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Là FI©IK/A\TI@IÎJ H@Rl@^f KE

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ÉDITION HEBDOMADAIRE SUISSE - SOIXANTE ET UNIÈME ANNÉE IA CHAUX-DE-FONDS, JEUDI 10 OCTOBRE 194é - No 41

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Là FI©IK/A\TI@IÎJ H@Rl@^f KE

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TAILLAGE D'UN PIGNON D'HORLOGERIE SUR MACHINE A TAILLER N° 1

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Le fait du j o u r

Grand débat sur la conjoncture au National.

Ceci à propos du 33me Rapport du Conseil fédéral sur les mesures de défense économique « contre » l'étranger, de l'interpellation Holenstein, sur l'inflation menaçante et des deux postulats Hess et Stâhli, sur la modification de la structure sociale du pays et le préjudice causé à l'agriculture par une « industriali- sation effrénée ».

// faut applaudir au discours de M. Speiser, direc- teur de Broivn Boveri, ainsi que de l'Office de guerre pour l'industrie et le travail, quand il prit la défense de l'industrie d'exportation ; qu'il dit que l'appel de la main-d'œuvre n'est pas seulement le fait de celle-là, mais bien plus encore de la construction, de l'agri- culture, de l'hôtellerie et encore de cette industrie qui doit suppléer aux déficiences de l'Allemagne -, que les crédits octroyés à certains pays étrangers sont en train d'être remboursés par l'actif des importa-

S. ommaixe

LE FAIT DU JOUR NUREMBERG

Une leçon qu'on retiendra ? par Ch. B. . L'AMÉRIQUE DEMAIN

Ml. - L'avenir de la concentration industrielle PROBLÈMES MONÉTAIRES

imbroglio allemand . . . . . ÉNERGIE ÉLECTRIQUE SUPPLÉMENTAIRE

L'opinion de l'office fédéral d'économie

hydraulique . . . . . .

REMARQUES SUR LES RESSORTS DE BARILLETS par Fr. Wiget

DIVERS .

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tions ; que celui-ci est supérieur à ce qu'il fut dans les bonnes années d'avant guerre et se chiffre, pré- sentement, par un demi-milliard.

Et comme on sentait bien qu'en attaquant l'indus- trie d'exportation, on visait singulièrement l'horlogerie, il s'est trouvé que René Robert, le chef syndicaliste, a su prouver, chiffres en mains — et ce sont de ces vérités qu'il faut répandre aujourd'hui — que l'indus- trie horlogère s'est beaucoup moins développée que d'autres et qu'elle a su faire de l'autodiscipline bien avant qu'on lui ait prodigué des conseils à cet égard, et même — c'est sa propre expression — du « mathu- sianisme économique ». Lorsque les salaires étaient bas, on n'en parlait pas beaucoup. Maintenant, ils sont effectivement élevés .· la question est de savoir s'ils le sont exagérément. En tous cas, il est un tantinet ridicule de prétendre qu'une industrie de précision puisse arracher à la terre des hommes dont la forma- tion professionnelle est tout à l'opposé.

Ά M. Duttweiler, qui ne voit le salut du pays que dans la manipulation monétaire — liberté du cours du dollar et revalorisation du franc suisse — M. Schlaepfer a eu beau jeu de répondre que ce serait la ruine du tourisme renaissant, à quoi notre ministre de l'Econo- mie, M. Stampfli, a ajouté que si l'on voulait toucher à la devise, il faudrait, à la demande des « députés », le faire, dans des sens contradictoires, tous les six mois. Que si les exportations ont repris quelque importance, il n'est pas prouvé qu'elles ne se heur- teront pas prochainement à la concurrence ,· que les crédits nous ont valu le ravitaillement en aliments et matières premières ; que les syndicats feraient bien de ne point pousser les salaires réels au delà de leur niveau d'avant guerre, car il y va de la situation même des prix.

Il aurait aussi pu toucher un mot de la politique de dépenses du Parlement.

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U N E L E Ç O N Q U ' O N R E T I E N D R A ? Sur les exactions du national-socialisme, aucune voix

discordante !

Une domination implacable, fondée sur une justice

« ad hoc », l'orgueil de la race, la destruction d'une religion maudite, de peuples « inférieurs », la cruauté et une propagande abrutissante a pesé, des années, sur l'Europe.

Le 1er octobre 1946, un verdict de condamnation met un point final à cette tentative inhumaine. Le procès, conduit en toute liberté, a duré plus de dix mois. Le Tribunal des Nations unies apporte un jugement motivé, accablant, irréfutable.

Aujourd'hui, c'est l'expiation ! Les responsables sont morts. Leurs collaborateurs vont les rejoindre dans la tombe. A une exception près — Goering — ils ont confessé publiquement leur crime et condamné un régime. L'exécution de la sentence ne sera que la manifestation de la réprobation générale : les coupables ont déjà payé moralement leur faute.

Le Tribunal a distingué entre criminels et organisations criminelles.

Ont été reconnues comme telles les S. S., les S. D.

— Ie service de contre-espionnage —, la Gestapo. Par contre, ont été libérés les S. A. — chemises brunes —, le commandement de la Wehrmacht, le Cabinet du Reich.

Néanmoins, les principaux chefs militaires et poli- tiques sont condamnés par la· Cour, les uns à une mort infamante, les autres à la perte de leur liberté. Mais, là encore, certains échappent à la dégradation. Les acquittés ont tout de même apporté à l'édifice nazi l'appui, l'un, de la haute finance, l'autre, de l'industrie lourde, le dernier, d'une propagande rouée.

