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Désintégrations non leptoniques des hypérons

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(1)

HAL Id: jpa-00206592

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Submitted on 1 Jan 1967

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Désintégrations non leptoniques des hypérons

C. Itzykson

To cite this version:

C. Itzykson. Désintégrations non leptoniques des hypérons. Journal de Physique, 1967, 28 (10),

pp.845-856. �10.1051/jphys:019670028010084500�. �jpa-00206592�

(2)

MISE AU POINT

DÉSINTÉGRATIONS

NON

LEPTONIQUES

DES

HYPÉRONS

Par C.

ITZYKSON,

Service de Physique Théorique, Centre d’Études Nucléaires de Saclay, B.P. 2, 9I-Gif-sur-Yvette.

Résumé. 2014 On passe en revue les

applications

de

l’algèbre

des courants aux

désintégrations

non

leptoniques

des

hypérons

en les confrontant aux

plus

récents résultats

expérimentaux.

Abstract. 2014 We review the

applications

of current

algebra

to

non-leptonic hyperon decay.

The theoretical

predictions

are then

compared

with the most recent

experimental

data.

I.

Description phénoménologique.

- Les modes

non

leptoniques representent

le mecanisme de d6sin-

t6gration

le

plus frequent

des

hyperons.

Les reactions observees sont du

type :

ou Y et Y’ sont deux

baryons

de l’octet de

symetrie

unitaire

auquel appartiennent

les nucleons. Nous

omettons ici les

desintegrations

de la

particule Q-,

du

decuplet

des

resonances,

dont les modes SIT et 1,.K-

ont des taux encore mal connus. On n’observe que des transitions ou

1’etrangete

ne

change

que d’une unite

(AS

=

1)

et dont la liste est la suivante :

Chaque

mode est

represente

par un

symbole Yii,

ou Yi

d6signe l’hyperon

initial avec sa

charge et j repère

la

charge

du meson II 6mis. Les taux de d6sin-

t6gration

sont tous du meme ordre de

grandeur,

environ

10101s,

et sont donnes dans Ie tableau I

qui

inclut les resultats

expérimentaux

les

plus

r6cents

[1].

La

parite

n’est pas conserv6e au cours de ces d6sin-

t6grations

faibles et 1’6tat

final,

d6crit dans Ie

syst6me

propre de

1’hyperon initial,

est une

superposition

d’ondes S et P.

D6signant

par les memes

symboles S

et P les

ampli-

tudes de

désintégration

dans chacune de ces ondes

respectivement, l’amplitude

totale pour l’une

quel-

conque des reactions

(1) prend

la forme :

où Xi et x sont

des

spineurs

a deux

composantes qui

decrivent 1’6tat de

polarisation

des

hyp6rons

initial et

final mesure par

rapport

a une direction fixe Oz. On suppose

qu’on

s’est

place

dans le

repère

ou la

particule

TABLEAU I

R6sultats

exp6rimentaux

sur les

désintégrations

non

leptoniques

des

hyp6rons.

Pour les

désintégrations

E+ --> P + 1-10, on a

indiqu6

entre

parentheses

les valeurs de S et P

qui correspondent

a oc = 1. Les donnees ont ete

compl6t6es

pour le A par les valeurs cit6es dans l’article de

J.

S. Bell,

fcole d’At6

des Houches, Gordon et Breach, New York

(1965).

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019670028010084500

(3)

qui

se

d6sint6gre

est au repos;

p’ designe

la direction

dans

laquelle

est emis le

baryon

final. Nous noterons

p’

la

grandeur

de son

impulsion,

m sa masse, enfin M

sera la masse de

I’hyp6ron

initial. Dans ces

conditions,

le taux de reaction r s’ecrit :

Il est usuel de caracteriser chacune des reactions

(1)

par trois

param6tres

reels

cx, P

et y,

qui

sont d6finis

comme suit :

Ces trois

param6tres

sont relies de

façon simple

a des

quantites

directement accessibles

experimentalement.

Ainsi la distribution

angulaire, normalisee,

du

baryon

emis par un

hyperon

de

polarisation

9

(0 EP 5 1)

le

long

de 1’axe Oz est donnee par :

Dans cette

expression

0 mesure

1’angle

entre la direc-

tion d’6mission du

baryon

et 1’axe des z. Le para- m6tre a

poss6de

une autre

interpretation,

il est en

effet aussi

6gal

a l’hélicité moyenne du

baryon

final

lorsque

la

baryon

initial est non

polaris6.

Revenant

au cas ou ce dernier est

polaris6,

le

param6tre P

est

relie a la

polarisation

transversale du

baryon

final dans

la direction Oz A

p’, notee y’

sur la

figure 1, laquelle

est

6gale

a :

Pour que cette

polarisation

soit diff6rente de

zero,

il

faut une difference de

phase

entre ondes S et P. Elle

provient

en

partie

de la difference entre les

d6pha- sages S et

P dans l’interaction entre meson II et

baryon

final a

1’energie correspondant

a la

désintégration.

