Christian Chevalier
Plannord.gouv.qc.ca
PLAN NORD protection de
l’environnement
Heiko Wittenborn
À toutes les étapes de planification et de réalisation des projets mis de l’avant dans le cadre du Plan Nord, la protection de l’environnement et des écosystèmes nordiques sera au cœur des décisions. Les projets devront se réaliser dans le respect des lois et des règlements environnementaux du Québec, et se soumettre à des analyses environnementales rigoureuses.
De plus, le gouvernement du Québec prend deux engagements supplémentaires afin d’assurer la protection de l’environnement sur le territoire du Plan Nord :
n Consacrer, à terme, 50 % du territoire du Plan Nord à des fins autres qu’industrielles, notamment à la protection de l’environnement et à la sauvegarde de la biodiversité. Cet engagement se concrétisera par une loi à la suite de consultations.
n Constituer d’ici à 2015 un réseau d’aires protégées représentant au moins 12 % de la superficie couverte par le Plan Nord, soit un ajout de 31 000 kilomètres carrés.
Le gouvernement cherchera également à développer les connaissances au bénéfice de la prise de décision, de la conservation, de l’utilisation durable de la biodiversité ainsi que de la protection de l’environnement. Il diffusera notamment l’Atlas sur la biodiversité du Québec nordique.
Dès la conception, chacun des projets de développement devra inclure des plans de protection environnementale, de mitigation des risques ou de restauration de l’environnement.
Enfin, le gouvernement créera de nouveaux parcs nationaux.
Le PLan nord : Protection
de L’environnement
principes encaDrant la mise en œuvre De l’engagement gouvernemental De protection De l’environnement
1. Permettre aux générations actuelles de répondre à leurs besoins, mais s’assurer que les générations futures auront aussi la possibilité de répondre aux leurs.
2. Garantir aux populations d’aujourd’hui et de demain que les services écologiques que procurent actuellement les écosystèmes et la biodiversité du territoire du Plan Nord seront maintenus, voire améliorés.
3. Prévoir une démarche dynamique de délimitation du territoire qui sera soustrait aux activités industrielles, afin de s’adapter à l’évolution des connaissances et des réalités sociales, économiques et environnementales.
4. Garantir, par la mise en œuvre de mécanismes d’information, de consultation et de partenariat éventuel, la prise en considération des intérêts, des besoins et des préoccupations exprimés par les communautés autochtones, ainsi que par les collectivités locales et régionales.