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APPORT DE LA RADIOGRAPHIE DANS LE DIAGNOSTIC DES LOMBALGIES :

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Academic year: 2022

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(1)

REPUBLIQUE DU BENIN **********

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

**********

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC) **********

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC) **********

DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE (GIMR)

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RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU

DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

Présenté et soutenu par : Hermann Boris GNANKADJA

TUTRICE : Mme Mireille DJIDONOU

Technicienne supérieure en Imagerie MEMBRES DU JURY

PRESIDENT :Dr Hubert HOUNSOSSOU

Maitre-assistant des universités (CAMES) Enseignant chercheur à l’EPAC/UAC JUGE :M Roland TOPANOU

Enseignant chercheur à l’EPAC/UAC SUPERVISEUR : Dr Bertin Ahotondji GBAGUIDI

Maitre-assistant des universités (CAMES Enseignant chercheur à l’EPAC/UAC

THEME :

APPORT DE LA RADIOGRAPHIE DANS LE DIAGNOSTIC DES

LOMBALGIES : cas de l’Hôpital de Mènontin

Année Académique : 2015 -2016 9ème PROMOTION

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II

REPUBLIQUE DU BENIN

************

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

(MESRS)

************

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)

************

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

************

DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE (D/GIMR)

************

DIRECTEUR

Professeur titulaire Mohamed SOUMANOU

DIRECTEUR ADJOINT (Chargé des Etudes et des Affaires Académiques)

Professeur Clément AHOUANNOU

CHEF DE DEPARTEMENT Docteur Hubert C. HOUNSOSSOU

Année Académique : 2015 -2016 9ème PROMOTION

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III

LISTE DES ENSEIGNANTS AYANT INTERVENU DANS NOTRE FORMATION EN IMAGERIE MEDICALE A L’EPAC DE 2013 à 2016 ENSEIGNANTS PERMANENTS

NOM PRENOMS MATIERE(S) ENSEIGNEE(S) AHOYO Théodora Microbiologie générale

AKOWANOU Christian Sciences physiques

AKPOVI Casimir Biologie cellulaire et Physiologie humaine ALITONOU Guy Chimie générale, Chimie organique

ATREVI Nicolas Embryologie, Anatomie radiologique II, Neuro- anatomie, Techniques radiologiques III

DESSOUASSI Noël Biophysique de l’imagerie

DOSSOU Cyriaque Techniques d’expression et méthodes de communication I, II, III et IV

DOSSOU Julien Notion de radiobiologie et de radioprotection GANDJI Servais Anatomie radiologique I, Techniques

radiodiagnostiques de crâne osseux et du massif facial, Techniques radiodiagnostiques des parties molles de la tête. et Notion générale

d’échographie

GBAGUIDI Bertin Enregistrement d’images et Techniques Radiodiagnostiques des membres et du tronc.

HOUNSOSSOU Hubert Eléments de biométrie, Anatomie humaine I et II LOZES Evelyne Immunologie générale

MEDENOU Daton Appareillage I et II, Physique électronique SEGBO Julien Biologie moléculaire

SOUMANOU Mohamed Biochimie générale

TOPANOU Roland Techniques radiologiques des membres et du tronc, Techniques radiodiagnostiques de crâne osseux et du massif facial, Techniques

radiodiagnostiques des parties molles de la tête YOVO Paulin Pharmacologie

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IV

ENSEIGNANTS VACATAIRES

NOM(S) PRENOM(S) MATIERE(S) ENSEIGNEE(S) ABLEY Sylvestre Déontologie médicale

AGOSSOU Gilles Législation et droit du travail AHOGA Gervais Soins infirmiers

ANAGONOU Sylvère Education physique et sportive I et II BIAOU Olivier Notions de Sémiologie radiologique DANSOU Bertin Anglais III et IV

DOSSEVI Lordson Techniques instrumentales FOURN Léonard Santé publique

HOUNDEFFO Tiburce Notion de sémiologie gynéco-obstétricale HOUNNON Hyppolite Mathématiques

HOUNNOU Gervais Notions de sémiologie chirurgicale KOFFI Aristide Anglais I et II

KOUNASSO Gabriel Informatique

LAFIA Edgard Notions de sémiologie Médicale

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DEDICACES

(6)

VI

Je dédie ce travail :

 A mes parents Clément François GNAKADJA et Edwige Laure ADONON

Vos encouragements perpétuels, vos exigences continues, vos conseils éducatifs m’ont guidé pendant ces années.

Puisse DIEU vous accorder sa miséricorde et qu’il veille sur vous.

 A mes frères et sœurs

Vous avez été pour moi un grand soutien.

Puisse DIEU vous bénir.

(7)

REMERCIEMENTS

(8)

VIII

Mes vifs et sincères remerciements :

 A Dieu le père, le tout miséricordieux.

Pour m’avoir donné la santé et le courage d’accomplir ce travail

 Aux autorités de l’EPAC, pour tous les sacrifices que vous faites pour le département, que le tout puissant vous bénisse.

 A tout le corps enseignant de l’EPAC et du département de Génie de l’Imagerie Médicale et de la Radiologie, nous vous présentons nos sincères remerciements pour la qualité de vos cours.

 Au Pr ATREVI Nicolas ; votre rigueur et vos conseils témoignent de votre souci pour un travail bien fait et des étudiants bien formés. Recevez nos sincères remerciements et notre profonde gratitude.

 Au superviseur M. Bertin GBAGUIDI, à qui je dois primordialement ce travail, qui malgré ses multiples occupations, a accepté de superviser ce travail. Votre rigueur et vos conseils, témoignent de votre souci pour un travail bien fait et des étudiants bien formés. Recevez nos sincères remerciements et notre profonde gratitude. Que le Seigneur vous bénisse.

 Au personnel de l’Hôpital de Mènontin, pour l’accueil et la courtoisie eue à notre égard.

