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INTRODUCTION

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Autrefois dénommée, Collège Polytechnique Universitaire (CPU), l’Ecole Polytechnique d’Abomey Calavi (EPAC) est une entité de l’Université d’Abomey Calavi. Grâce à la coopération Bénino-canadienne, et depuis 1977, elle assure la formation professionnelle des étudiants dans les secteurs industriel et biologique. Chaque secteur est composé de plusieurs départements. Le département de Génie d’Imagerie Médicale et de Radiobiologie, cadre de notre formation, appartient au secteur biologique.

Dans son programme, l’EPAC a prévu une formation pratique, qui se déroule dans une entreprise ou un milieu hospitalier selon le secteur de formation. C’est donc pour répondre à cette tradition que nous avons été envoyés à l’Hôpital de Mènontin du 20 juin au 20 septembre 2016.

Au cours de ce stage, il nous a été recommandé de recenser les différents problèmes rencontrés parmi lesquels le plus jugé préoccupant servira de thème à notre rapport de stage.

Ainsi le présent rapport s’articulera autour des trois (03) points suivants:

 Présentation du lieu de stage

 Déroulement du stage

 Etude du thème

PREMIERE PARTIE :

PRESENTATION DU CADRE

DE STAGE

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1.1. PRESENTATION ET SITUATION GEOGRAPHIQUE DE L’HOPITAL DE MENONTIN

1.1.1 Présentation de l’Hôpital de Mènontin

Le Centre de Santé de Mènontin aujourd’hui appelé Hôpital de Mènontin, fut créé en 1996 grâce à l’Archevêque Feu Monseigneur Isidore de SOUZA avec le concours de la Banque Mondiale. Cette initiative fait suite à l’expérience réussie de la construction du Centre Médical Saint Luc en 1990 par le même Archevêque, alors curé de la paroisse Sainte Rita, aidé par CEBEMO (Organisation Catholique pour la Coopération et le Développement des Pays Bas). Il a été inauguré le 23 juillet 1996 et a effectivement démarré ses activités le 24 juillet 1996. La gestion du centre fut confiée à une association dénommée Association Médico-sociale de Mènontin reconnue par l’arrêté N°91/0140/MISAT/DAI-SI Associa du 09 septembre 1991. Elle était présidée par Feu Mgr Isidore de SOUZA et composée de quinze (15) membres Fondateurs. Un mandat de gestion d’une durée de 10 ans renouvelable par tacite. La reconduction fut signée entre l’Association Médico-sociale de Mènontin et le Ministre de la santé publique en date du 12 février 1992. Le centre bénéficie d’une autonomie administrative et financière dans le respect des clauses dudit mandat et obéit aux règles d’une gestion privée à vocation sociale.

1.1.2. Situation géographique de l’Hôpital de Mènontin

L’hôpital de Mènontin est situé dans le 9ieme arrondissement de Cotonou au lot 2130- à Mènontin et plus précisément dans la zone sanitaire de Cotonou V dont la population était estimée à vingt-cinq mille (25000) habitants. Il est dans une agglomération limitée au NORD par la voie pavée menant au CEG NOKOUE, au SUD par la voie inter-état Cotonou-Niger, à l’EST par le groupe de presse LA FRATERNITE, à l’OUEST par la voie

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pavée menant au 1ercarrefour après celui de Godomey en allant au stade de l’amitié. La mission principale assignée à L’Hôpital de Mènontin est de permettre aux populations défavorisées du quartier Mènontin et des quartiers avoisinants: Zogbo, Zogbohouè, Agla, Godomey, etc. d’accéder à des soins de qualité à moindre coût par la pratique d’une tarification communautaire.