Leur grâce n'est peut-être que provisoire. Le procu- reur général allemand de la Chambre de dénazification de Nuremberg a donné l'ordre de les arrêter. En vertu d'un décret d u Conseil de contrôle allié, à Berlin, les autorités indigènes ont le droit d'interner n'importe qui est soupçonné de nazisme notoire. Et comme les gouvernements français et anglais d'occupation ont déjà refusé aux ex-accusés l'entrée dans leur zone respec- tive et qu'il ne viendrait pas à l'idée de ceux-ci de s'adresser aux Russes, il ne leur reste qu'à espérer qu'une demande auprès des Américains aura plus de chance.

L'opinion publique s'est lassée d'un procès trop long et d'une procédure difficile à suivre. Les peuples, dans leur majorité, n'ont regardé qu'au caractère concret de la condamnation. Ils sont en général satisfaits, à la

réserve près de la levée des peines en faveur de quelques privilégiés.

Pour les Gauches, c'est une justice de caste qui s'est prononcée. On a distingué entre Allemands : on éli- mine les parvenus de la politique, on épargne la réac- tion. Pas un seul officier de la Reichswehr condamné, aucun des grands chefs de la finance, nul Junker.

L'U. R. S. S. a donné son sentiment par la voie de

« La Pravda ». Celle-ci, en soulignant l'opinion diver- gente du juge soviétique, estime que le verdict donne satisfaction au peuple russe, ainsi qu'aux éléments pro- gressistes de l'humanité. « Le jugement est celui de l'histoire : impitoyable et juste. » L'organe du Kremlin ténorise la collaboration des Puissances qui, après celle de la guerre, s'est retrouvée à Nuremberg et est de bon augure pour l'avenir. Un même sort, ajoute-t-il, attend les criminels de guerre japonais, dont le procès vient de commencer.

Les Nations unies ont ainsi créé un nouveau droit pénal international. Les individus ne pourront plus se retrancher derrière la souveraineté de l'Etat.

Toutefois, il faut le dire, ' le jugement n'est pas sans soulever des réserves. Laissons les préjugés qui auraient influencé la Cour. Il y a des scrupules d'ordre juridique dont la base est moins fragile. Les Alliés ont été à la fois juges et partie. Leur législation fut créée après coup. N'y a-t-il pas là précédent dange- reux ? « La Gazette de Lausanne » parle aussi de la

« raison du plus fort » : « le jugement du monde dépend de la fortune des armes ; chez les vaincus, on trouvera toujours des crimes de droit commun ; ceux qui auraient été commis de l'autre côté de la ligne de feu sont effacés par le succès. Y a-t-il des guerres justes et injustes ; n'y a-t-il pas que vainqueurs et vaincus ? Mal- heureusement, le vaincu ne se sent coupable que d'une chose : s'être fait battre. L'agresseur, c'est celui qui a perdu la guerre. Le vainqueur écrit l'histoire.

Le verdict de Nuremberg sera-t-il une leçon ? Exer- cera-t-il une action efficace sur la rééducation du peu- ple allemand ? Empêchera-t-il une nouvelle guerre ? Si tel ne devait pas être le cas, il obligerait l'agresseur éventuel à mieux préparer son coup, à forger des armes terribles auxquelles on ne puisse résister, à être sûr du succès.

L'humanité ressentira-t-elle que ce jugement l'atteint aussi et qu'elle doit dorénavant faire en sorte que la lettre d'un droit meilleur se double d'un esprit nou- veau ? Ch. B.

<T2éda.eti0iL et αώιιίιυιίζαΐίοιι : « £XL CfIcIetatiM K)OtIOg(U Siusie », j£a Olimix-dt-CpAïuls

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I I I . - L ' A V E N I R DE L A C O N C E N T R A T I O N I N D U S T R I E L L E Actuellement, les rapports de forces de la grande et

de la petite entreprise est le suivantl.

La grande entreprise a consolidé ses positions sur le terrain financier et technique. L'étude de la Commis- sion du Sénat l'a prouvé. La grande entreprise est finan- cièrement plus résistante à toute nouvelle crise qui pourrait surgir. Elle dispose de moyens et de réserves que n'a pas la petite.

En outre, l'esprit de la direction a changé. Il ne s'était jamais complètement remis des conséquences du krach de Wall Street. De là, sa réaction négative à l'endroit du gouvernement Roosevelt et du New Deal.

Les bénéfices de guerre, la disparition du N. D. et l'espoir en une victoire républicaine aux prochaines élections présidentielles laissent croire aux chefs de l'industrie américaine que le bon vieux temps de la Prosperity pourrait revenir.

L'évolution technologique favorise également la grande entreprise. Les expériences de guerre peuvent être mises à profit, pour leur majeure partie, en temps de paix. La concurrence que des activités très concen- trées, comme l'automobile, s'apprêtent à se faire con- court à de nouveaux progrès et à de nouvelles inventions. Les redressements de salaires ouvriers agi- ront dans le même sens, en renversant la relation des coûts homme et machine au profit de celle-ci.

Enfin, la concentration industrielle n'est plus en conflit avec la législation anti-trust. Ce ne sont plus des productions apparentées qui s'allient, mais bien des industries qui s'organisent pour la vente. Dans ce domaine, on est en droit d'escompter des gains sub- stantiels.

La plus forte opposition contre la concentration pro- vient, naturellement, des petites entreprises. Elles sont encore nombreuses. Jusqu'en 1943, elles tendaient à diminuer, moins dans la production que dans le com- merce et l'artisanat. Depuis 1944, on en a inscrit 400.000 nouvelles et Wallace, qui vient *de démissionner de son poste de ministre du commerce, estimait qu'à la fin de 1946, leur nombre serait de quelque 300.000 à 500.000 supérieur à ce qu'il était avant les hosti- lités. Des enquêtes dans l'armée ont établi que les démo- bilisés cherchent à acquérir un magasin, une station d'essence ou un garage. Ils peuvent compter sur un appui de l'Etat et des organisations de vétérans, dont l'influence politique est assez grande.