 Au personnel de l’unité de radiologie de l’Hôpital de Mènontin, pour l’ambiance dans laquelle nous avons travaillé tout au long du stage.

 A Madame Mireille DJIDONOU, notre tutrice de stage qui a accepté travailler avec nous.

 A tout ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce travail, que le seigneur vous le rende au centuple.

(9)

HOMMAGES

(10)

X

 Au président du jury

Merci pour l’honneur que vous nous faites en acceptant de présider ce jury. Trouvez ici l’expression de nos sentiments les plus profonds ainsi que notre gratitude.

 A vous membres du jury

Recevez ici nos profonds remerciements pour la considération que vous nous accordez en acceptant de juger ce travail. Infiniment merci à vous.

(11)

XI

LISTE DES ABBREVIATIONS

ASP : Abdomen sans préparation

EPAC Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi HM Hôpital de Mènontin

HSG Hystérosalpingographie LB Lavement baryté

RX Rayons X

TOGD Transit œso-gastro-duodénal UCR Urétro-cystographie rétrograde UIV Urographie intraveineuse

CEBEMO Organisation Catholique pour la Coopération et le Développement des Pays Bas

% Pourcentage

[ ] Référence

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XII

LISTE DES TABLEAUX

Tableau I : Les examens réalisés pendant notre stage ... 12

Tableau II: Les lombalgies de type pathomorphologiques. [1] ... 19

Tableau III : Répartition des examens radiographiques en fonction de l’âge des patients. ... 24

Tableau IV : Répartition des examens de radiographies lombaire en fonction du sexe des patients. ... 24

Tableau V : Répartition des résultats des radiographies lombaires. ... 24

Tableau VI : Répartition des résultats des radiographies lombaires issues de l’interprétation des médecins radiologues. ... 25

Tableau VII : Répartition des examens de rachis lombaires repris en fonction des motifs de reprise ... 25

LISTE DES FIGURES ET PHOTOS Figure 1 : Plan du service d’imagerie de l’HM [5] ... 7

Figure 2 : Lombalgies de type communes [8] ... 18

Figure 3: Lombalgie de type A (lésion en compression) [1] ... 20

Figure 4 : Lombalgie de type B (lésion en distraction) [1] ... 21 Figure 5 : Lombalgie de type C (lésion à déplacement multidirectionnel) [1] 22

Photo 1 : Radiographie du rachis lombaire du patient 1Erreur ! Signet non défini.

Photo 2 : Raddiographie du rachis lombaire du patient 2Erreur ! Signet non défini.

(13)

XIII

RESUME

Dans le cadre de notre formation, nous avons effectué un stage pratique au service d’imagerie médicale de l’HM. Ce stage nous a permis de nous familiariser aux réalités pratiques du terrain professionnel. Notre thème d’étude, nous a amené à analyser les cas fréquents de lombalgie dont se plaignent une importante partie des patients.

Ainsi nous avons effectué un stage dans le dit hôpital avec pour but d’approfondir nos connaissances dans la réalisation des examens radiologiques, entrainant une constatation d’un taux de fréquence des lombalgies assez élevé ; par conséquent ils occupent la 3ème place des examens radiographiques les plus réalisés soit un pourcentage de 9,18%.

L’étude des différents cas de lombalgies nous a permis de connaitre non seulement les causes mais aussi les conséquences et surtout la manière d’éviter au maximum d’être affecté.

Mots clés: radiologie, lombalgie.

(14)

XIV

ABSTRACT

As part of our training, we completed a practical training course at the medical imaging department of l’HM. This course allowed us to familiarize ourselves with the practical realities of professional field. Our study theme, led us to analyze the frequent cases of low back pain complained of by a large part of patients.

Thus we carried out an internship in the said hospital with the aim of deepening our knowledge in carrying out the radiological examinations, leading to a finding of a frequency of low back pain fairly high, consequently they occupy 3rd place of the radiographic exams most realized a percentage of 9.18%.

The study of the different cases of low back pain allowed us to know not only the causes but also the consequences and especially how to avoid as much as possible being affected.

Key words: back pain, radiology.

(15)

XV

SOMMAIRE INTRODUCTION

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU CADRE DE STAGE 1.1. PRESENTATION ET SITUATION GEOGRAPHIQUE DE L’HM 1.2. SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE DE L’HOPITAL DE

MENONTIN

DEUXIEME PARTIE : DEROULEMENT DU STAGE 2.1. OBJECTIFS DU STAGE

2.2. ACTIVITES EFFECTUEES AU COURS DU STAGE 2.3. DIFFICULTES RENCONTREES

2.4. CHOIX DU SUJET

TROISIEME PARTIE : ETUDE DU THEME 3.1. OBJECTIFS

3.2. GENERALITES SUR LE THEME

3.3. CADRE, MATERIEL ET METHODE DE L’ETUDE 3.4. RESULTATS

3.5. COMMENTAIRES CONCLUSION

(16)

INTRODUCTION

(17)

2

Autrefois dénommée, Collège Polytechnique Universitaire (CPU), l’Ecole Polytechnique d’Abomey Calavi (EPAC) est une entité de l’Université d’Abomey Calavi. Grâce à la coopération Bénino-canadienne, et depuis 1977, elle assure la formation professionnelle des étudiants dans les secteurs industriel et biologique. Chaque secteur est composé de plusieurs départements. Le département de Génie d’Imagerie Médicale et de Radiobiologie, cadre de notre formation, appartient au secteur biologique.

Dans son programme, l’EPAC a prévu une formation pratique, qui se déroule dans une entreprise ou un milieu hospitalier selon le secteur de formation. C’est donc pour répondre à cette tradition que nous avons été envoyés à l’Hôpital de Mènontin du 20 juin au 20 septembre 2016.

Au cours de ce stage, il nous a été recommandé de recenser les différents problèmes rencontrés parmi lesquels le plus jugé préoccupant servira de thème à notre rapport de stage.

