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Spécial 25 Adar 5781 Anniversaire de la Rabbanite Haya Mouchka

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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ה’’ב Exposition sur le thème : «Le Rabbi

Chlita Roi Machia’h» se trouve à Tel-Aviv. Avec Rivka Chamla une adepte du Dvar Mal’hout. Page 20

L’histoire d’Esther, une identité cachée jusqu’à ce que le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h lui redonne son nom. Page 30

sur la

Guéoula

N°1- Numéro spécial 25 Adar 5781 Vayakhel-Pékoudei Parachat Ha’hodech

Prix : 20sh - 6€

Edition numérique www.viveleroi770.com

I M P R I M A B L E

Magazine

Le Point au féminin

Spécial 25 Adar 5781 Anniversaire de la

Rabbanite ‘Haya Mouchka

Témoignage de Madeline, une non-Juive qui est devenue observante des Sept Lois de Noé. Page 48

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Le Clip Video du magazine

TOUS LES MATINS

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Editorial

Le Point sur la Guéoula, au féminin

Merci Hachem. Merci à la Rabbanite 'Haya Mouchka.

Depuis le mois de Juillet 2009 (Guimel Tamouz 5769) nous éditons, mon mari et moi, un site nommé viveleroi770.com. Une Newsletter heb- domadaire intitulée « Vive le Roi Machia'h Maintenant », diffusée dans le monde entier, est venue ensuite, enrichir notre publication. Au début de la pandémie, le 11 Nissan 5780, est né le magazine virtuel im- primable « Le Point sur la Guéoula », qui présente des articles originaux, interviews, reportages, Dvar Mal'hout et mots de 'Hassidout, en français, distribué à plus de 20.000 internautes.

Suite à une lettre du Rabbi de Loubavitch Méle'h HaMachia'h Chlita dans les

« Correspondances Saintes (Iguerot Kodech) », nous avons décidé de sortir une version exclusivement féminine. Une expérience inattendue  ! La main de la Rabbanite 'Haya Mouchka s’est fait sentir pendant toute l’élaboration du magazine.

Les femmes contactées pour l’écriture des articles débordaient d'enthousiasme.

Grâce à ce support médiatique, elles se voyaient accomplir l’injonction du Rabbi de diffuser les Sources, surtout la bonne nouvelle de la Délivrance actuelle dans les médias (texte, audio et vidéo). Les femmes jouent, en effet, un rôle capital dans le projet divin : c’est par le mérite des femmes vertueuses que nous sommes sorties d’Egypte et c’est par elles que nous serons délivrées...

A travers ces pages, nous souhaitons mettre en lumière leur Chli'hout (leur mission sacrée) au sein du monde francophone.

Découvrez ce magazine (imprimable), et diffusez-le autour de vous. « Le Point sur la Guéoula, édition féminine » souhaite un bon anniversaire à la Rabbanite 'Haya Mouchka, le 25 Adar, date de la création du monde (dans la pensée d'Hachem).

Que nous soyons toutes bénies en ce jour...

Nous allons rentrer dans le mois de Nissan, mois des miracles, mais surtout celui de la Délivrance finale. Préparez les tambourins...

Dans cette édition féminine, nous vous offrons des articles exclusifs : reportages, récits, une biographie de la Rabbanite 'Haya Mouchka, mais aussi des témoignages, l'art en tant que vecteur de la Délivrance, l'histoire d'Esther et de son identité retrou- vée, ainsi que l’interview de Madeline avec qui nous pénétrons dans l’univers des descendants de Noé.

Et tout ceci, dans la joie de la Guéoula !

(Menou’ha Ra’hel Beckouche)

Le magazine « Le Point sur la Guéoula au féminin » (LPSG) est une production du journal

«Vive le Roi Machia’h Maintenant». L’association reliée est «Vive le Roi Machia’h» loi 1901.

Au 12 Cité Joly - Paris 11ème. Directrice de la Publication : Menou’ha Ra’hel Beckouche - Design GB770 - Diffusion Internet et FB : Parnassel - Site Internet : www.viveleroi770.com - Email : viveleroi770@gmail.com - Correspondante sur Nathanya : Anaël Corda

Menou’ha Ra’hel Beckouche directrice de la publication

Pour l’élévation de l’âme de Mércedès Sarah Bat Yossef et de Norbert Avraham Ben

Gavriel et Julia ainsi que ceux que nous reverrons immédiatement lors

de la résurrection

SOMMAIRE

page 3 : Editorial-Sommaire page 4 : Bonnes Nouvelles page 6 : Fêtez votre

anniversaire pour la Guéoula page 8 : L’histoire de Sarah

‘Haya Mouchka

page 12 : Méleha, paroles et musiques

page 13 : 120 ans pour la Rabbanite ‘Haya Mouchka page 14 : Dvar Mal’hout page 18 : Le livre du Rav Zalman Notik

Page 19 : L’acceptation de la Royauté du Roi Machia’h page 20 : Exposition de Guéoula, la galerie

page 28 : L’identité d’Esther...

page 34 : Biographie de la Rabbanite ‘Haya Mouchka page 36 : Actuel. Femmes de la Guéoula avec Anaël Corda page 38 : Les Bnei Noa’h page 46 : Comment suis-je devenue Bat Noa’h ? page 56 : Dédicaces

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4- Le Point sur la Guéoula au féminin n°1 - Spécial 25 Adar 5781 - Anniversaire de la Rabbanite ‘Haya Mouchka

Les Bonnes Nouvelles d’abord

Le nouveau flyer en

4 langues pour les Non-Juifs

Ce mois-ci, dans le magazine, « le Point sur la Guéoula au féminin », est édité le flyer en français, anglais, en russe et en langue arabe (voir en page 53). Les demandes pour ce flyer ont été très nombreuses car il permettra de con- necter un grand nombre de non-Juifs à la Guéoula. Et vous pourrez l'imprimer et le distribuer sans limite...(LPSG)

Une étude active pour les femmes et en français

La Midracha « Ad Mataï » est une initiative de Gisèle Benchimol et Léa Belhamou, émissaires du Rabbi et de la Rabbanite investies depuis de longues années dans toutes les actions de diffusion des sources de la 'Hassidout pour amener la révélation de Machia'h. Et ce, partout où la Providence divine, les bénédictions et les directives du Rabbi les ont conduites et réunies (en France

et en Eretz Israël). La Midracha « Ad Mataï » permet à chacune de vivre l'actualité de la Délivrance dans les paroles du Rabbi à travers l'étude du Dvar Mal'hout et les sujets de la Délivrance et du Machia'h dans la Torah et la 'Hassidout.

Toutes les femmes justes de notre génération, par le mérite desquelles viendra la Délivrance sont chaleureusement invitées à rejoindre ce groupe d'étude sur Zoom, Youtube ou WhatsApp. Cette étude matinale est vraiment une bouffée de l'air et de l'ère messianique qui permet à chacune d'être connectée à Hachem au quotidien. De se sentir centrée et canalisée vers le but de notre identité et de notre existence... la Délivrance complète et définitive immédiatement. (LPSG)

Associons-nous pour une dame non-voyante

Aidons-la à ne plus se cogner sur des portes mal fermées, ou faillir se brûler devant une flamme allumée qu'elle ne voit pas... La solution a été trouvée grâce à D.ieu. Lui installer une cuisine équipée et adaptée à son handicap. Si vous voulez participer, ce lien ci-dessous vous le permet.

https://www.allodons.fr/pour-une-cuisine-adaptee Pour plus de détails : Ra'hel au 0609558523

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Les Bonnes Nouvelles ensuite

Les conférences en vidéo

Les cours indispensables pour les semaines qui suivent sont :

Les lois de «la Veille de Pessa’h qui tombe un Chabbat»

par le Rav Michaël Chlomo Abichid :

https://www.youtube.com/watch?v=EGPEX3jyNRw

«L’identité du Machia’h»

par le Rav Pin’has Pachter

https://www.youtube.com/watch?v=BuofLxXgyXw

#Geulachallenge

Le Rabbi demande aux femmes de se préparer à la Délivrance à tel point que le tambourin de chaque femme et petite fille juive doit être prêt.

Alors lançons le

#geulachallengesur les

réseaux sociaux... Le principe est simple : prenez vous en photo avec votre tambourin et taguez cinq autres femmes en leur demandant de se prendre en photo chacune avec son tambourin et ainsi de suite. Cela fera un effet « boule de neige » dans le monde entier et dans toutes les langues. Les réseaux sociaux sont là pour diffuser la lumière de la Délivrance. Je vous invite à vous inspirer avec plaisir de mon profil « Anael Corda ». Voilà.