S’y rajoutent

6ventuellement les effets d’une violation de l’invariance par renversement du sens du

temps

dans les

d6sint6grations

faibles non

leptoniques.

La

valeur attendue

pour P

est de toute

façon

tres faible.

On ne

dispose

a ce

sujet

que de tr6s peu d’indications

eXpérimentales.

Nous serons donc amenés à supposer que les ondes S et P sont relativement r6elles.

Le

parametre

y traduit lui aussi une correlation

entre les

polarisations

initiale et finale. Plus

pr6cis6-

ment, la

polarisation

de

I’hyp6ron

final dans le

plan

form6 par la

polarisation

initiale et la direction d’6mis-

FIG. 1. - Choix des axes

pour

rep6rer

la

desintegration

Y - Y’ + II.

sion,

et

perpendiculairement

a cette derni6re

(direc-

tion x’ sur la

figure 1), prend

la forme :

Les valeurs de

cx, P

et y

qui

sont connues sont rassem-

bl6es dans Ie tableau I

[1, 2].

Faisant

I’hypoth6se

que S et P sont relativement reels comme on

s’y

attend

approximativement,

on a aussi

porte

leurs valeurs

qu’on

d6duit de

(2)

et

(3).

Une

r6gle

de selection

particuli6re, empirique

pour

l’instant,

mais bien v6rifi6e par les

désintégrations

non

leptoniques,

doit etre mentionnee. 11

s’agit

de la

r6gle

AI =

1/2.

Le

spin isotopique total, qui

n’est

pas conserve par les interactions

faibles, change

d’une

demi-unite entre 1’6tat initial et 1’6tat

final,

ou

plus pr6cis6ment l’op6rateur

de transition se

comporte

comme un

isospineur

par rotation dans

1’espace

isoto-

pique.

Par

application

du th6or6me de

Wigner- Eckart,

on en d6duit les relations

suivantes,

valables

simultan6ment pour les

amplitudes

d’onde S et P :

En

comparant (7)

aux resultats donnes dans le tableau

I,

on obtient six nombres

qui

sont tous compa-

tibles avec zero dans la limite des erreurs

exp6rimen-

tales.

Le but de cet article est de montrer comment cer-

taines

propri6t6s generales,

r6cemment reconnues, des

(4)

interactions

faibles,

permettent

d’apporter

une amorce

d’interpretation

a la

plupart

des faits observes. On cherchera aussi a

indiquer

clairement les

questions qui

se

posent

encore.

Le

plan

de

1’expose

est le suivant : dans la deuxi6me

section,

nous passons brievement en revue les

proprietes generales

des interactions faibles et les

hypotheses

couramment admises sur la structure et les

r6gles

de

commutation des courants faibles. Parmi ces

hypo- thèses,

il faut

souligner

celle

qui

a trait a la relation

entre la

divergence

du courant axial et le

champ interpolant

du meson

II, d6sign6e

sous le

sigle

CADDP

pour courant axial a

divergence

dominee par le

pion.

La troisi6me section est consacree a

1’application

de

ces id6es au cas des

désintégrations

non

leptoniques

des

hyperons

dans le cadre de la m6thode des

singula-

rit6s les

plus proches qui

sera

rappel6e

a ce propos.

Enfin,

dans la derni6re

section,

on discute les resultats obtenus. On fait aussi

quelques

commentaires sur les

rapports possibles

entre

desintegrations

non

lepto- niques

des

hyp6rons

et des mesons K.

II.

Propriétés gdndrales

des interactions non

lepto- niques.

- Les interactions faibles

leptoniques

et semi-

leptoniques

sont a

present

tres bien

comprises,

tout

au moins a faibles

transferts,

dans le cadre d’un cou-

plage

courant-courant du

type

V - A. Les courants vecteurs

hadroniques

sont des combinaisons lin6aires des

composantes V)(x)

du courant de

spin

unitaire

[3].

Pour les transitions sans

changement d’etrangete (AS

=

0),

il

s’agit

d’une combinaison des

composantes

d’indices i =

1, 2 ;

pour les transitions

changeant 1’etrangete (AS =1)

d’une combinaison de celles d’indices 4 et 5. Le courant

électromagnétique

hadro-

nique

est, lui

aussi,

une combinaison de deux compo-

santes du courant de

spin

unitaire :

Chaque composante represente

un courant conserve

dans le cadre de

l’ind6pendance

de

charge (valable

a 10-2

pr6s)

pour les

composantes 1, 2,

3 et

8,

et dans

le cadre de la

symetrie

unitaire

(valable

environ

a 10-1

pr6s)

pour les autres

composantes.

Les courants axiaux sont aussi des combinaisons des

composantes

d’un octet

d’operateurs A)(x) ,

les combi-

naisons intervenant 6tant les memes que dans le cas

des courants vecteurs.