Ainsi le présent rapport s’articulera autour des trois (03) points suivants:

 Présentation du lieu de stage

 Déroulement du stage

 Etude du thème

(18)

PREMIERE PARTIE :

PRESENTATION DU CADRE

DE STAGE

(19)

4

1.1. PRESENTATION ET SITUATION GEOGRAPHIQUE DE L’HOPITAL DE MENONTIN

1.1.1 Présentation de l’Hôpital de Mènontin

Le Centre de Santé de Mènontin aujourd’hui appelé Hôpital de Mènontin, fut créé en 1996 grâce à l’Archevêque Feu Monseigneur Isidore de SOUZA avec le concours de la Banque Mondiale. Cette initiative fait suite à l’expérience réussie de la construction du Centre Médical Saint Luc en 1990 par le même Archevêque, alors curé de la paroisse Sainte Rita, aidé par CEBEMO (Organisation Catholique pour la Coopération et le Développement des Pays Bas). Il a été inauguré le 23 juillet 1996 et a effectivement démarré ses activités le 24 juillet 1996. La gestion du centre fut confiée à une association dénommée Association Médico-sociale de Mènontin reconnue par l’arrêté N°91/0140/MISAT/DAI-SI Associa du 09 septembre 1991. Elle était présidée par Feu Mgr Isidore de SOUZA et composée de quinze (15) membres Fondateurs. Un mandat de gestion d’une durée de 10 ans renouvelable par tacite. La reconduction fut signée entre l’Association Médico-sociale de Mènontin et le Ministre de la santé publique en date du 12 février 1992. Le centre bénéficie d’une autonomie administrative et financière dans le respect des clauses dudit mandat et obéit aux règles d’une gestion privée à vocation sociale.

1.1.2. Situation géographique de l’Hôpital de Mènontin

L’hôpital de Mènontin est situé dans le 9ieme arrondissement de Cotonou au lot 2130- à Mènontin et plus précisément dans la zone sanitaire de Cotonou V dont la population était estimée à vingt-cinq mille (25000) habitants. Il est dans une agglomération limitée au NORD par la voie pavée menant au CEG NOKOUE, au SUD par la voie inter-état Cotonou-Niger, à l’EST par le groupe de presse LA FRATERNITE, à l’OUEST par la voie

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5

pavée menant au 1ercarrefour après celui de Godomey en allant au stade de l’amitié. La mission principale assignée à L’Hôpital de Mènontin est de permettre aux populations défavorisées du quartier Mènontin et des quartiers avoisinants: Zogbo, Zogbohouè, Agla, Godomey, etc. d’accéder à des soins de qualité à moindre coût par la pratique d’une tarification communautaire.

1.2. SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE DE L’HOPITAL DE MENONTIN

1.2.1. Présentation du service d’imagerie médicale

Le service d’Imagerie Médicale est dans l’enceinte de l’hôpital. Il est un service spécialisé, composé d’une unité de radiologie où j’ai réellement effectué mon stage et d’une unité d’échographie. On y accède en prenant à gauche en venant de la petite entrée réservée aux piétons. Il fait face aux services d’urgence (consultation chirurgicale, salle de pansement) et est muni à son entrée d’un rideau pour fermer l’intérieur des locaux

1.2.2. Les infrastructures et équipements Le service d’imagerie médicale se compose :

 D’un hall d’attente

 D’une salle de radiographie

 D’une salle d’échographie

 D’une chambre noire

 D’une salle de garde

 D’une toilette

La salle de radiographie reliée à la chambre noire, comprend :

 Un appareil radiographique de marque SHIMADZU ;

 Un Mammographe de marque MAMMO Plus et son paravent plombé;

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6

 Une table mobile munie d’un Potter bucky ;

 Un Potter mural ;

 Un pupitre de commande très commode avec un paravent plombé ;

 Un tablier plombé ;

 Un petit banc sur lequel les patients déposent leurs vêtements ;

 Un climatiseur ;

 Une lampe mobile ;

 Un négatoscope ;

 Une toilette

 Un escabeau

 Un tabouret

La chambre noire étant le laboratoire du service, on y distingue essentiellement

 Une développeuse automatique HQ-350 X.T ;

 Un bac de développement manuel ;

 Un lavabo ;

 Une petite armoire contenant les films ouverts disposés dans des compartiments en fonction de leurs formats ;

 Une grande armoire contenant les films non ouverts ;

 Une grande armoire contenant les matériels pour les examens spéciaux et dans laquelle on classe les enveloppes suivant leurs formats.

 Une table et des chaises La salle d’échographie contient :

 Un échographe de marque Mindray;

 Un lit d’examen ;

 Un fauteuil ;

 Une armoire

 Une table et des chaises.

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7

Elle est reliée à la salle de garde contenant un lit, une télévision et une douche. Il est à noter que toutes les portes du service sont plombées et les murs ont été construits en bétons armés et recouvert de plomb.

Le plan suivant représente la structure du service d’imagerie :

Figure 1 : Plan du service d’imagerie de l’HM [5]

1.2.3. Le personnel

Le personnel se compose de :

 Deux (2) inspecteurs d’action sanitaire. Il s’agit de Messieurs

HOUNKPATIN C. Rogatien le chef service et AKAKPO A. Charles le chef service adjoint

Chambre Noire

Potter mural

Négatoscope

Tube radiographique

Pupitre de commande

Toilette

Salle de garde Salle d’échographie Salle d’attente

Consultation

Caisse

Sortie

Petite chirurgie

Mammographe

Maternité

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8

 Deux (2) techniciennes supérieures en radiologie. Il s’agit de: Madame TOSSOU-BOCO Elpyde et de Madame DJIDONOU Mireille.

 Deux (2) aides-soignants qui aident les techniciens dans leur travail. Il s’agit de Monsieur BESSAN Bertin et de Monsieur AGBOYIHOUN marc.