Machia'h Now. https://www.facebook.com/anael.corda.3 (LPSG)

Une histoire du Rabbi

Avec Mme Malka Falk, vous écouterez sur sa chaine Youtube

«Malka 770» une belle histoire du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h, ainsi que certains enseignements essentiels pour se mettre à la page de la Guéoula, de la Délivrance actuelle. En bref, pour passer un bon moment, cliquez sur : Malka 770, et abonnez-vous. (LPSG)

https://www.youtube.com/watch?v=e9YsOlzB-C4 Le Centre ‘Habad

Francophone publie quotidi- ennement les lois importante en ce moment sur Pessa’h

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6- Le Point sur la Guéoula au féminin n°1 - Spécial 25 Adar 5781 - Anniversaire de la Rabbanite ‘Haya Mouchka

Les Bonnes Nouvelles d’abord

Coutumes 'Habad

pour votre anniversaire

Trouvez un coin tranquille dans l’espace-temps pour penser à l’année qui s’achève : ce qui était bien, ce qui n’était pas génial et ce qui peut être amélioré.

Élevez votre vie à une nouvelle dimension avec une nouvelle Mitsva.

Donnez un peu plus de charité en ce jour. Avant la prière du matin et celle de l’après-midi. Si votre anniversaire tombe un Chabbat ou un jour de Fête juive, donnez avant le début de ce jour et après qu’il soit fini.

Passez plus de temps à faire votre prière. Dites plus de Psaumes. (Oui, les Psaumes sont juifs – c’est le roi David qui les a écrits). Votre mazal brille

Qu’y a-t-il de si formidable à être né pour qu’on le célèbre

chaque année ? N’était-on pas mieux, bien au chaud, dans

le ventre de sa mère ? Mais le jour où vous êtes née est le

jour où vous êtes devenue vous-même, une personne à part

entière. C’est pourquoi c’est un jour propice pour réfléchir :

Qu’est-ce que j’ai accompli à travers cette naissance ? Le

monde a-t-il changé du fait que je suis sortie de ce ventre ?

Alors, lorsque le calendrier juif revient à ce merveilleux jour

en lequel vous êtes née, essayez quelques-unes de ces

belles coutumes...

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Les Bonnes Nouvelles ensuite

particulièrement le jour de votre anniversaire, alors demandez à D.ieu ce dont vous avez vraiment besoin.

À chaque année de votre vie correspond un psaume. C’est votre âge+1.

Apprenez-le en ce jour et dites-le chaque jour pendant l’année qui commence.

Ajouter à votre temps d’étude de la Torah. Partagez ce que vous apprenez avec vos amis.

Faites un Farbrenguen. C’est quand des amis sont assis ensemble, font « le’haïm » et s’encouragent mutuellement à être de meilleurs Juifs.

C’est aussi une bonne occasion pour remercier publiquement le Créateur d’avoir créé votre vie.

Mangez un fruit de saison nouveau le jour de votre anniversaire, de façon à pouvoir faire la bénédiction de Chéhé’hiyanou, dans laquelle on remercie D.ieu de nous avoir prêté vie.

Pour les hommes : Recevez une aliyah (une montée à la Torah) le Chabbat qui précède votre anniversaire. Si celui-ci tombe un jour où la Torah est lue, montez aussi à la Torah en ce jour. (CO)

La tradition de fêter son anniversaire a été instaurée par le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h, le 25 Adar 5748-1988

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8- Le Point sur la Guéoula au féminin n°1 - Spécial 25 Adar 5781 - Anniversaire de la Rabbanite ‘Haya Mouchka

La Guéoula Personnelle

Témoignage personnel retranscrit par l'équipe du « Point sur la Guéoula, au féminin » d'Esther Gabbay (Chlou'ha, émissaire à Beitar) lors de la soiree Zoom qu'elle a organisée en l'honneur du 22 Chevat 5781. Cette histoire nous a tellement ému que nous voulions la partager avec vous.

« Je voudrais vous raconter ce soir quelque chose de très personnel. Une histoire de la Rabbanite 'Haya Mouchka. Car la Rabbanite est, pour moi, quelqu'un d'extraordinaire. Et cette soirée de Kaf Beth Chevat représente beaucoup pour moi. Pour nous toutes, bien sûr, j'en suis persuadée. Mais, pour moi, c'est quelque chose de très particulier et d'excep- tionnel. Vous allez très rapidement compren- dre pourquoi...

Autrefois, j'avais le mérite d'aller chez le Rabbi. Chaque année, je recevais les dollars de bénédiction et je m'adressais au Rabbi.

Et, quand je repense à tout cela, cela

m'accompagne chaque jour. Mais, après le Guimel Tamouz (date à laquelle nous ne pou- vons voir le Rabbi), je me suis dit : « je n'irai plus ». Et, pendant presque 22 ans, je ne suis pas retournée au 770 de New-York. Je disais à mon mari : « Pourquoi aller chez le Rabbi ? Qu'irais-je faire là-bas ? Et, d'ailleurs, je n'en aurais pas le courage ».

Néanmoins, j'envoyais, tout de même, mon mari et mes enfants, et ils en étaient vraiment très heureux. Mais, pour mon compte, je ne voulais pas y aller car je me disais que je ne pourrais voir le Rabbi. Or, nous sommes par- fois confrontés, dans notre vie, à des événe-

La Rabbanite 'Haya Mouchka a transformé

ma fille

viveleroi770.com

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La Guéoula Personnelle

ments que nous ne parvenons pas à éviter.

Nous avions fait notre Alya, principalement pour l’éducation de nos enfants : je me disais qu'ainsi, tout irait dans le bon chemin. Et, au moins, je n'aurais pas ce souci. Avec l'aide de D.ieu , tout allait bien se passer. Mais c'est justement au sujet des enfants, précisément là où je me disais qu'il y avait une sorte de garantie, que l’épreuve s'est dressée devant moi...

C'est sur l'un de mes enfants, ma fille Sarah 'Haya Mouchka que ce revers s'est présenté. Elle a commencé à quitter la voie de la Torah et des Mitsvot. Petit à petit, je la voyais sombrer et moi, j'étais désem- parée. Je suis allée voir de nombreux conseillers et tenté beaucoup de choses, mais rien n'y faisait. De plus, je devais poursuivre l'éducation de mes autres enfants. Minimiser l'influence négative de

ma fille sur ses frères et sœurs. La respon- sabilité était lourde et je ne savais pas du tout comment réagir.

Je suis allée voir le Rav de ma ville et lui ai dit : « J'ai, grâce à D.ieu, beaucoup d'en- fants. Et je cherche à ce qu'il y ait une at- mosphère positive dans la maison. Mais j'ai une enfant qui est à l'âge de l'adoles- cence, et celle-ci s'est révoltée. Peut-être dois-je la placer, dans un institut, hors de la maison ? Car, si je la laisse faire, avec un tel comportement, cela signifie que je suis d'accord avec tout cela ? ». Le Rav m'a répondu : « Cessez de vouloir que tout le monde soit parfait. Soyez Loubavitch : faites comme si de rien n'était ; fermez les yeux ; essayez de voir les choses de manière positive, même de petites choses qu'elle fait qui sont positives ; et ne dites rien ». Mais ça allait de pire en pire : elle

Le Rav m'a répondu :

« Cessez de vouloir que tout le monde soit parfait.

Soyez Loubavitch : faites comme si de rien n'était ; fermez les yeux ; essayez

de voir les choses de manière positive, même de

petites choses qu'elle fait qui sont positives ; et ne

dites rien ».

Ville de Eilat

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10- Le Point sur la Guéoula au féminin n°1 - Spécial 25 Adar 5781 - Anniversaire de la Rabbanite ‘Haya Mouchka

La Guéoula Personnelle

avait suivi une formation de cuisinière et avait décidé de partir vivre à Eilat, pour travailler dans les hôtels. Vous imaginez,une jeune fille de 21 ans, à Eilat. Que D.ieu préserve.

C'est alors que j'ai déclaré à mon mari : « Je vais aller chez le Rabbi. Notre fille s'appelle 'Haya Mouchka et je vais aller implorer la Rabbanite.

Je vais pleurer là-bas, pour que la Rabbanite retourne la situation et sauve notre fille ». Et c'est ce que j'ai fait. Je ne me suis plus posé de questions, j'ai tout de suite pris un billet d'avion pour le 22 Chevat, pour le rassemblement des femmes-émissaires : toutes les émissaires s'y retrouvent, elles viennent de partout ; chacune raconte son expérience et on prend des forces.