Dans le cadre de la theorie de

Cabibbo,

le courant

hadronique total, couple

au courant

leptonique,

s’ecrit

[4] :

L’angle 0, qui apparait

dans cette

expression

est

appele angle

de Cabibbo. Les

propri6t6s

detaillees des

desintegrations leptoniques

deduites de

1’expres-

sion

(8)

du courant faible

hadronique

sont remar-

quablement

en accord avec les donn6es

expéri-

mentales

[5].

Les courants axiaux ne sont pas conserves. En d’au-

tres termes, les

divergences av-A4(x)

ne sont pas nulles

mais

jouissent

d’une

propriete remarquable.

Leurs

elements de

matrice,

calcul6s a faible transfert

(t N 0),

peuvent etre

approximes

par la contribution du

pole

associe au meson II pour les

composantes

i =

1, 2, 3,

et avec une bien

plus grande incertitude,

par celle du

pole

associe au meson K pour les autres

composantes.

Le residu du

pole

est

proportionnel

au carr6 de la

masse du meson scalaire. Cette

hypoth6se qui

concr6-

tise la notion de courant axial

partiellement

conserve

a pour

consequence

directe la

relation

de

Goldberger

et Treiman et ses

generalisations [6, 7].

Gell-Mann a

postule

un autre type de

propri6t6s

pour les courants vecteurs et axiaux introduits ci-des-

sus

[8].

Ce sont des

r6gles

de commutation a temps

egaux

entre

composantes

des courants, que nous ecrirons sous la forme :

Les

quantit6s hjk

sont les constantes de structure du groupe

SU(3).

Il faut

peut-etre rajouter

au second

membre des

equations (9)

des termes faisant intervenir les derivees des distributions 8

(termes

de

Schwinger);

il est inutile de discuter ce

point

ici. Ces relations

impliquent

des

hypotheses

tres fortes. En

fait,

elles ne

sont souvent utilisees

qu’après

une

simple

ou double

integration,

c’est-a-dire sous la forme de relations

algébriques

entre

charges

associees aux courants.

Les deux

premi6res relations, int6gr6es

une

fois,

ne

font que traduire les

propri6t6s generales, dej a cit6es,

des courants

faibles,

a savoir que les courants vecteurs

sont associes aux transformations de la

sym6trie

uni-

taire et que les courants axiaux forment un octet

d’operateurs.

La troisi6me relation est en revanche vraiment

nouvelle,

elle a 6t6 brillamment confirmee par Ie

succes

de la formule de Adler et

Weisberger [9].

L’interprétation

des interactions faibles non

lepto- niques

necessite l’introduction

d’hypoth6ses supple-

mentaires. Comme a

1’ordinaire,

nous supposons les elements de matrice de transition calcul6s au

premier

ordre en fonction de 1’hamiltonien faible

changeant 1’6tranget6.

Nous supposons que ce dernier est l’int6-

grale

d’un

operateur

local

3Kw(x) qui

satisfait la

r6gle

de commutation :

Ceci constitue une

generalisation

au sens

large

de la

sym6trie

V - A des interactions faibles. Cette relation est v6rifi6e dans Ie cadre de mod6les

simples [10].

Nous

serons ulterieurement amenes a introduire d’autres

hypotheses plus restrictives,

mais nous voulons tout

d’abord

exploiter

les

propri6t6s

tres

generales

traduites

par

(10).

(5)

III. Formalisme des

désintégrations

non

leptoniques

et limites de basse

dnergie.

-

L’amplitude

de d6sint6-

gration

faible

hyp6ron P

de

moment p - hyperon

a

de moment

p’

+ meson

ITi,

que nous ecrirons

Alp,

a la forme

g6n6rale suivante,

dict6e par l’invariance relativiste :

ou ui et My sont les

spineurs

caract6risant les

baryons

initial et final. Les

amplitudes

A et B sont

simplement

reli6es aux

amplitudes S

et P introduites dans la

premiere

section. Dans Ie

repère

ou

I’hyp6ron

initial

est au repos,

1’expression

ci-dessus

prend

en effet la

forme :

L’6nergie

E’ du

baryon

final

s’exprime

en fonction

des masses,03BC

d6signant

la masse du meson II :

De sorte que la relation entre S et P d’une

part,

A et B d’autre

part

est la suivante :

Nous nous proposons d’6valuer les

quantites

A et B.

L’application

de

I’alg6bre

des courants a ce

probl6me

a

deja

ete

envisagee

par divers auteurs

[11].

La

m6thode utilisee consiste a relier Ie processus

qui

nous

int6resse a la transition faible

cc --* P

dans un

champ

axial exterieur au

premier ordre,

en utilisant

1’hypo-

these CADDP. On peut alors faire

appel

aux

r6gles

de commutation

(10) qui

nous donnent une informa-

tion sur la structure de 1’hamiltonien faible. Comme dans la

plupart

des

applications

de

I’alg6bre

des

courants, les resultats ainsi obtenus ne sont valables

qu’en

un

point

non

physique correspondant

a 1’annu-

lation du

quadrivecteur impulsion-énergie

du m6-

son II. Il faut alors aborder Ie d6licat

probleme

de

1’extrapolation

entre ce

point

et la

region physique.

