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C HAPITRE 2

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Texte intégral

(1)

C HAPITRE 2

ÉQUATIONS NON LINÉAIRES hm@mat.ulaval.ca

T

ABLE DES MATIÈRES

1 Introduction 2

2 Méthode de la bissection 3

2.1 Algorithme . . . . 3 2.2 Convergence . . . . 3

3 Méthode du point fixe 5

3.1 Algorithme . . . . 5 3.2 Convergence . . . . 5

4 Méthode de Newton 10

4.1 Racines multiples d’ordre m . . . . 11

5 Méthode de la sécante 12

5.1 Convergence . . . . 12

6 Accélération de la convergence 14

6.1 Procédé d’Aitken . . . . 14 6.2 Méthode de Steffensen . . . . 15

(2)

1 I

NTRODUCTION

Dans ce chapitre nous nous intéressons à la recherche de racines d’une fonc- tion d’une seule variable :

f :R−→R f(x) =0

En général les solutions explicites sontdifficiles, voirimpossible, à obtenir analytiquement.

Donc nous devons trouver desméthodes numériquesqui conduisent à des solutions approchées.

Exemple 1.1 — ex1=0 une solution

— ex +1=0 pas de solutions

— x24 sin(x) =0 deux solutions

— x3+5x21=0 trois solutions

cos(x) =0 une infinité de solutions

(3)

2 M

ÉTHODE DE LA BISSECTION

Théorème 2.1 Soit f :[a,b]−→R une fonction continue.

Si f(a)f(b)<0, alors il éxiste au moins un x[a,b]tel que f(x) =0. Si de plus f est strictement monotone dans[a,b], alors cette racine est unique.

2.1 ALGORITHME On pose x1= a+2b.

Si f(x1) =0, alors x1 est un zéro de f et on s’arrête. Sinon, on construira x2 à partir dex1 de la manière suivante :

— Si f(x1)f(a)>0 alors f change de signe entre x1 et bet on changea para:=x1. On pose ensuite x2= a+b2 .

— Si f(x1)f(a)<0 alors f change de signe entre x1 eta et on changeb parb:=x1. On pose ensuite x2= a+2b.

En répétant indéfiniment cette procédure, on construit ainsi une suite(xn)n=1 qui converge versxtelle que f(x) =0.

2.2 CONVERGENCE

Soit[a0,b0] = [a,b]avec f(a)f(b)<0.

Soit xn= 1

2(bn−1+an−1), n=0, 1,· · ·.

— Il exitex[a,b]tel que :

|xxn|≤ ba 2n

De plus, pour atteindre la précision|xxn|≤εil suffit de choisir n ln(ba)ln(ε)

ln(2)

— Le dernier résultat permet de fixer a priori le nombre d’itérations nen le reliant à la précision désiréeε.

Exemple 2.1 On cherche une racine de la fonction f(x) = x2+x 6= 0sur [1, 2]

Intervalle initial : [a,b] = [1, 2]

k x f(x)

1 1.7500e+000 -1.1875e+000 2 1.8750e+000 -6.0938e-001 3 1.9375e+000 -3.0859e-001 4 1.9688e+000 -1.5527e-001 5 1.9844e+000 -7.7881e-002 9 1.9990e+000 -4.8819e-003

(4)

10 1.9995e+000 -2.4412e-003 11 1.9998e+000 -1.2206e-003 12 1.9999e+000 -6.1034e-004 13 1.9999e+000 -3.0517e-004 14 2.0000e+000 -1.5259e-004 17 2.0000e+000 -1.9073e-005 18 2.0000e+000 -9.5367e-006 19 2.0000e+000 -4.7684e-006 20 2.0000e+000 -2.3842e-006

(5)

3 M

ÉTHODE DU POINT FIXE

Définition 3.1 Soit g une fonction continue sur[a,b]. On appelle point fixe de la fonction g tout point x[a,b]vérifiant g(x) =x.

