• Aucun résultat trouvé

Vérifier que l’on peut utiliser la formule de Cardan

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Vérifier que l’on peut utiliser la formule de Cardan"

Copied!
1
0
0

Texte intégral

(1)

LYCÉE ALFRED KASTLER TS 2013–2014

Propriété (et définition) Pour tout nombre réel k, il existe un unique nombre réel solution de l’équation x3 =k, autrement dit un unique réel dont le cube est k.

Ce nombre est appelé racine cubique de k. Il est noté √3 k.

Exemple On a par exemple √3

8 = 2 parce que 23 = 8.

Au XVIème siècle, l’italien Jérôme Cardan (de son vrai nom Girolamo Cardano), confronté à la résolution des équations du troisième degré de la formex3 =px+qdonne la formule suivante appelée formule de Cardan :

Si q2 4 − p3

27 ≥0, alors l’équation a pour solution

x= 3 s

q 2+

rq2 4 − p3

27+ 3 s

q 2−

rq2 4 − p3

27

1. On considère l’équation x3 = 1. Quelles sont les valeurs de p et q? Vérifier que l’on peut utiliser la formule de Cardan.

Quelle solution obtient-on ?

2. On considère l’équation x3 = 3x+ 2.

Vérifier que l’on peut utiliser la formule de Cardan.

Quelle solution obtient-on ?

3. On considère l’équation x3 = 15x+ 4.

Justifier que la formule de Cardan ne peut pas s’appliquer.

On décide malgré cela d’appliquer la formule pour voir ce qui se passe.

Comment s’écrirait la solution en s’autorisant des notations habituellement interdites ? 4. Imaginons un nombre dont le carré est −1, et qui sera très temporairement noté √

−1.

En utilisant ce nombre imaginaire et en effectuant des calculs « habituels », montrer que

(2 +√

−1)3 = 2 + 11√

−1 En déduire que 2 +√

−1 serait une racine cubique d’un nombre s’écrivant2 +√

−121 .

« Démontrer » de même que 2−√

−1serait racine cubique de 2−√

−121.

Montrer alors que la formule de Cardan appliquée à l’équationx3 = 15x+4donne une solution tout à fait réelle. Vérifier que le nombre obtenu est effectivement solution de l’équation.

On a donc, en utilisant des nombres imaginaires, obtenu un résultat bien réel.

5. On sait que si a et b sont deux réels strictement positifs, alors : √ a√

b=√ ab.

Si on utilise cette égalité avec a=b=−1, qu’obtient-on ? Est-ce satisfaisant ? C’est la raison pour la quelle on n’utilisera plus jamais la notation √

−1, mais que l’on définit le nombre i,nombre imaginaire dont le carré vauti2 =−1.

C’est environ 150 ans après Cardan que l’on utilisera cette notation, due àLeonhard Euler.

Références

Documents relatifs

Définition 1 : Soit une fonction définie sur un intervalle et un réel appartenant à. On dit que la fonction est dérivable en si la limite lorsque ℎ tend vers 0 du rapport

A titre de complément, nous fournissons page suivante la courbe représentative (en bleu) de la

[r]

Il faut donc bien remarquer que le théorème de Sophie Germain (que l'on va démontrer dans la suite de l'exercice) ne s'applique qu'aux entiers à partir de

C'est le problème récurrent et agaçant du gâteau au chocolat à partager de façon égale entre tous les invités.. Outre le couteau, on ne dispose que d'une règle graduée et

Enn, nous verrons comment approcher le nombre d'or. Ce dernier a des vertus mystiques et biologiques. Il est relié par exemple à l'angle séparant deux graines contiguës dans une eur

Soit x un nombre réel.. Je prends son carré

Pour tout réel k , il existe un unique nombre réel dont le cube est k.. Ce nombre est appelé racine cubique