Faut-il admettre que les mouvements de consomma- teurs, groupés par les associations féministes du pays, influentes politiquement et économiquement, se pro- nonceront contre la grande entreprise ? Il semble que la réponse sera différente selon les niveaux de prix que pourront réaliser grande ou petite entreprise. Si la concentration assure une diminution du coût de l'existence, on ne s'élèvera pas contre elle. En revan- che, si les consommateurs se sentent menacés par elle dans leur standard de vie, alors il faut s'attendre à

' Voir « la Fédération H o r l o g e β Suisse » du 3 o c t o b r e 1940.

Ia lutte. Il en est de même des syndicats ouvriers.

Le C l . O. est, peut-être de façon systématique, contre la concentration industrielle, mais, ailleurs, patrons et ouvriers travaillent la main dans la main, pour éviter

* la concurrence ou maintenir les prix. L'« American Fédé- ration of Labor » n'est plus tellement pour la loi anti- trust depuis que celle-ci a été appliquée parfois contre ses organisations.

Roosevelt en voulait à la concentration. Sa campagne contre les « royalistes d e l'économie » et les enquêtes du Comité national économique temporaire le prouvent.

Toutefois, feu le président dut déjà, pendant la guerre, diminuer sa pression sur les trusts et, actuellement, les plaintes en violation d e la loi ne peuvent guère être examinées, faute de crédits budgétaires.

En résumé, les protagonistes de la concentration indus- trielle semblent l'avoir emporté. Cependant, un ren- versement d e la situation peut toujours se produire. S'il y avait menace que le contrôle des matières premières s'étende à toute l'industrie et passe peut-être aux mains d'une bureaucratie gouvernementale ou d'un homme particulièrement fort, on peut tenir pour certain que le peuple américain ferait le redressement nécessaire.

Il semble d'ailleurs qu'on s'achemine vers un sys- tème économique qui, tout en conservant les avan- tages techniques et économiques de la grande entre- prise, n'affectera pas la liberté politique de l'individu.

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I M B R O G L I O A L L E M A N D (by) En Allemagne, le 15 septembre dernier, le gou-

vernement militaire américain a déclaré hors cours le mark d'occupation et l'a remplacé par un moyen de paiement à l'usage exclusif des troupes des Etats-Unis.

Le gouvernement militaire britannique avart déjà adopté une mesure analogue, le 1e r août. Le gouvernement militaire français en a fait de même, le 1e r octobre.

La nouvelle devise, anglaise ou américaine, est donc sans valeur pour la population civile allemande ou encore pour les rapports entre troupes étrangères et fonc- tionnaires allemands. Basée sur la livre ou le dollar, elle ne représente qu'un instrument interne de règlement.

Quelles sont les raisons qui ont entraîné la décision ? D'abord, une partie des troupes ne retire pas sa solde et en envoie la presque totalité au pays. Or, les sommes expédiées ainsi sont considérablement plus grandes que la solde. On en conclut que les occupants se procurent un revenu supplémentaire en faisant du marché noir avec la population allemande. Le Trésor des Etats-Unis, aussi bien que de la Grande-Bretagne, ne voit pas d'un bon oeil ces expéditions massives, même abstraction faite de la question prestige dans les régions occupées.

On s'était rendu compte qu'il était difficile d'intervenir et que les soldats ou fonctionnaires trouveraient toujours moyen de tourner les obstacles qu'on pourrait mettre à leurs desseins. L'adoption d'un nouveau moyen de paie- ment doit rétablir des conditions normales.

Y parviendra-t-on véritablement ? C'est la question qu'on peut se poser. En tous cas, il ne semble pas qu'on puisse empêcher les soldats de vendre aux Allemands des aliments, du tabac et d e l'alcool contre objets de valeur : montres, bijoux, appareils photogra- phiques, etc. Sans doute, faudra-t-il que ces marchan- dises subissent encore le contrôle douanier, outre-Manche et outre-Atlantique.

La réglementation intervenue poursuit aussi un autre but : lutter contre l'inflation, en éliminant l'argent des troupes d'occupation. Selon une donnée américaine, les Puissances occidentales auraient émis pour 10 milliards de Reichsmarks en billets alliés et l'on ne connaît pas le montant de l'émission soviétique. Il doit être élevé, car le papier russe se rencontre plus fréquemment que celui des Alliés.

L'annonce du retrait des billets anglais et américains a provoqué une panique dans la population allemande.

C'est que celle-ci les thésaurisait en quantité. Quelques heures après la nouvelle, l'agio dont bénéficiait le billet des Etats-Unis fit place à un disagio. Le 16 septembre, 80 marks allemands valaient déjà 100 marks en monnaie des troupes d'occupation. Le billet russe continuait à faire prime, car on pense que les autorités soviétiques le maintiendront.

Les circonstances actuelles ont permis de mesurer le chaos monétaire qui règne en Allemagne. L'argent comp- tant a perdu son attrait. Rien d'étonnant à cela, étant donné que d'après des sources allemandes, la circu- lation en banknotes de la Reichsbank et de la Renten- bank se monte à quelque 70 milliards Rm., sans parler du mark d'occupation, alors que la valeur de la produc-

tion allemande ne s'élève actuellement qu'à 2 l/s milliards Rm., annuellement.

La population se rend compte que la valeur d'achat du mark n'est que fictive, qu'elle ne se maintient qu'en vertu de mesures de contrainte. Aussi le troc fleurit-il qui évite des prix astronomiques. Allemands, comme Alliés, savent pertinemment que la situation monétaire sera intenable à la longue. Les conditions actuelles ruinent la morale et font même tort aux Puissances occupantes.