Comme la masse du meson 11 est

petite

par

rapport

aux masses des

hyp6rons

ainsi que celles des diverses

particules intermédiaires,

on est

partiellement justifi6

a supposer que les variations de

l’amplitude

sont

domin6es par celles des contributions

apport6es

par les

singularites

les

plus proches.

C’est ce que nous allons faire dans ce

qui

suit.

Nous introduisons la transformee de Fourier du

produit

retarde d’un courant

axial,

d’indice de

spin isotopique j,

et de la densite d’hamiltonien

faible,

dont on consid6re 1’element de matrice entre deux etats a un

baryon d’impulsions respectives p’

et

p,

et dont le

spin isotopique

et

1’hypercharge

sont

reperes

par les indices unitaires a

et P (les

deux

baryons

sont

membres du meme

octet).

Cette

expression

est la

suivante :

Le

produit

retarde de deux

op6rateurs

de

champ est d6fini par :

L’amplitude

T’ donnee par la formule

(13)

est

intuitivement reliee a la transition faible

hyp6ron P

-->

hyperon

a au

premier

ordre dans un

champ

axial

exterieur

auquel

est transferee une

impulsion q’.

Le

processus

correspondant

est

represente

sur la

figure

2.

FIG. 2. -

Amplitude

de transition faible

hyperon p

-

hyperon a

dans un

champ

axial ext6rieur. On a tent6 de

representer

par des « ronds de fumee » la

dissipation d’isospin

et

d’6tranget6

due a la

presence

de 1’hamilto-

nien faible.

Cette relation n’est

cependant

pas sans

ambiguïté;

on sait

cependant

que T et

l’amplitude physique

associee ont les memes

singularites.

On s’int6resse en

fait a

1’amplitude

de transition

hyp6ron P -* hyp6ron

x

+ meson fli.

Puisque

la

divergence

du courant axial

est dominee par la contribution du

pion,

il

s’agit

donc

de faire

apparaitre

cette

divergence.

Ceci est

possible

si on contracte les deux membres de

(13)

avec l’im-

pulsion q’.

La transformée de

Fourier,

intervenant dans

1’expression

de

T,

6tant entendue au sens des

distributions,

nous pouvons effectuer au second mem-

bre une

integration

par

parties, qui

donne :

avec :

°

D’apr6s

sa

definition,

L est une fonction

r6guli6re

de

q’,

le commutateur

ayant

pour

support l’origine

dans la variable x en raison de la

localite,

ce

qui

entraine que L est au

plus

un

polynome

dans les

composantes

du

quadrivecteur q’.

Les

singularites

en

q’

(6)

qui apparaissent

dans T et dans t doivent donc se

compenser dans Ie

premier

membre de

(14).

Les

singularites proches

de la

region physique

du processus de

désintégration

sont donnees par l’unitarit6

g6n6ra- lis6e,

suivant les

prescriptions

habituelles de la «

polo- logie

». Parmi ces

singularites,

nous

distinguerons

tout

d’abord le

pole

dans la variable

q’2,

du au meson II

(a q’2 = [12).

Plus

loin,

nous

envisagerons

le

pole

dans

la variable s

= (p’ + q’)2, pole qui

est associe aux

etats intermédiaires a un

baryon.

Nous pouvons

d6composer

chacune des

amplitudes

T et t en isolant

le terme

singulier.

Ainsi pour

T,

on ecrit :

ou

RIJ.

n’a

plus

le

pole

en

question.

On voit

apparaitre

comme residu du

pole F amplitude

M

qui

nous

int6resse. La constante de

couplage fn

entre meson II

et courant axial est d6finie par :

En vertu de la relation de

Goldberger

et Treiman

[7],

on sait que cette constante est en fait

egale

a :

ou

K (o)

est le facteur de forme

pion

nucleon a trans-

fert

nul,

mN

designe

la masse du

nucl6on, g

la constante

de

couplage

II-nucleon et

GAIGV

la constante de renor-

malisation du courant axial dans la

désintégration

du

neutron. On d6duit de la relation

(17) 1’egalite :

De

façon analogue,

on evalue alors la contribution du

pion

a

l’amplitude t qui

donne lieu a la

decomposition :

Ainsi,

combinant les relations

(14), (16)

et

(20),

nous

obtenons :

L’amplitude

de reaction

Jldr3

que nous cherchons a

analyser apparait

dans

1’6quation (21)

sur la couche

de masse

( p2

=

M2, p’2

=

m2, q’2

=

p- 2),

mais pas necessairement sur la couche

d’energie,

en d’autres

termes on n’a pas

suppose 1’6galit6 p’

+

q’

=

p.

Nous

pouvons traduire cela en disant

qu’un

«

spurion »

associe a la densite d’hamiltonien

emporte spin

isoto-

pique

et

etrangete

mais aussi une

impulsion :

L’amplitude

de

désintégration physique apparait

ainsi comme -46 evaluee a la

limite q

= 0.

