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Étude endor dans le ferroélectrique KH2AsO4 irradié d'un radical libre AsO3H- localisé près d'une impureté

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HAL Id: jpa-00208527

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00208527

Submitted on 1 Jan 1976

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Étude endor dans le ferroélectrique KH2AsO4 irradié d’un radical libre AsO3H- localisé près d’une impureté

J. Gaillard, P. Gloux

To cite this version:

J. Gaillard, P. Gloux. Étude endor dans le ferroélectrique KH2AsO4 irradié d’un radical li- bre AsO3H- localisé près d’une impureté. Journal de Physique, 1976, 37 (11), pp.1307-1311.

�10.1051/jphys:0197600370110130700�. �jpa-00208527�

(2)

ÉTUDE ENDOR DANS LE FERROÉLECTRIQUE KH2ASO4 IRRADIÉ

D’UN RADICAL LIBRE AsO3H- LOCALISÉ PRÈS D’UNE IMPURETÉ

J. GAILLARD et P. GLOUX Section de Résonance

Magnétique Département

de Recherche Fondamentale

Centre d’Etudes Nucléaires de Grenoble 85

X,

38041 Grenoble

Cedex,

France

(Reçu

le

23 fevrier 1976, accepté

le

8 juin 1976)

Résumé. 2014 Lors d’une étude RPE antérieure nous avions mis en évidence des transformations radicalaires à la transition de phase para-ferroélectrique dans le cristal d’arséniate de potassium

irradié. L’étude ENDOR de l’un des radicaux libres concernés nous permet maintenant de consolider les hypothèses qui avaient été émises précédemment. Nous montrons aussi que l’existence de ces radicaux est conditionnée par la présence dans le cristal d’une impureté renfermant du silicium.

Abstract. 2014 In a previous EPR study we observed transformations of free radicals at the para- ferroelectric

phase

transition in irradiated

potassium

arsenate crystals. An ENDOR study of one

of the radicals in question has now

provided

information which consolidates the previous hypo-

theses. We also show that the existence of these radicals

depends

on the présence of silicon

impurities

in the crystal.

Classification Physics Abstracts

8.780 - 8.670

1. Introduction. - De récentes 6tudes RPE

[1]

nous

permettaient

de mettre en evidence d’int6res- santes transformations radicalaires r6versibles lors de la transition de

phase para-ferro6lectrique (Tc

= 97

K)

dans le cristal d’ars6niate de

potassium KH2As04 (KDA) pr6alablement

irradi6 aux rayons gamma a

temperature

ambiante. Un radical de type

As03 - appel6

K

present

en

phase para6lectrique

6tait transforme lors du passage en

phase

ferro6lectri- que pour

partie

en un autre radical de type

AsO’- appel6 Ki

et pour

partie

en un radical de type

As04- appel6 Q 1.

Toutefois la seule etude par RPE etait insuffisante pour bien

comprendre

ces

ph6nom6nes

et nous ne

pouvions

que formuler des

hypotheses

pour tenter de les definir

plus pr6cis6ment.

Nous

esp6rions

que

1’ENDOR,

par la mesure des faibles

couplages hyperfins

avec des protons,

pourrait

ult6-

rieurement apporter des 6claircissements.

D’autres 6tudes de transformations r6versibles étaient

6galement

abord6es. Nous

pouvions

ainsi

montrer, cette fois-ci par l’utilisation simultan6ment de la RPE a

temperature

variable et de 1’ENDOR a

1,5 K,

1’existence en

phase ferro6lectrique

d’un

changement

de la

configuration

des protons autour d’un radical de type

AsO3-

et

plus pr6cis6ment

d’ailleurs

As03H- [2].

Sous l’influence de la con-

trainte exerc6e par l’ordre

ferro6lectrique

du

milieu,

la

configuration

L

qui

derive des

configurations

de

Slater lat6rales est en

grande partie

transformee en

la

configuration L1 qui

derive des

configurations

de

Slater haute et basse.

Les 6tudes par ENDOR dans le cas des radicaux

K, K1, Q,

sont

plus

difficiles a r6aliser que dans le cas

du

couple (L, L1).

Ainsi la concentration en radical K

en

phase ferro6lectrique

s’est r6v6l6e insuffisante pour detecter les

signaux

ENDOR

correspondants.

