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Licence Physique et Sciences Physiques TD 5 : mécanique quan6que

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Licence Physique et Sciences Physiques

TD 5 : mécanique quan6que

Système à 2 niveaux

(P. Ruello)

(2)

H u

1

= ! ω u

1

H u

2

= 2 ! ω u

2

A u

1

= a u

2

A u

2

= a u

1

L’opérateur A est un opérateur de couplage. Il couple les états u1 et u2.

Energie

u

1

u

2

! ω 2 ! ω

A

u

1

u

2 États propres de H

(3)

Exemple : transi6on entre deux niveaux

u

1

u

2

e-

L’opérateur A peut par exemple correspondre à une interac6on

électrosta6que (E=champ électrique). L’opérateur A peut être associé à une énergie électrosta6que W qui est propor6onnelle à x

A ˆ = x ˆ

( W = − eEx )

e-

u2 u1 = 0 u2 A u1 ≠ 0

(cas de H2+ par

exemple)

(4)

Avec les mains …

u2 u1 = 0 u2 A u1 ≠ 0 u1 A u2 ≠ 0

Dire que revient à considérer en quelque sorte que l’opérateur A « déforme » l’orbitale 1 et que du coup l’état obtenu est une nouvelle fonc6on d’onde qui « possède un caractère de l’état 2 ». Il y a donc recouvrement possible. S’il y a recouvrement, la par6cule peut donc « passer » sur cet état 2.

u2 A u1 0

A u1 = a u2

Exemple Non-recouvrement entre les orbitale s et p

ψs ψp =

ψ*sψpdr = 0

Avec l’effet de l’opérateur x (ou r à 3D), le recouvrement devient possible : on dit qu’une transi6on est possible.

(programme Master 1&2)

ψs ψp =

ψ*sxψpdr 0 xψp

ψp ψs

Fonc6on x ψp

(5)

Ques6on 1

H = m n q r

⎢ ⎢

⎥ ⎥

H u

1

= m n q r

⎢ ⎢

⎥ ⎥

1 0

⎣ ⎢ ⎤

⎦ ⎥ = m q

⎢ ⎢

⎥ ⎥ = ! ω u

1

= ! ω 1 0

⎣ ⎢ ⎤

⎦ ⎥ m = ! ω

q = 0

(6)

Ques6on 1

H u

2

= ! ω n 0 r

⎣ ⎢ ⎤

⎦ ⎥ 0 1

⎣ ⎢ ⎤

⎦ ⎥ = n r

⎣ ⎢ ⎤

⎦ ⎥ = 2 ! ω u

2

n = 0

r = 2 ! ω

Au final

H = ! ω 0 0 2 ! ω

⎣ ⎢ ⎤

⎦ ⎥

(u1,u2)

(7)

Ques6on 1

A = s t u v

⎣⎢ ⎤

⎦⎥

A u1 = s t u v

⎣⎢ ⎤

⎦⎥ 1 0

⎣⎢ ⎤

⎦⎥= s u

⎣⎢ ⎤

⎦⎥= a u2 = a 0 1

⎣⎢ ⎤

⎦⎥ s = 0

u = a

A u2 = 0 t a v

⎣⎢ ⎤

⎦⎥ 0 1

⎣⎢ ⎤

⎦⎥= t v

⎣⎢ ⎤

⎦⎥= a u1 = a 1 0

⎣⎢ ⎤

⎦⎥ t = a

v = 0

A = 0 a a 0

⎣⎢ ⎤

⎦⎥

Au final

(8)

Ques6on 2

•  Commutateur [H,A]

H, A

[ ]

= HA AH = !ω 0

0 2!ω

⎣⎢ ⎤

⎦⎥ 0 a a 0

⎣⎢ ⎤

⎦⎥− 0 a a 0

⎣⎢ ⎤

⎦⎥ !ω 0 0 2!ω

⎣⎢ ⎤

⎦⎥

= 0 !ωa 2!ωa 0

⎣⎢ ⎤

⎦⎥− 0 2!ωa

a 0

⎣⎢ ⎤

⎦⎥= 0 −!ωa

a 0

⎣⎢ ⎤

⎦⎥ ≠ 0

H et A ne commutent pas, donc ils ne possèdent pas la même base de vecteurs propres

(9)

Ques6on 3

•  Valeurs propres de H ?