Soit g : [a,b] −→ [a,b] une fonction continue. Alors la fonction g(x) admet au moins un point fixe dans[a,b].

— Pour approcher les racines de f(x) =0 par la méthode du point fixe on cherche donc une fonction g telle que

f(x) =0⇐⇒g(x) =x Exemple 3.1

f(x) =x2x2 g(x) =x22, g(x) =p

x+2, g(x) =1+ 2 x g(x) = x2+2

2x1 3.1 ALGORITHME

La méthode du point fixe consiste à construire à partir d’une approximation initiale x0 la suite des nombresxntel que :

xn+1= g(xn), n=0, 1,· · · x0[a,b]

Choix de la fonctiong?

— La suite(xn)converge-t-elle ?

— Si la suite converge, sa limite xvérifie-t-ellex=g(x)?

— Comment estimer l’évolution de l’erreur en = xnx au cours des itérations ?

3.2 CONVERGENCE

— Si dans[a,b], gvérifie

(i)x [a,b] =g(x)[a,b] (ii) gune fonction continue, alors

1. gpossède au moins un point fixe x[a,b].

2. Sigest strictement contractante, c’est à dire qu’il éxistek, 0k<1 tel que

x [a,b],y [a,b]| g(x)g(y)|≤k|xy | alors :

(6)

(a) xest unique.

(b) x0[a,b], la suite(xn)définie parxn+1=g(xn)convergex Si g est dérivable, il est souvent plus commode d’exprimer une condition suffisante sur la dérivéeg0que de vérifier directement quegest une application contractante.

Soit g une fonction dérivable sur[a,b]. Si g0 vérifie | g0(x) |< 1,x [a,b], alors g est strictement contractante dans[a,b].

Soit g:[a,b]−→Rune fonction donnée tels que : a) g est une contraction stricte sur[a,b].

b) g([a,b])[a,b], c’est à direx[a,b],g(x)[a,b]. Alors

1. La fonction g(x)admet un unique point fixe xdans[a,b].

2. Pour tout x0[a,b], la suite(xn)nNdéfinie par : xn+1=g(xn), (n 0)converge vers xlorsque n−→ ∞.

Vitesse de convergence

On cherche à quantifier la vitesse de convergence de la suite xn en compa- rant la valeur absolue de l’erreuren= xnxentre deux itérations successives.

— La méthode du point fixexn+1=g(xn)est dite d’ordrersi |en+1|

|en|r a une limite finie quandntend vers+∞.

— On dit que la suite(en)converge avec unordre de convergenceégal à r s’il existe une constanteC >0 telle que :

|en+1|

|en|r C, pour nassez grand

r =1 l’ ordre de convergence est dit linéaire ou géométrique

r >1 superlinéaire

r =2 quadratique

Il est souvent délicat de déterminer un intervalle[a,b]dans lequel les hy- pothèses (a) et (b) du théorème du point fixe sont vérifiées.

— Soit g:R−→Rune fonction de classeC1 et soit xun point fixe de g tel que|g0(x)|<1. Alors, il existe un voisinageI dextel que la suite (xn)nN définie parxn+1=g(xn)avec x0I, converge versx.

De plus

1. Si g0(x)6=0, la convergence est géométrique

2. S’il existe un entierr2 tel que gsoit de classeCr au voisinage dex et si

g0(x) =· · ·=g(r−1)(x) =0, g(r)(x)6=0 alors, la convergence est d’ordrer.

