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Exposé du représentant du fonds monétaire international à la septième session de la Commission économique pour l'Afrique

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"iONS UNIES

CONSEIL

ECONOMIQUE ET SOCIAL

" ..;.

Distr.

LIMITEE

E/CN.14/L/219 9 janvier 1965 Ffu,EC_IS

Orif;inal ~ ANGk.IS

EXPOS;C DU REPRrSENTLNT DU ?ONJJS EONI'TAI ~!lli4rim~"iLA4rr:N

. LA :::'EFTI::']·&: &ESSION DE L__ CUlhI"ioION ECeNO W'DE PC)UR

P"'AF'JtlX,'tfE

OUT DOObMENTs OFFlCT

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COMMISSION I'CONmiI~UE FOUR l 'llFRI,~lJE

·.septie",e session

" Nairobi, 9 - 23 fevrier 1964

Point 5 de l'ordre du Jour provisoire

F J t E

~1

(j Ii U '.

'

Le Fonds mcnetaa r-e inte:cnationc.l se felici te d' etre represente

a-

la septieme session de la Commission economique pour l'Afrique. Je tiens

a

vous dire qu'il est d8sireux de cooperer de toutes les manieres possibles avec ses membres afric~in~ et avec leurs orEanisations ref;io- ne.Les africaines, en parti cuj.Le r avec la CEl. Est-il bescin de vous

r~ppeler qu'a l'oooasion de la reunion annuelle du Fonds et de la Banque internationale et de la premiere Reunion des autorites monetaires afri- caines

a

Tokyo. Par ailleurs, des reprasent&nts du Fonds ont eu des echanBes de vues tres utiles avec un brand nombre do ceux qui sont ici rresents. II ~ ete heureux de pouvoir participer

a

la rremiere Assemblee des gouverneurs de la Banqcle afrioaine ue developpement pou~.laquelle il forme des Voeux de reussite.

Pendant l'annee 1964, Ie Fonds monetaire international a mUltiplie ses activi tes en A.friclue et en a e Largi, Ie champ , Un nouveau pays, Ie

Ker~a, en est devenu membre, ce ~ui porte

a

34 Ie nombre des Etats afri- cains membres du Fonds. Le Malawi et la Zambie ont eux aussi demande leur admission.

Au nombre des pays qui, en 1964, ont obtenu une assistance finanoiere du Fonds, on compte sept riiys <-fricains. LI assistance a ete fournie scus

forme de tiraees sur les ressources du Fonds ou d'accords concernant des ouvertures de credits d'appoint, c'est-a.-dire des "lienes de credit", qui

N65-21

(2)

Page 2

donnont

a

l'Etat memb~e Ie dro~t, en C~ d~ dif~icultes t~~iere6, de tirer sur le Funds suns autre fOrf.klite. Cette assistance

'~Iest' chifite~;

~ plus de 90 millions de dcllars ~es Etats-Dnis.

l 'assistLnee fournie t.ux r~',Ys africains dci tIes aider

a

squili brer leur balance des paiements et

a

rescudre les prcbl~mes fin~nciers con- nexes. Le Soudan a tire sur les rcssources du Fonds au debut de 1964.

La Republi~ue hrube Lnie a use du drcit de tirage que lui accordait un accord d'ouverture de crddit d'appoint. Le L..roc a procede

a

des rre- lOvements correspondant

a

La tranche de sa quote-part r'a;j'able en or. En 1964, Le Fonds L continue

a

fournir u.:e assistance finO-nciere au 1i beria pour l' "ider E. consolider ses f ant.nces et

a

appliquer un proeranune de reamena"enlent de era datte. Le bali a procede ~ des prelevGments en vertu d'un accord d'ouvcrture de credit d'appoint destine

a

et~er son proerawne de stabilisation fin~nciere. Une assistance finanoiere a eta fournie

a

1& Tunisie pour lui I8rmettre de reLjuster son tuux de ch~nce,

et ~ la Som&lie pour ~u'elle puisse appliquer son programme d'unific~tion

et de liuerE.tion en matiere de comme rce exterieur et de chz.nge , -Le Fonds a done deja collabore aveo plusieurs de ses nouveaux membres afri- cains pour les aider

a

atteindre les objectifs qU'ils se sont fixes, en oe qui concerne les finunces et la balonce des paiements. L'experience nous a diija morrtre qu'un pret du Fonds J.eut, meme s'il n'est qu'a court terme, etre d'un "rund secours pour un P&ys ~ui,

a

ceuse de I'evolution de sa balance doe puiements se vcit oblies de modifier son plan de deve-

loppement. ".

