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Oncologie. La micro-immunothérapie en pratique. microimmuno.fr. Document strictement réservé aux professionnels de santé

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Academic year: 2022

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(1)

La micro-immunothérapie en pratique

Document strictement réservé aux professionnels de santé

Oncologie

Tumeurs solides

Leucémie myéloïde

Leucémie lymphoïde

Lymphome

microimmuno.fr

Myélome multiple

(2)

Introduction

Le cancer représente actuellement, avec les maladies cardiovasculaires, l'une des causes de mortalité les plus fréquentes dans notre pays. Selon les données de la GCO (The Global Cancer Observatory), les cancers les plus souvent diagnostiqués sont le cancer du sein, ainsi que les cancers de la prostate, du poumon, du côlon et de la ves- sie. Le cancer est une maladie multifactorielle dont l'apparition est favorisée par des facteurs héréditaires (5 à 10 % des cas), mais aussi par le vieillissement de la population.

Cette maladie est également liée à de multiples stimuli externes et/ou internes comme l'exposition à des produits toxiques ou aux rayons UV, une mauvaise alimentation, une inflammation chronique et systémique, un stress chronique, etc.

Le système immunitaire joue un rôle essentiel dans l'identification et l'élimina- tion des cellules cancéreuses. Cependant, les cellules cancéreuses sont capables d'acquérir certaines propriétés et caractéristiques qui les aident à échapper au contrôle immunitaire et à le manipuler à leur avantage, favorisant ainsi un environnement tolé- rogène et une instabilité génomique. En ce sens, et dans une perspective thérapeutique globale, il est important de cibler directement les cellules tumorales, mais aussi de mo- difier le micro-environnement de la tumeur pour déclencher une réponse immunitaire antitumorale efficace afin de la garder sous contrôle. C'est dans ce cadre qu’intervient la micro-immunothérapie. En effet, il s'agit d'une thérapie immunomodulatrice, conçue pour apporter un soutien immunitaire au niveau physiologique, et qui peut être utilisée chez les patients en oncologie pour atteindre les objectifs suivants :

f Améliorer les compétences immunitaires (identification et élimination des cel- lules tumorales) ;

f Faire face aux facteurs environnementaux perturbateurs (par ex. infections à potentiel oncogène) ;

f Mieux tolérer les traitements conventionnels du cancer et améliorer ainsi la qualité de vie du patient ;

f Limiter les conséquences à long terme et le risque de rechutes.

Grâce à ses caractéristiques, la micro-immunothérapie peut être utilisée dans divers contextes :

f En prévention primaire, f En surveillance active,

f En complément des traitements conventionnels, f En suivi et prévention des rechutes.

Vous trouverez ci-dessous un résumé de certaines possibilités d'application de la micro-immunothérapie en oncologie.

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Dans le cas des tumeurs solides, on a observé une immunodéficience cellulaire pro- gressive au cours de laquelle, avec l’apparition de la tumeur, les cellules cancérigènes parviennent à échapper aux défenses, à proliférer et à développer une capacité à en- vahir les tissus voisins pour former de nouvelles tumeurs (métastases). Dans cette situation, il est essentiel d’encourager l’immunité antitumorale et l’immunovigilance (réponse immunitaire Th1, cytotoxicité, etc.) et de bloquer les mécanismes impliqués dans la progression tumorale.

f Formule C1 / C1-N

Approche de la micro-immunothérapie Pratique clinique

f En prévention primaire 1 gélule/jour en traitement de fond (sur avis médical)

f En surveillance active 1 gélule/jour pendant 1 an ou jusqu’à stabilisation des résultats, puis 10 gélules/mois

f En complément à d’autres traitements 1 à 3 gélules/jour en traitement de fond (sur avis médical)

f En suivi et prévention des rechutes ≤ 1 an 1 gélule/jour en traitement de fond (sur avis médical)

f Formule C2

Approche de la micro-immunothérapie f En suivi et prévention des rechutes

> 1 an ≤ 5 ans

Pratique clinique

1 gélule/jour en traitement de fond (sur avis médical)

Tumeurs solides (ex. cancer du sein, de la prostate, cancer colorectal...)