(7)

Interprétation géométrique

Exemple 3.2 :

f(x) =x2+x6=0 1.

x =g(x) = 6

x+1 ; x0=5 2.

x =g(x) =p

6x ; x0=5 3.

x=g(x) =6x2 ; x0=5 Exemple:

--- y= 6/(x+1);

x_0 =5.000000E+00

>>

k x eabsolue erelative

0 5.0000e+000 1.0000e+000 1.0000e+000 1 1.0000e+000 4.0000e+000 4.0000e+000 2 3.0000e+000 2.0000e+000 6.6667e-001 3 1.5000e+000 1.5000e+000 1.0000e+000 4 2.4000e+000 9.0000e-001 3.7500e-001 5 1.7647e+000 6.3529e-001 3.6000e-001 6 2.1702e+000 4.0551e-001 1.8685e-001 7 1.8926e+000 2.7760e-001 1.4667e-001 8 2.0742e+000 1.8163e-001 8.7564e-002 9 1.9517e+000 1.2255e-001 6.2790e-002 10 2.0327e+000 8.1030e-002 3.9863e-002 11 1.9784e+000 5.4312e-002 2.7452e-002 12 2.0145e+000 3.6077e-002 1.7908e-002 13 1.9904e+000 2.4109e-002 1.2113e-002 14 2.0064e+000 1.6047e-002 7.9976e-003 15 1.9957e+000 1.0709e-002 5.3661e-003 16 2.0029e+000 7.1344e-003 3.5621e-003 17 1.9981e+000 4.7585e-003 2.3815e-003 18 2.0013e+000 3.1713e-003 1.5847e-003 19 1.9992e+000 2.1147e-003 1.0578e-003

(8)

20 2.0006e+000 1.4096e-003 7.0459e-004 21 1.9996e+000 9.3981e-004 4.6999e-004 22 2.0003e+000 6.2650e-004 3.1321e-004 23 1.9998e+000 4.1769e-004 2.0886e-004 24 2.0001e+000 2.7845e-004 1.3922e-004 25 1.9999e+000 1.8564e-004 9.2822e-005 29 2.0000e+000 3.6669e-005 1.8334e-005 30 2.0000e+000 2.4446e-005 1.2223e-005

Fonction : --- y= sqrt(6-x);

x_0 =5.000000E+00

>>

k x eabsolue erelative

0 5.0000e+000 1.0000e+000 1.0000e+000 1 1.0000e+000 4.0000e+000 4.0000e+000 2 2.2361e+000 1.2361e+000 5.5279e-001 3 1.9401e+000 2.9598e-001 1.5256e-001 4 2.0149e+000 7.4837e-002 3.7142e-002 5 1.9963e+000 1.8657e-002 9.3460e-003 6 2.0009e+000 4.6676e-003 2.3327e-003 7 1.9998e+000 1.1667e-003 5.8341e-004 8 2.0001e+000 2.9168e-004 1.4584e-004 9 2.0000e+000 7.2920e-005 3.6460e-005

Fonction : --- y= 6-x^2;

x_0 =5.000000E+00

>>

k x eabsolue erelative

0 5.0000e+000 1.0000e+000 1.0000e+000

(9)

1 -1.9000e+001 2.4000e+001 1.2632e+000 2 -3.5500e+002 3.3600e+002 9.4648e-001 3 -1.2602e+005 1.2566e+005 9.9718e-001 4 -1.5881e+010 1.5881e+010 9.9999e-001 5 -2.5220e+020 2.5220e+020 1.0000e+000 6 -6.3605e+040 6.3605e+040 1.0000e+000 7 -4.0455e+081 4.0455e+081 1.0000e+000 8 -1.6366e+163 1.6366e+163 1.0000e+000

9 -Inf Inf NaN

10 -Inf NaN NaN

11 -Inf NaN NaN

12 -Inf NaN NaN

13 -Inf NaN NaN

(10)

4 M

ÉTHODE DE

N

EWTON Soit

f :[a,b]−→R continue et dérivable On cherche toujours à résoudre f(x) =0.

Il est évident que sih(x)est une fonction non nulle, alorsx est une solution de f(x) =0 si et seulement six est un point fixe de

g(x) =x+h(x)f(x)

La méthode de Newton consiste alors à choisir la fonctionh(x)de telle sorte que la méthode des approximations successives appliquée à la fonctiong(x)soit d’ordre deux. C’est à dire tel que g0(x) =0.

