publique en collaboration avec les structures concernées ;

Assurer l’organisation des stages pratiques des élèves et étudiants en provenance des structures agréées de formation, ainsi que le recyclage et la formation en cours d’emploi des techniciens de laboratoire d’analyses biomédicales ;

Etudier et faire appliquer la règlementation sur les conditions d’ouverture et de fonctionnement des laboratoires d’analyses biomédicales publics et privés ;

(23)

Organiser et participer aux analyses de santé publique et aux investigations toxicologiques diverses.

La figure N°2 ci-dessous indique l’organigramme du laboratoire national de santé.

Figure 2 : Organigramme du laboratoire national de santé 1.2.3. Différentes sections

Le laboratoire national de santé de Cotonou comprend les sections suivantes : Bactériologie, Biochimie, Hématologie, Parasitologie et Sérologie.

Section de bactériologie

Elle a pour rôle d’assurer le contrôle et la surveillance des maladies à potentiel épidémique. Outre cette activité, les examens suivants y sont réalisés :

Examen cytobactériologique des urines ;

Examen cytobactériologique des sécrétions cervico-vaginales ;

Section : Hygiène, Eaux et Aliments

Service National des Laboratoires de Santé Secrétariat

Division : Laboratoire Central

Division : Accueil Comptabilité

Division : Assurance, qualité, Coordination, Contrôle technique et Formation continue

Division : Evaluation, Statistique et Approvisionnement Section : Caisse

Section : Matériel et consommables Section : Bactériologie

Section : Hématologie

Section : Biochimie

Section : Sérologie

Section : Parasitologie

(24)

Examen cytobactériologique des sécrétions urétrales ; Examen bactériologique des pus et sérosités ;

Spermogramme ; Spermoculture ; Coproculture.

Section de parasitologie Les examens suivants y sont pratiqués : Coprologie parasitaire complète ;

Recherche d’amibes, kystes, œufs et parasites ;

Analyse de la goutte épaisse et réalisation de la densité parasitaire ; Recherche des œufs de bilharzie vésicale ;

Recherche de filaires ;

Test biologique de grossesse.

Section de sérologie

Elle s’occupe, comme la section de bactériologie, du contrôle et de la surveillance des maladies à potentiel épidémique. Néanmoins les examens suivants y sont réalisés :

Sérodiagnostic de Widal ; Sérodiagnostic de la syphilis ; Sérodiagnostic de la rubéole ; Sérodiagnostic de la chlamydiae ; Sérodiagnostic de la toxoplasmose ;

Dosage de l’anticorps antistreptolysine o ;

Recherche de l’antigène du virus de l’hépatite B ; Recherche de l’anticorps du virus de l’hépatite C

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Section de biochimie

Les paramètres suivants y sont doses : Glycémie ;

Urémie ;

Créatininémie ; Uricémie ; Transaminases ; Cholestérols ; Bilirubines ; Calcémie ; Magnesémie ; Triglycérides ; Gamma-gt ;

Phosphatase alcaline ; Alpha amylase ; Protidémie.

On y pratique également :

L’électrophorèse de l’hémoglobine L’ionogramme sanguin.

Section d’hématologie

Les examens ci-après sont pratiques dans cette section : Numération et formule sanguine ;

Vitesse de sédimentation ; Numération des réticulocytes ; Temps de saignement ;

Temps de coagulation ;

Groupage sanguin ABO et facteur rhésus ; Test d’Emmel.

(26)

2. MATERIEL

2.1. Echantillons de selles

Le matériel biologique est constitué d’échantillons de selles d’enfants âgés de moins de cinq ans.

2.2. Kits de prélèvements de selles

Le kit de prélèvement de selles est composé de pots propres pour le recueil de selles, de sachets pour l’emballage et d’une glacière pour le transport.

2.3. Matériel pour ELISA

Il est constitué de tubes Eppendorf, de portoirs, de micropipettes, de minuterie, de centrifugeuse de paillasse, d’agitateur vortex, de microplaques, de l’eau distillée, de glycérol, de laveur ELISA, de papier hygiénique, de lecteur ELISA et de kits ProSpecT Rotavirus. Tous les réactifs ont été conservés à +4°C.

3. METHODES

3.1. Population d’étude

Elle a été constituée de 36 enfants de moins de cinq ans sans distinction de sexe.