Toutefois,

nous avons pu 6tudier le radical

K,

par cette

technique.

La

comparaison

des r6sultats ENDOR de

K1

et de ceux du

couple (L, Ll),

renforc6e par la

comparaison

des r6sultats

RPE,

nous fournit main-

tenant une meilleure

comprehension

des

especes

radicalaires

K, Kl.

Nous montrons que les centres

K, K1

sont eux aussi

plus pr6cis6ment

decrits par la formule

As03H-

et nous confirmons certaines des

hypotheses

avanc6es en

[1].

D’autres

renseignements,

tel le caract6re non

intrins6que

de ces centres,

compl6-

tent notre information. La suite de 1’article est consa-

cree a la

presentation

de ces nouveaux r6sultats.

2. Rksultats RPE ENDOR - Nous ne

develop-

perons pas ici de considerations sur les

techniques experimentales (RPE

en bande X et ENDOR a

1,5 K),

la

cristallographie,

les relations entre sites cristallo-

graphiques

et courbes de variations

angulaires

des

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:0197600370110130700

(3)

1308

transitions RPE ou

ENDOR,

l’hamiltonien du pro- bleme et le calcul des

couplages hyperfins

des pro- tons. Nous invitons le lecteur a se reporter a la r6f6-

rence

[2] (transformation

L -

L1)

pour toutes ces

questions qui s’y posaient

de maniere

identique.

Nous

rappelons

que les cristaux se

pr6sentent

sous

I’aspect

de

paraII616pip6des rectangles

dont les direc- tions des aretes s’identifient aux axes d’un

repere trirectangle

aac

deja

defini dans

[2].

L’axe c est

l’axe 4"

de la

phase para6lectrique

et les directions a

cristallographiquement equivalentes

dans cette

phase

sont tres

proches

des directions des liaisons

hydro- gene

O-H ...0

qui

relient les t6tra6dres

AsO’-

entre eux. Afin de resituer les radicaux sous

etude,

nous

reproduisons

dans la

figure

1 un

spectre

RPE

general

de la reference

[1] pris

a

T(- 90 K) Tc

pour un

champ magn6tique

H

parallele

a c. Les

radicaux de

type AS02- (K, K1, L, M)

ou de

type

As04- (Q, Ql) presentent

un tres fort

couplage

avec 1’arsenic

(spin 3/2)

donnant lieu a

quatre

raies RPE bien

espac6es.

La transformation L ->

L1

a

lieu a

plus

basse

temperature :

il

apparait

donc

seulement le radical

L,

d’ailleurs a tres faible concen-

tration dans ce cas.

FIG. I. - Spectre RPE g6n6ral de KDA à T (- 90 K) T,,

pour H //c.

A la

figure 2,

nous

pr6sentons

les

d6pendances angulaires

des transitions RPE de

plus

haut

champ magn6tique

pour une

hyperfr6quence

d’environ

8,95

GHz et a

1,5

K dans le

plan

aa et dans un

plan

ca,

en

rappelant

que les

plans

ca

presentent

des variations

identiques

par raison de

sym6trie.

Nous savons que les transformations K -

K1

et K -

Q,

laissent

subsister peu de centre K en

phase ferro6lectrique [1]

et nous suivons donc avec difficult6 les courbes RPE de cette

esp6ce

mais suffisamment toutefois pour l’identifier. En vue de la

comparaison

ult6rieure des r6sultats concemant les

couples (K, K1)

et

(L, L1)

nous avons aussi

reproduit

dans cette

figure

les

d6pendances angulaires correspondantes

des centres L

et

L1 d6ji

foumies en

[2].

Tout radical de type

As0§’

cree dans ces cristaux

pr6sente

une interaction

hyper-

fine

quasi

axiale avec l’arsenic. L’axe du tenseur

correspondant

du centre

K,

est

pratiquement

le

FIG. 2. - D6pendances angulaires a 1,5 K des transitions RPE à haut champ des centres L, L1, K et K, (la valeur du champ magn6- tique est exprim6e par la frequence de resonance du proton libre,

en MHz).

meme que celui du centre

L1 :

dans un

repere

a, a2 c

nous trouvons les cosinus directeurs

(0,404 ; - 0,661 ; 0,633)

pour un site du radical

K1

et nous donnions

en

[2] (0,418; - 0,665; 0,620)

pour un site du radical

L1 (il

est maintenant n6cessaire de

distinguer

les

deux directions a pour tenir compte de leur diff6rence de comportement par rapport a un site

donn6).