Chacune explique comment elle avance ou n'avance pas, et parle de son Beit 'Habad. Et, le 22 Chevat, je suis partie au Ohel, au Tsioun (sur le tombeau) de la Rabbanite et j'ai commencé à déverser toute mon âme.

J'ai tellement pleuré que, comme j'étais maquil- lée, j'avais du noir sur le visage. Les autres femmes me disaient : « tu as du noir sur le visage ». Mais je répondais : « Peu m'importe ce noir. Si vous saviez le noir qui est dans mon cœur et qui me pèse actuellement. Je suis une mère brisée. Je suis venue demander miséri-

corde à la Rabbanite, la supplier de retourner la situation et sauver mon enfant ».

J'ai dit à la Rabbanite : « Regarde, c'est mon enfant, c'est vrai. Mais elle s'appelle 'Haya Mouchka. Moi, j'ai essayé, mais j'ai échoué. Toi, maintenant, c'est ta fille : elle porte ton nom.

Alors, c'est à toi de transformer son parcours. Je ne te demande pas quel moyen tu vas choisir, car cela ne me regarde pas. Je veux seulement que cette enfant revienne sur le chemin de la Torah et des Mitsvot. Change cette situation, je t'en supplie, Rabbanite. Je ne me suis déplacée que pour toi, et seulement pour cela. Je t'en prie, change cette situation ».

Le rassemblement (Kinous) s'est très bien déroulé. J'étais très heureuse. Tous les jours, je priais au 770. Je priais de tout mon cœur pour qu'Hachem sauve ma fille, qu'Il change cette situation. J'étais pleine de Emouna (de foi) et de confiance en Hachem. J'étais emplie d'une certitude qui me disait : « En réalité, ta fille se déguise comme à Pourim, ta vraie fille est comme la Rabbanite 'Haya Mouchka, accroche- toi à cela, tout le reste n'est qu'un déguisement, ta fille est déguisée ».

Puis, je suis revenue en Israël, ma fille avait déjà fait des stages à Eilat, pendant l'été, et elle devait y repartir. Mais elle m'a dit : « Tu sais,

(11)

La Guéoula Personnelle

maman, je n'aime pas du tout ce qui se passe là-bas... Il y a des hommes mariés ; ils viennent parfois tout juste de se marier. Leur femme est dans leur chambre, mais ils commencent avec moi ou avec d'autres filles, et ce n'est pas du tout la vie que je cherche ». C'est une enfant qui a beaucoup de respect de soi, beaucoup de valeurs morales. Et tout ce qui s'est passé était seulement un jeu. elle est restée dans toute sa dignité, et elle est revenue à la maison.

Le Chabbat, je me suis rappelée de ce que dit le Rabbi : « La table du Chabbat, on doit l'embellir, cela ramène les enfants à la maison.

Faites de belles tables de Chabbat, avec tous les plats qu'ils aiment, et vous verrez... », et c'est ce que j'ai fait. Peu à peu, ma fille a reporté des jupes. Elle l'a fait d'elle-même. Au début c'était

un peu court, mais cela s'est rallongé ; à son rythme, bien sûr.

Pour ce qui est du « Chidou'h (proposition de mariage) », c'est une marieuse qui a pensé à un garçon. Et ma fille s'est fiancée le 25 Adar, le jour de l'anniversaire de la Rabbanite. La Rabbanite l'a accompagnée dans tout son parcours. Elle n'a pas seulement changé la situation, elle l'a transformé. Seul un Tsaddik peut faire cela.

Comment a-t-elle fait ? Je ne sais pas. Mais, en tout cas, elle l'a fait. Merci, Rabbanite...

L'année suivante, je suis allée au 770 et, au Chabbat des Chlou'hot (emissaires), j'ai rendu ce témoignage, j'ai dit aux femmes : « Vous avez la possibilité de prier sur le Tsioun de la Rabbanite, demandez-lui tout ! Elle vous écoute et vous exauce... ».

12 0 AN S

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12- Le Point sur la Guéoula au féminin n°1 - Spécial 25 Adar 5781 - Anniversaire de la Rabbanite ‘Haya Mouchka

Paroles et Musique

Meleha chante...

'HAYA MOUCHKA

Paroles et musique Sydney Lancry Elle S’appelle 'Haya Mouchka

Elle est née le 25 Adar dans une ville où il fait froid mais dans son cœur

Il n’y a que joie Elle

Comme une princesse à l’écoute

de toutes les détresses son image nous éclaire comme l’amour d’une mère Elle c’est ma force,

ma Emouna

à l’ombre d’un géant toujours là

comme une mère elle nous protégera que par son nom 'Haya Mouchka

elle est mon guide et mon trésor Echète 'Haïl

comme une étoile d’or

comme pour crier plus vite «La Géoula »

moi suivrait toujours tes pas Elletoujours Tsniout

elle est en moi Ahavate Israël

ses enfants c’est nous tous elle, l’épouse du Nassi Admour

www.meleha.com

Lien pour voir la vidéo

https://www.youtube.com/watch?v=1mcCu5HV82M viveleroi770.com

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Le Psaume 121

Cantique des degrés

Je lève les yeux vers les montagnes, pour voir d’où me viendra le secours.

Mon secours vient de l’E.ternel, qui a fait le ciel et la terre.

Il ne permettra pas que ton pied chancelle, celui qui te garde ne s’endormira pas.

Non certes, Il ne s’endort ni ne sommeille, celui qui est le gardien d’Israël.

C’est l’E.ternel qui te garde,

l’E.ternel qui est à ta droite comme ton ombre tutélaire.

De jour le soleil ne t’atteindra pas, ni la lune pendant la nuit.

Que l’E.ternel te préserve de tout mal, qu’Il protège ta vie.

Que le Seigneur protège tes allées et venues, désormais et durant l’éternité.

Le Tehilim pour la Rabbanite ‘Haya Mouchka, cette année

Reclamons Machia’h

Un point sur la Guéoula de 60 secondes par la Rabbanite Sim’ha Ctorza de

Jérusalem. Recevez «la Nekouda du jour» tous les jours, en audio sur Whatsapp.

054-5929770. Pour l’élévation de l’âme de Rav ‘Hay Ben Aharon Ctorza.

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14- Le Point sur la Guéoula au féminin n°1 - Spécial 25 Adar 5781 - Anniversaire de la Rabbanite ‘Haya Mouchka

Dvar Mal’hout

Vayakel parle du rassemblement des enfants d’Israël. Et Pékoudei parle du compte des dons au Michkan. Il y a une autre explication, enseignement et indication que contiennent en soi les noms « Vayakel » et « Pékoudei » en ce qui concerne l’ensemble du service de l’homme envers son Créateur. Car à ce niveau-là, Vayakel fait allusion au rassemblement des sujets du Sanctuaire et Pékoudei au compte des enfants d’Israël.

Ainsi, le travail se fait à travers deux optiques ; celle de « Vayakel » et celle de « Pékoudei ». Vayakel, qui permet de rassembler toutes les vertus de l’homme, les dix forces de son âme et les trois vêtements de l’âme, la pensée, la parole et l’action de tous les enfants d’Israël et tous les sujets du monde par lesquels se fait le travail des Juifs, sont rassemblés vers le Michkan, le Sanctuaire. Et Pékoudei, fait le compte de tous les petits détails des sujets du monde, et comment les exploiter au service du Sanctuaire.

La divinité est la base où la réalité se renouvelle à chaque instant

Résumé du discours Du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita

Chabbat Parachat Vayakel 25 Adar Richone 5752-1992

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Dvar Mal’hout

Lorsque l’on médite sur la réalité de chaque détail (Pékoudei), on ressent à prime abord l’existence du monde, une réalité de grande importance d’un niveau spécifique. Et donc notre travail sera d’asservir cette réalité et de l’exploiter pour construire le Sanctuaire comme dans la Michna (1) « J’ai été créé pour servir mon Créateur » dans laquelle est ressen- tie en premier lieu la réalité du

« J’ai », du « Je », et la nouveauté ici est que la réalité du monde est une base et que s’y renouvelle la divinité à chaque moment.

Et lorsque l’on débute à partir du niveau global qui tend à tout rassembler pour la constitution du Sanctuaire (Vayakel), on ressentira a priori Son Existence, qu’Il soit béni.

« Et ils Me feront un Sanctuaire »,

« En Mon Nom ». On ressentira principalement, non pas son existence qui est exploitée par les besoins du Sanctuaire, mais ils ressentiront que toute leur existence n’est autre qu’un Sanctuaire, pour Lui qu’Il soit béni, c’est ce que l’on appelle : La divinité est la base où la réalité se renouvelle à chaque instant.