3.1.1. Critère d’inclusion

Tout enfant âgé de moins de cinq ans admis à l’hôpital de Sèmè-Kpodji pour raison de gastroentérites faites de diarrhées, avec ou sans vomissements comme premier motif de consultations.

3.1.2. Critère de non inclusion

Tout enfant âgé de moins de cinq ans présentant des selles sanguinolentes.

(27)

3.2. Prélèvement

Les échantillons de selles ont été prélevés 48 heures au plus tard après l’admission à l’hôpital des enfants pour éviter les infections nosocomiales, dans des pots propres en plastique de 25ml. Ces échantillons ont ensuite été transportés au laboratoire national de santé pour analyses dans une glacière contenant des accumulateurs de froid (Annexe 1).

3.3. Recherche de l’antigène VP6

La détermination de la protéine VP6 a été réalisée par la technique ELISA, selon la méthode décrite dans le kit ProSpecT Rotavirus commercialisé par Oxoid.

Les différents réactifs du kit ProSpecT rotavirus et les échantillons de selles à tester ont été sortis du réfrigérateur 30 minutes avant la manipulation ;

Une suspension à 10% a été préparée en ajoutant 100µL de selles liquides ou 0,1g de selles solides soit environ la taille d’un petit pois à 900µL du diluant fourni avec le kit ;

La suspension a été mélangée à l’agitateur vortex pendant 30 secondes, puis centrifugée à 5000 tours/min pendant 3 min ;

Un volume de 100µL de surnageant de chaque échantillon dilué a été ajouté aux différents micropuits suivant une feuille de paillasse pré établie. Un contrôle positif et un contrôle négatif ont toujours été inclus dans chaque série de tests ;

Ensuite, 100µL soit deux gouttes du conjugué ont été ajoutés dans chaque micropuits. Le conjugué contient des anticorps polyclonaux spécifiques à la protéine VP6 et conjugués à de la peroxydase ;

La plaque a été recouverte et incubée à 22°C pendant 60 +/- 5minutes.

Après incubation, le contenu des micropuits a été déversé où chaque

(28)

micropuits a été lavé avec une solution tampon de lavage préalablement dilué au 1/10 ;

Ce processus de lavage a été réalisé 5 fois au total. Après le lavage final, la plaque a été renversée et tapotée sur du papier absorbant pour retirer les dernières traces de tampon de lavage ;

Après ce lavage, 100µL de substrat ont été ajoutés dans chaque micropuits. Le substrat est un chromogène qui permet de révéler la réaction ;

Les micropuits ont été ensuite incubés à 22°C pendant 10 minutes, et reçoivent 100µL de solution d’arrêt. La lecture au spectrophotomètre a été effectuée dans les 30 minutes qui ont suivi l’ajout de la solution d’arrêt ; La lecture a été faite à partir d’un lecteur ELISA en double longueurs d’onde 450 et 650 nm. La propreté du fond des micropuits a été soigneusement vérifiée avant la lecture ;

Le calcul de la valeur seuil ou le « Cut-off value » a été fait en ajoutant 0,200 unités d’absorbance à la valeur du contrôle négatif, selon les recommandations du fabricant et approuvées par les laboratoires de références de l’OMS ;

Le test a été validé si la valeur du contrôle négatif est strictement inférieure à 0,150 unités d’absorbance et celle du contrôle positif, strictement supérieure à 0,500 unités d’absorbance.

A l’issu de la lecture, tout échantillon de selles dont la valeur d’unité d’absorbance est supérieure à la valeur seuil est positif, et tout échantillon de selles dont la valeur d’unité d’absorbance est inférieure à la valeur seuil est déclaré négatif. Les échantillons dont les résultats ont donné des valeurs d’unités d’absorbance se situant à moins de 0,010 unités d’absorbance de la valeur seuil ont été considérés comme équivoque. Ces échantillons ont été à nouveau testés, ou le patient a été soumis à de nouveaux prélèvements.

(29)

3.4. Analyses des données

Les données ont été analysées par le logiciel SPSS version 21. L’analyse a été faite au seuil de 5% afin de déceler les éventuelles comparaisons.