Le malheur est que celles-ci n'ont pu, jusqu'ici, s'en- tendre sur un assainissement, pourtant indispensable.

Entre la conception des Occidentaux et celle des Soviets, il y a un fossé. Au surplus, un tel assainissement, même s'il était consenti par les quatre Grands, ne serait d'au- cune efficacité aussi longtemps qu'on n'arrivera pas à améliorer le ravitaillement en marchandises.

Pour se faire une idée exacte de la position moné- taire présente, il n'est qu'à considérer le cours des devises au marché noir. Officiellement, un dollar vaut 10 marks, une livre 40 et un mark 12 francs français.

Quoique ce cours corresponde à une dévalorisation du mark de 25 °/o, on a conservé la parité officielle à l'égard du franc suisse : 100 marks pour 173 francs. En revanche, au marché noir des devises, 1 franc suisse vaut 30 marks, tandis qu'un dollar ne correspond qu'à 40 ou 50 Rm., en sorte que, toutes proportions gardées, le dollar est plus mal traité que notre devise.

câ p-tô-fiô-i au tacifj des @..(ψ.(ψ.

D'après les récentes déclarations faites par M. Celio, chef du Département fédéral des postes et chemins de fer, au Conseil national, il semble qu'on puisse consi- dérer comme liquidée, du moins pour le moment, la- question d'une éventuelle augmentation des tarifs des C. F. F. A vrai dire, on ne comprend pas pourquoi le problème a été soulevé dans un message du Conseil fédéral où on reconnaissait plus ou moins la prochaine nécessité d'une « adaptation » des tarifs et que quelques semaines plus tard, on déclare que cela n'est plus indis- pensable ! S'il ne s'agissait que d'un ballon d'essai lancé pour connaître les réactions de l'opinion publique, on doit être maintenant fixé. Car le public n'a pas manqué de réagir avec vigueur, d'autant plus que le moment était très mal choisi.

S'il ne peut s'agir d'une augmentation des tarifs, nous apprenons par contre qu'on examine actuellement une modification des tarifs, au sujet de laquelle l'opinion publique sera bientôt renseignée. Il s'agirait d'adapter les tarifs des abonnements aux circonstances actuelles.

11 est probable que pour les parcours sur une certaine distance, une diminution des tarifs interviendra, alors que ce sera le contraire pour les parcours à courte distance. Mais l'augmentation, eu égard au coût peu élevé de ce genre d'abonnement, ne sera pas considé- rable. Le projet sera discuté prochainement par la confé- rence commerciale des entreprises de transport.

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L ' O P I N I O N D E L ' O F F I C E F É D É R A L D ' É C O N O M I E H Y D R A U L I Q U E Nous n'allons pas revenir sur la discussion sempi-

ternelle concernant les projets d'usines électriques. Il y a là, de part et d'autre, des arguments valables. Mais, la contestation, en se prolongeant, nous fait perdre un temps précieux.

On a tenté de mettre de l'ordre dans l'affaire et de créer, en quelque sorte, un plan d'exploitation des forces nationales. On en a discuté, l'automne dernier, aux Chambres, mais le projet de loi n'a pas dépassé jusqu'ici le stade des pourparlers en commission.

C'est alors qu'apparaît, avec beaucoup d'à-propos, une publication de M. C. Mutzner, directeur de l'Office fédéral d'économie hydraulique. Sous le titre « Aktuelle Kraftwerkprojekte (no 36 de la « Série des publications de l'Office »), on y trouvera un exposé d'une objec- tivité parfaite, faisant abstraction des points de vue économiques en présence ou encore de ceux des partis.

La partie principale de l'étude est d'ordre technique, mais ce qui retiendra l'attention de la population, c'est le programme que cet expert en la matière suggère aux intéressés. Déjà, certaines autorités se sont référées à ce travail, notamment le Petit Conseil du canton des Grisons, dans le message qu'il a sorti concernant l'acqui- sition d'une concession dans la région de la Greina.

Disons, d'emblée, que la lecture des pages de Mutzner laisse une impression réconfortante. Dans un chapitre consacré aux forces hydrauliques encore dispo- nibles, l'auteur arrive à prouver qu'on pourra encore tirer 17 milliards de kWh. de bassins d'accumulation, grands et petits, ainsi que d'ouvrages à haute et basse pression. Ce chiffre est considérablement plus élevé que ceux qui ressortent d'estimations précédentes. Il n'a pas été aligné sans raisons ; on peut donc s'y fier entièrement.

On le comparera avantageusement aux 10 milliards de kWh. que fournissent les usines actuelles. Nous n'aurions donc pas encore exploité les 2/5 de l'énergie disponible dans le pays ! Et même, s'il fallait faire abstraction, étant donné les résistances qu'ils suscitent, des deux grands barrages prévus du Rheinwald et de l'Urseren, il res- terait encore à notre service quelque 14 milliards de kWh. C'est assez pour satisfaire toutes les demandes actuelles et futures pour de nombreuses années, jus- qu'à la découverte de nouvelles thermiques de rem- placement ou de complément.

Une question se pose, cependant : celle de la limite raisonnable des investissements en usines ; jusqu'à quel point celles-ci seraient-elles d'un rendement commer- cial ? O n est, en général, tenté d'abaisser le plus pos- sible cette limite. Le directeur Mutzner se base, sans nous expliquer pourquoi il est vrai, sur un prix de 6 centimes (prix d'avant guerre) pour l'énergie d'hiver.

Le précité insiste, d'ailleurs, sur l'utilité qu'il y aurait à étudier sérieusement la question du coût de l'énergie.