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DEUXIEME PARTIE :

DEROULEMENT DU STAGE

(25)

10

La formation à l’EPAC est théorique et pratique. Les enseignements pratiques permettent à l’apprenant de confronter ses acquis théoriques aux réalités du terrain professionnel. Ils permettent aussi à l’apprenant d’élargir ses connaissances d’une part, et d’acquérir d’autre part de l’expérience.

2.1. OBJECTIFS DU STAGE 2.1.1. Objectif général:

Rendre l’étudiant apte à remplir la fonction et le travail exigés du technicien supérieur en imagerie médicale par la révision pratique des cours reçus.

2.1.2. Objectifs spécifiques

 Organisation et gestion de la réception/ secrétariat du service ;

 Apprendre aux stagiaires à bien accueillir et à bien s’occuper des patients ;

 Inculquer aux stagiaires la bonne gestion du matériel technique lourd et léger ;

 Apprendre aux stagiaires la bonne tenue et la gestion du laboratoire ;

 Amener à mieux pratiquer les techniques d’enregistrement de l’image radiologique;

 Familiariser le stagiaires à la classification et à la sélection des clichés ;

 Rendre l’étudiant capable de produire des radiogrammes de routine et d’acquérir une bonne dextérité dans la conduite des différentes techniques d’examens spéciaux ou non ;

 Appliquer les lois de la radioprotection pour soi-même, le personnel et le public en connaissance de cause de la radiobiologie ;

 Amener à assimiler et à effectuer autant que faire se peut la pratique de clinique de film après chaque examen ;

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11

 Apprendre les notions élémentaires de l’interprétation radiologique sur la base de ses connaissances en anatomopathologie, en sémiologie et en pathologie radiologiquement décelables.

Selon ces objectifs nous avons accompli plusieurs tâches.

2.2. ACTIVITES EFFECTUEES AU COURS DU STAGE

Dès notre arrivée dans le service, nous avons été accueillis par le chef service en la personne de M. HOUNKPATIN Rogatien. Après les formalités d’usage administratif il nous a présenté au personnel et nous a fait visiter le service. Au nombre sept (07) stagiaires nous avons été répartis en trois groupes puis intégré au système de garde. Ainsi le service commence de 8h à 16h pour la permanence et de 16h à 8h du lendemain pour la garde. Cet emploi du temps est échelonné du lundi au vendredi avec des repos compensateurs après la descente de garde. Ainsi le travail a commencé sous l’œil vigilant du technicien de service.

2.2.1. La salle d’examen

A ce niveau, notre travail consistait à réaliser les examens. Nous mettions le patient en confiance tout en en lui expliquant brièvement le déroulement de l’examen, nous le positionnions tout en lui donnant des instructions. Nous l’irradions une fois au pupitre de commande. Ensuite nous transférions la cassette irradiée dans la chambre noire pour le développement du film.

2.2.2. La chambre noire

Ici, nous avons travaillé sous la lumière inactinique. Le travail consistait à:

 Décharger la cassette ;

 Envoyer le film dans la développeuse automatique ;

(27)

12

 Charger la cassette pour un nouvel examen ;

 Le nom, la date et l’âge du patient sont inscrits sur le cliché développé grâce à un marqueur

Voici le tableau de récapitulation des examens effectués au cours de notre stage

Tableau I : Les examens réalisés pendant notre stage

L’analyse du tableau I nous révèle que sur un total de 2330 examens prescrit, les radiographies des membres thoraciques et pelviens étaient les plus fréquentes avec un total de 1223 examens soit un pourcentage de 52,48.

Ce qui traduit que ce centre reçoit assez de traumatisés.

Cependant, nous remarquons que le service reçoit assez d’examens de rachis lombaire avec un effectif de 214 cas représentant 9,18%.

EXAMENS

EXAMENS SUIVIS EXAMENS REALISES SEUL TOTAL

Membres thoraciques- pelviens 1009 214 (17,50%) 1223 Poumons-Télécoeur-Gril costal 231 172 (42,68%) 403

Rachis cervical et dorsal 93 47 (33,57%) 140

Rachis lombaire 152 62 (28,98%) 214

Crâne Sinus(Blondeau) 155 38 (19,69%) 193

ASP 61 12 (16,44%) 73

HSG 49 01 (27,00%) 50

LB 07 03 (30,00%) 10

Mensuration 03 01 (28,00%) 04

TOGD 05 -- 05

UCR 01 -- 01

Mammographie 14 -- 14

TOTAL 1770 560 (24,03%) 2330

(28)

13

Ainsi nous nous pouvons déduire voire affirmer que le service de radiologie rempli son statut d’hôpital de référence par l’admission des patients des autres centres hospitaliers et surtout de l’hôpital de St LUC, en cas de pannes cycliques de leur appareil de radiographie.

2.3. DIFFICULTES RENCONTREES

Indépendamment de tout ce que nous avons appris de positif au cours de ce stage, nous avons rencontrés quelques difficultés :

 L’absence d’un secrétariat ;

 L’inexistence d’un vestiaire pour les patients ;

 Le non suivi du degré de fonctionnement des appareils radiographiques qui traduit le non-respect des maintenances préventives. ;

 L’insuffisance de matériels de radioprotection (cache gonades, cache thyroïde) ;

 L’inexistence de matériel de contention pour les enfants ;

 La mauvaise formulation des bons d’examens.

 La difficulté du groupe électrogène à prendre le relais pour la fourniture d’énergie électrique au générateur à rayon-x pour assurer un courant continu dans les cas de coupure d’énergie par la SBEE.

 Complication dans la réalisation des examens lombaires debout ou couché.

2.4. CHOIX DU SUJET

La lombalgie est l’apparition d’une douleur aux vertèbres lombaires qui peut être soit inflammatoire, mécanique ou d’origine viscérale. Dans l’énorme majorité des cas (près de 9 fois sur 10), une lombalgie est bénigne et il n’y a pas de problème grave de santé chez le patient expliquant ces douleurs.