L’attraction vers le bas et l’élévation du bas vers le haut

Le travail selon la Parachat

« Pékoudei » est du niveau d’attrac- tion et de dévoilement de la divinité dans la réalité du monde, un niveau de divinité qui appartient au monde.

Et le travail selon « Vayakel », et du niveau de l’élévation. Rassembler et

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16- Le Point sur la Guéoula au féminin n°1 - Spécial 25 Adar 5781 - Anniversaire de la Rabbanite ‘Haya Mouchka

Dvar Mal’hout

élever tous les sujets du monde grâce à leur extraction des limites du monde afin de les élever à un niveau de divinité qui est au- dessus du monde.

Et l’on trouvera, en fait, que dans la Parachat « Pékoudei », on ressent davantage la constitution d’une résidence pour D.ieu dans ce monde-ci. Alors que dans Vayakel, on ressentira plus que la résidence est « Pour Lui, qu’Il soit béni ».

Que dans chaque chose, il y aura le dévoilement de Son Essence, qu’Il soit béni.

On retrouve tout cela précisément dans cette année (5752-1992) « Ce sera une année de merveilles en tout ». « Des merveilles en tout », cela signifie que dans tous les sujets, mais point tellement dans les préoccupations personnelles, l’on voit des merveilles dans l’actualité, dans les événements qui nous entourent, et plus particulièrement dans les merveilles qui concernent la Délivrance véritable et complète, « comme aux jours de ta sortie d’Egypte, Je vous montrerai des merveilles » (2).

Et pour activer et rapprocher tout ceci de la manière la plus concrète, on doit rajouter plus d’attention et plus de force dans l’amour du prochain, dans l’unité d’Israël, (l’annulation de la cause de l’exil), on

« Des merveilles en tout », cela signifie que dans tous

les sujets, mais point tellement dans les

préoccupations

personnelles, l’on voit des

merveilles dans l’actualité,

(17)

Dvar Mal’hout

montrera plus par cela, l’élévation du niveau de chacun qui est une

« Parcelle divine d’En-Haut, véritablement, Mamach ».

En parlant d’un langage doux et avec affection, même lorsque l’on doit con- traindre, comme pour le cas d’un père avec son fils « celui qui retient son bâton, hait son fils » (3) où même une tape sera donné avec amour.

Et l’on devra rajouter dans la Mitsva de Tseddaka car « Grande est la charité qui rapproche la Délivrance ». Et que la volonté soit, et c’est le principal, qu’une bonne décision en ce sens amènera immédiatement la récompense. En contrepartie de « La Tseddaka que le Saint béni soit-Il a fait à Israël lorsqu’Il les a dispersé parmi les nations » (4).

Grâce à cela, Hachem fera envers nous

la véritable Teddaka, « Sonne du Grand Choffar pour nous libérer… Et réunis-nous des quatre coins du monde vers notre Terre » (5). « Avec nos jeunes, nos vieux… nos fils et nos filles » (6). « Une grande assemblée (Et Moché réuni toute l’assemblée des enfants d’Israël) reviendra ici » (7), vers notre Terre Sainte, à Jérusalem, ville Sainte, sur la montagne Sainte, vers le troisième Temple (triple, qui contient et le premier et le second Temple – 8), vers le Saint des saints, vers l’armoire Sainte, qui contient les premières et les secondes Tables de la Loi. Que soit reconstruit le Temple de manière immédiate, concrètement, Mamach.

Notes : 1/ fin de Kiddouchin, 2/ Mi’ha 7-15, 3/ Proverbes 13-24, 4/ Pessa’him 87b, 5/ Prière de la Amida, 6/ Bo 14-9, 7/ Jérémie 31-7, 8/ Zohar ‘Hadach

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Notre équipe traduit actuellement le livre du Rav Zalman Notik

qui a conquit les coeurs en Israël

Participez à ce projet en faisant un don

Rav Mena’hem Wolica 054-9204694

«Pensée

Guéoulatique»

De la psychologie de l’exil vers la mentalité de la

Délivrance

De Rav Zalman Notik

Design «Le Point sur la Goula»

(19)

Signez maintenant et la Délivrance se dévoile maintenant

(20)

20- Le Point sur la Guéoula au féminin n°1 - Spécial 25 Adar 5781 - Anniversaire de la Rabbanite ‘Haya Mouchka

Créativité de Guéoula

Quand l'art devient Délivrance

Dans cette édition du 25 Adar 5781, nous aurons le mérite de lire un entretien très spécial. Il s'agit d'une interview d'une femme qui, attachée au Rabbi Chlita Méle'h HaMachia'h, nous décrit son parcours et la réalisation de son rêve. Le projet de notre génération, celle qui est la dernière de l'exil et c'est elle qui est la première de la Guéoula. Entretien avec Rivka Chamla, qui choisit l'image qui vaut mieux que mille mots. Une exposition de tableaux du Roi Machia'h qui éclaire Tel-Aviv et se répand dans le monde...

L’HONNEUR DU

RABBI DE LOUBAVITCH ROI MACHIAH CHLITA

Mardi 4 Adar 5781 - 16/02/2021

Rivka Chamla

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Créativité de Guéoula

Menou'ha Ra'hel Beckouche du Point sur la Guéoula au féminin : Rivka Chamla, pouvez- vous nous décrire votre parcours, dans les grandes lignes, depuis la France, à Marseille jusqu'à aujourd'hui ?

Rivka Chamla : Je suis née dans une famille suivant un Judaïsme traditionnel. A cette époque à Marseille, on avait pas tellement le choix, il n'y avait qu'une seule boutique Cachère dans toute la ville. On faisait Chabbat plus comme une tradition qu'un réel acte de foi. Une famille Juive, mais classique.

En grandissant, j'ai ressenti qu'il manquait quelque chose de fondamental. Il me sem- blait qu'on ressemblait un peu trop aux autres, on était un peu trop assimilés...

Quelque chose d'authentique en moi devait s'exprimer.

LPSG : Quelle est votre formation et votre cursus professionnel ?

RC : J'ai fait des études, le cursus habituel.

Puis j'ai étudié le stylisme. J'ai même trouvé du travail à Paris dans cette branche. C'est d'ailleurs dans ce milieu qu'on m'a fait un

«Chidou'h» et que j'ai rencontré celui qui sera plus tard, mon mari, Moché. La fibre du

Oeuvres du peintre Daniel Siboni

A gauches, deux tableaux de Michaël Seksek et à droite de

Rav Yaacov Corda

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22- Le Point sur la Guéoula au féminin n°1 - Spécial 25 Adar 5781 - Anniversaire de la Rabbanite ‘Haya Mouchka

Créativité de Guéoula

dessin était déjà dans la famille puisque mon père, a part son travail, est aussi un peintre.

(Une grande partie de ma famille est dans l'art. Installée à New-York elle expose des toiles dans les galeries locales)... J'ai travaillé pour des sociétés qui fournissaient à des centrales des marques connues, mais lorsque mon métier et celui de mon mari sont arrivé à leur point culminant, nous avons décidé de revenir à notre Judaïsme et de faire notre Alya... Et c'est à ce moment-là que j’ai vécu une renaissance. « Rivka » est née au moment où nous sommes montés en Terre Sainte. C'était notre « Le'h Le'ha, va pour toi d'Abraham et Sarah ». On a fait une

Alya de groupe. Une réussite pour la grande majorité d'entre nous. Tout le monde s'est bien intégré. Au niveau professionnel, tous on fait de très belles formations, d'équivalences. Moi, j'ai été décoratrice florale, spécialisée dans les réceptions. On habite actuellement à Nathanya.

LPSG : Quel a été votre premier contact réel avec le Rabbi Chlita Méle'h HaMachia'h ? RC : En 5768-2008, dès que nous avons découvert le Rabbi, tout a changé pour nous.

Le Rabbi est apparu dans notre vie au moment où j'ai vécu une sérieuse épreuve de santé, il a été réellement pour moi, le

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Créativité de Guéoula

sauveur. Je m'explique. J'ai été atteinte d'un virus très dangereux. Quelques heures à vivre et c'en était fait de moi. Mais le Rabbi a veillé sur moi et m'a protégée... Le ciel a littéralement tremblé pour moi. Les gens ont fait des chaînes de Tehilim, ont prié pour moi.

Puis le Rabbi est entré en scène. J'étais dans un couloir, car on ne savait pas dans quelle département me faire entrer. Une chambre s'est libérée et mon mari a demandé à ce que je l'occupe. On est entré dans la chambre et sur le mur, il y avait une photo, un petit cadre du Rabbi. Il faut savoir qu'en général, il n'y a aucune photo sur les murs de cet hôpital en particulier. Mon mari m'a dit :

« Regarde, c'est le Rabbi, ne t'inquiète pas, il ne t'arrivera rien ». Le miracle a été total, la TV, la radio, les journaux... un cas unique.