C'est d'autant plus nécessaire que toute la discus- sion sur des constructions éventuelles ou la priorité à accorder à certains travaux pèche à la base par man-

que d'une calculation précise. Admettons que de jeunes ingénieurs comprendront la suggestion précieuse qui leur est faite. La Confédération leur serait reconnaissante de leurs enquêtes, mais surtout les cantons et communes auxquels vont, on le sa.it, les revenus provenant des concessions, les intérêts sur les eaux, les impôts, etc.

La publication Mutzner a donc bien des chances — et c'est sans doute le but que l'auteur s'était proposé

— d e susciter toute une série d'études qui permettront enfin d e voir clair dans la question. Mais telle qu'elle est, elle fournit déjà à ce propos une documentation étonnante : plans, cartes, données techniques et chro- nologie se succèdent de la façon la plus systématique.

Quarante projets sont examinés — les plus impor- tants : sur ce nombre, 34 se rapportent à des bassins d'accumulation. Les six derniers se composent, pour une moitié, d'ouvrages à haute pression, et pour l'autre, d'usines au fil d e l'eau. Les trois premiers concernent les usines de la Basse-Engadine (première étape), celles de la Reuss, dénommées Gôschenen-Wassen, puis du Rhône : Reckingen-Ernen ; les trois dernières sont les installations rhénanes de Birsfelden, l'ouvrage sur l'Aar de Wildegg-Brugg, et celui du Rhin, de Rheinau.

Des tableaux de récapitulation et des graphiques faci- litent la compréhension de cet utile travail. Y.

@(mee-(LU ctitetftatÎo-ftal dt té.g.Lag,t (Lt ektô-n.ô-(n(Îtt£S

La République neuchâteloise fêtera son centenaire en 1948. Pour associer l'Observatoire cantonal de Neu- chàtel à cette manifestation, le Conseil d'Etat neu^·

châtelols a décidé d'instituer un nouveau concours inter- national de réglage de chronomètres, qui débutera au commencement de mars 1948. Ce concours est ouvert aux fabricants d'horlogerie du monde entier sans aucune restriction. Le règlement du concours prévoit les trois catégories d'épreuves suivantes : chronomètres de marine, chronomètres de poche et de bord, chronomètres-brace- let. Le diamètre des chronomètres de marine, de poche et de bord n'est pas limité, celui des chronomètres- bracelet ne doit pas dépasser 30 mm. Les épreuves, qui durent plus longtemps que celles des concours ordi- naires, permettront de vérifier le comportement des chronomètres dans les différentes positions et à p l u - sieurs températures. Elles fourniront en plus des ren- seignements précieux sur la stabilité du réglage à un cycle d'observations spécial pendant lequel les chro- nomètres restent dans les mêmes conditions (38 jours- pour les chronomètres de marine, 30 jours pour les autres chronomètres). Des prix récompenseront les fabri- cants et les régleurs des meilleurs chronomètres.

Notre fabrication horlogère jouit d'une très bonne réputation à l'étranger. Une excellente occasion de la justifier est ainsi offerte à nos fabricants d'horlogerie.

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Le ressort de la montre a été bien étudié et le pro- blème fouillé sur toutes ses faces par l'horloger qui cherchait à obtenir de ce dernier un rendement tou- jours plus élevé.

On reste néanmoins surpris des questions qui vous sont souvent posées quant au ressort et au barillet, ques- tions qui reviennent constamment.

Il est inutile de reprendre la partie mathématique qui permet de déterminer les dimensions en fonction du barillet et du nombre de tours demandés.

Un ressort de bonnes dimensions bien estrapade ne donne pas nécessairement un moment de force allant en décroissant progressivement sans heurts. Pour se rendre compte du travail du ressort il est nécessaire dans la fabrication de prélever par série quelques baril- lets qui seront contrôlés au dynamomètre. Il existe un grand nombre de ces machines.

Je me propose de commenter quelques diagrammes obtenus avec le dynamomètre construit par l'Ecole d'hor- logerie de Bienne.

Pendant l'essai sur cette machine le barillet et le res- sort se trouvent placés dans les mêmes conditions que dans la montre. Il y a comme résistance passive le frot- tement résultant du glissement de la plume traçant le diagramme sur la feuille de papier. Ce frottement est très faible.

Les diagrammes présentés appartiennent à des res- sorts de mouvements ronds 13'", 12'", 10 ' ; ' " et 19'".

Les diagrammes n°s 1, 3 et 5 sont obtenus avec des barillets huilés.

La courbe supérieure est tirée par la plume au moment de l'armage du ressort, la courbe inférieure est tracée lorsque le ressort se désarme et transmettrait son moment au rouage. Si le frottement intérieur de la lame et celui entre les spires n'existaient pas les deux courbes se superposeraient, ce serait alors parfait.

Les diagrammes nos 2, 4 et 6 sont obtenus après avoir graissé le ressort avec de la graisse S. D. On remarque que les courbes obtenues sont moins sinueuses. Les spires pendant leur travail glissent les unes sur les autres sans se détendre brusquement, ce que montrent les dents sur le diagramme n° 3.

Les diagrammes 2 et 6 peuvent être encore amélio- rés. Les ressorts ne sont pas suffisamment libres à l'intérieur des barillets.

Le diagramme no 7 appartient à un ressort pour mouvement 10Vs", hauteur de la lame 1,70 mm., épais-

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iuiorb (L· lundiLeh

/ O

No 7. - 10 V Î ' " , ébat en hauteur du ressort 0,07 mm., ressort huilé.

N o 8 - 10 W " , p o r t é l'ébat en hauteur du ressort à 0,09 mm.

tourné le diamètre des deux gouttes, ressort graissé.

>

N o 9. - 1 01V " , porté l'ébat en hauteur du ressort à 0,14, ressort graissé.