L’6tude ENDOR du radical

Ki

a ete r6alis6e a la

temperature

de

1,5

K et a

partir

des transitions RPE de

plus

haut

champ magn6tique.

A titre

d’exemple

nous

pr6sentons

dans la

figure

3 le spectre ENDOR du centre

Ki lorsque

le

champ magn6tique

est

paral-

16le a c. Les

figures 4A,

4B et 4C

presentent

les

d6pen-

dances

angulaires

sur 900 des transitions ENDOR

respectivement

dans les

plans

al a2, a2 c et Cal pour le site considere. Dans toutes ces

figures

le

champ magn6tique

a ete ramene a une meme valeur

qui correspond

a une resonance du proton libre vp

FIG. 3. - Spectre ENDOR du centre Kl correspondant a la tran-

sition RPE a haut champ pour H //c.

(4)

TABLEAU I

Tenseurs d’interactions

hyperfines

des protons des centres

K1

et

L1

FIG. 4. - Dependances angulaires des transitions ENDOR du

centre Kl dans : A) le plan a, a2 ; B) le plan a2 c ; C) le plan ca 1.

de

18,3

MHz. On d6tecte 1’existence de

cinq

protons

en interaction

hyperfine

avec 1’electron cé1ibataire du radical

K1.

Dans

chaque

cas, comme nous 1’avions

d6jd

fait en

[2],

nous avons affect6 le num6ro des deux courbes

correspondantes

du

signe

+ ou du

signe -

selon

qu’elles dependent

de

1’&tat "

+

1/2" >

ou de

1’6tat "

-

1/2" >.

Au tableau

I,

nous donnons les

cinq

tenseurs de

couplage

pour le site radicalaire défini

pr6c6demment

et il était n6cessaire pour

l’analyse

ult6rieure

d’y

inclure aussi les trois tenseurs de cou-

plage

avec des

protons

du centre

L1, d6ji publi6s

en

[2].

Les tenseurs sont

exprim6s

en

s6parant parties isotrope

et

dipolaire

et leurs directions

principales

sont

rep6r6es

par leurs cosinus directeurs dans le

systeme

d’axes a, a2 c.

3.

Analyse

des resultats. - Les r6sultats

prece-

dents

apportent

des

renseignements

d’une part sur l’identification de la transformation K -

Ki (para- graphe 3.1),

d’autre part sur

1’origine

de ces radicaux

(paragraphe 3.2).

3.1 IDENTIFICATION DE LA TRANSFORMATION K -

K1.

- En

[2]

nous

pouvions

identifier la trans- formation L -

L,

comme un

changement

de confi-

guration

des

protons

autour d’un radical

Aso3H-

par la

comparaison

des

couplages hyperfins

des pro- tons. Nous caract6risions ainsi deux

types

de confi-

gurations :

une

configuration

L d6rivant des confi-

gurations

de Slater lat6rales et une

configuration L1

d6rivant des

configurations

de Slater haute et basse.

(5)

1310

La

figure

2 montre que les

d6pendances angulaire

RPE en

phase ferro6lectrique

du

couple (K, K1)

et du

couple (L, Li)

ont des comportements sem-

blables,

ce

qui signifie

que les

parties dipolaires

du

couplage

de 1’arsenic des centres K et L d’une part, des centres

K1

et

L1

d’autre part, sont

analogues

en

grandeur

comme en direction. Ces similitudes incitent fortement a penser que du

point

de vue structural les

caracteristiques principales

des centres K et L d’une

part, K1

et

L1

d’autre part, sont les memes et

qu’en particulier 1’arrangement

des

protons

dans les trois liaisons 0-H ... 0

qui

relient le radical au reseau y est

identique.

Il nous était ensuite

possible

de verifier dans un

cas, celui du centre

K1,

le bien-fond6 de cette argu- mentation. Les

grandes

ressemblances entre les trois

couplages

ENDOR du centre

L1

et les trois

premiers couplages

ENDOR du centre

K1 (Tableau I)

nous

permettent

d’affirmer que

1’arrangement

des protons dans les liaisons 0-H ... 0 est le meme pour les

centres K1

et

L1.