Mais un détail a attiré mon attention pendant la nuit de Chabbat. J'ai demandé à ce qu'on me fasse le Kidouch. Puis au moment de faire le Motsi, j'ai demandé à une employée arabe de me donner le nécessaire pour faire

« Nétilat Yadaïm ». Les infirmiers arabes ri- aient de la situation... J'étais humiliée. La femme arabe était réticente pour cette tache, sentant bien qu'elle était la risée de tous. Et là, elle m'a demandé quelque chose de très spécial. Elle a dit : « Bénis-moi. J'ai besoin de tout. Je ne suis pas mariée, pas d'enfants.

Je n'ai rien... Alors bénis-moi ». Silence...

Puis je l'ai bénie. J'ai compris que le Juif pos- sède une « aura » dont on a pas conscience, mais, les non-Juifs eux la voient. Et on aurait dit que tous les autres étaient jaloux.

LPSG : Et votre histoire avec le Rabbi a eu un impact sur votre vie ?

RC : Oui. A ce moment-là, j'ai décidé d'organ- iser un repas de remerciement à Hachem pour m'avoir sauvée. Puis une action : une

journée d'étude toutes les quinzaines sur des sujets de Torah et de 'Hassidout. Cela a duré treize ans. C'est devenu : « l'Ecole des Femmes » Il y avait le Rav Chalom Barchichat, le Rav Sitruk, le Rav Yaacov Corda, la Rabbanit Esther Houri qui est ma Machpya. J'ai étudié la 'Hassidout sans cesse, avec une sorte de boulimie. Puis, il y a près de neuf ans, il s'est passé quelque chose d'étrange. Je voulais transmettre toute cette « école des femmes » qui était devenu une vrai institution, au Rav Barchichat. Je l'ai donc appelé et lui ai parlé de mon idée. Mais il n'était pas partant dès le départ. Je pensai en moi-même que c'était pourtant une occa- sion inespérée. Puis un vendredi soir, j'allais dormir et me mis à rêver. Je vis le Rabbi dans une sorte d'école. Et son message était :

« N'arrêtez pas l'école des femmes et n'enseignez pas que de la 'Hassidout ».

L'été s'est terminé et le premier cours devait reprendre. C'était le Rav Barchichat qui a enseigné ce jour-là. A la fin de la journée, je

Tableau de l’artiste Shmoolik

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24- Le Point sur la Guéoula au féminin n°1 - Spécial 25 Adar 5781 - Anniversaire de la Rabbanite ‘Haya Mouchka

Créativité de Guéoula

devais lui parler de cette idée, de lui transmettre

« l'école des femmes ». Mais il m'a dit : « votre idée est réellement intéressante pour moi. Mais je ne peux pas accepter. Votre façon de faire est unique. N'arrêtez pas l'école des femmes.

Mais n'enseignez pas que de la 'Hassidout ! ».

C'étaient les mots du Rabbi. J'étais sidérée...

J'ai donc continué encore pendant neuf ans.

LPSG : D'où vous vient cet attachement au Rabbi en tant que Roi Machia'h ?

RC : Dans les discours du Rabbi de 5751-5752, le Dvar Mal'hout, c'est incontournable. On ne peut pas comprendre les choses autrement. Le

Rabbi est bien le Roi Machia'h. J'ai étudié ces Si'hot pendant quatre ans. J'ai enseigné à la radio (radio futée de Charles Benguigui), et c'est juste sur ce sujet que je dissertai ce n'était pas toujours évident. Il y avait sans cesse des questions. Mais grâce à D.ieu, on a parlé de Machia'h et Guéoula pendant plusieurs années à la radio...

LPSG : Rivka Chamla, pourquoi une exposition sur le Rabbi Chlita Méle'h HaMachia'h ?

RC : Depuis ma guérison, je n'ai plus jamais cessé d'étudier. Depuis les discours de l'Admour Hazaken, le Tanya, les discours du

Oeuvre de l’artiste et écrivain Elishéva Lelouch

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Créativité de Guéoula

Rabbi Chlita Méle'h HaMachia'h. Je suis, de plus, devenue psychologue et enseignante dans ce domaine. L'une de mes techniques est la thérapie par le dessin. Pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui nous sommes la génération de l'image. Et le fait de donner le droit d'expression à tout-un-chacun, dans l'art pictural, permet surtout dans (le cas du portrait du Rabbi), de découvrir un certain retour à la pureté intérieure. On dessine un Tsaddik, le Roi, le Machia'h. On devient un peu ce Tsaddik, ce Rabbi, ce Roi et ce Machia'h... On partage son sentiment, sa victoire. Par cette exposition, on va faire entrer le Rabbi dans les maisons. On rend le Rabbi plus familier, plus accessible.

LPSG : Rivka Chamla, qui sont les partici- pants à cette exposition sur le Roi Machia'h?

RC : Daniel Siboni est un exposant qui nous heberge dans ses locaux du quartier de Flo- rentine. Fano, Rav Yaacov Yehezkiel Corda, Clem$, Yaël Fellous, Mikaël Seksek, Chmouel Halimi, Elichéva Lelouche, Yehouda Broitman, Karine Accoca, Dan Groover et Daphné Hatchwell...

LPSG : Rivka Chamla, d'après votre étude de plusieurs années sur le Dvar Mal'hout. donnez-nous votre analyse de la situation actuelle à savoir : Où en est-on du processus qui dévoile la Guéoula?

RC : Il y a trente ans de cela, le Rabbi Chlita Méle'h HaMachia'h, nous a dévoilé les derniers enseignements (que l'on appelle le Dvar Mal'hout) des années 5751-5752, 1991-1992. Nous possédons toutes les

« Parachiotes » de la Torah. Or, il nous a donné une leçon prophétique sur les derniers instants de l'exil qui sont au même moment,

les premiers pas dans la Délivrance. Pour ma part j'ai commencé à étudier il y a sept ans.

C'était important pour moi d'étudier les secrets de la Torah et le Dvar Mal'hout m'a donné directement accès à l'essentiel. C'est pourquoi, avec une soif de connaissance sur- dimensionnée, je me suis concentrée sur ces enseignements pendant tout ce temps en étudiant et en transmettant ce savoir. Cela m'a permis de m'enrichir spirituellement et d'apporter cette Délivrance dans ma propre vie. C'était pour moi un épanouissement.

Aujourd'hui, je pense que c'est indispensable pour toute notre génération. Ce que le Rabbi a fait pour nous, c'est tout juste un cadeau du ciel qui est descendu pour chacun et chacune. Je les ai étudié avec plaisir et pas- sion et je les enseigne tout en comprenant moi-même, à chaque fois, sous de nouveaux angles de vision. C'est une Nouvelle

Peint par Lorensof

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26- Le Point sur la Guéoula au féminin n°1 - Spécial 25 Adar 5781 - Anniversaire de la Rabbanite ‘Haya Mouchka

Torah qui se renouvelle en permanence. Je remercie Hachem et le Rabbi pour ces enseignements. C'est une étude qui nous rend très optimiste et joyeux. Cela nous permet de voir autrement cette période chaotique que nous vivons tous.

Je voudrais vous faire partager une expéri- ence que j'ai vécu en préparant mon cours sur le Dvar Mal'hout Paracha Vaéra. J'ai souvent remarqué que le Rabbi nous annonce que le monde est prêt pour la Délivrance. Les nations du monde sont prêtes... et pendant tout le texte, je ne vois

que le mot « Guéoula » à chaque para- graphe. Mais à aucun moment, le Rabbi nous dit que nous sommes dans la Délivrance véritable et complète. Mais seulement sous forme de souhait, de prière ou même de constat : à la veille de la Délivrance. Mais, de nouveau, cette Guéoula totale ne doit nous apparaître que si l'on fait nous-même l'effort de la voir, et d'utiliser les ustensiles qui vont nous permettre de la mettre en pratique (la révélation de l'étincelle de Machia'h en chacun, la prière, la Tseddaka, l'amour du prochain, l'accomplissement des Mitsvot

Créativité de Guéoula

Tableau de Fano

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avec magnificence...). Et là on s’aperçoit que, en vérité, la Guéoula est bel est bien présente depuis une trentaine d'années et nous progres- sons, nous ouvrons les yeux petit à petit, nous nous habituons psychologiquement à cette idée. Nous vivons quelque chose de planétaire, sans précédent. Le monde est parvenu à une conscience divine. Mais là tout de suite, il y a une sorte d'arrêt sur image. Nous sommes dans les maisons, c'est un symbole imposant.