(30)

CHAPITRE III :

RESULTATS ET COMMENTAIRE

(31)

1. RESULTATS

1.1. Caractéristiques démographiques de la population d’étude Tableau I : Répartition de la population d’étude selon l’âge et le sexe

Tranches d’âges

Sexe

Effectif

M F

≤ 6 mois 08

(22,2%)

06 (16,6%)

14 (38,8%)

7-12 mois 08

(22,2%)

12 (33,3%)

20 (55,5%)

≥ 13 mois 02

(5,5%)

02 (00%)

04 (5,5%)

Total 18

(50%)

18 (50%)

36 (100%)

M : Masculin F : Féminin

Les enfants âgés de 7 à 12 mois sont les plus représentés (55,5%) suivis des enfants âgés de moins de 6 mois (38,8%). Dans la population d’étude, on note une répartition égale entre les deux sexes.

(32)

1.2. Répartition de la population d’étude en fonction de l’hospitalisation, de l’état de déshydratation, de la fièvre et du vomissement.

Tableau II : Répartition de la population d’étude selon l’hospitalisation.

Hospitalisation Sexe

Effectif

M F

Oui 14

(38,8%)

18 (50%)

32 (88,8%)

Non 04

(11,2%)

00 (00%)

04 (11,2%)

Total 18

(50%)

18 (50%)

36 (100%)

M : Masculin F : Féminin

Les enfants hospitalisés constituent 88,8% (32/36) de l’effectif total de la population d’étude.

(33)

Tableau III : Répartition de la population d’étude selon l’état de déshydratation.

Déshydratation Sexe

Effectif

M F

Sévère 04

(11,1%)

06 (16,6%)

10 (27,7%)

Modérée 08

(22,2%)

06 (16,6%)

14 (38,8%)

Aucune 06

(16,6%)

06 (16,6%)

12 (33,3%)

Total 18

(50%)

18 (50%)

(36) (100%)

M : Masculin F : Féminin

L’état de déshydratation sévère, a été observé chez 27,7% (10/36) enfants admis à l’hôpital.

(34)

Tableau IV : Répartition de la population d’étude selon la présence de fièvre.

Fièvre Sexe

Effectif

M F

Oui 10

(27,8%)

14 (38,8%)

24 (66,6%)

Non 08

(22,3%)

04 (11,1%)

12 (33,4%)

Total 18

(50%)

18 (50%)

36 (100%)

M : Masculin F : Féminin

Plus de la moitié des enfants (66,6%) avaient de la fièvre c’est-à-dire une température corporelle supérieure à 37,5°C.

Tableau V : Répartition de la population d’étude selon la présence de vomissement.

Vomissement Sexe

Effectif

M F

Oui 12

(33,3%)

14 (38,9%)

26 (72,2%)

Non 06

(16,6%)

04 (11,2%)

10 (27,8%)

Total 18 18 36

(50%) (50%) (100%)

M : Masculin F : Féminin

Le vomissement a été observé chez 72,2%des enfants.

(35)

1.3. Prévalence de l’infection à rotavirus

Figure3 : Prévalence de l’infection à rotavirus au sein de la population d’étude.

Des 36 échantillons de selles testés, 20 ont été positifs au rotavirus soit un taux de positivité de 55,6%.

Positif Négatif

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

Résultat du test ELISA

Frequence en %

(36)

1.4. Répartition de la population en fonction de la diarrhée à rotavirus

1.4.1. Répartition de la population en fonction de la diarrhée à rotavirus et le sexe.

Tableau VI : Répartition de la population en fonction de la diarrhée à rotavirus et le sexe.

Sexe

Positifs N %

Négatifs N %

Total Masculin 06 33,3 12 66,8 18

Féminin 14 77,7 04 22,2 18

Total 20 55,6 16 44,4 36

N : Nombre

Les enfants de sexe féminin, ont été plus touchés (77,7%) que ceux du sexe masculin (33,3%). Toutefois aucune différence statistiquement significative n’a été observée (p˃0,05).

(37)

Figure 4 : Répartition de la diarrhée à rotavirus dans la population d’étude Les enfants âgés de 0 à 3 mois et de 15 à 18 mois ont été les moins touchés par la diarrhée à rotavirus dans cette étude. Ce qui n’a pas été le cas pour ceux de la tranche d’âge de 3 à 12 mois.