1.2. SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE DE L’HOPITAL DE MENONTIN

1.2.1. Présentation du service d’imagerie médicale

Le service d’Imagerie Médicale est dans l’enceinte de l’hôpital. Il est un service spécialisé, composé d’une unité de radiologie où j’ai réellement effectué mon stage et d’une unité d’échographie. On y accède en prenant à gauche en venant de la petite entrée réservée aux piétons. Il fait face aux services d’urgence (consultation chirurgicale, salle de pansement) et est muni à son entrée d’un rideau pour fermer l’intérieur des locaux

1.2.2. Les infrastructures et équipements Le service d’imagerie médicale se compose :

 D’un hall d’attente

 D’une salle de radiographie

 D’une salle d’échographie

 D’une chambre noire

 D’une salle de garde

 D’une toilette

La salle de radiographie reliée à la chambre noire, comprend :

 Un appareil radiographique de marque SHIMADZU ;

 Un Mammographe de marque MAMMO Plus et son paravent plombé;

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 Une table mobile munie d’un Potter bucky ;

 Un Potter mural ;

 Un pupitre de commande très commode avec un paravent plombé ;

 Un tablier plombé ;

 Un petit banc sur lequel les patients déposent leurs vêtements ;

 Un climatiseur ;

 Une développeuse automatique HQ-350 X.T ;

 Un bac de développement manuel ;

 Un lavabo ;

 Une petite armoire contenant les films ouverts disposés dans des compartiments en fonction de leurs formats ;

 Une grande armoire contenant les films non ouverts ;

 Une grande armoire contenant les matériels pour les examens spéciaux et dans laquelle on classe les enveloppes suivant leurs formats.

 Une table et des chaises La salle d’échographie contient :

 Un échographe de marque Mindray;

 Un lit d’examen ;

 Un fauteuil ;

 Une armoire

 Une table et des chaises.

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Elle est reliée à la salle de garde contenant un lit, une télévision et une douche. Il est à noter que toutes les portes du service sont plombées et les murs ont été construits en bétons armés et recouvert de plomb.

Le plan suivant représente la structure du service d’imagerie :

Figure 1 : Plan du service d’imagerie de l’HM [5]

1.2.3. Le personnel

Le personnel se compose de :

 Deux (2) inspecteurs d’action sanitaire. Il s’agit de Messieurs

HOUNKPATIN C. Rogatien le chef service et AKAKPO A. Charles le chef service adjoint

Salle de garde Salle d’échographie Salle d’attente

Consultation

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 Deux (2) techniciennes supérieures en radiologie. Il s’agit de: Madame TOSSOU-BOCO Elpyde et de Madame DJIDONOU Mireille.

 Deux (2) aides-soignants qui aident les techniciens dans leur travail. Il s’agit de Monsieur BESSAN Bertin et de Monsieur AGBOYIHOUN marc.

DEUXIEME PARTIE :

DEROULEMENT DU STAGE

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La formation à l’EPAC est théorique et pratique. Les enseignements pratiques permettent à l’apprenant de confronter ses acquis théoriques aux réalités du terrain professionnel. Ils permettent aussi à l’apprenant d’élargir ses connaissances d’une part, et d’acquérir d’autre part de l’expérience.

2.1. OBJECTIFS DU STAGE

 Organisation et gestion de la réception/ secrétariat du service ;

 Apprendre aux stagiaires à bien accueillir et à bien s’occuper des patients ;

 Inculquer aux stagiaires la bonne gestion du matériel technique lourd et léger ;

 Apprendre aux stagiaires la bonne tenue et la gestion du laboratoire ;

 Amener à mieux pratiquer les techniques d’enregistrement de l’image radiologique;

 Familiariser le stagiaires à la classification et à la sélection des clichés ;

 Rendre l’étudiant capable de produire des radiogrammes de routine et d’acquérir une bonne dextérité dans la conduite des différentes techniques d’examens spéciaux ou non ;

 Appliquer les lois de la radioprotection pour soi-même, le personnel et le public en connaissance de cause de la radiobiologie ;

 Amener à assimiler et à effectuer autant que faire se peut la pratique de clinique de film après chaque examen ;

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 Apprendre les notions élémentaires de l’interprétation radiologique sur la base de ses connaissances en anatomopathologie, en sémiologie et en pathologie radiologiquement décelables.