La conservation

approchee

du courant axial tra-

duite par la dominance du

pole

du meson II dans les

elements de matrice de la

divergence

du courant axial

nous conduit a

negliger

r dans les

equations (20)

et

(21).

Cette

hypoth6se

est ordinairement

justifi6e

en

remarquant que seuls des etats de masse tres 6lev6e contribuent a r et que, de

surplus,

aucune resonance

ayant

les memes nombres

quantiques

que le meson II n’a ete observee

jusqu’a

des

energies

de l’ordre du GeV. Aussi est-on fonde a

negliger

toute autre contri- bution que celle du

pion

pour des valeurs faibles de la variable

q’2.

Les

poles

associes aux etats intermediaires a un

baryon apparaissent

dans M et dans R. Comme nous

le montrerons

explicitement plus loin, moyennant

certaines

hypotheses,

ils ne contribuent

qu’a

l’onde P.

Si nous nous limitons pour l’instant a

l’onde S,

les

amplitudes

-4X et R sont des fonctions

r6guli6res

a

q’

= 0. Nous pouvons dans ce cas 61iminer R de la relation

(21)

en passant a la limite

q’

= 0 :

Le suffixe S

indique

que nous nous limitons a la

partie

onde S

(correspondant

a

F amplitude

violant la conser-

vation de la

parite)

des deux membres.

Utilisant la definition de L

(15)

et la

regle

de

commutation

(10),

nous pouvons recrire le membre de droite de

1’equation (22)

sous la forme :

ou

Q,’ d6signe

la

composante j

de

l’operateur spin isotopique :

-

ceci en vertu de l’identification entre le courant vec- teur et le courant conserve de

spin isotopique. L’ope-

rateur

Q! agissant

sur les etats a

et P

les transforme donc en des 6tats du meme

multiplet

de

spin isotopique,

et nous pouvons recrire la relation

(22) :

Sous cette

forme,

la limite des ondes S

h q’

= 0 s’ex-

prime

donc en fonction des elements de matrice de 1’hamiltonien faible entre deux etats de

baryons

de

l’octet. Comme nous calculons des

ondes S,

c’est la

partie

conservant la

parite

de

JEw qui

intervient dans

1’expression (23).

Si nous la notons

-yf(w+),

on

peut supprimer

le suffixe S et

remplacer HW

par

-V’W(’).

Discutons d’abord les

désintégrations

du A et du E.

(7)

Utilisant les

proprietes d’isospin

des

particules,

nous

obtenons ainsi :

Les

consequences

de la

r6gle

AI =

1/2 (7 a)

et

(7 c)

se trouvent ainsi

automatiquement

satisfaites pour 1’onde S a la limite

q’

= 0. Seule la

partie

AI =

1/2

de 1’hamiltonien faible contribue en definitive aux

éléments de matrice trouves. Les

amplitudes physiques

telles

qu’elles apparaissent

sur Ie tableau I sont cepen- dant diff6rentes des limites d6finies

A q’

= 0. Il nous

faut donc a

present

6valuer la variation des

amplitudes

entre Ie

point

non

physique q’

= 0 et celui de d6sin-

t6gration qui,

dans les notations introduites

ci-dessus, correspond a q

= 0. Dans la m6thode des

singularites

les

plus proches,

on suppose

justement

que ces varia- tions sont essentiellement dues aux contributions pro-

venant des

singularites

les

plus

voisines de la

region d’extrapolation.

Dans Ie cas des

ondes S,

il

pourrait s’agir

d’un

pole

provenant d’un 6tat intermediaire a

un

baryon

de

spin 1/2

et de

parite oppos6e

a celle

des

hyp6rons

de l’octet

[12].

On connait

pr6cis6ment

une resonance etroite

Y;

a 1 405 MeV. Ses contribu- tions a

l’amplitude

de

désintégration

du A et du E

sont

cependant

nulles par Ie

jeu

de

r6gles

de selection des interactions fortes. Nous avons ecarte ici la

possibi-

lit6 de contributions a l’onde S

provenant

des

poles

associes aux

baryons

de l’octet. Ceci reclame un mot

de

justification.

En

effet,

cela revient a supposer que les elements de matrice de 1’hamiltonien faible entre

deux etats de l’octet se reduisent a ceux de

--Ylw+),

en

sorte que les termes de

pole

en

question

ne violent pas la conservation de la

parit6.

Cette

hypoth6se

d6riv6c

du mod6le ou 1’hamiltonien faible est de la forme courant-courant sera discut6e

plus

en detail dans la suite.

Enfin,

on

peut

remarquer que les 6tats intermé- diaires de

spin plus

eleve

(> 3/2)

ne sauraient contri-

buer ni

a q

= 0 ni a

q’

=

0,

l’invariance de Lorentz

imposant

des

couplages

derivatifs

qui

s’annulent a ces

limites.