0

4

18

10

4

0

0 0

12

6

2

0

0-2m 3-5m 6-8m 9-11m 12-15m 16-18m

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20

Tranche d'âges en mois

Nombre de cas

Nombre total de cas Nombre total de cas positif

(38)

1.4.2. Répartition de la population en fonction de la diarrhée à rotavirus et selon le statut d’hospitalisation et l’état de déshydratation.

Tableau VII : Répartition de la population en fonction de la diarrhée à rotavirus et selon l’hospitalisation.

Hospitalisation

Positifs N %

Négatifs N %

Total Oui 18 90 14 87,5 32

Non 02 10 02 12,5 04

Total 20 100 16 100 36

N : Nombre

La diarrhée à rotavirus a été détectée chez 90% (18/32) des enfants hospitalisés contre 10% (02/04) des enfants non hospitalisés.

Tableau VIII : Répartition de la population en fonction de la diarrhée à rotavirus et selon l’état de déshydratation.

Déshydratation

Positifs N %

Négatifs N % Présence 14 70 10 62,5 Sévère 06 30 04 25,0 Modérée 08 40 06 37,5 Absence 06 30 06 37,5 Total 20 100 16 100

N : Nombre

La diarrhée à rotavirus a entrainé un état de déshydratation sévère chez 30% (06/20) des enfants malades.

(39)

1.4. 3. Répartition des enfants en fonction de la présence de vomissement, de la fièvre et de l’état de déshydratation.

Tableau IX : Répartition des enfants en fonction de la présence de vomissement.

Vomissement

Positifs N %

Négatifs N % Présence 18 90 08 50

Absence 02 10 08 50

Total 20 100 20 100

N : Nombre

Le vomissement a été observé chez 90% (18/20) des enfants malades.

Tableau X : Répartition des enfants en fonction de la présence de la fièvre.

Fièvre

Positifs N %

Négatifs N % Présence 16 80 08 50

Absence 04 20 08 50

Total 20 100 16 100

N : Nombre

La diarrhée à rotavirus était présente chez 80% (16/20) des enfants ayant une température corporelle supérieure à 37,5°C.

(40)

Tableau XI : Répartition des enfants en fonction de l’état de déshydratation associé au vomissement

Déshydratation et

vomissement

Positifs N %

Négatifs N % Présence 18 90 08 50

Absence 02 10 08 50

Total 20 100 16 100

N : Nombre

La diarrhée à rotavirus a entrainé un état de déshydratation associée au vomissement chez 90% (18/20) des enfants malades.

Tableau XII : Répartition des enfants en fonction de l’état de déshydratation associé à la fièvre

Déshydratation et

Fièvre

Positifs N %

Négatifs N % Présence 10 50 02 12,5

Absence 10 50 14 87,5

Total 20 100 16 100

N : Nombre

L’association fièvre et état de déshydratation, a été enregistrée chez la moitié des enfants malades.

(41)

Tableau XIII : Répartition des enfants en fonction de la présence de vomissement associé à la fièvre

Vomissement et

Fièvre

Positifs N %

Négatifs N % Présence 14 70 02 12,5

Absence 06 30 14 87,5

Total 20 100 16 100

N : Nombre

Plus de la moitié 70% (14/20) enfants malades ont présenté simultanément de vomissement et de fièvre.

Tableau XIV : Répartition des enfants en fonction de l’état de déshydration associé au vomissement à la fièvre

Déshydratation et vomissement

et Fièvre

Positifs N %

Négatifs N % Présence 12 60 00 00

Absence 08 40 16 100

Total 20 100 16 100

N : Nombre

L’état de déshydratation associé au vomissement et à la fièvre a été observé chez 60% (12/20) des enfants malades.

(42)

2. COMMENTAIRE

La présente étude a montré la présence de rotavirus au sein des enfants âgés de 0 à 5ans admis à l’hôpital de Sèmè-Kpodji.

Les résultats de cette étude ont montré que l’infection à rotavirus a été plus notée chez les filles. Toutefois, aucune différence statistique n’a été observée (p˃ 0,05). Ces résultats sont similaires à ceux de Abebe et al., en 2014 en Ethiopie et de Mukaratirwa et al., en 2014 au Zimbabwé.

