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Sur le rayonnement γ du depot actif de l'actinon

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00233612

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00233612

Submitted on 1 Jan 1938

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Sur le rayonnement γ du depot actif de l’actinon

S.P. Choong, J. Surugue

To cite this version:

(2)

SUR LE RAYONNEMENT 03B3 DU DEPOT ACTIF DE L’ACTINON Par S. P. CHOONG et J. SURUGUE

(Institut

du

Radium).

SOMMAIRE. 2014 L’étude du

spectre 03B2 secondaire du dépôt actif de l’actinon a été reprise en effectuant des

poses de

très longue durée afin d’essayer de mettre en évidence des raies 03B2 de très faible intensité. Parmi les raies nouvelles, un certain nombre n’ont pu recevoir d’interprétation, les autres ont permis d’établir un

schéma de niveaux d’énergie satisfaisant pour la transformation AcB ~ AcC, avec trois rayonnements 03B3

nouveaux. Pour la transformation AeC ~ AcC’’, on indique un seul rayonnement 03B3 nouveau, d’ailleurs douteux.

Introduction. - Le

spectre

des

rayons p

secon-daires dûs à la conversion interne des rayons y des

corps de la famille de l’actinium suivant AcA a

déjà

été étudié par

plusieurs

auteurs

(1)

et le

présent

travail avait seulement pour

objet

de rechercher s’il existait d’autres

raies p

de

trop

faible intensité pour avoir pu être observées

précédemment

et

pouvant

provenir,

soit de rayons y

faibles,

soit de la

conver-sion de rayon y

déjà

connus sur des couches

électro-niques superficielles.

L’appareillage

utilisé a été

déjà

décrit,

c’est celui

qui

a servi dans un travail

exposé

par l’un de nous

(2).

Les activations étaient faites sur la tranche de

petites

lames d’or de

0,04

mm.

d’épaisseur. Chaque

source était activée

pendant

une heure et demie à deux

heures et restait dans

l’appareil

durant le même

temps.

L’intensité des sources était de l’ordre de

0,04

millicurie

(1

millicurie étant la

quantité

donnant

à travers 1 cm. de

plomb

le même courant d’ioni-sation que 1 mg. de Radium dans les mêmes

condi-tions).

Les poses ont duré en

général

30

h,

et pour les raies de

grande énergie, plus

difficiles à

déceler,

jusqu’à

50

h,

l’angle

solide utile étant de

0,1

stéradian

environ.

Une

première

catégorie

d’expériences

ont été

effectuées en vue de mettre en évidence le

rayonne-ment de AcC" seul. Dans ce

but,

une

petite pièce

d’or était

placée

au

voisinage

de celle

qui portait

le

dépôt

actif,

pour recevoir les rayons de recul

(dispo-sitif

analogue

à celui utilisé par Ellis pour ThC"

(3)).

Malgré

des poses très

prolongées,

de 60 à 70

h,

aucune

raie n’a pu être

décelée,

dans le domaine des

énergies

de

plus

de 200 ekV. environ. Le rendement d’un tel

dispositif

est,

suivant

Ellis,

de l’ordre de

1,7.10~3.

On

peut

donc dire seulement

qu’au

cours de la

trans-formation AcC" -~ Pb ne sont pas émises de

raies

très intenses et

qu’en

particulier

les raies les

plus

fortes,

indiquées

dans les

précédentes publications

par

(1) 0. HAHN et L. MEITNER. Z. Physik, 1925, 34, p. î95.

-SZÉ-SHIH-YUAN. C. R., 1932,195, p. 773. - T. GRAF. C.

R., 1933, 197, p. 238. - J. SURUGUE. J.

Physique, 1936, 7, p. 337. (~) J. SURUGUE. Ann. de Physique, 1937, 8, p. 484.

(3) ELLIS. Proc. Roy. Soc., 1932, 136, p. 396.

des lettres

majuscules,

ne lui

appartiennent

certaine-ment pas.

Résultats

expérimentaux. -

L’examen des

clichés obtenus a

permis

de déceler

plus

de 20 raies

nouvelles,

dont certaines d’ailleurs ne sont pas très

sûres,

car elles se détachent très mal sur un fond

assez sombre.

L’énergie

des raies est calculée

d’après

des mesures absolues d’induction

magnétique

qui

ont donné en

particulier

les valeurs suivantes du

pro-duit H R de l’induction par le rayon de courbure : 1 946 gauss-cm pour la raie la

plus

intense du

dépôt

actif de l’actinon et 1 388 gauss-cm pour la raie la

plus

intense du

dépôt

actif du thoron

(2).

