• Aucun résultat trouvé

APPLICATIONS DE LA DERIVATIONI Sens de variation

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "APPLICATIONS DE LA DERIVATIONI Sens de variation"

Copied!
1
0
0

Texte intégral

(1)

Chapitre 5 1ière S

APPLICATIONS DE LA DERIVATION

I Sens de variation

Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I et strictement croissante sur I, en utilisant le taux de variation démontrez que la fonction dérivée f' est positive.

Remarque: on démontre de la même manière que la dérivée d'une fonction décroissante est négative.

Théorème (admis): Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I

 Si f' est nulle sur I , alors la fonction f est constante sur I

 Si f' est strictement positive sur I , alors la fonction f est strictement croissante sur I

 Si f' est strictement négative sur I , alors la fonction f est strictement décroissante sur I

Exemple: Etudiez les variations de f(x) = 3x3 – 5 x2 + 7

Exercices:1, 5, 12, 26, 28, 29, 30, 49, 50 page 98

Stepec Page 1 sur 4 tempfile_626.doc

(2)

Chapitre 5 1ière S

II

Extremum local, Majorant, minorant 1) Extremum local ( ou relatif )

Définition: Soit f une fonction définie sur un intervalle I et c un réel de I distinct des extrémités.

Dire que M = f(c) est un maximum local (resp. m =f(c) est un minimum local) de f en c signifie qu'il existe un intervalle ouvert J  I , contenant c tel que pour tout x  J, f(x) ≤ f(c) (resp. . f(x) ≥ f(c) ) .

2) Utilisation de la dérivée pour trouver les extremums Théorème (admis)

Soit f une fonction dérivable sur un intervalle ouvert I et c un réel de I .

Si f admet un extremum local en c , alors f’(c) = 0 .

Conséquences graphiques On a f’(c) = 0 , ainsi le coefficient directeur de la tangente à Cf en c est nul ; la tangente est horizontale.

Remarque:

 Il est important que I soit ouvert .

Ex : f : x x ² et I = [ 0 ; 1 ] , f ( 1 ) = 1 est le maximum de f sur I et pourtant f ’ ( 1 ) = 2 …

 Une fonction non dérivable en un réel , peut admettre un extremum en ce réel.

Ex : Pensez à la fonction valeur absolue qui n’est pas dérivable en 0 …

 La réciproque de ce théorème est fausse . ( Si f ’( c ) = 0 , on n’a pas forcément un extremum en c …) Ex

: f : x x 3 , f ’ ( 0 ) = 0 et pourtant f ( 0 ) n’est pas un extremum local de f … Théorème: Soit f une fonction dérivable sur un intervalle ouvert I et c un réel de I .

Si la dérivée f ’ s’annule en c en changeant de signe, alors f ( c ) est un extremum local de f sur I.

3) Majorant, minorant

Soit f une fonction définie sur D et I une partie de D.

On appelle Majorant (resp. minorant) de f sur I ,un nombre M (resp. m) tel que pour tout x  I, f(x) ≤ M ( resp. f(x) ≥ m ).

Le maximum de f sur I est le plus petit des majorants.

Le minimum de f sur T et le plus grand des minorants.

Exercices: 31, 32, 33 page 99, 60, 61 page 103

Stepec Page 2 sur 4 tempfile_626.doc

a O c d e g b

Cf Sur l’intervalle [ a ; b ] , la fonction f représentée ci- contre admet un maximum en e et un minimum en d .

« Autour » de c et de g , on remarque que le comportement de f n’est pas banal …

On constate que localement f admet un maximum en c et un minimum en g .

Plus précisément :

Cf c x

0 y f ( c )

C

(3)

Chapitre 5 1ière S

III

Equations f(x) = 0

1) Notion de continuité sur un intervalle

Définition 1 (intuitive) : Soit f une fonction définie sur un intervalle  I. On dit que f est continue sur I si sa représentation graphique est d'un seul tenant sur I.

Exemples et contre-exemples :

La fonction représentée ci-contre est non continue sur -1 ; 3] : en effet, elle n'admet pas de limite en 1 (la courbe fait un "saut"). Néanmoins, elle est continue sur -1 ; 1[ et sur ]1 ; 3].

Toute fonction polynôme est continue sur R.