La discussion

qui precede

montre

qu’on

ne s’attend

pas a de fortes variations des

amplitudes

d’onde S

pour le A et E entre

q’

= 0 et q = 0. Nous pouvons de ce fait en conclure que la relation de commuta- tion

(10)

entraine

pratiquement

les

consequences

de

la

r6gle

AI

= 1 J2

pour les ondes S dans les d6sint6-

grations

non

leptoniques

du A et du

E,

et ceci

quelles

que soient les

propri6t6s

de transformation de 1’hamil- tonien faible. Il est assez

remarquable

que la seule

hypoth6se

sur la structure de 1’hamiltonien

qui

nous

conduise a cette conclusion soit celle

qui generalise

la

symetrie

V - A des interactions faibles.

Considerons maintenant les

d6sint6grations

en

onde S du E. Nous allons voir dans ce cas

surgir quelques

difficultes. Comme

pr6c6demment, l’applica-

tion de la formule

(23)

conduit aux

expressions :

Rappelons

que nous avons utilise la convention que les

champs qui, agissant

sur le

vide,

creent les 6tats

II+,

rIO et II- sont

respectivement

les combinaisons :

Les limites

h q’

= 0 des trois

amplitudes

de d6sin-

t6gration

en onde S des E ne sont donc fonctions que de deux

parametres.

Par

61imination,

on obtient ainsi la relation :

Cette

egalite

dif’ere par le

signe

de

l’amplitude 1+ +

de la relation

qu’entraine

la

r6gle

AI =

1/2 (7 b).

En

fait, l’onde

SZ+ + est trouvee nulle

experimentale-

ment. On

pourrait

ainsi

imaginer

que la verification de la

r6gle

AI

==1/2

ne soit

qu’un

« accident » du a

l’annulation de cette

amplitude.

On se convainc

ais6ment d’ailleurs que la

r6gle

AI

==1/2

entraine :

Cependant,

si - comme nous allons Ie faire dans un instant - on

ajoute

une

hypothèse qui

entraine la validite de la

r8gle

AI =

1/2,

on voit que

l’algèbre

(8)

des courants conduit a lim

1++ = 0,

ce

qui

serait

q, --->

parfaitement

en accord avec les donnees

exp6rimen-

tales si ne se

posait point

le

probl6me

de

1’extrapola-

tion. Dans le cas

present,

en

effet,1’etat

intermediaire

Y;(1405)

peut modifier les valeurs de

Jls

entre les

points q’

= 0 et q = 0. Il convient en

principe d’ajouter

a

1’amplitude -4Ks(q’

=

0)

les variations du

FIG. 3. -

Diagramme representant

la contribution du

Yo (1405)

aux ondes S I:+ + et E--.

terme de

pole correspondant

au

diagramme

de la

figure

3. Ces contributions s’ecrivent :

ou

hNYo designe

1’element de matrice de 1’hamiltonien

faible :

et gy. EII est la constance de

couplage

du vertex

Ya EII :

Pour un transfert

6gal

a

03BC2,

on

peut

relier cette

constante au taux de

desintegration Y§ -

Xlfl :

E et k

designant 1’energie

et

l’impulsion

du I dans Ie

centre de masse du

Y;.

Les modes LTI sont les seuls

modes de

desintegration

du

Yo(1405)

et l’on

peut

donc tirer de

(29)

la valeur de gy: EII, connaissant la

largeur (35 MeV)

de la resonance

[1] :

Bien

entendu, Yo ayant

un

isospin nul,

la

presence

des

termes

(28)

ne modifie pas les conclusions propres a

laregle AI = 1 f2.

Supposons

d’abord

negligeables

les corrections

apportees

par la

presence

du

Y*(1405)

en

passant de q’

= 0

( «

limite de basse

energie »)

a la valeur

physique.

Dans ces

conditions,

nous voyons que les ondes S sont toutes d6termin6es en fonction des 616-

ments de matrice de 1’hamiltonien faible entre deux

etats neutres du meme

multiplet

des

baryons.

Nous

ecrivons :

Quatre quantites

scalaires

Crxf3

sont alors

requises

pour

determiner les ondes

S;

elles

correspondent

aux transi-

tions

A ---+ N,

E+ --->

P, EO -->-

N et E° - A. Pour relier

ces

quantités,

on est amene a faire une

hypoth6se

sur

le caract6re tensoriel de

yeJ+> (0)

dans les transforma- tions de

SU(3).

C’est-a-dire que,

ayant relegue

les

dinerences de masses au rang d’effet

cinematique

externe brisant la

sym6trie,

on va calculer les

quanti-

tes

Cap

a meme

transfert,

en

pratique 0,

comme si les

baryons

de 1’octet avaient tous la meme masse.

L’hypoth6se

la

plus simple

pour rendre

compte

de la

r6gle

AI

= 1 J2

est de supposer que la densite d’hamil- tonien faible

l#Kw(0)

se transforme comme un membre d’un octet

d’operateurs.