L’inten-sité des raies nouvelles n’a pas été

mesurée,

et les valeurs données dans le tableau sont seulement le résultat de

comparaisons

visuelles avec les raies

anciennes,

lesquelles

avaient été examinées au moyen

d’un

microphotomètre.

Elles doivent donc être consi-dérées

plutôt

comme des indications que comme de

véritables

rapports.

Nous avons

désigné

les raies en

employant

la

nota-tion

proposée

par Ellis

(4).

Les raies nouvelles sont

accompagnées

du

signe

* et les

plus

douteuses du

signe ?

(tableau

I).

Les valeurs

adoptées

pour les

énergies

des niveaux

électroniques

ont été calculées

d’après

les mesures

d’Ingelstam (5).

Le tableau de

raies p

que nous

indiquons

présente

un

grand

nombre de

lacunes,

plusieurs

raies faibles

n’ayant

pu être

interprétées

et reliées à un même

rayonnement

y. Pour ces

raies,

il

peut

s’agir

de

rayon-nements y donnant un effet très

petit

de conversion

interne,

ou de

rayonnements

faibles

correspondant

à des niveaux

d’énergie

nucléaire de

probabilité

réduite.

En ce

qui

concerne les raies très

faibles,

il y a lieu de tenir

compte

du fait que leur visée est difl’lcile à faire correctement et que par

conséquent

leur

énergie

peut

n’être pas connue avec une bonne

précision.

(4) ELLIS. Nature, 1932,129, p. 276.

(5) INGELSTAM. Nova acta Reg. Soc. Sc. Upsaliensis, 1937,

10, p. ~. ,

(3)

438

(4)

439

Transformation Ac.B -~ AcC. - Les

rayonne-ments y admis

précédemment

pour cette

transfor-mation avaient pour

énergie : 65,2,

403,8,

425,7,

829,5

ekV. Les mesures actuelles conduisent à

admettre les

rayonnements

du tableau suivant : TABLEAU II.

Ces différents

rayonnements

conduisent à un

schéma cohérent de niveaux

d’énergie

nucléaire,

associant d’une

façon

satisfaisante leurs

énergies

et leurs intensités.

Fig. 1.

On remarque que les raies Ab et

De,

interprétées

comme des raies

M,

ont des intensités bien

grandes.

D’autre

part,

on ne trouve pas les raies

qui

devraient

les accompagner si elles étaient

produites

dans un

niveau K ou

Ll.

Il est donc

probable

que les valeurs

indiquées

pour leur intensité sont

trop

élevées. Transformation AcO -+- AcC". - On connaît à

coup sûr pour cette transformation le

rayonnement

y

de 350

ekV.,

correspondant

à une raie intense du

spectre

magnétique

des rayons «, et donnant

quatre

raies de conversion interne. On avait

signalé

(6)

deux raies «

douteuses,

les différences

d’énergie

avec la

raie

principale

étant de 85 et 213 ekV. Nos nombres

indiquent

seulement un

rayonnement

y

possible

de

85 ekV. sans aucune certitude

puisqu’on

ne trouve

qu’une

seule raie p.

(6) M. CURIE et S. ROSENBLUM. C. R., 1932, ~94, p. 1232. Manuscrit reçu le 29 juin 1938.

SUR LE RAYONNEMENT 03B3 DU RADIOACTINIUM

Par J. SURUGUE

Nous avons donné dans une

publication précédente (1)

les

rayonnements

y déduits de l’étude des

rayons ~

de

conversion interne du Radioactinium et de ses dérivés.

Un travail récent de

Frilley

(2),

utilisant la diffrac-tion des rayons y sur un

cristal,

a fourni en

parti-culier un

rayonnement

de 240 ekV. que nous n’avions

pas

indiqué

et

qui

permet

d’interpréter

correctement les deux raies

N1

et

Oc,

de notre tableau :

(~) J. SURUGUE. Ann. de Physique, 1937, 8, p. 484. (~) FRiLLEY. C. R. 1938, 206, p. 1013.

Nl :

énergie

136 ekV +

103,8 ( K 88)

= 240 ekV

Oc3 :

énergie 220,8

ekV + 193

(Ll 88)

=

240,1

ekV

La

première

de ces raies devient ainsi une raie

dou-ble,

ce

qui explique

son intensité

trop

grande

pour auu raie

L2

du

rayonnement

de 154 ekV de l’actinium X.

La seconde n’avait pas reçu

d’interprétation.

Frilley

indique

de

plus

un

rayonnement

y de

50

ekV,

très

intense,

qu’il

est

impossible

de retrouver

par ses raies de conversion

interne,

et pour

lequel

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