^- No 10. - 1 9 ' " , ressort renversé c r o c h e par une b r i d e rivée, longueur 6 mm. Longueur du ressort 590 mm.

seur 0,095 mm. Le ressort étant graissé, son ébat de hau- teur augmenté de 0,02 mm., on obtient le diagramme no 8.

En portant l'ébat de hauteur à 0,15 mm., les noeuds et les ventres qui se marquaient à chaque tour disparaissent, comme cela peut se voir au n° 9. Une vingtaine de barillets ont été utédiés. Toutes les fois que les ébats de hauteur étaient inférieurs à 0,08 mm. Ie phénomène a eu lieu. Le diamètre de la goutte au barillet et au cou- vercle doit être également suffisamment petit.

ΙΓ ressort bien de ce qui précède que le graissage est important. C'est un point qui a fait l'objet de bien des recherches, mais sur lequel on doit encore toujours insister. Le moment de force du ressort présenté par les diagrammes nos 5 et 6 augmente de 30 grmm., lorsque le ressort est graissé au lieu d'être huilé. Il en a été d e même pour tous les ressorts étudiés et l'augmentation du moment de force est de 4 à 8 °/o au premier tour lorsque le ressort vient au bas.

Les ressorts étudiés sont croches au barillet par une bride rivée à leur extrémité. La bride mesure environ 4 mm. d e long. Si cette dernière n'épouse pas exacte- ment l'intérieur d u barillet on perd facilement un quart de tour de développement, ce qui s'est présenté pour plusieurs ressorts.

La bride donnant le meilleur résultat reste sans con- teste la bride Coulery, mais cette dernière est diffi- cilement adaptable aux petites pièces, affaire d'habitude et d e prix.

Les diagrammes nos 10 à 13 ont été obtenus avec un ressort bridé pour mouvement 19'". Si au lieu de la bride habituelle on ajuste une bride Coullery (voir n° 11) le moment de force passe de 3880 à 4245 grmm. è un tour de désarmage. On obtient un gain d'environ 9,4 °/o qui résulte de la diminution du frottement entre les spires provoquée par un développement plus con- centrique de ces dernières. Il est donc possible de ramener l'épaisseur 0,19 mm. du ressort à 0,185 mm.

si le moment de force doit rester à 3880 grmm., d'aug- menter sa longueur, ce qui ne peut qu'améliorer son travail.

La chute du moment de force pour un ressort long est moins considérable dans les premiers tours de désarmage comme le montrent les diagrammes nos 11 et 12. Après trois tours de désarmage (ce qui fait envi- ron après 24 heures de marche) le ressort a un moment de force de 3700 grmm. et ce dernier ne vaut que

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à 550 mm.

N o 11. - 1 9 " ' , ressort c r o c h e à une b r i d e C o u l l e r y . Longueur 610 mm.

G r a i s s a g e : Graisse S.D.

6 s <» s a it » N o 12. - 1 9 " ' , ressort c r o c h e a u n e b r i d e Couilery. Longueur 550 mm.

N o 13. - 1 9 ' " , ressort même que n° 11, mais huilé : huile spéciale pour barillets.

Il est donc préférable d'avoir un ressort 10 ou 15 °,o plus long que la longueur donnant un nombre de tours maximum. La marche de la montre sera meilleure après 24 heures. La diminution du nombre de tours de développement résultant de l'allongement du res- sort est négligeable.

Fr. WIGET.

JÏLtULtti cL· défiftie. έβοηΰ-ηιίς,ίΐε e.<w±tt L'éttang.e.t

La commission des douanes du Conseil national a tenu une séance le 26 septembre 1946 à Berne, sous la présidence de M. M. Rohr (Baden), président. Après

discussion, elle a ratifié à l'unanimité le XXXIIIe rap- port du Conseil fédéral sur les mesures prises e n appli- cation de l'arrêté fédéral du 14 octobre 1933 concer- nant les mesures de défense économique contre l'étran- ger et décidé que les mesures prises devaient rester en vigueur. A la suite d'un rapport présenté par M, J. Hotz, directeur d e la division du commerce, elle a approuvé les principes appliqués par le ConseM fédé- ral en matière d e politique commerciale. ENe s'est .prononcée en particulier contre les expérimentations monétaires, c'est-à-dire contre la réévaluation du franc suisse, et a pris position également contre les demandes visant l'abandon du cours officiel du dollar. Elle estime avec le Conseil fédéral qu'un pays fortement lié avec l'économie mondiale a un intérêt primordial à possé- der une monnaie nationale aussi stable que possible et que l'abandon du cours du dollar n'entraînerait pas une diminution sensible du coût de la vie. La dévaluation du dollar constituerait d'ailleurs une mesure illusoire tant que le dollar et le franc suisse resteront attachés à l'étalon or, attendu que les Etats-Unis d'Amérique ne manqueraient sans doute pas de recourir à des verse- ments en or et d'empêcher ainsi la baisse d u cours de leur monnaie. Il ne faut pas oublier qu'un pays peut manipuler sa- propre monnaie, mais ne saurait influencer sérieusement celle d'un Bat étranger. La commission s'est enfin prononcée catégoriquement contre la perception d'une taxe d e péréquation sur les exportations. Elle estime qu'une taxe à l'exportation serait préjudiciable à notre pays. Pareille taxe n'affecterait guère les indus- tries d'exportation particulièrement favorisées par les circonstances actuelles et qui, dans la plupart des cas, pourrait facilement la mettre à la charge de leur clien- tèle. Elle atteindrait, en revanche, toutes les autres branches d'exportation auxquelles la Suisse doit atta- cher une importance particulière du fait qu'elles consti- tuent également des industries d'exportation traditionnelle.