Bien

entendu,

on se limite ici

aux transitions faibles

ordinaires,

c’est-a-dire conser- vant CP. Dans Ie calcul des

ondes S,

seule intervient la

partie £J(O)

ayant P = +

1,

donc C =

+

1. Cet

op6rateur

neutre

changeant 1’6tranget6

d’une unite et

pair

par C est donc la sixi6me composante de 1’octet dans les notations de Gell-Mann

[3].

Les elements de matrice entre

baryons

du meme octet

dependent

seule-

ment de deux elements de matrice r6duits correspon- dant aux

couplages

F et D que nous noterons s et p.

En d’autres termes :

ou

Ba d6signe

la matrice 3x3 decrivant 1’6tat (x dans

1’espace

unitaire. Un calcul 616mentaire fournit alors :

On obtient ainsi 1’ensemble des ondes S en fonction des deux

param6tres

6 et p en

reportant

ces valeurs dans les

expressions (24), (25)

et

(26).

Ceci s’ecrit :

On peut alors rechercher si une valeur

particuli6re

du

rapport p/a permet

de retrouver les

quantités experi-

mentales donnees dans le tableau I. Le meilleur accord

est obtenu pour

p/a

= -

0,35.

Les valeurs obtenues

(9)

sont donnees sur le tableau II.

Cependant,

les resultats

sont assez peu sensibles a la valeur exacte de

p/a

dans

une

large plage.

De toute

façon,

il ne faut pas cher- cher avec

I’alg6bre

des courants un accord a mieux

de 10 a 20

%

environ. Nous repoussons a la section suivante la discussion de la valeur ainsi obtenue pour

p J6.

On a vu que le

Y*(1405) apporterait

une contribu-

tion aux ondes S des

désintégrations

du I

qui

est

donnee par

1’6quation (28).

Mais les

hypotheses

que

nous avons

faites j usqu’ici

conduisent a

A (Z + +)

= 0.

N6gligeant

les variations des facteurs de forme entre 0

et

03BC2,

on

peut

se servir de la limite

experimentale

sur

A(Z++),

tr6s voisine de

z6ro,

pour mettre une limite

sur

hNy..

L’incertitude

experimentale

met sur

A(Z++)

une

limite de l’ordre de 2 X 10-9 d’ou l’on d6duirait :

Cette valeur est a comparer avec la valeur moyenne de

V’w+ (0)

entre deux 6tats de l’octet

qui

est de l’ordre

de

quelque

10-8 mN. Il est de fait que l’on ne

poss6de

pas d’estimation

theorique

de

hNy.,

mais la limite

obtenue

parait

extremement faible et il ne faut pas se

dissimuler

qu’il

y a la une

question qui

demeure sans

reponse

satisfaisante. Nous allons supposer

cependant

dans la suite que les contributions

(28)

sont

n6gli- geables.

Il nous faut aborder maintenant la determination des ondes P et introduire a ce propos la derni6re des

hypotheses

sur la structure de 1’hamiltonien faible.

Dans le modele ou 1’hamiltonien faible est de la forme courant-courant et ou on en extrait la

partie qui

se

transforme comme un octet, le

couplage

des deux

courants est

symetrique (couplage D)

et la

composante

de

3Kw qui change 1’etrangete

est la

composante

6.

Ces elements de matrice entre

baryons

du meme octet

ne peuvent alors etre que des scalaires et non des

pseudo-scalaires

en raison de l’invariance par CP

[13].

En d’autres termes, dans la limite de la

sym6trie

uni-

taire ou l’on

neglige

la

dependance

dans les moments

externes :

Si on

adopte

cette

egalite

et

qu’on

se

reporte

au r6sul-

tat fourni par

1’algebre

des courants, on voit que les

quantites BjaB (correspondant

aux ondes

P)

doivent

s’annuler dans la

limite q’

= 0. Il suffit pour cela de

reprendre

le raisonnement

qui

conduit a

1’6qua-

tion

(22)

en se d6barrassant du suffixe S.

On est en droit d’6mettre des reserves sur le resultat ainsi obtenu si on observe que les

singularites proches, qui

dans Ie cas actuel sont essentiellement les

poles

dus

aux 6tats interm6diaires de

baryons, peuvent,

dans la limite ou les masses sont

d6g6n6r6es,

conduire a des

expressions

sans

signification

des lors

que q’

--->- 0.

Dans un travail

precedent [11],

nous avions obvi6 cette difficult6 en

soustrayant

au

prealable

ces termes

de

l’amplitude

considérée. Une

approche legerement

diff6rente consiste a

garder

les masses

physiques

et a

utiliser pour le

couplage

fort des

pions

aux

baryons

le

couplage pseudo-vecteur :

au lieu du

couplage pseudo-scalaire

habituellement consid6r6. La forme

adoptee

est choisie de telle

façon

que les g pj s’identifient aux constantes de

couplage

traditionnelles. On observe de

plus

que Ie

couplage pseudo-vecteur

s’annule

h q’

= 0. De ce

fait,

les

termes de Born ne contribuent pas a cette limite et

selon la m6thode des

singularites proches

on s’attend

a ce

qu’ils

dominent la variation des ondes P entre

q’

= 0

et q

= 0. En d’autres termes, pour Ie calcul des

amplitudes B,

il suffit de retenir les termes de Born

qui s’expriment

a leur tour en fonction des elements de matrice de

dg’(W+)(0)

entre 6tats de 1’octet

( fig. 4).