Souvent due aux problèmes d’usures des disques intervertébraux ; à une hernie discale ; une lésion a un muscle, un tendon ou un ligament ; en raison

(29)

14

d’un lien gynécologique (Dysménorrhée) ou encore dues à des signes de vieillesse (arthrite, arthrose) [6]. Pour rechercher l’étiologie des affections lombaires, la radiographie apparait comme moyen de première intention. Ce constat nous a amené à nous poser la question qui suit : Quel est le rôle de la radiologie dans le diagnostic des lombalgies ?

Afin de déterminer l’utilité des radiographies dans ces types de douleurs, nous nous sommes fixés comme thème de réflexion : « APPORT DE LA RADIOGRAPHIE DANS LE DIAGNOSTIC DES LOMBALGIES : CAS DE L’Hôpital de Mènontin ».

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TROISIEME PARTIE :

ETUDE DU THEME

(31)

16

3.1. OBJECTIFS

3.1.1. Objectif général

Contribuer au diagnostic et à l’amélioration de la prise en charge des patients souffrant des lombalgies dans le service d’imagerie.

3.1.2. Objectifs spécifiques

 Evaluer l’efficacité de la radiographie dans le diagnostic des lombalgies.

 Exposer les difficultés liées à la réalisation des examens du rachis lombaire.

3.2. GENERALITES SUR LE THEME 3.2.1. Définition

Une lombalgie est un terme médical codifié désignant un état douloureux du rachis lombaire. C’est une affection très courante et généralement sans gravité. Elle peut subvenir à tout âge et peut être traumatique ou non traumatique (bénigne) [6].

3.2.2 Personnes à risques

Les personnes à risque sont sujettes à beaucoup de facteurs déclencheurs. On peut les énumérer comme suit :

 Tout travail demandant de passer de longues heures en position assise ou debout.

 Les travailleurs appelés à soulever ou à tirer de lourdes charges.

 Les travailleurs qui doivent fréquemment se pencher vers l’avant ou effectuer des torsions latérales du torse.

 Les femmes enceintes, parce qu’elles supportent un poids supplémentaire de 9 à 12 kg et que leurs hormones commandent un

(32)

17

relâchement des tissus musculaires (principalement à la région pelvienne pour faciliter l’accouchement, mais aussi près de la colonne vertébrale).

 Les personnes dont un parent a souffert de dégénérescence discale, d’arthrose ou d’ostéoporose.

3.2.3 Les facteurs de risque

 Le manque d’entraînement physique ou l’excès.

 L’obésité.

 Les mauvaises postures.

 Le port de chaussures à talons hauts.

 Le tabagisme.

 Le stress prolongé (Des émotions refoulées ou une situation de travail insatisfaisante contribuent aux douleurs lombaires. Le stress augmente les tensions musculaires dans le dos.)

 La dépression, qui peut être à la fois une cause et une conséquence des maux de dos chroniques.

3.2.4. Symptômes

La lombalgie se manifeste par un caractère commun : une douleur localisée au niveau de la partie basse du dos. Suivant la cause, la douleur peut être exacerbée lors de la mobilisation, de la marche ou des efforts ou au contraire améliorée par ces éléments. Inversement, elle peut être calmée par le repos, ou aggravée par celui-ci. Si la lombalgie est aiguë, elle survient dans un contexte classique de faux mouvement ou de soulèvement d'une charge lourde, dos plié. Dans la lombosciatique, la douleur se propage en direction d'une des deux jambes en passant par la fesse.

(33)

18

3.2.5. Différents types de lombalgies [1]

On distingue deux catégories de lombalgies :

- Les lombalgies dues à une maladie, ou lombalgies pathomorphologiques et - les lombalgies "seules" ou lombalgies communes.

3.2.5.1. Les lombalgies de type communes

On distingue trois "profils évolutifs" de lombalgie commune, correspondant à trois façons dont la douleur évolue dans le temps. On observe alors trois types de lombalgies communes selon leur durée :

 Lombalgie aigüe : d'une durée inférieure à 7 jours

 Lombalgie récidivante : C'est une suite d'épisodes aigus, survenant de façon plus ou moins régulière, et se répétant sur des durées de quelques mois à plusieurs années.

 Lombalgie chronique : c'est une lombalgie installée depuis plus de 3 mois.

Figure 2 : Lombalgies de type communes [8]

(34)

19

3.2.5.2. Les lombalgies de type pathomorphologiques

Les différents types de lombalgies ont été établis selon la classification de Magerl. Elle peut paraitre complexe de prime abord, car elle range selon un code alphanumérique, 218 lésions traumatiques différentes. En pratique cependant, pour établir le pronostic évolutif d’une fracture, il s’avère suffisant de l’utiliser de façon simplifiée en se référant à trois types pathomorphologiques :

Tableau II: Les lombalgies de type pathomorphologiques. [1]

TYPE GROUPE

A : Compression

1 Tassement (wedge) 2 Coronale (split) 3 Eclatement

B : Distraction

1 Lésions ligamentaires post 2 Lésions osseuse post transv 3 Lésions en hyperextension C : Déplacement

multidirectionnel

1 Type A en distraction 2 Type B en rotation 3 Cisaillement rotatoire

3.2.5.2.1 Type A : Lésions en compression

Elles concernent uniquement le corps vertébral sans signe de distraction, au niveau de l’arc postérieur ou des ligaments postérieurs. Elles se subdivisent en trois groupes :

(35)

20

 Le groupe A1 correspond à un tassement corporéal cunéiforme isolé (wedge fracture).

 Le groupe A2 est une fracture-séparation coronale (split fracture), avec une variété particulière, la fracture en diabolo.