Selon ces objectifs nous avons accompli plusieurs tâches.

2.2. ACTIVITES EFFECTUEES AU COURS DU STAGE

Dès notre arrivée dans le service, nous avons été accueillis par le chef service en la personne de M. HOUNKPATIN Rogatien. Après les formalités d’usage administratif il nous a présenté au personnel et nous a fait visiter le service. Au nombre sept (07) stagiaires nous avons été répartis en trois groupes puis intégré au système de garde. Ainsi le service commence de 8h à 16h pour la permanence et de 16h à 8h du lendemain pour la garde. Cet emploi du temps est échelonné du lundi au vendredi avec des repos compensateurs après la descente de garde. Ainsi le travail a commencé sous l’œil vigilant du technicien de service.

2.2.1. La salle d’examen

A ce niveau, notre travail consistait à réaliser les examens. Nous mettions le patient en confiance tout en en lui expliquant brièvement le déroulement de l’examen, nous le positionnions tout en lui donnant des instructions. Nous l’irradions une fois au pupitre de commande. Ensuite nous transférions la cassette irradiée dans la chambre noire pour le développement du film.

2.2.2. La chambre noire

Ici, nous avons travaillé sous la lumière inactinique. Le travail consistait à:

 Décharger la cassette ;

 Envoyer le film dans la développeuse automatique ;

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 Charger la cassette pour un nouvel examen ;

 Le nom, la date et l’âge du patient sont inscrits sur le cliché développé grâce à un marqueur

Voici le tableau de récapitulation des examens effectués au cours de notre stage

Tableau I : Les examens réalisés pendant notre stage

L’analyse du tableau I nous révèle que sur un total de 2330 examens prescrit, les radiographies des membres thoraciques et pelviens étaient les plus fréquentes avec un total de 1223 examens soit un pourcentage de 52,48.

Ce qui traduit que ce centre reçoit assez de traumatisés.

Cependant, nous remarquons que le service reçoit assez d’examens de rachis lombaire avec un effectif de 214 cas représentant 9,18%.

EXAMENS

EXAMENS SUIVIS EXAMENS REALISES SEUL TOTAL

Membres thoraciques- pelviens 1009 214 (17,50%) 1223 Poumons-Télécoeur-Gril costal 231 172 (42,68%) 403

Rachis cervical et dorsal 93 47 (33,57%) 140

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Ainsi nous nous pouvons déduire voire affirmer que le service de radiologie rempli son statut d’hôpital de référence par l’admission des patients des autres centres hospitaliers et surtout de l’hôpital de St LUC, en cas de pannes cycliques de leur appareil de radiographie.

2.3. DIFFICULTES RENCONTREES

Indépendamment de tout ce que nous avons appris de positif au cours de ce stage, nous avons rencontrés quelques difficultés :

 L’absence d’un secrétariat ;

 L’inexistence d’un vestiaire pour les patients ;

 Le non suivi du degré de fonctionnement des appareils radiographiques qui traduit le non-respect des maintenances préventives. ;

 L’insuffisance de matériels de radioprotection (cache gonades, cache thyroïde) ;

 L’inexistence de matériel de contention pour les enfants ;

 La mauvaise formulation des bons d’examens.

 La difficulté du groupe électrogène à prendre le relais pour la fourniture d’énergie électrique au générateur à rayon-x pour assurer un courant continu dans les cas de coupure d’énergie par la SBEE.

 Complication dans la réalisation des examens lombaires debout ou couché.

2.4. CHOIX DU SUJET

La lombalgie est l’apparition d’une douleur aux vertèbres lombaires qui peut être soit inflammatoire, mécanique ou d’origine viscérale. Dans l’énorme majorité des cas (près de 9 fois sur 10), une lombalgie est bénigne et il n’y a pas de problème grave de santé chez le patient expliquant ces douleurs.