Leur calcul s’effectue aisement et nous donne au

point

FIG. 4. -

Diagrammes

de Born donnant les ondes P.

Les etats interm6diaires y, et Y! sont aussi membres de l’octet.

physique 1’expression

suivante

qui

ob6it alors évidem- ment a la

règle

AI =

1/2 :

En

plus

des elements de matrice de 1’hamiltonien faible

deja

introduits

(33),

il nous faut aussi ceux

correspondant

aux transitions E - Xl ais6ment obte-

nus a 1’aide de la formule

(32).

La

trop

faible diff6-

rence de masse entre E et E interdit les

d6sint6gra-

tions E - 211. De

plus,1’evaluation

de la formule

(37)

r6clame la connaissance de certaines constantes de

couplage

des

pions

aux

baryons gi a p qui

ne sont pas

(10)

encore mesurees. Nous les

prendrons

donc

69ales

aux

valeurs

predites

par la

sym6trie unitaire,

caract6ris6es par un

parametre

oc

(1) qui,

en terme des

couplages

F

et

D,

s’ecrit (x =

FIF +

D. Dans ces

conditions,

les

différentes ondes P

prennent

la forme

suivante, g

d6si-

gnant la constante de

couplage

n-nucleon :

Les formules

(34)

et

(38)

constituent donc une tenta-

tive pour

parametrer

les

désintégrations

non

lepto- niques

des

hyperons

en fonction de deux

quantites

6

et p, cx 6tant

pris egal

a

0,35 [14]

et g tel que

g2/4TI

=

14,7.

A titre

d’indication,

nous avons fait

figurer

sur le tableau II les valeurs des ondes P corres-

TABLEAU II

Ondes S et P

theoriques

pour la valeur du

parametre P/a

= 0,35

qui

rend

compte

le mieux

possible

des ondes S.

Pour le calcul des ondes P, le

rapport F/F

+ D des interac- tions fortes est

pris 6gal

a 0,35. L’onde SAo- a servi de normalisation.

pondant

a la valeur

p/(T

= --

0,35 qui

rend Ie mieux

compte

des ondes S. On observe que les ondes P sont

beaucoup trop petites.

En

cons6quence,

on

peut

rechercher au contraire a obtenir Ie meilleur

ajuste-

ment pour les ondes S et P a la fois. Ceci nous donne

pia

= -

0,65

assez different de la valeur

pr6c6dente.

Cependant,

1’accord n’est pas excellent

(tableau III),

et en

particulier,

les resultats en ce

qui

concerne les S

sont peu

encourageants.

En

effet,

le modele est tel que le

rapport SfP(Xl+°)

est

independant

des para-

(1)

Le lecteur ne confondra pas cette constante des interactions fortes avec les

paramètres d’asymetrie

des

désintégrations.

Les deux notations sont traditionnelles.

TABLEAU III

Ondes S et P

th6oriques

avec

p/a

= - 0,65.

metres 6 et p et de l’ordre de -

2,

tandis que la valeur

experimentale

est voisine de -1. Ceci a pour effet de distordre le

triangle

des E et

empeche

en fait un

bon accord d’ensemble. Pour la valeur choisie de

p/a = - 0,65,

1’erreur d’ensemble est de 1’ordre de 30

%,

bien que dans Ie cas du Z+ + il

s’agisse

d’un

facteur de l’ordre de 2.

Cependant,

l’incertitude th6o-

rique

sur les ondes P 6tant assez

grande,

on

peut

neanmoins considerer

qu’on dispose

a ce stade d’une

premi6re approximation.

IV. Discussion. - Dans cette

section,

nous voulons

revenir sur les

hypotheses

et les m6thodes de la section

pr6c6dente

pour

pr6ciser

certains

points.

En outre, nous voudrions examiner la

possibilite

d’une universalite des

desintegrations

non

leptoniques.

Dans ce

qui precede,

nous avons vu que pour les ondes S

I’alg6bre

des courants entrainait au

point q’

= 0 la

r6gle

AI

==1/2

pour les

désintégrations du A et du E, ainsi que la relation -B/-2 Z + 0

=

Z - -

+

Xl $ + .

Nous avons choisi

d’imposer

la

regle

AI

= 1/2

en

faisant

I’hypoth6se

que

V’w(+)

est domin6 par les contri- butions de

l’octet,

ce

qui

entrainait

Z+

+ =

0,

et de

plus,

comme on Ie v6rifie aisement a

partir

des expres-

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