Aucun enfant âgé de moins de 2 mois n’a développé la maladie. Les enfants appartenant à la tranche d’âges de 0 à 12 mois ont été les plus touchés avec un pic entre 6 et 8 mois (figure N°4). Les mêmes observations ont été rapportées au Nigéria (Uzoma et al., 2016, Tagbo et al., 2014), au Ghana (Enweronu et al., 2014), au Togo (Tsolenyanu et al., 2014) et en Ethiopie (Abebe et al., 2014). Par contre, en Mauritanie (Pursem et al., 2014) et au Zimbabwé (Mukaratirwa et al., 2014), les enfants de la tranche d’âges de 12 à 24 mois ont été les plus touchés suivis de ceux de 0 à 12 mois. Dans ces deux pays, la majorité des cas positifs a été isolée avant 24 mois. Ces différents résultats de la répartition de la diarrhée à rotavirus en fonction de l’âge, pourraient s’expliquer par le fait que les enfants, notamment les nouveaux nés, sont protégés par le fort taux d’anticorps transplacentaires acquis de leur mère.

Il pourrait aussi s’agir des propriétés immuno-protectrices contenues dans certaines substances du lait maternel ou la grande quantité d’acide gastrique présent dans le tractus digestif des jeunes enfants. En effet, les anticorps maternels protègent l’enfant efficacement les premiers mois. Cette protection régresse avec l’âge et est perdue lorsque l’enfant avoisine 6 mois (Wandéra, 2012). Ceci pourrait expliquer la recrudescence des cas à 6 mois (classe médiane 6-8 mois) et l’absence de cas aux premières semaines de vie de l’enfant. Aussi, le lait maternel contiendrait des immunoglobulines IgA capables de neutraliser les rotavirus, des récepteurs analogues pouvant s’adhérer aux virus et inhiber leurs attachements aux récepteurs cellulaires et d’autres

(43)

facteurs pouvant prévenir l’attachement des virus aux cellules ou être impliqués dans d’autres mécanismes de protection de l’enfant. (Newburg et al., 1998).

Ces substances, comme les anticorps maternels, sont élevées aux premières semaines de vie de l’enfant et régressent avec l’âge et le processus d’allaitement. Selon Clemens en 1993, l’allaitement exclusif des enfants au sein, les protégeaient des infections aigues à rotavirus surtout pendant leurs premières années de vie. La grande quantité d’acide gastrique contenue dans le tube digestif de l’enfant pourrait aussi prévenir les infections à rotavirus. La baisse du pH induite, pourrait détruire les virus (Wandéra, 2012).

Le taux de positivité obtenu a été de 55,6%. Ce fort taux enregistré pourrait s’expliquer par la probable défaillance des conditions d’hygiène de vie et alimentaires de nos populations. En effet, le mode de transmission du rotavirus est essentiellement oro-fécal. Aussi, faudrait-il noter que le rotavirus est extrêmement infectieux. Le taux de positivité obtenu au cours de cette étude est voisin de celui enregistré en République Démocratique du Congo (Sangaji et al., 2015), au Togo (Tsolenyanu et al., 2014) et au Ghana (Enweronu et al., 2014). Il est supérieur aux taux trouvés au Nigéria (Imade et al., 2015, Junaid et al., 2011), au Gabon (Lekana-Douki et al., 2015), au Kenya (Khagayi et al., 2014 ; Breiman et al., 2014), en Ethiopie (Abebe et al., 2014), en Gambie (Kwambana et al., 2014) et en Uganda (Odiit et al., 2014). Par contre, il reste inférieur à ceux obtenus au Nigéria (Uzoma et al., 2016), au Soudan (Mustafa et al., 2014) et en Mauritanie (Pursem et al., 2014) chez les enfants de mêmes âges.

La diarrhée à rotavirus a majoritairement entrainé chez les enfants de la déshydratation, du vomissement et de la fièvre. Pris isolément, ces signes n’ont pas été significativement associés à cette infection (p>0,05). Ces observations concordent avec celles enregistrées au Nigéria (Uzoma et al., 2016, Junaid et al., 2011) et en République Démocratique du Congo (Sangaji en 2015).