 Le groupe A3 correspond à la burst fracture et comporte une fracture du mur postérieur. Il est cependant important de noter que dans ce groupe A3, l’arc postérieur est le plus souvent fracturé verticalement, ce qui entraine souvent un écart interpédiculaire en raison de la fracture de la partie supérieure du corps vertébral. Il peut s’y associer une fracture des apophyses articulaires

Figure 3: Lombalgie de type A (lésion en compression) [1]

3.2.5.2.2 TYPE B : Lésions en distraction

Elles réalisent une solution de continuité de la colonne dans un plan horizontal par lésions concomitantes des éléments antérieurs (corps vertébral et/ou disque) et des éléments postérieurs (ligaments et/ou fracture transversale de l’arc postérieur). On décrit aussi trois groupes différents dans ce type, selon que les lésions postérieures soient surtout ligamentaires(B1), osseuses (B2) ou que les lésions discales et ligamentaires s’associent à un déplacement postérieur en extension (B3).

(36)

21

Figure 4 : Lombalgie de type B (lésion en distraction) [1]

Ces lésions sont souvent de diagnostic difficile lorsqu’il n’existe pas de déplacement ; une rupture ligamentaire postérieure complète peut être complètement méconnue et ainsi le diagnostic de lésions de type A peut être porté à tort. C’est l’étude fine du scanner, des reconstructions sagittales et finalement de l’IRM qui permet d’établir le diagnostic correct dans ce cas. Ce point apparait d’autant plus important que des lésions de Type B soient habituellement instables et doivent être opérées. Les lésions de type B sont rare (15%) avec la répartition suivante selon les groupes : B1 :10% ; B2 :5% ; B3 :0,2%.

3.2.5.2.3 TYPE C : Lésions à déplacement multidirectionnel

Elles réalisent, à la suite d’un mécanisme de torsion axiale, une rupture circonférentielle du rachis qui comporte un fort potentiel de déplacement en rotation et/ou translation.

Elles représentent environ 20% de l’ensemble des fractures de la colonne thoraco lombaire (C1 :11% ; C2 : 8% ; C3 :1%).

(37)

22

Figure 5 : Lombalgie de type C (lésion à déplacement multidirectionnel) [1]

En pratique, l’analyse de l’imagerie se fait à l’envers de la classification, le diagnostic de lésion de Type A ne survenant qu’après élimination de signe de déplacement multidirectionnel (Type C), ou sinon de signes de distraction (type B) postérieure ligamentaire pure (B1), postérieure osseuse (B2) ou en hyperextension (B3).

3.3. CADRE, MATERIEL ET METHODE DE L’ETUDE 3.3.1 Cadre de recherche

Notre étude a été réalisée dans le service d’imagerie médical de l’Hôpital de Mènontin.

3.3.2 Matériels

Le matériel utilisé pour notre étude est constitué par l’équipement et de patients venus pour une radiographie du rachis lombaire.

3.3.3 Méthodes de l’étude 3.3.3.1 Type et période d’étude

Il s’agit d’une étude basée en prospective sur des clichés existants ou soit rejetés et sur le registre du service d’imagerie médicale couvrant la période du 20 juin au 20 septembre 2016.

(38)

23

3.3.3.2 Méthodologie

Notre méthodologie comprend 02 étapes en rapport avec les objectifs.

 Evaluation de l’efficacité de la radiographie dans le diagnostic des lombalgies.

On a décompté les radiographies lombaires démontrant des lombalgies et ceux d’aspect radiologique normal puis on a déterminé le pourcentage d’efficacité selon la formule :

Fréquence d’une valeur = 𝑒𝑓𝑓𝑒𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 effectif total

Nous avons aussi noté au niveau du registre, les résultats issus de l’interprétation des médecins radiologues, la tranche d’âge ainsi que le sexe du patient les plus souvent enregistrer.

 Analyse des difficultés liées à la réalisation des examens du rachis lombaire.

A cette étape nous avons également effectué un décomptage, mais cette fois ci nous avons recueilli les données en fonction des clichés de radiographie lombaire rejetée pour une raison ou une autre.

(39)

24

3.4. RESULTATS

Nos résultats se présentent comme suit :

 Evaluation de l’efficacité de la radiographie dans le diagnostic des lombalgies.

Tableau III : Répartition des examens radiographiques en fonction de l’âge des patients.

INTERVALLE D’AGE EFFECTIFS FREQUENCE(%)

[ 0 ; 20] 13 6,07

] 20 ; 40] 56 26,17

] 40 ; 60] 86 40,19

] 60 ; 80] 59 27,57

Tableau IV : Répartition des examens de radiographie lombaire en fonction du sexe des patients.

SEXE EFFECTIF FREQUENCE(%)

HOMME 92 43

FEMME 122 57

TOTAL 214 100

Tableau V : Répartition des résultats des radiographies lombaires issues de l’interprétation des médecins radiologues.

RADIOGRAPHIE LOMBAIRE EFFECTIF FREQUENCE(%) Démontrant des lésions traumatiques 177 82,71

D’aspect radiologique normal 37 17,29

TOTAL 214 100

(40)

25

Tableau VI : Répartition des résultats des obtenus résultats obtenus après interprétation.

RESULTATS OBTENUS EFFECTIFS FREQUENCES

Scoliose lombaire 25 11,68%

Antélisthésis 16 7,48%

Lombarthrose 89 41,59%

Pincement discal global ou postérieur 41 19,16%

Tassement vertébral 14 6,54%

Disco spondylisthésis 10 4,67%

Discopathie 06 2,80%

Canal lombaire étroit 13 6,08%

TOTAL 214 100%

Tableau VII : Répartition des examens de rachis lombaires repris en fonction des motifs de reprise

MOTIFS DE REPRISE EFFECTIFS FREQUENCES

Liés au réalisateur 15 44,11 %

Vétusté de la développeuse automatique 8 23,52 %

Obésité 11 32,35 %

TOTAL 34 100 %

(41)

26

3.5. COMMENTAIRES

L’analyse faite du tableau III nous permet de dire que l’âge des patients examinés varie de 3 à 80 ans ; la tranche d’âge la plus touchée se situe entre 40 et 60 ans. Ces derniers sont malheureusement les plus référé au service d’imagerie pour douleurs au niveau des vertèbres lombaires. Ces résultats traduisent que l’exploration du rachis lombaire peut être effectuées à tout âge aussi bien chez le jeune enfant que chez l’adulte. En revanche la notion de lombalgie semble être au niveau de notre échantillon lié à l’âge et pour cela les personnes âgées, principalement entre 40 et 60 ans.