Ceci serait le cas si on choisit par exempleh(x) =f01(x)

On a alors l’ algorithme de Newton suivant : x0 donné xn+1=xn ff0(x(xnn))

Exemple 4.1 f(x) =x2a=0 xn+1= 1

2(xn+ a xn) Convergence On a le résultat de convergence suivant :

Théorème 4.1 Soit f :[a,b]−→Rune fonction de classe C3 et soit x∈]a,b[

un zéro de f(x).

a) Si f0(x)6=0, alors il existe un voisinage I de xtelle que la suite(xn)nN

définie par :

x0I, nN, xn+1= xn f(xn) f0(xn)

existe et converge vers xde manière quadratique avec un taux de conver- gence égal à| 2ff000(x(x))|lorsque f0(x)6=0.

b) Si f0(x) =0et f00(x)6=0, la suite(xn)n∈Npeut encore être définie dans un voisinage de x: si elle prend la valeur x, alors la construction s’arrête, sinon elle converge vers xgéomètriquement.

(11)

4.1 RACINES MULTIPLES DORDRE M

Si xest une racine de multiplicitémde f(x) =0, c’est à dire si f(x) =0,· · ·,f(m−1)(x) =0,f(m)(x)6=0 alors on a :

Théorème 4.2 Soit xune racine de multiplicité m. Alors :

1. La convergence de la méthode de Newton classique appliquée à f(x) xn+1=xn f(xn)

f0(xn) est d’ ordre 1.

2. La méthode de Newton modifiée

xn+1=xnm f(xn) f0(xn) converge quadratiquement.

Methode de Newton --- Fonctions :

--- y= x^2 +x -6;

y= 2*x +1;

Estimation initiale : x_0 = 5.000000E+00

Iter. x_i f(x_i)

0 5.0000000000E+00 2.400000E+01

1 2.8181818182E+00 4.760331E+00

2 2.1008717310E+00 5.145338E-01

3 2.0019560953E+00 9.784303E-03

4 2.0000007647E+00 3.823318E-06

5 2.0000000000E+00 5.844214E-13

6 2.0000000000E+00 0.000000E+00

Interprétation géométrique:

f(x) =x2+x6=0 ; x0=5

Convergence atteinte enn=5 :x5=2.000000000,ε=5.844214E13.

(12)

5 M

ÉTHODE DE LA SÉCANTE

f :[a,b]−→R, continue

La méthode de la sécante est une variante de la méthode de Newton.

En effet, la dérivée f0(xn)est remplacée par la pente f(xn)f(xn−1)

xnxn−1

On obtient la méthode itérative suivante :

x0,x1[a,b],x16=x0 donnés xn+1= xn ff(x(xnn)(x)−nf(xxnn−1)

1), n=1, 2,· · · 5.1 CONVERGENCE

Théorème 5.1 Soit f :R−→Rune fonction de classe C2 et xun zéro de f(x) tel que f0(x) 6= 0. Alors il existe un voisinage I de x tel que la suite (xn)nN

définie par

x0,x1I,x16= x0 n1 xn+1=xn f(xn)(xnxn−1)

f(xn) f(xn−1) existe et converge vers x.

De plus, si f00(x)6=0, alors

n−→∞lim

xxn+1 (xxn)p =

1 2

f00(x) f0(x)

‹p−1

où p=12(1+p 5).