L’Hamiltonien H est diagonal donc les valeurs propres sont immédiates.

La base propre est u1, u2

Valeurs propres de A

H = ! ω 0 0 2 ! ω

⎣ ⎢ ⎤

⎦ ⎥

det A − λ I =

− λ a

a − λ = 0 λ

2

= a

2

λ = ± a

(10)

•  Vecteurs propres de A

0 a a 0

⎝ ⎜ ⎞

⎠ ⎟ α

β = a

α β a α = a β ⇔ α = β

ϕ

1 =

α u

1

+ α u

2

Normalisa6on

ϕ1 ϕ1 =1=⎡⎣α * u1* u2 ⎤⎦⎡⎣α u1u2 ⎤⎦

2 =1⇒α = 1 2 ϕ1 = 1

2 u1 + 1

2 u2

(11)

•  Vecteurs propres de A

0 a a 0

⎝ ⎜ ⎞

⎠ ⎟ α

β = a

α β a α = − a β ⇔ α = − β

ϕ

2 =

α u

1

− α u

2

Normalisa6on

ϕ2 ϕ2 =1=⎡⎣α * u1 −α * u2 ⎤⎦⎡⎣α u1 −α u2 ⎤⎦

2 =1⇒ α = 1 2 ϕ2 = 1

2 u1 − 1

2 u2

(12)

Ques6on 4

i ! ∂ Ψ

t = H Ψ

Le système est préparé

dans un état mixte tel que : ψ(t = 0 = 1

2 u1 + 1

2 u2

Comment va-t-il évoluer ?

Ψ (t ) = α (t ) u

1

+ β (t ) u

2

u

1

Ψ (t ) Ψ (t ) H Ψ (t ) Ψ (t ) A Ψ (t )

(13)

i!∂ Ψ

∂t = H Ψ

i!⎡⎣α(t) u1 +β(t) u2 ⎤⎦

∂t = H ⎡⎣α(t) u1 +β(t) u2 ⎤⎦

i! u1 ⎡⎣α(t) u1 +β(t) u2 ⎤⎦

t = u1 H⎡⎣α(t) u1 +β(t) u2 ⎤⎦

i!α(t)

∂t = u1 Hα(t) u1 + u1 Hβ(t) u2

=α(t)!ω u1 u1 +β(t)2!ω u1 u2 =α(t)λ1 +0 i!α(t)

t =α(t)!ω

On en déduit

que

α (t ) = α

0

e

iωt

(14)

Ψ (t ) = α

0

e

−iωt

u

1

+ β

0

e

−2iωt

u

2

Avec un

raisonnement équivalent :

β (t ) = β

0

e

−i2ωt

i! u2 ⎡⎣α(t) u1 + β(t) u2 ⎤⎦

t = u2 H⎡⎣α(t) u1 + β(t) u2 ⎤⎦

i!β(t)

t = u2 Hα(t) u1 + u2 Hβ(t) u2

=α(t)!ω u2 u1 +β(t)2!ω u2 u2 = 0+β(t)λ2 i!β(t)

t = β(t)2!ω

D’où : Au final :

(15)

Condi6ons ini6ales

A t=0, nous avons : ψ(t = 0 = 1

2 u1 + 1

2 u2

Soit :

Ψ (t = 0) = α

0

u

1

+ β

0

u

2

Ainsi :

u

1

Ψ (t = 0) = u

1

⎡⎣ α

0

u

1

+ β

0

u

2

⎤⎦ = α

0

= 1 2

De même, nous avons :

u

2

Ψ (t = 0) = u

2

⎡⎣ α

0

u

1

+ β

0

u

2

⎤⎦ = β

0

= 1 2

Fonc6on d’onde générale :

Ψ (t ) = 1

2 e

−iωt

u

1

+ 1

2 e

−2iωt

u

2

(16)

A faire

u

1

Ψ (t )

Ψ (t ) H Ψ (t ) Ψ (t ) A Ψ (t )

u

1

Ψ (0)

ϕ

1

Ψ (0)

ϕ

2

Ψ (0)

(17)

u1 Ψ(0) = u1 1

2 u1 + 1

2 u2

⎣⎢ ⎤

⎦⎥= 1

2 u1 u1 + 0 = 1 2 u1 Ψ(0) 2 = 1

2

u

1

Ψ (0) = ?