En ce qui concerne le tableau IV, on constate que les patients de sexe féminin consultent plus pour les lombalgies que ceux de sexe masculin. Soit un pourcentage respectif de 57% contre 43%. Cette situation semble être liée à la charge pondérale (obésité) et aussi à de rudes activités domestiques ou professionnelles qui sont peut-être plus répétitifs et traumatisantes chez la femme.

En effet, selon N. GROSLERON-GROS et coll. et A. LUTTMAN, les professionnels de métiers manuels, dans l’exercice de leurs activités sont soumis au quotidien à des contraintes posturales et articulaires qui favorisent à long terme la survenue des troubles musculo-squelettiques susceptible d’entrainer au niveau du rachis une lombalgie de gravité variable.

Les tableaux V et VI montrent que sur un total de 214 examens effectués pour une lombalgie, 177 ont révélés des lésions vertébrales dont la plus fréquente est la lombarthrose. L’efficacité des explorations du rachis dans ce domaine justifie donc sa forte demande comme moyen d’exploration préliminaire dans la détection des causes d’une lombalgie.

Le tableau VII présente plusieurs facteurs intervenant dans la non réussite des radiographies lombaires.

(42)

27

Il en résulte plusieurs difficultés qui entravent la bonne prise en charge des patients et la réussite des examens du rachis visant à décelé les causes de lombalgies. Les causes les plus redoutés sont celle liées surtout à l’état physique du patient et aux surcharges pondérales.

En effet lorsque le patient est assez obèse, le technicien est obligé de sélectionner des facteurs techniques qui malgré leur élévation ne facilite pas l’obtention des clichés de bonne qualité.

(43)

CONCLUSION

(44)

29

Au terme de notre stage nous affirmons être outillé pour pratiquer les examens standards et spéciaux avec une bonne dextérité, de bien prendre soin des patients et surtout être apte à remplir la fonction et le travail exigé du technicien en imagerie médicale. Il faut noter que malgré les différents avantages que nous avons tiré de ce stage, plusieurs problèmes qui freinent la bonne marche du travail demeurent de nos jours sans solution. L’étude de notre sujet de rapport, nous démontre de façon surprenante et évidente que la radiographie du rachis lombaire n’est pas totalement efficace pour décelé toutes les formes de douleurs lombaires.

En effet, l’apport de la radiographie dans le diagnostic des lombalgies est incommensurable dans la mesure où c’est sur elle que la plupart des médecins se reposent pour confirmer ou infirmer leurs hypothèses diagnostiques pour un traitement à effet bénéfique du mal ainsi visualisé. La rigueur dans l’application des différentes techniques de radiologie est donc de mise pour permettre à ce dernier de faire une analyse correcte des clichés qui lui sont présentés.

Au terme de notre étude nous pouvons retenir que la radiographie est le premier examen demandé dans les cas de lombalgies. Cependant elle peut être insuffisante pour déceler certaines formes de pathologies, d’où l’intérêt de se référer à la tomodensitométrie et a l’IRM qui démurent plus performantes dans ce domaine de nos jours.

(45)

SUGGESTIONS

(46)

31

En cas de lombalgie, le repos doit être le plus court possible et des médicaments diminuant la douleur, habituellement des antalgiques classiques ou des anti-inflammatoires, sont associés au maintien d'une activité minimum.

Les lombalgies ne sont pas toutes accessibles à un traitement préventif. Pour éviter la survenue d’une lombalgie, certains conseils sont préconisés comme :

 Ne pas porter seul(e) de lourdes charges.

 Pour soulever une lourde charge, fléchir les genoux et faire le mouvement de lever en poussant sur les jambes, en gardant le dos bien droit.

 Pratiquer des activités physiques (marche 150min/semaine ou la gymnastique).

 Adopter une bonne position au poste de travail.

 Eviter la consommation de tabac et d’alcool.

 Eviter le port de chaussures à talons hauts. [10]

(47)

REFERENCES

(48)

33

BIBLIOGRAPHIE

1. J.SENEGAS Avril 1998, Les fractures du rachis thoraco-lombaire, patho- morphologie et indication thérapeutiques Vol 64, p (355-356)

2. GBAGUIDI A. et TOPANOU R. 2014 ; Technique Radiologique I, Université d’Abomey Calavi, Benin, p (215-215)

3. Nathalie GROSLERON-GROS et coll, 2000 L’instabilité post- traumatique du carpe : une lésion souvent mal évaluée. Journal de Médecine Légale Droit Médical, p (447-452)

4. Albert LUTTMAN, 2000 La prévention des troubles musculo- squelettique sur le lien du travail. Série protection de la santé des travailleurs, N¨5.

Mémoire de fin de formation

5. BADA Jérémie 2014-2015 Evaluation de la qualité de l’image par le contrôle du calibrage de l’appareil de radiodiagnostic : cas de l’Hôpital de Mènontin : Rapport de fin de formation en licence professionnel, Université d’Abomey Calavi, Benin.

WEBOGRAPHIE

6. http://www.lombalgie.fr/comprendre/definitions (consulté le 22 décembre 2016.)

7. https://sante-sur–le-net/fiches-info/rhumatologie/lombalgie (consulté le 09 janvier 2016.)

8. http://fr.m.wikipedia.org/wiki/lombalgie (consulté le 27 décembre 2016.) 9. https://www.info-radiologie.ch/indiation-lombaire (consulté le 30

décembre 2016.