Je voudrais e"alement rappeler ~ue 10 Fonds a regulierewent des consultations aveC des fonctionnaires de ses Etats membres, consultations qui lui donnent l'occasion d'ex~miner l~ situation economique et finan- ciere de ces Ftats, leur politi~ue ~ctuelle ou future, et, dans le cas des r~Ys &uxquels s'appli~ue l'hrticle

,:IV,

d'etudier la question de savoir s'ils ont touJours besoin d'&ppliquer des restrictions. Tres souvent, ees consul tc.tions ont revels l' existence de roblollles nouveaux ot Le rersonnel du Fonds a Lide los p,rs auxque Ls ils se poscient

a

trouver et

a

mettre au point dos mesures correctives. Bien souvcnt, les

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E/CN.14/L/219 Pa&e 3

rapports sur oes consultations expcsent la politi~ue des p£ys interess8s en des termes ~ui leur permettent d'obtenir un ccnccurs d'£utres pays.

Avec les plus anciens de ncs membres africains, Ie Fonds a prccede re~"­

lierement a des consultations. Pour Ce ~ui est des pays devenus membres du Fonds au cours des deux cu trois dernieres annees, des consultations ont deJa 8te enbagees avec la Cote-d'Ivoire, Ie Liberia, la Nigeria,

Ie Sene&&l, Ie Sierra Leone et 1& Somalie et Ie Fonds se propose d'etablir aussitot ~ue possible des contacts similuires aVec les autres.

C'est sur Ie plan techni~ue ~ue les pays africains ont surtout besoin de l'aide du Fonda. Ces dernieres annbes, il a detache aupres des Etats membres un certain nombre de ses fonctionnaires et les a charges de donner des avis sur la politique financiere et monetaire.

En general, oes missions se rattachaient

a

un programme de stabilisa- tion monetaire ou de remaniement du systeme de ohanbe, mais, dGns cer- tains cas, il s'Ggissait d'un programme de statistique~ financieres.

Jus~u'a present, les possibilites du Fonds dans ce domaine etaient aSsez mcdestes, mais il vient de prendre des mesures importantes de ren- forcement et d'extension de ses servicos d'assist'UlDe techniquo afin de pouvoir mieux repondre aux besoins de ses membres. Dans la mise aU point de Ces mesures, Ie Fonds a pleinement tcnu compte des besoins des pays afrioains. Les mesures prises consistent notamment dans la creation d'un departement des questions fiscales, Qui doit pouvoir ~ournir une

ass~tance techni~ue

a

un grand nombre de jeunes pays pour les uider

a

ameliorer leur or6anisation budgetaire, leur rebiffie fiscal et leur ad- ministration fiscale et

a

renforcer leur systeme de controle financier.

Si Ie Fonds a etabli Ce programme, c'est parce ~ue l'experience lui a

appris qu'une structure des finances publiques qui laisse

a

desirer est souvant un obstacle majeur L la solution des problemes, aux causes plus profondes

du desequilibre des trunsactions internationLles ou

a

l'execution d'un plan de developperoent Gystem£ti~ue.La tache principale des Etats membres sera facilitee dans la mesure ou Ie Fonds peut les aider a resoudre ou

meme

&

prevenir leurs difficultes fiscales, en leur fourniEsant des

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E/m; •14/L/219 Page 4

experts char~es d'an~lyser la situ~tion et de donner des avis. le Fonds espere que le nouve~u dep~rtement des questions fiscales sera utile

a

bon nombre de ces r~s parce qu'il renforcera les cadres tech- niques et diribeants qui,

a

present, sont insuffisants. Les travaux du Fonds en matiere fiscale doivent completer les prohrammes deja mis en route par l' O'rg ant aat Lon des ii>.tions Lni.e s et l,ar ses commissions econo- miques rebioll~les ainsi <;tue par d'autres or(i,anisations regionales!

d'ailleurs, ces travaux sont effectues en btroite coll~boration aveo toutes ces oreanisations. Le Liberia a ddja beneficie d'une assistance du nouveau dep~rtement.

Desireux d'etendre son assistance aux banques contrales, il a cree un service special en mai 1964. Oe service est en mesure d'aider les

~ays qui desirent soit creer une ban~ue centrale, soit refondre leurs institutions eXistantes, en leur donnant des avis sur les problemes concernant la le(islation applicable aux ban~ues centrales et sur les instruments de politique monetuire, les mieux adaptes aux bescins. En outre, 0'9 service reut faire ~ppel a des experts des bUlques centrales d'Etats membres e,tablies de lon"ue d~te, et leur ccnfier, d&ns les p<:.ys qui en fcnt la demande, des postes de conseiller ou des fonctions d'ad- . ministration ou encore des attributions plus ape c i.u.Ld ae ee t oucl.arrt le

credi t, le chant e, La nee. e rcne , l' admi ni strut ron ou de comptabili te.

Flusieurs p"ys africains ont deJ

a

bon; ficH de l' aide de ce service.

Depuis longtemps, le Fcnds s'ocoupe de forlLation du ;oerscnnel et, actuellement il procede

a

un blar(Sissement at a une diversification de ses b.ctivites, en fOllction des besoins qui n!.issent. 11 visnt as reor- ganiser son service de formation pour en faire un nouveau departement, l'Institut du TI1I.