Par contre, Abebe en 2014 en Ethiopie, a trouvé que le vomissement a varié

(44)

significativement avec l’infection à rotavirus. Les répartitions des enfants selon l’association de ces signes ont été statistiquement significatives (p< 0,05). Les mêmes résultats ont été obtenus au Nigéria (Junaid et al., 2011). Ceci pourrait s’expliquer par le fait que le rotavirus entrainerait par épisode, simultanément, au moins deux de ces signes cliniques associés à la présence de la diarrhée (Junaid et al., 2011). Ces faits justifient le fort taux d’admission et surtout d’hospitalisation observée.

(45)

CONCLUSION

(46)

Au terme de cette étude, le taux de positivité des diarrhées infantiles à rotavirus à Sèmè-Kpodji a été évalué à 55,6%. Les enfants de la tranche d’âges de 7 à 12 mois ont été les plus touchés. Aucun cas de diarrhée à rotavirus n’a été observé avant le premier trimestre de vie chez ces enfants.

La présente étude devra être complétée par des études moléculaires afin de rechercher les profils de la protéine VP6 en électrophorèse et les génotypes de rotavirus circulants au Bénin.

(47)

Recommandations

A l’issue de cette étude, nous formulons les recommandations suivantes : A l’endroit du Ministère de la Santé, nous recommandons,

L’installation et la formalisation des sites de surveillance des rotavirus sur toute l’étendue du territoire en vue d’avoir des feedbacks permanents et donc une maitrise des souches circulant dans chaque localité ;

L’institution du vaccin contre les rotavirus dans le PEV.

A l’endroit de l’OMS, nous souhaitons,

L’appui technique et matériel pour aider le Ministère de la Santé à intégrer les suggestions décrites ci-dessus ;

Le soutien des projets de recherches sur la thématique « Rotavirus » en l’occurrence les activités de recherche sur les différents génotypes circulant dans notre pays.

(48)

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(54)

Annexe1: Formulaire de notification

Dossier médical N° : ---

Date d’hospitalisation : ---/---/---/ Date d’admission : ---/---/---/ (Jour/Mois/ Année) Information sur le patient :

Nom du Père/Mère : --- Prénoms de l’enfant : --- Commune de résidence : --- Ville : --- Quartier : --- Tél : --- Age (Mois) : --- Date de naissance : ---/---/---/ Poids (kg) : --- Sexe : M F Traitement reçu : SRO seul ( ) ; IVF ( ) ; SRO +IVF ( ) ; Autre (préciser) --- Information clinique :

L’enfant a-t-il vomi : --- (Oui/Non) No d’épisodes/24h : --- Durée (Jours) : --- L’enfant fait-il la diarrhée : --- (Oui/Non) No d’épisodes/24h : --- Durée (Jours) : --- Date de début de la diarrhée : ---/---/---/ (Jour/Mois/ Année) Température : ---°C

Léthargie/inconscient : --- (Oui/Non) Yeux creux : --- (Oui/Non) Difficultés à boire : --- (Oui/Non) Pli cutané : --- (Oui/Non) Etat de déshydratation : Sévère ( ) Evident ( ) Aucun ( ) Statut vaccinal :

Vaccin contre Rota reçu : ---- (Oui/Non) Type de vaccin : Rotateq ( ) Rotarix ( ) Autre : --- Source de l’information : Carte vaccination ( ) Registre médical ( ) Rapport verbal ( ) Inconnue ( ) Issue : Améliorée ( ) ; Transférée ( ) ; Décédée ( ) ; Contre avis médical ( ) ; Inconnue ( ) Date de sortie ou de décès : ---/---/---/ (Jour/Mois/ Année)

Information de Laboratoire :

Date de prélèvement des selles : ---/---/---/ (Jour/Mois/ Année) Heure de prélèvement : --- Etat de l’échantillon : Adéquat ( ) Non adéquat ( )

Moyen de conservation des selles : ( ) Glacière ( ) Réfrigérateur ( ) Congélateur ( ) Aucun Date d’envoi au Laboratoire : ---/---/---/ (Jour/Mois/ Année)

Date de réception au Laboratoire : ---/---/---/(Jour/Mois/ Année)

Rotavirus dépisté dans les selles : --- (Oui/Non) Si <<Oui>> Méthode utilisée : --- Personne ne remplissant le formulaire :

Nom/Prénoms : --- Signature : ---

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