On dirait qu'on a plus la possibilité de faire les Mitsvot comme avant. On dirait qu'on a terminé notre travail. On arrive à la fête de Pessa’h, on vit une période où l'on passe aux Mitsvot selon Beit Chamaï, tout est virtuel. Si on ne peut plus faire les Mitsvot, c'est que notre travail consiste principalement à accueillir notre Machia'h, notre dû. On doit avertir que le Machia'h sera dans les journaux, dans les médias, et c'est le cas dès maintenant. On doit renoncer à notre

passé d'exil, vivre concrètement la Guéoula.

Avec le Rabbi Chlita Méle'h HaMachia'h. Et en parlant des médias, je tiens à remercier l'équipe du « Point sur la Guéoula » pour le travail extraordinaire que vous faites parce que c'est là-même l’œuvre et le rôle de toute notre génération. De diffuser ces propos. Le monde est prêt, se réveille et d'un instant à l'autre nous nous envolons sur les nuages du ciel, dans un ciel nouveau vers le Troisième Temple, avec le 770, pour une Guéoula éternelle... Je suis heureuse de partager tout cela avec vous.

Merci beaucoup. Que D.ieu vous bénisse...

LPSG : Merci Rivka Chamla, pour toutes ces précisions sur la Guéoula et sur votre parcours hors du commun. (Propos recueillis par Menou'ha Ra'hel Beckouche du magazine « Le point sur la Guéoula au féminin »)

Créativité de Guéoula

Oeuvre de Michaël Seksek Tableau du peintre Rav Yaacov Corda

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28- Le Point sur la Guéoula au féminin n°1 - Spécial 25 Adar 5781 - Anniversaire de la Rabbanite ‘Haya Mouchka

Paracha et Guéoula

Cette semaine nous allons clôturer le second livre de la Torah, Chemot, avec deux sections hebdomadaires extrêmement riches, Vayakhel et Pekoudei. Pourtant, se posent de lourdes questions.

Fait surprenant, chacune exprime une idée qui s’oppose à l’autre. En effet, avec Vayakhel, qui signifie « il a rassemblé », ressort l’idée d’une union et pour se réaliser cette cohésion

« efface » l’individu. Avec Pekoudei c’est tout l’inverse. Pekoudei signifie « les comptes », et quand on fait les comptes, on prend un ensemble et on le détaille pour faire ressortir chaque entité. Compliqué n’est-ce pas ? Mais nous possédons notre Sainte Torah qui elle, se situe au dessus de toute les limites, dans une dimension où les contraires n’existent pas. Ainsi en lisant ces deux Parachiot nous allons réaliser un projet fou qui est de créer une unité dans laquelle chaque individu aura sa place. Un peu comme dans un puzzle où chaque pièces retrouve sa place.

Plus fort encore, aucune ne peut prendre la place de l’autre. L’unité de notre puzzle est justement suggéré par « je n’ai été créée que pour servir mon Créateur » (Traité Kiddouch- ine). Le but commun à chaque Juif est le service de D.ieu. En faisant Sa Volonté on s’annule et on Lui permet de se révéler. Toute-

fois, dans ce but commun, chacun est valorisée par le rôle, la mission qui lui a été confiée et que personne ne pourra accomplir à sa place. Magnifique, enseignement qui nous responsabilise à tous et nous uni malgré nos différences. Toutefois une question subsiste. Qu’en est-il des années où Vayakhel et Pekoudei sont lues séparément ? Et là, le Rabbi nous dit en 5752-1992, lors de la dernière allocution que nous avons entendu directement de sa bouche, que Vayakhel quand elle est lue seule, possède une force accrue qui lui permet de réaliser cette union sans pour autant effacer l’individu.

Et particulièrement cette année la où la valeur numérique de son acronyme correspond à 192 tout comme Kibboutz qui signifie rassembler. Explosif !

Le Rabbi a toujours, comme de nombreux Rabbanim (le Rabbi de Munkach, Rabbi 'Haim Hauser...) repoussé la tendance qui assimi- laient les différentes grandes Alyas au Kibboutz Galouyot. Le Rabbi nous dit que depuis quelques années nous assistons à un

La Tente d’Assignation

Les enfants d'Israël en Terre d'Israël

un acte du Roi Machia’h

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Paracha et Guéoula

véritable retour des exilés. Et pour expliquer son regard nouveau, Il s’appuie pour cela sur la Halakha (Rambam) qui explique que le Kibboutz Galouyot n’est autre que l’œuvre du Machia’h lui même.

Le Machia’h de notre génération est en action et œuvre pour recréer cette union au niveau collectif, Alya, et particulier, par l'éveil de chaque Juif et Juive par l’envoi des émissaires de part le monde pour raviver la flamme étouffée de ses enfants.

Le Rabbi, Nassi Hador, chef de la génération accompli sa tâche de berger fidèle comme Moché Rabbenou en son temps. A nous de jouer notre rôle et de faire briller notre lumière dans le projet Divin, qui ne peut aboutir sans notre accord et sans notre présence à tous.

Tout est prêt, nous n’avons plus qu’à accueillir et accepter notre juste Machia’h. (Adaptation libre par M. Esther Sabas B.)

Le Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h a conseillé d’imprimer ceci : Il est bon de dire ceci avant la prière :

Je prends sur moi d’accomplir l’Injonction de «Et tu aimeras ton prochain comme toi-même»

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30- Le Point sur la Guéoula au féminin n°1 - Spécial 25 Adar 5781 - Anniversaire de la Rabbanite ‘Haya Mouchka

Les merveilles

Une histoire extraordinaire sur les débuts de la Communauté de Chnéor d'Aubervilliers. Racontée par Esther, une 'hassida du Rabbi Chlita Méle'h HaMachia'h. Vous allez voir, c'est impressionant...

La Guéoula d'Esther, une nouvelle

Nechama...

Un jour, Feiga Kalmenson (du mouvement Loubavitch d'Aubervilliers), est venue frapper à notre porte pour nous proposer d'organiser des cours de Torah. J'avais 12 ans à l'époque. Ces cours ont duré trois ans, à la Courneuve ou nous habitions, soit dans des caves, soit dans des salles pas très confortables ou bien encore dans la salle de catéchisme en face de l'église. Rien n'est impossible pour ces Loubavitch... Jusqu'à ce que ma mère leur propose de faire le cours à la maison. Durant ces trois années de

Le Rav Chalom Kalmenson, fondateur de l’école Chnéor d’Aubervilliers avec

le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h

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Les merveilles

cours nous avons eu plusieurs enseignantes de la famille Kalmen- son et Belinow. Successivement Feiga, Ra'hel, Sarah, qui étaient sœurs et Beila Richa leur cousine ainsi que Louba, la belle sœur du Rav (et sœur de la Rabbanite Belinow).

Le cours avait lieu le mardi soir après l’école. Et nous nous retrouvions le Chabbat à la synagogue de la rue du Goulet . Nous prolongions chez les uns et les autres pour le déjeuner et

les jours de fête. C'est donc Louba qui allait nous proposer d’écrire au Rabbi, quelques années plus tard.

J'ai eu l'occasion de travailler avec la famille Kalmenson en tant que puéricultrice alors que j’avais 17 ans.

Et beaucoup plus tard durant environ deux ans j'ai eu l'occasion de les épauler dans diverses taches dont le secrétariat. J'ai un grand frère qui se nomme Gérard Moché et une sœur

Le Rav Mordekhaï Belinow

Grand Rabbin de la Communauté de Chnéor

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32- Le Point sur la Guéoula au féminin n°1 - Spécial 25 Adar 5781 - Anniversaire de la Rabbanite ‘Haya Mouchka

cadette Corinne Haouvah (prénom que lui a donné le Rabbi). Je n'ai jamais été scolarisée à Chnéor mais toute la famille Kalmenson et Belinow ont toujours été une famille pour moi et j'entretiens avec toutes ces personnes des contacts jusqu’à présent. Mora 'Haya Nissielevitch était jeune à l’époque elle ne nous enseignait pas encore, comme ses grandes sœurs.

Puis, j'atteignis l'âge de 15 ans.

Cela faisait trois ans que nous avions fait connaissance des 'has- sidim 'Habad d'Aubervilliers. Un jour, lors d'un cours qui se passait à notre domicile, l'une des en- seignantes (Louba), nous proposa d’écrire au Rabbi Chlita Méle'h

HaMachia'h, afin de nous donner des prénoms hébraïques à ma sœur et à moi. Quelques temps plus tard nous reçûmes nos prénoms dont le mien fut

« Esther ». Prénom, que je n'ai commencé à utiliser que quelques années plus tard, à partir de 1991- 5751, (notamment quand je suis allée chez le Rabbi pour la première fois).