Au cours des quel~ues premiers mois Qui ont suivi sa creation, cet institut a oT&~nise deux cours s~aci~ux, donnes en fran~~is, auxquels leB gouvernements des nouve,~x Et!.ts mcwbres ont ete invites

a

envoyer des fonctionm:.ires superieurs. Seize ;oa;rs ",fricLins d' exjre saron fran<;,'-ise ont rapondu

a

cette invitation. 1'institut prepare actuellement son

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premier cours re~ulier de politique et d'an~-se financieres qui sera donne en anglais. Ce cours commencera le 15 mars proobai.Jl at durera

4

mois et demi. Des candidats de sept Etats membres de ls CE._

ont ete ~hoisis pour suivre ce cours.

Le probramme de l'Institut pour la periode Ce septembre 1965

a

juillet 1966 sera communique sous :eu aux membres du Fonds. 11 comprend notamment un Cours ordinaire en anglais, un Cours ordinaire en franyais et deux cours sur les methodes de la balance des paiements.

--

c

A 1a dem~nde de l'Crb~nisation des Dations Lnies et du Gouvernement de la Republi~ue demooratique du COUbO, le Fonds a fait un effort spe- cial pour repondre

a

l'enorme besoin d'assistance technique de ce p~s.

Depuis l'accession du Congo

a

l'independance, le 30 juin 1960, le Fonds lui a fourni des conseils techniques pour la solution d'un grand nombre de problemes financiers, il l'a aide notamment

a

etablir un systeme monetaire autonome et

a

el~boror un plan d'action qui lui a permis d'as- surer l'application normale de ses accords monetaires et de ses accords de chaUbe, en depit des graPdeB ~iffioultesauxquelles il a du faire face au cours des dernieres annees. En liaison avec 1lOrganisation des Nations Dnies, le Fonds a egalement mis au point un programme special d'aasistance au Conbo en vue de lui fournir du personnel specialise pour oocuper des postes eleves dans les institutions monetaires et financieres.

Je voudrais maintenant aborder le sUJet des liquidites internationa- les qUi, en 1964, atait au preruier plan des preoccupations des milieux financiers internationaux. Au cours de l'annee ecoulae, de nouvelles etudes officielles ont ete effectuees concernant le systeme des reglements internationaux et le soutien qU'apporte le Fonds. L'exiatence de liqui- dites internationales et la maniere dont ollee s'obtiennent avec 1e mec~

nisme actuel des. roglamenta il,terl1ation"ux sont de premiere importance non &eulement pour les I'aYS induatri~lises m~is aussi pour les nombreux pays en voie de dev~loppeLlent. Pour les Etats membres de la CEA, le Fonds est une sourc~ precieuse de li~uiditGS internationales. Le total de leurs quotes-;'"rts se uont e ~ L,uel'lue 130 millions cLe dollars des

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;":.~'. ",.

..~ l ' ,.' ..,

E/CN•14/L/219 Page 6

Etats-Dnis. Ces quotes-parts constituent pour eux une reserve monetaire de seconde ligne

a

laquelle ils ~euvent ~voir recours si besoin est.

Une aUbmentation de ces quotes-parts est recommandee dans le rapport annuel du Fonds publie en aout 1964 et a ete examine par les gouverneurs du Fonds,

a

leur reunion annuelle

a

Tokyo. Les bouverneurs ont prie le Conseil d'administration du Fonds de faire des propositions concretes au eujet de l'auLmentation des quotes-parts et de ses modalites. Cee pro- positions sont en preparation.

Ce tres brei expose des activites du Fonds en ~frique au cours de l'annee 1964 et de ses programmes

&

l'etude vous permettront de constater que le Fonds est en train d'elar€ir considerablement la portee dea eer- vices qU'il peut rendre, tout particulierewent

a

ses nouveaux membres, pour les aider

a

donner

a

leur economie une Baeiee solide et stable.

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t

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NATIONS UNIES

CONSEIL

ECONOMIQUE ET SOCIAL

Distr.

1IMITEE

E/CN.14/L.219/Corr 1.

12 f'evrier 1965 FRAN9AIS seulement

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COM/'lL SION ECONOi.rr QUE POUR l 'AFRIQUE

I DOCUMR" ._-

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fevrier 1965

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de l'ordre du jour I i

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EXPOSE DO REPRESENTANT DU FOND:" 1Il0NE'fAIRE INTERNATIONAL A LA SEPTIEIIlE SES~Il'N DE 1A CO~J.lS)ION ECONOUIQUE POUR 1'AFRtQUE

Rectificatif

A la pr~miere page, remplaoer les ~eux dernieres phrases du premier paragraphe par Ie texte suivant:

" Est-il besoin de vous r"ppeler qu'a l'occasion de la reunion annuelle du Fonds et de la Banque internationale et de Ie premiere reunion des autorites monetaires efricaines

a

Tokyo, des representants du Fonds ont eu des eohanges de vues tres utiles avec un grand nombre de ceux qui sont ioi presents. 1e Fonds e ete heureux de pouvoir participer

a

l'inauguration de la Banque afr~oaine de developpement pour laqueUe 11 forme des voeux de reussi te".

N65-115

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