L'institution d'une taxe à l'exportation méconnaîtrait les nécessités de notre pays fortement tributaire du com- merce extérieur et serait de nature à nuire au renom de la Suisse à l'étranger. En revanche, le contingen- tement des exportations doit être maintenu, les contin- gents étant calculés d e telle sorte que notre pays puisse fournir l'aide attendue de lui pour la reconstruc- tion des. pays dévastés, sans que soit compromis notre propre approvisionnement. La commission a en outre exprimé l'avis qu'il y aurait lieu de prendre des mesures appropriées (échelonnement des paiements, par exemple) pour remédier à certains abus résultant du nouveau trafic touristique. Elle a constaté enfin avec satisfaction que les avances de clearing étaient accordées avec pru- dence et que le contingentement de l'exportation était"

mis méthodiquement au service d e l'approvisionnement de notre pays et de nos expéditions traditionnelles.

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^l^UxiônJ CL p.tô-pjû-s dt Lot Semaine mille

Il y a seulement 29 ans que, pour la première fois, en automne, on vit apparaître dans les vitrines des magasins des affiches portant l'inscription « Semaine suisse » et qu'on expliqua au public, oralement et par écrit, le sens et le but de cette histoire. Aujourd'hui, pour les Suisses, ce n'est presque plus nécessaire ; car en cette Semaine suisse est devenue pour nous quel- que chose d'aussi régulier et d'aussi naturel que la Foire de Bàle et les autres foires suisses. Dans les écoles, la jeunesse se familiarise avec cette manifestation grâce au concours annuel de composition de la Semaine suisse. Le fait que le nombre des affiches placées dans les vitrines augmente chaque année — en 1945, il y en avait plus de 38.000 dans toute la Suisse — nous permet de mesurer le succès de cette initiative ; en effet, si elle ne trouvait pas un large écho dans le public, écho dont l'effet se fait sentir bien au delà des deux semaines effectives d'exposition et qui influence sensiblement l'attitude des consommateurs, il est certain que le nombre des commerçants utilisant l'affiche offi- cielle ne serait pas aussi élevé.

La Semaine suisse — on l'a déjà expliqué — est quelque chose de typiquement suisse et ne vise pas l'exportation. Cela signifie que cette manifestation, pour ce qui est du but qu'elle poursuit, s'adresse avant tout aux Suisses, s'efforçant de les intéresser aux questions de notre économie nationale et d'améliorer les relations spirituelles entre les producteurs et les consommateurs.

A l'époque où le tourisme était pour ainsi dire inexis- 'tarvt, il y avait très peu d'étrangers dans notre pays, sur- tout en automne. L'effet de la Semaine suisse se limi- tait donc nécessairement à la population du pays.

Cette année, il en va tout autrement. Le nombre des étrangers séjournant en Suisse est très élevé. Vu la pénu- rie qui règne à l'étranger, par suite de la guerre, notre pays n'est pas seulement pour eux un endroit où ils peuvent reprendre des forces morales et physiques, mais aussi où ils ont la possibilité d'acheter toutes les marchandises que l'on ne trouve plus dans leur patrie.

Ce n'est pas en vain que l'on a parlé de « vidage » de la Suisse. Pour notre part, nous ne pensons pas qu'il faille en faire grief à nos hôtes, car ils achètent d'une manière parfaitement régulière les marchandises qu'ils emportent avec eux. Et, finalement, nous ne produisons pas que pour nos propres besoins et chaque branche de l'industrie était fière à juste titre de pouvoir exporter ses produits comme des marchandises suisses de qualité.

Ainsi, la Semaine suisse nous offre cette année l'oc- cesion bienvenue de donner à nos visiteurs, dans des dizaines de milliers de vitrines, un aperçu de la diver- silé de notre production et d'éveiller leur intérêt. Ces réflexions engageront de nombreux commerçants à faire figurer dans les vitrines de la Semaine suisse l'« Arba- lète », la marque d'origine déposée qui est connue bien au delà de nos frontières ; ils feront ainsi connaître aux étrangers et aux Suisses le rapport existant entre la Semaine suisse et la marque d'origine. Les étrangers s'habitueront à cette marque et, une fois rentrés chez eux, ils ne manqueront pas d'accorder aux produits

suisses portant la marque Arbalète toute l'attention qu'ils méritent et de les acheter.

De cette manière, la Semaine suisse pourra rendre de grands services à notre exportation. Ceci est impor- tant en ce qui concerne notre industrie horlogère. En effet, à côté de nos montres suisses de qualité, qui sont demandées partout, il existe aussi des montres de fabrication étrangère qui profitent, chaque fois que cela est possible, de l'origine suisse et qui s'efforcent de cacher leur provenance ; ceci part de l'idée parfaite- ment juste que la Suisse possède le monopole pour une grande partie des acheteurs de montres de poche et de montres-bracelets. Mais si, pendant la Semaine suisse, l'on place à côté de l'affiche officielle, dans les vitrines des magasins de montres, une Arbalète à la- quelle o n . aurait accroché les montres avec goût, on établit ainsi le rapport existant entre les marques de montres exposées et la Suisse. S'efforçant donc de se servir de cette association d'idées, les magasins de vente ne manqueront pas de placer l'Arbalète dans les vitrines à côté de l'affiche de la Semaine suisse, pour faire de la propagande en faveur de l'industrie horlo- gère suisse.

Qtô-s telatlâsu eammetcLaLu aaee L'3-taLie

On sait que les conventions conclues avec l'Italie au cours de l'été 1945 réglant le trafic des marchandises et des paiements entre les deux pays n'ont pas encore pu entrer en vigueur. Mais, dernièrement, la Grande- Bretagne et les Etats-Unis sont revenus sur la déci- sion qu'ils avaient prise de s'opposer aux amortisse- ments prévus sur les anciens avoirs suisses sur le compte de cleariing, sous réserve que l'amortissement sera différé pour les avoirs qui, de l'avis des Alliés, ont un caractère plus ou moins politique. Cette modifi- cation de l'accord de paiements italo-suisse conclu l'année dernière, et la nécessité de modifier certains points des accords pour les adapte)/· à la situation actuelle exigeront de nouveaux pourparlers. Il est possible que ceux-ci aient lieu dans le courant de l'automne.