Souvent due aux problèmes d’usures des disques intervertébraux ; à une hernie discale ; une lésion a un muscle, un tendon ou un ligament ; en raison

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d’un lien gynécologique (Dysménorrhée) ou encore dues à des signes de vieillesse (arthrite, arthrose) [6]. Pour rechercher l’étiologie des affections lombaires, la radiographie apparait comme moyen de première intention. Ce constat nous a amené à nous poser la question qui suit : Quel est le rôle de la radiologie dans le diagnostic des lombalgies ?

Afin de déterminer l’utilité des radiographies dans ces types de douleurs, nous nous sommes fixés comme thème de réflexion : « APPORT DE LA RADIOGRAPHIE DANS LE DIAGNOSTIC DES LOMBALGIES : CAS DE L’Hôpital de Mènontin ».

TROISIEME PARTIE :

ETUDE DU THEME

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3.1. OBJECTIFS

3.1.1. Objectif général

Contribuer au diagnostic et à l’amélioration de la prise en charge des patients souffrant des lombalgies dans le service d’imagerie.

3.1.2. Objectifs spécifiques

 Evaluer l’efficacité de la radiographie dans le diagnostic des lombalgies.

 Exposer les difficultés liées à la réalisation des examens du rachis lombaire.

3.2. GENERALITES SUR LE THEME 3.2.1. Définition

Une lombalgie est un terme médical codifié désignant un état douloureux du rachis lombaire. C’est une affection très courante et généralement sans gravité. Elle peut subvenir à tout âge et peut être traumatique ou non traumatique (bénigne) [6].

3.2.2 Personnes à risques

Les personnes à risque sont sujettes à beaucoup de facteurs déclencheurs. On peut les énumérer comme suit :

 Tout travail demandant de passer de longues heures en position assise ou debout.

 Les travailleurs appelés à soulever ou à tirer de lourdes charges.

 Les travailleurs qui doivent fréquemment se pencher vers l’avant ou effectuer des torsions latérales du torse.

 Les femmes enceintes, parce qu’elles supportent un poids supplémentaire de 9 à 12 kg et que leurs hormones commandent un

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relâchement des tissus musculaires (principalement à la région pelvienne pour faciliter l’accouchement, mais aussi près de la colonne vertébrale).

 Les personnes dont un parent a souffert de dégénérescence discale, d’arthrose ou d’ostéoporose.

3.2.3 Les facteurs de risque

 Le manque d’entraînement physique ou l’excès.

 L’obésité.

 Les mauvaises postures.

 Le port de chaussures à talons hauts.

 Le tabagisme.

 Le stress prolongé (Des émotions refoulées ou une situation de travail insatisfaisante contribuent aux douleurs lombaires. Le stress augmente les tensions musculaires dans le dos.)

 La dépression, qui peut être à la fois une cause et une conséquence des maux de dos chroniques.

3.2.4. Symptômes

La lombalgie se manifeste par un caractère commun : une douleur localisée au niveau de la partie basse du dos. Suivant la cause, la douleur peut être exacerbée lors de la mobilisation, de la marche ou des efforts ou au contraire améliorée par ces éléments. Inversement, elle peut être calmée par le repos, ou aggravée par celui-ci. Si la lombalgie est aiguë, elle survient dans un contexte classique de faux mouvement ou de soulèvement d'une charge lourde, dos plié. Dans la lombosciatique, la douleur se propage en direction d'une des deux jambes en passant par la fesse.

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3.2.5. Différents types de lombalgies [1]

On distingue deux catégories de lombalgies :

- Les lombalgies dues à une maladie, ou lombalgies pathomorphologiques et - les lombalgies "seules" ou lombalgies communes.

3.2.5.1. Les lombalgies de type communes

On distingue trois "profils évolutifs" de lombalgie commune, correspondant à trois façons dont la douleur évolue dans le temps. On observe alors trois types de lombalgies communes selon leur durée :

 Lombalgie aigüe : d'une durée inférieure à 7 jours

 Lombalgie récidivante : C'est une suite d'épisodes aigus, survenant de façon plus ou moins régulière, et se répétant sur des durées de quelques mois à plusieurs années.