10. http://www.maitrise-orthopedique.com/articles/comment-nous-traitons- les-fractures-recentes-du-rachis-thoraco-lombaire-261 (consulté le 21 décembre 2016.)

(49)

34

(50)

ANNEXES

(51)

36

Technique de réalisation d’une radiographie du rachis lombaire.

Radiographie du rachis lombaire de face Patient couché

 cassette 18x43 cm en longueur dans le bucky ; La lettre d’identification et la situation du marqueur à la partie inférieure.

 Le patient est en décubitus dorsal.

 Centrer le plan médian du corps sur la ligne médiane de la table.

 Les épaules sont dans le même plan transversal.

 Le bassin est en AP sans aucune rotation.

 Les bras sont en extension et abduction.

 Fléchir les genoux pour réduire la lordose lombaire et obtenir un meilleur contact objet-film.

 Les pieds appuient sur la table par la face plantaire.

 Le rayon central vertical passe sur le plan médian 2.5 cm supérieur au niveau des crêtes iliaques (L3) et indique le milieu du film.

 Demander au patient d’arrêter sa respiration.

Radiographie du rachis lombaire de profil Patient couché

 Le patient est en décubitus latéral droite ou gauche.

 Fléchir les genoux et les hanches pour maintenir la position.

 Placer l’axe de la colonne lombaire sur la ligne médiane de la table, les bras sont à angle droit de l’axe longitudinal du corps ; les scapula sont dans le mm plan vertical.

 Le rayon central vertical passe sur l’axe de la colonne lombaire 2.5 cm supérieur à la crête iliaque (L3) et indique le milieu du film.

 Demander au patient d’arrêter sa respiration.

(52)

37

Radiographie du rachis lombaire oblique ou en 3/4

 De la position latérale le patient passe en oblique 45 degrés par rapport à la cassette.

 Elever l’épaule et la hanche du côté opposé a radiographié.

 Centrer l’axe longitudinal de la colonne parallèle a la ligne médiane de la table.

 Le patient tient le bord de la table pour maintenir la position.

 Le rayon central vertical passe sur l’axe de la colonne lombaire 2.5 cm supérieur à la crête iliaque (L3) et indique le milieu du film.

 Demander au patient d’arrêter sa respiration [2].

Quelques clichés associés à leur diagnostic ainsi qu’à leur interprétation

 Cliché 1

Photo 1 : Radiographie lombaire du patient 1

(53)

38

Interprétation : Raideur lombaire ; lombarthrose L2 et L3 débutante sans discopathie significative. Par ailleurs variante de la normale au niveau du processus transverse gauche de L1.

 Cliché 2

Diagnostic : Bilan

Photo 2 : Radiographie lombaire du patient 2

Interprétation : Raideur lombaire ; Pas de tassement vertébrale ni de recul du mur postérieur ; Lombarthrose L2 à L5 avec discopathie dégénérative L4-L5 ; Intégrité des arcs postérieurs et des parties molles para vertébrale.

(54)

39

TABLE DES MATIERES

LISTE DES ENSEIGNANTS AYANT INTERVENU DANS NOTRE

FORMATION EN IMAGERIE MEDICALE A L’EPAC DE 2013 à 2016 ... III DEDICACES ... V REMERCIEMENTS ... VII HOMMAGES ... IX LISTE DES ABBREVIATIONS ... XI LISTE DES TABLEAUX ... XII LISTE DES FIGURES ET PHOTOS... XII RESUME ... XIII ABSTRACT ... XIV SOMMAIRE ... XV

INTRODUCTION ... 1

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU CADRE DE STAGE ... 3

1.1. PRESENTATION ET SITUATION GEOGRAPHIQUE DE L’HM ... 4

1.1.1 Présentation de l’HM ... 4

1.1.2. Situation géographique de l’HM ... 4

1.2. SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE DE L’HOPITAL DE MENONTIN . 5 1.2.1. Présentation du service d’imagerie médicale ... 5

1.2.2. Les infrastructures et équipements ... 5

1.2.3. Le personnel ... 7

DEUXIEME PARTIE : DEROULEMENT DU STAGE ... 9

2.1. OBJECTIFS DU STAGE ... 10

2.1.1. Objectif général ... 10

2.1.2. Objectifs spécifiques ... 10

2.2. ACTIVITES EFFECTUEES AU COURS DU STAGE ... 11

2.2.1. La salle d’examen ... 11

2.2.2. La chambre noire ... 11

2.3. DIFFICULTES RENCONTREES ... 13

2.4. CHOIX DU SUJET ... 13

TROISIEME PARTIE : ETUDE DU THEME ... 15

(55)

40

3.1. OBJECTIFS ... 16

3.1.1. Objectif général ... 16

3.1.2. Objectifs spécifiques ... 16

3.2. GENERALITES SUR LE THEME ... 16

3.2.1. Définition ... 16

3.2.2 Personnes à risques ... 16

3.2.3 Les facteurs de risque ... 17

3.2.4. Symptômes ... 17

3.2.5. Différents types de lombalgies [1] ... 18

3.2.5.1. Les lombalgies de type communes... 18

3.2.5.2. Les lombalgies de type pathomorphologiques ... 19

3.2.5.2.1 Type A : Lésions en compression ... 19

3.2.5.2.2 TYPE B : Lésions en distraction ... 20

3.2.5.2.3 TYPE C : Lésions à déplacement multidirectionnel ... 21

3.3. CADRE, MATERIEL ET METHODE DE L’ETUDE ... 22

3.3.1 Cadre de recherche ... 22

3.3.2 Matériel ... 22

3.3.3 Méthode de l’étude ... 22

3.3.3.1 Type et période d’étude ... 22

3.3.3.2 Méthodologie... 23

3.4. RESULTATS ... 24

3.5. COMMENTAIRES ... 26

CONCLUSION ... 28

SUGGESTIONS ... 30

REFERENCES ... 32

ANNEXES... 35

TABLE DES MATIERES ... 39

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