Le centre

-K1

est donc comme le

centre

L,

un radical

As03H- qui

derive des

configu-

rations de Slater haute et basse.

Tous ces faits concourent a prouver 1’exactitude de

1’hypothese

faite en

[1].

A la transition de

phase, 1’apparition

de 1’ordre

ferro6lectrique

provoque au niveau d’un radical

As03H-

un

changement

de

configuration

des protons. La

configuration

K

pre-

sente en

phase para6lectrique, qui

derive des

configu-

rations de Slater

lat6rales,

se transforme en une

configuration K1 qui

derive des

configurations

de

Slater haute et basse seules

pr6sentes

en

phase

ferro-

electrique.

En terminant ce

paragraphe

il nous

parait

utile

de

rappeler qu’en [2]

nous

indiquions qu’a

un radical

As03H- pouvait a priori correspondre

deux formes

chimiquement in6quivalentes

derivant des

configura-

tions de Slater lat6rales et nous

pouvions

ensuite

identifier le centre

L

a l’une d’entre elles. Le rappro- chement entre les radicaux K et L

implique

6videm-

ment que le centre K s’identifie lui aussi a cette forme dont on trouvera la

description

en

[2].

3.2 ORIGINE DES RADICAUX. - Maintenant que

nous avons montre que

plusieurs

centres

As03H-

de meme

configuration pouvaient exister,

la

question

se pose d’en connaitre les raisons. Ce n’est pas le fait de constater que leurs

couplages isotropes

avec

1’arsenic sont

legerement

diff6rents

(traduction

du

d6calage

en

champ

des courbes

RPE) qui

nous donne

des

renseignements

sur cette

question.

Fort heureu-

sement, 1’etude ENDOR

apporte

des 6claircisse-

ments

puisqu’elle

nous

permet

de detecter deux

couplages supplementaires

avec des

protons pres

du

radical

K1.

Il est

d6ji

fort satisfaisant de prouver 19existence d’un

quatrieme proton pres

du radical

K1

car ce

r6sultat s’accorde avec des

hypotheses

que d’autres

observations nous conduisaient a formuler en

[1] :

en effet 1’existence de la transformation d’un radical de type

As03 -

en un radical de type

As04- (K - Qi)

nous amenait a

consid6rer,

dans le cadre d’un meme processus de formation sous irradiation des

especes AsO3-

et

AS04- (la

capture d’un

electron),

le main-

tien

apres

rupture de la liaison As-0 d’un

fragment

OH-

pres

du radical K

(ou

du radical

K1).

La

pre-

sence d’un

cinquieme

proton

s’explique plus

difficile-

ment. Il ne peut etre

question qu’il

fasse normalement

partie

du r6seau : il aurait ete

automatiquement

detecte dans 1’ENDOR du radical

L1,

si semblable

au radical

K 1,

et au contraire cette etude

prouvait

que les protons autres que ceux des trois liaisons 0-H ... 0

qui

sont li6es au radical sont trop

eloignes

pour avoir un

couplage hyperfin

mesurable.

Nous avons alors

envisage

la

presence

d’une

impuret6 pres

du radical

K1 (et

donc aussi

pres

des

radicaux K et

Q1)

et nous avons

proc6d6

a des

analyses,

par

spectrographie

de masse et par

activation,

de

plusieurs

cristaux que nous savions renfermer ces

radicaux en concentrations différentes. Un

premier

cristal ou ces centres étaient en

proportion

notable

était examine par

spectrographie

de masse et cette

analyse

nous donnait un

echantillonnage

des

impuretes pr6sentes.

Nous

apprenions

que le silicium etait

particulierement

abondant

(1 700 ppm)

alors que les autres

impuretes

se trouvaient en concentration

beaucoup plus

faible. Une

analyse

par activation confirmait cette teneur en silicium. Nous avons alors fait

analyser

par activation le silicium dans les cris- taux 1 et 2

qui

nous avaient

permis

en

[1]

de mettre

en evidence les transformations K ->

K1

et K -

Q,

au

point

de Curie. Il s’est av6r6 de maniere indiscutable

qu’il

existait une correlation entre la teneur en silicium et la concentration radicalaire : nous avions trouve

en

.[1]

lors de notre evaluation des concentrations radicalaires au-dessus et au-dessous du

point

de

Curie que le cristal 1 était

particulierement

riche en

centres K +

K1

+

Ql (45,7 %)

et le cristal 2

parti-

culi6rement pauvre

(3,3 %),

et en effet il faut leur associer

respectivement

3 400 et 400 ppm environ de silicium.