En 2014 j'ai perdu mes deux parents à neuf mois d'intervalle.

Mon père était en France et ma mère en Israël avec laquelle je vi- vais à Nathanya depuis que nous avions fait notre Alya en 2010.

A la suite de sa disparition, il m'a fallu une année avant de rentrer dans sa chambre et m'occuper de

Les merveilles

Le Rav Kalmenson lors de la distribution du vin de bénédiction Kos Chel Bra’ha

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Les merveilles

ses affaires. Tout en faisant le range- ment et le tri, je découvris un livret de famille qui datait du mariage de mes parents en Algerie à Oran. En l'ouvrant je m’aperçus qu'à ma naissance mes parents m'avaient donnée pour prénom

« Esther » et que ce prénom avait été barré au profit d'un prénom civil. Je savais seulement que mes parents avaient eu du mal a se mettre d'accord pour mon prénom. Ce que je ne savais pas et que j'ai donc découvert en 2015 c'est que le Rabbi m'avait restitué lors de mes 15 ans, mon vrai prénom qui avait été rayé sur le livret de famille alors que nous n'avions jamais eu de contact avec lui. Le prénom à la naissance est

En l'ouvrant je m’aperçus qu'à ma naissance mes parents m'avaient donnée pour prénom « Esther » et que ce prénom avait été barré

au profit d'un prénom civil

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34- Le Point sur la Guéoula au féminin n°1 - Spécial 25 Adar 5781 - Anniversaire de la Rabbanite ‘Haya Mouchka

Les merveilles

déterminant tout au long de notre vie.

Mon prénom qui avait été barré, a fait de moi un être effacé voire inexistant durant de nombreuses années.

Jusqu'à la prise de conscience qu'Esther était mon vrai prénom il y a six ans maintenant.

C’était en 5751-1991, je faisais la queue pour le dollar au 770, plusieurs personnes me précédaient. En atten-

dant mon tour je pensais que j'aimerais vivre suffisamment longtemps pour voir Machia'h et le troisième Beit Hamik- dach. En arrivant devant le Rabbi un moment plus tard, il me regarda et me dit « Amen ».

Toujours en 5751-1991 j'avais pour habitude d'aller jusqu'au Mikvé pour attendre que le Rabbi en sorte avant qu'il ne parte pour se rendre au Ohel

En arrivant plus tard

devant le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h,

il me regarda et me dit

« Amen »

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Les merveilles

(Tombeau du Rabbi précédent). C'était en plein hiver au mois de janvier. En attendant dehors, je m'étais assise sur quelques marches. Il faisait tellement froid que plusieurs personnes étaient déjà reparties.

J’étais la seule personne à être restée ce jour-là. D'habitude le Rabbi ne restait pas aussi longtemps mais ce jour là j'ai attendu une bonne heure. Tout -à-coup j’aperçus le Rabbi en haut des escaliers. Au moment de me lever pour m'avancer je ne sentais plus mes pieds, ils étaient gelés, il m'était impos- sible de marcher. Le Rabbi descendit les marches en direction de son secrétaire où l'attendait sa voiture. Le Rav Binyamin Klein lui ouvrit la portière. Le Rabbi Chlita Méle'h HaMachia'h prêt à entrer dans la voiture, se retourna, il me regarda et s'avança vers moi

et, de loin, fit mine de me tendre la main.

Nous nous sommes regardés quelques secondes et il retourna vers sa voiture, à ce moment-là, grâce à D.ieu, j'ai pu me lever et marcher.

Mes voyages : Je suis allée chez le Rabbi la première fois en 1991-5751 pour Youd Chevat jusqu'au 22 Chevat (la Hilloula de la Rabbanite 'Haya Mouchka, épouse du Rabbi Chlita Méle'h HaMachia'h). La seconde fois fut à 'Hay Elloul pour deux semaines en 5751 et pour le 22 Chevat 5752-1992. Ces trois voyages ont été très particuliers et le Rabbi m'a remis des dollars à chaque fois. J'y suis allée d'autres fois aussi, après Guimel Tamouz 5754.

(Esther Joss Karsenty)

C'était en plein hiver au mois de janvier. En

attendant dehors, je m'étais assise sur quelques marches.

Il faisait tellement froid que plusieurs personnes

étaient déjà reparties

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Brève Biographie

Seconde des trois filles du sixième Rabbi de Loubavitch, le Rabbi Yossef Yits'hak et de sa femme la Rebbetztin Ne'hama Dina Schneerson. Quand elle est née, son grand-père, le cinquième Rabbi de Loubavitch, le Rabbi Chalom Dov Ber, qui était à l'étranger, télégraphie à son fils, le Rayats en lui demandant de nommer sa fille : « 'Haya Mouchka », au nom de la femme du Tséma'h Tsedek (dont le prénom était Mena’hem Mendel, par ailleurs).

Dès son plus jeune âge, la Rabbanite s'emplit de sainteté et de pureté, dans la maison de son grand-père, le Rabbi Rachab, et dans celle de son père. Durant la première guerre mondiale, en automne 1915, 'Haya Mouchka et sa famille voyagèrent de Loubavitch et s'installèrent à Rostov. Alors que la famille de la jeune

‘Haya Mouchka est à Rostov, le Rachab, Rabbi Chalom Dov Ber tombe malade et, 'Haya Mouchka, âgée alors de 19 ans, s'occupa de lui affectueusement et passa ses nuits à son chevet. Avant sa disparition en 1920, le Rabbi Chalom Dov Ber la bénit.

Durant les dures années du communisme, où son père le Rabbi Yossef Yts'hak menait une lutte héroïque, elle était toujours à ses côtés. D'ailleurs son père l'impliquait énormément dans son travail.

Elle le suivit jusqu'à Kastrama où il fut envoyé en exil.

Avant de quitter la Russie, elle s'engage à épouser le Rabbi Mena'hem Mendel Schneerson MHM. Elle se mariera un an plus tard, le 14 Kislev 1928, à Varsovie. A propos de ce jour béni le Rabbi dira 25 ans plus tard : « C'est ce jour que je me suis

La Rabbanite 'Haya Mouchka

La Rabbanite 'Haya Mouchka Schneerson est née à Babinovitch, à côté de la ville russe Loubavitch, un Chabbat, le 25 du mois d’Adar en 1901.

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Le 25 Adar

lié à vous (les ‘Hassidim) et vous à moi ». Après leur mariage, le jeune couple vécu à Berlin jusqu'en 1933, puis à Paris. En mai 1940, ils quittèrent Nice. Au cours d'un bombardement, en poussant rapidement un Juif à terre, elle lui sauve la vie. Plus tard, en racontant cette his- toire, elle dit : « C'est vrai que je lui ai sauvé la vie, mais, pousser un autre Juif nécessite une Techouva ». La Rabbanit se distinguait par sa profonde connaissance de la Torah, sa grande intelligence et son comportement majestueux.

Son sens raffiné de l’humour, son attitude posi- tive envers chaque détail la rendait agréable à tous. Elle assumait sa mission avec une pro- fonde humilité. Une fois, les femmes ‘Habad envoyèrent un bouquet de fleurs à la Rabbanite à l’occasion de son anniversaire (le 25 Adar).

Elles lui adressèrent également une liste de

femmes qui avaient besoin d’une bénédiction.

Le secrétaire reçut le bouquet et transmit la lettre au Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h qui, observant l’enveloppe, y vit le nom de son épouse. Il demanda donc de la transmettre à la Rabbanite.

Mais le secrétaire expliqua qu’il s’agissait d’une liste de personnes sollicitant une bénédiction. Le Rabbi dit alors : «Elle peut également bénir». Lors du procès qui établit la propriété des livres de la bibliothèque Loubavitch (date du 5 Tevet «Didane Notsa’h» 5747), la Rabbanite ‘Haya Mouchka vint témoigner. L’avocat de la partie adverse lui demanda : «Qu’en pensez-vous ? A qui apparti- ennent ces livres ? A votre père ou au ‘Hassidim?»

La Rabbanite répondit : «Mon père et les livres appartiennent aux ‘Hassidim». Ces mots exer- cèrent une profonde impression sur le juge et ils furent déterminants dans la victoire finale. (CO)

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38- Le Point sur la Guéoula au féminin n°1 - Spécial 25 Adar 5781 - Anniversaire de la Rabbanite ‘Haya Mouchka

Actuel

Les divergences d'opinions, les débats, les secrets, les mensonges. On se croirait dans une autre dimension, lorsque la terre serait devenue un grand cirque... Et pourtant, dans ce tourbillon de folie pure, nous devons plus que jamais nous recentrer et ne pas perdre le nord, comme on dit. Tout d'abord, parce que nous sommes privilégiées. Et oui...