Methode de la secante --- Fonction :

--- y= x^2 +x -6;

(13)

Estimations initiales : x_0 = 1.000000E+00 x_1 = 5.000000E+00

Iter. x_i f(x_i)

0 1.0000000000E+00 -4.000000E+00

1 5.0000000000E+00 2.400000E+01

2 1.5714285714E+00 -1.959184E+00 3 1.8301886792E+00 -8.202207E-01

4 2.0165339865E+00 8.294331E-02

5 1.9994207100E+00 -2.896115E-03 6 1.9999980905E+00 -9.547504E-06

7 2.0000000002E+00 1.106284E-09

8 2.0000000000E+00 0.000000E+00

9 2.0000000000E+00 0.000000E+00

Interprétation géométrique:

f(x) =x2+x6=0 ; x0=1,x1=5

Convergence atteinte enn=7 :x7=2.0000000002E+00,ε=1.106284E 09.

(14)

6 A

CCÉLÉRATION DE LA CONVERGENCE Il y a deux façons pour accélélerer la convergence :

(Procédé d’Aitken).

On peut transformer la suite(xn)en une suite(yn)qui converge vers la même limite et cela plus vite que la suite(xn).

(Méthode de Steffenson).

On transforme la fonctiong(x)de façon à obtenir une méthode d’ ordre plus élevée.

6.1 PROCÉDÉ D’AITKEN

xn=xn+1xn, n=0, 1,· · ·

Théorème 6.1 Soit x R et (xn)nN une suite réelle dont les termes ne sont jamais égaux à x.

Alors la suite((yn)n∈N telle que yn=xn(∆xn)2

2xn =xn x2n+12xn+1xn+x2n xn+22xn+1+xn est bien définie pour n assez grand et vérifie

n−→∞lim

ynx xnx =0

Il faut remarquer içi que si la suite(yn)converge bien plus vite que la suite (xn), elle demande un calcul plus avancé puisque yn nécessite la connaissance dexn+2.

Exemple 6.1 f(x) =x2+x6=0

−→(1). x=g(x) = x+61 ; x0=5

Convergence atteinte en n=5 :x5=2.000000000,ε=1.905675617e10.

−→(2). x= g(x) =p

6x ; x0=5

Convergence atteinte en n=4 :x4=2.000000000,ε=4.141911258e10 g1(x) = 6/(x+1)

i y_i e/e0

(15)

0 5.00000000000000 1.00000000000000 1 1.00000000000000 0.50000000000000 2 2.33333333333333 0.13333333333333 3 2.14285714285714 0.05844155844156 4 2.06250000000000 0.02582908163265 5 2.02758620689655 0.01145236038017 6 2.01222307104660 0.00508467975759 7 2.00542510807833 0.00225882955096 8 2.00240970659940 0.00100372208166 9 2.00107069403768 0.00044605885033 10 2.00047580741184 0.00019824051289 20 2.00000014307531 0.00000005961471 21 2.00000006358903 0.00000002649543 22 2.00000002826179 0.00000001177575 23 2.00000001256080 0.00000000523366 24 2.00000000558258 0.00000000232607 32 2.00000000000850 0.00000000000354 33 2.00000000000378 0.00000000000157 g2(x) = sqrt(6-x)

i y_i e/e0

0 5.00000000000000 1.00000000000000 1 1.00000000000000 0.30901699437495 2 1.94427190999916 0.01740298057530 3 1.99726749255733 0.00085387941940 4 1.99981955650392 0.00005638846534 5 1.99998887978199 0.00000347506764 6 1.99999930255217 0.00000021795244 7 1.99999995644765 0.00000001361011 8 1.99999999727738 0.00000000085082 9 1.99999999982985 0.00000000005317 10 1.99999999998937 0.00000000000332 11 1.99999999999934 0.00000000000021 6.2 MÉTHODE DESTEFFENSEN

Le procédé d’Aitken peut être appliqué à la méthode du point fixe. On ob- tient alors l’algorithme suivant

xn+1 =xn(g◦g)(x(g(xn)−2g(xn)−xn)2n)+xn

= (gxn(gg)(xg)(xn)−g(xn)2

n)−2g(xn)+xn

C’est laMéthode de Steffensen.

(16)

>>

i x_i e/e0

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Références