Alors que nous estimions que les radicaux L et

L1 pouvaient

etre

intrinseques [2],

il est donc verifie que par contre 1’existence des radicaux

K, K1

et

Ql

est

subordonnée j1

la

presence

dans le cristal du silicium. II est naturel de penser que le silicium 4 +

remplace

l’arsenic 5 +

puisqu’ils

forment avec

l’oxy- gene

des unites

tetraedriques

tres semblables

(Sio4-

ou

As04-).

La neutralit6 du milieu

pourrait

etre

maintenue de

plusieurs manieres,

mais toutefois le

remplacement

d’un element

As04H2

par un element

Si04H3, d6jd

en soi fort

vraisemblable,

nous

parait

tout a fait

justifie puisque

le

couplage suppl6mentaire

se trouve ainsi

explique.

Dans le

cristal non

irradi6,

au niveau de l’une des liaisons

hydrogene

O-H ...0 reliant l’unit6

Si04H3

aux

.unites As04H2 qui 1’entourent,

le proton

supple-

mentaire donnerait lieu a

priori

a l’une des situations

(6)

ou

Il en r6sulterait localement une contrainte et donc

une

plus grande fragilite.

Dans le cas

A,

cette

parti-

cularit6

pourrait

lors de l’irradiation favoriser la rupture de la liaison As-0

correspondante

et il

se cr6erait ainsi s6lectivement un radical de type

As03H- pres

de

l’impuret6.

L’interaction 5 serait attribu6e au proton ext6rieur a la liaison

hydrogene

et l’interaction 4 au proton dans la liaison

hydrogene,

en

pr6cisant

toutefois que nous n’exclurions pas la

possibilite

d’un transfert de ce proton pour r6aliser

avec le

fragment

OH- une molecule d’eau.

4. Conclusion. - Cette etude nous a donc

permis

d’avancer dans la connaissance du radical K et de

ses derives

K1

et

Q1.

D’une part nous avons

progresse

dans le cadre des

hypotheses proposees

en

[1] :

- Il est maintenant verifie que la transformation K ->

Ki

au

point

de Curie consiste en un

changement

de la

configuration

des protons autour d’un radical

As03H-,

sous la contrainte

imposee

par l’instaura- tion de 1’ordre

ferro6lectrique.

-

L’hypothese

du

maintien, apres rupture

de la liaison

As-0,

d’un

fragment

OH-

pres

des radi-

caux

K, K,

est consolid6e.

D’autre part nous avons

d6pass6

ce cadre en entrant

dans une

phase explicative

en ce

qui

concerne

1’origine

de ces radicaux : nous savons maintenant

qu’ils

sont lies a

l’impuret6

silicium et nous avons 6t6 conduits a faire

1’hypothese

que ce silicium serait 1’element central d’une unite

Si04H3 qui

aurait

remplace

une unite

As04H2 .

Nous n’avons pas

d6velopp6

une

analyse

des inter-

actions 4 et 5 en relation avec les

hypotheses presentees

ici. Ces interactions sont telles

qu’elles

donnent

matiere a

s’interroger

sur la

possibilite

d’une cer-

taine delocalisation de la densite de

spin

et sur le

comportement

de 1’ensemble

(OH-

+

HOSi03H2 )

sans

qu’on puisse

trouver actuellement une solution v6ritablement satisfaisante. Il nous semble donc

preferable d’entreprendre

d’abord 1’etude ENDOR du radical

Q, :

nous avons

1’espoir

que cette etude

nous

apportera,

dans le cadre de

l’interpr6tation

de la transformation K -

Q1,

de

pr6cieuses

informa-

tions pour renforcer les conclusions actuelles et, de maniere

g6n6rale,

pour aller encore

plus

loin

dans la connaissance des centres

K, K,

et

Q 1.

Bibliographie

[1] GAILLARD, J. et GLOUX, P., Solid State Commun. 17 (1975) 817.

[2] GAILLARD, J. et GLOUX, P., J. Physique 37 (1976) 407.

Références

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