Nous nous tenons à la porte de la Délivrance finale et l'heure de vérité a sonné, nous sommes aux premières loges d'un nouveau monde. Quel est ce monde et quel est notre rôle dans tout ce désordre ? Est-ce que c'est à moi de faire une différence dans tous ces éléments contraires ? Car il est clair que les dirigeants eux-mêmes perdent le contrôle.

Et bien oui... De la même manière que le Peuple Juif est sorti d'Égypte par le mérite des femmes Justes, comme le Rabbi nous l'a si souvent rappelé dans une période où nous rentrons dans la Délivrance grâce au

mérite des femmes Juives. Pourtant, on peut se poser la question : Que font les femmes pour provoquer un tel changement dans le monde ? Une telle révolution ? Pour mériter d’entraîner le grand dévoilement que nous attendons tous depuis la faute de Adam HaRichone ?

Je vous répondrai, qu'à priori, elle ne fait rien d'extraordinaire, cette simple femme. Qu'elle ne se montre pas sur les chaînes de télévi- sion, que son nom n'est pas forcément populaire...

Car c'est surtout dans les mondes divins qu'elle fait du bruit, lorsqu'elle prononce une prière de tout son cœur, jusqu'à rendre jaloux les anges du service divin. Lorsqu'elle prépare le repas pour une autre femme, d'une autre famille, qui vient d'accoucher ou qu'elle propage la lumière de la Torah et lorsqu'elle encourage une amie en l'écoutant attentivement.

Une nouvelle ère

On peut se demander qu'est ce qui n'a pas encore été accomplit pour que D.ieu tarde tant à se dévoiler au grand jour ? Le monde ne tourne plus rond, à en croire les réseaux sociaux...

Par Anaël Corda

Thérapeute - 050-9157707

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Actuel

Cette femme éternelle renverse des montagnes lorsqu'elle vérifies que les enfants ont bien fait Netilat (lavage des mains) avant le Motsi (consommation du pain), tandis qu'elle prend des nouvelles de ses proches. Oui, c'est bien tout ce qu'elle accomplit au jour le jour, en multipliant des actions secrètes pour soutenir des familles en difficulté.

Mais si j'ai oublié de préciser qu'elle sourit même si elle est épuisée, alors, j'ai oublié l'essentiel.

Qu'elle console même quand elle a mal, qu'elle exécute les mêmes tâches ingrates, inlassable- ment, sans se décourager. Elle est cette femme vertueuse qui se dévoue corps et âme pour faire exister son foyer dans la lumière. Elle est celle qui se lève la nuit pour remonter les couvertures.

Elle est la mère du monde. Soucieuse de donner le meilleur d'elle-même à ceux qu'elle aime et à travers eux, elle donne le meilleur à D.ieu et à l'univers... Car elle est celle qui pleure en cachette quand elle entend les souffrances de ses frères. Celle qui encourage quand il n'y a plus d'espoir. Celle qui donne encore quand elle n'a plus pour elle même.

Oui, la femme Juive est la clé de la Délivrance, et puisque c'est le Rabbi qui nous le dit, alors, acceptons ce que nous sommes avec joie et soyons prêtes à accueillir le Machiah ! Rajoutons encore dans les bonnes actions, dans la pureté

familiale, dans la Tsniout (la pudeur), dans la Cacherout, dans l'amour que nous pouvons offrir au mari, aux enfants, aux parents et à tous...

Profitons d'être aujourd'hui confinés pour faire que la maison soit un endroit de Gueoula... Un lieu où l’on se sent aimé, apprécié pour ce que nous sommes.

Étudier, partager, grandir ensemble, vers une divinité « naturelle » par une conscience sacrée innée chez la femme au quotidien... Une spiritualité épanouissante pour chaque membre de la famille. Parce que nous sommes le micro- cosme du monde.

La seule chose qui reste à faire aujourd'hui c'est exiger de voir D.ieu tout de suite. L'exil ne peut plus durer. Nous renonçons à tous les mérites qu'on pourrait rajouter à notre âme, si Tu tardait à Te dévoiler encore... Nous sommes prêtes à T'accueillir.Prêtes à aller danser avec toutes les Matriarches toutes les femmes Justes de tous les temps au Troisième Beit HaMikdach.

Nos tambourins sont suspendus depuis bien trop longtemps et depuis bien trop longtemps nous attendons avec impatience de serrer dans nos bras tous ceux que l'on aime et qui nous ont quitté. Nous sommes prêtes à Te connaître et Te reconnaître plus que jamais... Prêtes à Te parler, à Te voir, à T'entendre pour l'éternité. Amen.

We want Machia'h Now...

Oui, la femme Juive est la clé de la Délivrance, et puisque

c'est le Rabbi qui nous le dit,

alors, acceptons ce que nous

sommes avec joie et soyons

prêtes à accueillir le Machiah

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40- Le Point sur la Guéoula au féminin n°1 - Spécial 25 Adar 5781 - Anniversaire de la Rabbanite ‘Haya Mouchka

Les Bnei Noa’h

2020 ? Pour nous, année

de renforcement et d'avancée extraordinaires

L'année 2020, positive ? Est-ce possible ? Oui, pour nous, elle le fut. Nous, je veux dire notre groupe de Bnei Noa'h : la Fédération Noa'hide Francophone.

Jusque-là, nous nous étions contentés de la gestion d'un groupe Facebook, de l'organisation d'un voyage en Terre d’Israël en 2015 et de notre Convention an- nuelle à Paris, avec le Rav Nisenbaum et d'autres Rab- banim. C'était déjà, à nos yeux, de belles réussites. Et nous en remercions D.ieu.

Et voilà que, tout d'un coup, mi-mars 2020, le monde entier s'est soudain comme arrêté, les frontières se sont fermées et chacun s'est retrouvé confiné chez lui. En France et dans le monde.

Bien sûr, il n'était pas question de laisser nos membres tout seuls chez eux.

D'autant plus que certains étaient isolés, et d'autres malades. Il fallait absolument nous organiser d'une façon nouvelle et nous unir, autrement. Et, surtout, au-delà de ce que l'on pouvait entendre dans les médias, nous devions nous centrer ensemble sur le positif, sur D.ieu et sur ce

Tsipora Hodaya Antonietti

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Les Bnei Noa’h

fondement : "Ein Od Milevado", il n'y a rien d'autre que Lui. Tout ce qui se passe, c'est donc Lui qui le fait. Rien ne Lui échappe. C'est Lui, et seulement Lui, qui guide Son monde. Et Il fait tout pour notre bien.

Nous devions chercher ensemble ce qu'Il voulait nous dire, par ces événe- ments mondiaux extraordinaires.

Qu'attendait-Il de nous ? Et comment Lui répondre ?

Dans notre monde "civilisé" et

"développé", beaucoup avaient vu leur vie réduite, hélas, à leur travail ou à la recherche du matériel ; d'autres se fuyaient, de diverses façons.

Mais, désormais, chacun avait tout le temps pour se retrouver lui-même, pour écouter D.ieu, pour être avec sa famille et pour communiquer avec ses amis...

Et... nous avons communiqué. Notre groupe WhatsApp, créé en 2018 pour donner les informations, lors de nos rencontres annuelles, est devenu un vecteur de communication continuelle.

Nous avons aussi créé un groupe Messenger, pour rester également en

contact permanent avec ceux d'entre nous qui n'avaient pas WhatsApp.

Chacun de nous écoutait au maximum des cours de Torah, afin de discerner ce que D.ieu était en train de faire dans Son monde. Et, pour nous encourager et nous renforcer mutuellement, nous partagions ces cours à notre "Famille".

Car c'est ce que nous sommes devenus, au long de cette année si par- ticulière : une "Famille". Et, même,

"notre précieuse Famille".

Ce qui nous a surtout permis d'être ensemble, au cœur même du confine- ment, c'est le zoom que nous avons souscrit : ainsi, dimanche après dimanche, nous nous sommes retrouvés, Bnei Noah de France, Suisse, Belgique, mais aussi du Brésil, du Sénégal, du Cameroun, et moi, à Jérusalem, pour notre "rencontre en Famille".

Aucun de nous ne s'est senti seul, car nous avons toujours partagé, à la fois nos intentions de prière, les difficultés vécues et comment D.ieu nous avait encouragés et fortifiés, par des cours ou

La Convention des Bnei Noah en 2019

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