Application pratique de la micro-immunothérapie

Note importante : La micro-immunothérapie ne doit pas remplacer les approches thérapeutiques telles que la chimiothérapie ou la radio- thérapie, mais plutôt les compléter de manière synergique. Le traite- ment conventionnel du cancer ne doit donc pas être interrompu.

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Parmi les tumeurs liquides, les tumeurs d’origine lymphoïde sont celles qui touchent les systèmes lymphoréticulaire et hématopoïétique, comme les ganglions lym- phatiques, la rate, le thymus, les tissus lymphoïdes associés aux muqueuses et la moelle osseuse, affectant les lymphocytes. Dans ce type de cancer, les données ac- tuelles relèvent la présence de certains virus potentiellement oncogènes comme le virus d’Epstein-Barr (EBV). Par conséquent, dans le cadre d’une stratégie globale, il convient, en plus d’apporter un soutien immunitaire, de rechercher les signes de ré- activation de l’EBV. Si le résultat est positif, il pourra être utile d’ajouter la formule EBV à la stratégie thérapeutique.

f Formule CL1*

Approche de la micro-immunothérapie Pratique clinique

f En surveillance active (en cas de leucémie

lymphoïde) 1 gélule/jour en traitement de

fond (sur avis médical)

f En complément à d’autres traitements 1 à 3 gélules/jour en traitement de fond (sur avis médical)

f En suivi et prévention des rechutes ≤ 1 an 1 gélule/jour en traitement de fond (sur avis médical) f Formule CL2*

Approche de la micro-immunothérapie f En suivi et prévention des rechutes

> 1 an ≤ 5 ans

Pratique clinique

1 gélule/jour en traitement de fond

*Peut être combinée à la formule EBV.

Leucémie lymphoïde et lymphome (hodgkinien ou

non-hodgkinien)

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Parmi les hémopathies malignes ou les types de leucémies, on trouve la leucémie myéloïde aiguë et la leucémie myéloïde chronique. La différence réside principale- ment dans la vitesse de croissance et d’évolution des cellules (respectivement rapide ou lente). Cette pathologie, qui touche les cellules du sang non lymphoïdes (globules rouges, plaquettes ou leucocytes), favorise la croissance, la division et l’accumulation de cellules cancéreuses dans la moelle osseuse et peut, à terme, s’étendre à d’autres tissus.

f Formule CL1

Approche de la micro-immunothérapie Pratique clinique

f En surveillance active 1 gélule/jour en traitement de fond (sur avis médical)

f En complément à d’autres traitements 1 à 3 gélules/jour en traitement de fond (sur avis médical)

f En suivi et prévention des rechutes 1 gélule/jour en traitement de fond (sur avis médical)

La maladie de Kahler ou myélome multiple est un type de cancer qui touche les cel- lules plasmatiques (lymphocytes B producteurs d’anticorps) de la moelle osseuse.

Dans ce type de cancer, les données actuelles relèvent la présence de certains virus potentiellement oncogènes comme le virus d’Epstein-Barr (EBV). Par conséquent, il convient, en plus d’apporter un soutien immunitaire, de rechercher les signes de ré- activation de l’EBV. Si le résultat est positif, il pourra être utile d’ajouter la formule EBV à la stratégie thérapeutique.

f Formule KAH*

Approche de la micro-immunothérapie Pratique clinique

f En surveillance active 1 gélule/jour en traitement de fond (sur avis médical)

f En complément à d’autres traitements 1 à 3 gélules/jour en traitement de fond (sur avis médical)

f En suivi et prévention des rechutes 1 gélule/jour en traitement de fond

Leucémie myéloïde

Myélome multiple

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Conseils pratiques :

f Tant que le patient subit un traitement conventionnel du cancer et/ou immunosuppresseur, il n’est pas opportun d’effectuer un typage lympho- cytaire, car les résultats sont généralement biaisés par ces traitements.