Théorème 1 : Toute fonction dérivable sur un intervalle I est continue sur cet intervalle.

Ensemble image: Soit f une fonction définie sur un intervalle I. L'image de I, notée f(I), est l'ensemble de tous les nombres f(x) où x  I.

Exemple:

f(x) = x2 et I = ]-1 ; 2]  alors f(I) = J [0 ; [ alors f(J)  K [0 ; 2] alors f(K) 

Remarque : Soit une fonction dérivable (donc continue) sur un intervalle I. Si on suppose de plus que

est strictement monotone alors :

([a ; b]) [(a) ; (b)] lorsque est strictement croissante

([a ; b]) [(b) ; (a)] lorsque est strictement décroissante 2) Théorème des valeurs intermédiaires (T.V.I.)

Exercice : illustrer ce théorème et avec une autre illustration, expliquer qu'il ne s'applique pas si  n'est pas continue.

3) Cas d'une fonction continue strictement monotone

Stepec Page 3 sur 4 tempfile_626.doc

Théorème des valeurs intermédiaires :

Soit  une fonction dérivable (donc continue) sur un intervalle  I [a,b]. Alors, pour tout réel  intermédiaire entre (a) et (b), il existe (au moins) un réel c    tel que  ( c )  .

(Autrement dit, l'équation (x)  admet au moins une solution dans I)

(4)

Chapitre 5 1ière S

Soit  une fonction dérivable (donc continue) sur un intervalle I. Le T.V.I. affirme l'existence d'au moins une solution dans I à l'équation (x) lorsque est intermédiaire entre (a) et (b). Quelle condition ajouter pour avoir une solution unique ?

Démonstration: Soit f une fonction strictement monotone sur I [a ; b] et  un réel intermédiaire   entre  ( a ) et  ( b ). D'après le théorème des valeurs intermédiaires, nous avons l'existence d'au moins un réel c dans I tel que (c) . Montrons que ce réel c est unique.

1ièrement supposons qu'il existe un autre réel c' I tel que (c') .

Si c < c' , alors (c) < (c') (lorsque est strictement croissante) ou (c) > (c') (lorsque est strictement décroissante). Donc (c) (c'), c'est-à-dire , ce qui est absurde.

2ièment on raisonne de même si c > c' pour aboutir à la même absurdité.

Conclusion: Donc on a nécessairement c c' on en déduit que le réel c est unique.

Exercice : illustrer ce théorème.

Exemple : soit la fonction définie par (x) x3 x 1. Démontrer que l'équation (x) 0 admet une unique solution dans l'intervalle [1 ; 0].

Remarque : Lorsque les conditions du théorème de bijection sont réunies, on dit que réalise une bijection de I sur (I) (chaque élément de (I) admet un unique antécédent dans I) Exercices: 35, 37 page 99, 63, 65 page103 pages 106-107 et73, 74,78

Stepec Page 4 sur 4 tempfile_626.doc

Théorème de bijection:Soit une fonction dérivable (donc continue) et strictement monotone sur un intervalle I [a ; b]. Pour tout réel intermédiaire entre (a) et (b), il existe un unique réel c I tel que (c) .

(Autrement dit : l'équation (x) admet une et une seule solution dans I)

Références

Documents relatifs

Lorsqu’on demande de montrer qu’une équation du type f (x)=k admet un nombre donné n de solution (nÃ2), on peut utiliser le corollaire du TVI en découpant l’intervalle en

Combien cette équation a-t-elle de

En déduire les valeurs exactes de solutions de

Montrer que cette équation n’a aucune solution né-

Un cylindre a pour base un disque de rayon 1 dm et contient de l’eau sur une hauteur de 0,5 dm.. On plonge dans ce cylindre une bille de diamètre d

Les fonctions obtenues par opération usuelle ou par composition à partir fonctions précédentes sont continues sur leurs ensembles de dénition. Exemple La fonction partie entière

Définition L’étude de la convexité d’une fonction est la recherche des intervalles sur lesquels la fonction est convexe, mais aussi des intervalles sur lesquels elle est concave.

On en déduit les conditions nécessaires et suffisantes d’existence de solutions multiples pour des problèmes elliptiques semi-linéaires de type monotone.. avec conditions