Ceci traduit juste le fait que à t=0 le système a une chance sur 2 d’être dans l’état 1

(18)

ϕ1 Ψ(0) = 1

2 u1 + 1

2 u2

⎣⎢ ⎤

⎦⎥ 1

2 u1 + 1

2 u2

⎣⎢ ⎤

⎦⎥= 1

2 + 1

2 =1

ϕ

1

Ψ (0) = ?

Ceci traduit juste le fait que à t=0 on a mis le système quan6que dans l’état ϕ1, état propre de l’opérateur A.

ϕ

2

Ψ (0) = ?

ϕ2 Ψ(0) = 1

2 u1 − 1

2 u2

⎣⎢ ⎤

⎦⎥ 1

2 u1 + 1

2 u2

⎣⎢ ⎤

⎦⎥= 1

2 − 1

2 = 0

Ceci traduit juste le fait que à t=0 on a mis le système quan6que dans l’état ϕ1 et non dans l’état état ϕ2.

(19)

u1 Ψ(t) = u1 1

2 e−iωt u1 + 1

2 e−2iωt u2

= 1

2 e−iωt u1 u1 + 1

2 e−2iωt u1 u2

= 1

2 e−iωt

u

1

Ψ (t ) = ?

Sachant que

Nous avons :

Ψ (t ) = 1

2 e

−iωt

u

1

+ 1

2 e

−2iωt

u

2

u1 Ψ(t) 2 = 1

2 e+iωt 1

2 e−iωt = 1

2 Le système dans le temps aura une

probabilité constante d’être dans l’état u1.

(20)

Ψ (t ) H Ψ (t )

Par défini6on, ceje intégrale correspond à l’énergie

moyenne

Ψ(t) H Ψ(t) = 1

2 e+iωt u1 + 1

2 e+2iωt u2

H 1

2 e−iωt u1 + 1

2 e−2iωt u2

= 1

2 e+iωt u1 + 1

2 e+2iωt u2

1

2 e−iωtH u1 + 1

2 e−2iωtH u2

= 1

2 e+iωt u1 + 1

2 e+2iωt u2

1

2 e−iωt!ω u1 + 1

2 e−2iωt2!ω u2

= 1

2!ω + 1

22!ω = 3 2!ω

Ceci traduit bien le résultat précédent, à savoir que le système a autant de chance d’être dans l’état u1 que u2, donc son énergie n’est qu’une moyenne entre ces 2 états.

(21)

Ψ (t ) A Ψ (t ) = ?

A u1 = a u2 A u2 = a u1

or

Ψ(t) A Ψ(t) = 1

2 e+iωt u1 + 1

2 e+2iωt u2

A 1

2 e−iωt u1 + 1

2 e−2iωt u2

Donc :

Ψ(t) A Ψ(t) = 1

2 e+iωt u1 + 1

2 e+2iωt u2

1

2 e−iωtA u1 + 1

2 e−2iωtA u2

= 1

2 e+iωt u1 + 1

2 e+2iωt u2

1

2 eiωta u2 + 1

2 e−2iωta u1

= a

2 e−iωt + a

2 e+iωt = acos(ωt)

(22)

Ψ (t ) A Ψ (t ) = ?

Ψ(t) A Ψ(t) = acos(ωt)

La valeur moyenne de l’opérateur A est une grandeur oscillante à la pulsa6on ω.

Elle oscille entre –a et +a.

Normal ! L’opérateur A est un opérateur qu’on appelle moment dipolaire (cas de l’interac6on dipolaire

électrosta6que même raisonnement pour des dipôles magné6ques).

Comme notre système oscille entre les deux états, le moment dipolaire oscille entre les deux états également.

Dans le cas de la molécule H2+, ceje oscilla6on de la valeur moyenne de l’observable A correspond en fait aux allers-retours de l’électron entre les deux sites. Donc la polarisa6on

fluctue entre les deux valeurs.

e- dipôle p

dipôle p e-

+e +e

+e +e

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