Cependant, au minimum 6 mois après la fin de la chimiothérapie ou de la radiothérapie, il est tout à fait envisageable de déterminer l’état immu- nitaire du patient.

f Prendre connaissance du diagnostic d’un cancer, suivre un traitement et la maladie elle-même, représentent une lourde charge physique, men- tale et émotionnelle pour le patient. La micro-immunothérapie offre de nombreuses possibilités thérapeutiques pour prévenir et traiter les complications et les effets secondaires dérivés du traitement du cancer (syndrome de fatigue, infections), y compris les problèmes physiques (par exemple la myélosuppression, la granulopénie) et de santé mentale (par

Conclusion

En ce qui concerne la prévention et l'approche intégrative en oncologie, il est indis- pensable de tenir compte de facteurs tels que l'inflammation, les infections ou l'im- munométabolisme, qui ont une influence non négligeable sur l'action du système immunitaire et conditionnent l'apparition et l'évolution du cancer.

La micro-immunothérapie ou immunothérapie low dose est un traitement qui vise à soutenir le système immunitaire du patient dans la lutte contre la tumeur et ainsi à améliorer sa qualité de vie pendant la maladie, sa tolérance aux traitements conven- tionnels et sa rémission.

De plus, éviter de s'exposer à des carcinogènes, pratiquer une activité physique modérée, modifier en profondeur son alimentation (peu de viande, éviter les pro- duits transformés, réduire l'apport en sucre et en graisses, consommer davantage d'ali- ments riches en fibres...) ou éviter le stress sont autant de pratiques qui peuvent nous aider à prévenir ou à limiter la progression des processus tumoraux.

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Bibliographie

• Blum, P. Mikroimmuntherapeutische Begleitbehandlungen viraler Cofaktore- nauslöser bei Krebserkrankungen. Newsletter MeGeMIT, nº45 2012. https://www.

aemi.es/kb/factores-virales-implicados-en-el-desarrollo-del-cancer-tratamien- to-coadyuvante-con-microinmunoterapia/

• Rigau, J. Le rôle des virus dans les processus oncologiques illustré par un cas cli- nique. Newsletter de l’IFMi, septembre 2021. https://www.microimmuno.fr/kb/le- role-des-virus-dans-les-processus-oncologiques-illustre-par-un-cas-clinique/

• Oncologie intégrative : le rôle de la micro-immunothérapie. Micro-immuno, le mag n°9, février 2021. https://www.microimmuno.fr/kb/milemag9-oncologie-integra- tive-le-role-de-la-micro-immunotherapie/

• La microinmunoterapia: un apoyo en tratamientos oncológicos. Revue Nue- vo Contact n°22, mars 2016. https://www.aemi.es/kb/la-microinmunotera- pia-un-apoyo-en-tratamientos-oncologicos/

• Micro-immunothérapie & oncologie. Renforcer l’immunité anti-tumorale. Institut français de Micro-Immunothérapie

• Rigau, J., García, M., Begara, M. Microinmunoterapia. La relación entre la inmunidad y el cáncer. Oncología integrativa. Manual básico y clínico. 135-147. Editorial Médica Panamericana.

• What Is Acute Myeloid Leukemia (AML)? American Cancer Society. Disponible en ligne : https://www.cancer.org/cancer/acute-myeloid-leukemia/about/what-is- aml.html

▶ Pour avoir plus d’informations sur l’efficacité de la micro- immunothérapie dans le domaine de l’oncologie lisez notre document dédié à l’immunité anti-tumorale ainsi que notre revue qui relate différents cas cliniques.

▶ Pour informer vos patients sur le traitement de micro- immunothérapie, vous pouvez leur offrir notre « docu- ment patient » spécialement réalisé pour eux.

Renforcer l'immunité anti- tumorale

Avec la participation de : Gunter Schlegel, Dr Lourdes Reig, Dr Pascal Mensah

Micro-immunothérapie et oncologie

Document strictement réservé aux professionnels de santé

Micro-immunothérapie

Lymphome Cancer du sein Cancer de la prostate

Leucémie Cancer du côlon

Comment renforcer l’immunité anti-tumorale ? Soutenir le système immunitaire dans sa lutte contre le cancer

Autres cancers

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titut Français de Micro-immunothérapie Des questions ?

Institut Français de Micro-immunothérapie 49 rue de Ponthieu

75008 Paris Tél : +33 (0) 1 86 95 41 63 E-mail : ifmi@microimmuno.fr

www.microimmuno.fr

Références

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