Bien que l'entrée en vigueur des accords conclus avec l'Italie ait été retardée, le nouveau compte de clearing est déjà entré en fonction de façon autonome pour certaines marchandises, en particulier celles qui transitent par Gênes et Savone. Les échanges commer- ciaux avec l'Italie se sont effectués jusqu'ici sous forme de compensations privées et ont pris une ampleur réjouissante. Pour certaines livraisons qui nous intéressent plus particulièrement, les paiements sont effectués avec des dollars provenant d'exportations suisses. Il s'agit là de marchandises que l'Italie peut exporter également dans d'autres pays contre paiement en dollars, ce qui fait que si la Suisse tient à recevoir ce genre de mar- chandises, elle est obligée, elle aussi, de mettre des dollars à disposition de sa partenaire commerciale.

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Cuba, les Indes néerlandaises et le Mexique ont cessé de faire partie de l'Union de Madrid, respectivement les 22 avril 1932, 4 novembre 1936 et 10 mars 1943, pour la protection des marques internationales. Les mar- ques enregistrées au Bureau international pour la pro- tection de la propriété industrielle à Berne avant la date fatale continuent d'être protégées jusqu'à l'expi- ration du délai de protection de 20 ans.

Les renouvellements doivent être faits directement dans le pays même, et non plus à Berne.

Les intéressés voudront bien vérifier leur portefeuille de marques de fabrique et voir celles qui viennent à échéance, afin qu'elles soient renouvelées en temps u'.ile. L'Information horlogère se tient à leur disposition pour faire les démarches nécessaires.

APPEL AUX CREANCIERS Les créanciers de :

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sont priés de nous envoyer leur relevé de compte en triple, pour que nous puissions sauvegarder leurs intérêts.

MISE EN GARDE Nous mettons en garde contre : Ponczek, Marcos, Montevideo.

ENQUETE Nous recherchons :

Ziegler, Henri, ci-devant Manège 5, Neuchâtel.

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23/9/46. — René Gindrat, à Tramelan-Dessus, fabrica- tion, achat et vente d'horlogerie. La raison est radiée.

L'actif et le passif sont repris par la société ano- nyme « Fabrique d'horlogerie Dulux S. A. (Uhrenfabrik Dulux A. G.) (Dulux Watch factory Ltd.) », à Tra- melam-Dessus.

23/9/46. — Fabrique d'horlogerie Dulux S. A. (Uhren- fabrik Dulux A. G.) (Dulux Watch factory Ltd.), à Tra- melan-Dessus. Suivant acte authentique et statuts du 18 septembre 1946, il a été constitué, sous cette raison sociale, une société anonyme ayant pour but la fabri- cation, l'achat et la vente de l'horlogerie et pour objet la continuation des affaires de la raison indivi- duelle « René Gindrat », fabrication, achat et vente d'horlogerie, à Tramelan-Dessus, dont l'apport a été faiit à la société. Le capital social est fixé à la somme de 100.000 francs, divisé en 100 actions, au porteur, de 1000 francs chacune. Le capital social est entière- ment libéré par des apports en nature et des ver- sements en espèces. La société est administrée par un conseil d'administration de 1 à 3 membres. Le conseil d'administration est composé de René Gindrat, de et à Tramelan-Dessus, président, et de Jeannine Gindrat, d e et à Tramelan-Dessus, secrétaire. Dans sa séance d u 18 septembre 1946, le conseil d'administration a conféré la signature individuelle à René Gindrat, président du conseil.

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Pour couper court à des bruits mal fondés, le secrétariat général du département fédéral de l'Econo- nomie publique constate ce qui suit :

1. Mme Raymonde M,, à Tramelan, sollicita, le 7 octo- bre 1944, l'autorisation d'« ouvrir une fabrique d'horlo- gerie ». Le 21 décembre 1944, le département fédéral d e l'Economie publique, sur la proposition d e son secré- tariat général, « refusa l'autorisation ».

2. Mme M. fit alors l'« acquisition » d e la fabrique d'horlogerie Philémon Gindrat, à Tramelan, avec reprise d e l'actif et du passif. « Cette acquisition n'était subor- donnée à aucun permis d e l'autorité fédérale ».

3. A une grande majorité, le comité d e l'Association cantonale bernoise d e s fabricants d'horlogerie refusa d'admettre Mme M. en qualité de membre. Il pria le secrétariat général d e recevoir séparément deux délé- gations, Tune opposée et l'autre ' favorable à l'admis-

sion, puis d e trancher souverainement, en application d e l'article 4, 5me alinéa, d e l'arrêté du Conseil fédéral du 21 décembre 1945 protégeant l'industrie horlogère suisse. Cette disposition déclare que l'association inté- ressée ne peut refuser la condidature du « titulaire d'une autorisation » délivrée par le Département. Le secré- tariat général fit remarquer aux deux délégations qu'il n'était pas compétent pour prendre une décision, la disposition dont il s'agit étant applicable uniquement lorsque le Département a accordé une « autorisation », mais non pas lorsqu'il y a eu reprise d'une fabrique avec l'actif et le passif.

L'avocat d e Mme M. s'adressa à son tour au dépar- tement d e l'Economie publique. Le secrétariat général lui fit savoir, par lettre du 11 mai 1946, qu'il s'abstien- drait d e toute intervention dans une affaire échappant à sa compétence.

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