 Lombalgie chronique : c'est une lombalgie installée depuis plus de 3 mois.

Figure 2 : Lombalgies de type communes [8]

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3.2.5.2. Les lombalgies de type pathomorphologiques

Les différents types de lombalgies ont été établis selon la classification de Magerl. Elle peut paraitre complexe de prime abord, car elle range selon un code alphanumérique, 218 lésions traumatiques différentes. En pratique cependant, pour établir le pronostic évolutif d’une fracture, il s’avère suffisant de l’utiliser de façon simplifiée en se référant à trois types pathomorphologiques :

Tableau II: Les lombalgies de type pathomorphologiques. [1]

TYPE GROUPE

3.2.5.2.1 Type A : Lésions en compression

Elles concernent uniquement le corps vertébral sans signe de distraction, au niveau de l’arc postérieur ou des ligaments postérieurs. Elles se subdivisent en trois groupes :

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 Le groupe A1 correspond à un tassement corporéal cunéiforme isolé (wedge fracture).

 Le groupe A2 est une fracture-séparation coronale (split fracture), avec une variété particulière, la fracture en diabolo.

 Le groupe A3 correspond à la burst fracture et comporte une fracture du mur postérieur. Il est cependant important de noter que dans ce groupe A3, l’arc postérieur est le plus souvent fracturé verticalement, ce qui entraine souvent un écart interpédiculaire en raison de la fracture de la partie supérieure du corps vertébral. Il peut s’y associer une fracture des apophyses articulaires

Figure 3: Lombalgie de type A (lésion en compression) [1]

3.2.5.2.2 TYPE B : Lésions en distraction

Elles réalisent une solution de continuité de la colonne dans un plan horizontal par lésions concomitantes des éléments antérieurs (corps vertébral et/ou disque) et des éléments postérieurs (ligaments et/ou fracture transversale de l’arc postérieur). On décrit aussi trois groupes différents dans ce type, selon que les lésions postérieures soient surtout ligamentaires(B1), osseuses (B2) ou que les lésions discales et ligamentaires s’associent à un déplacement postérieur en extension (B3).

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Figure 4 : Lombalgie de type B (lésion en distraction) [1]

Ces lésions sont souvent de diagnostic difficile lorsqu’il n’existe pas de déplacement ; une rupture ligamentaire postérieure complète peut être complètement méconnue et ainsi le diagnostic de lésions de type A peut être porté à tort. C’est l’étude fine du scanner, des reconstructions sagittales et finalement de l’IRM qui permet d’établir le diagnostic correct dans ce cas. Ce point apparait d’autant plus important que des lésions de Type B soient habituellement instables et doivent être opérées. Les lésions de type B sont rare (15%) avec la répartition suivante selon les groupes : B1 :10% ; B2 :5% ; B3 :0,2%.

3.2.5.2.3 TYPE C : Lésions à déplacement multidirectionnel

Elles réalisent, à la suite d’un mécanisme de torsion axiale, une rupture circonférentielle du rachis qui comporte un fort potentiel de déplacement en rotation et/ou translation.

Elles représentent environ 20% de l’ensemble des fractures de la colonne thoraco lombaire (C1 :11% ; C2 : 8% ; C3 :1%).

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Figure 5 : Lombalgie de type C (lésion à déplacement multidirectionnel) [1]

En pratique, l’analyse de l’imagerie se fait à l’envers de la classification, le diagnostic de lésion de Type A ne survenant qu’après élimination de signe de déplacement multidirectionnel (Type C), ou sinon de signes de distraction (type B) postérieure ligamentaire pure (B1), postérieure osseuse (B2) ou en hyperextension (B3).

3.3. CADRE, MATERIEL ET METHODE DE L’ETUDE 3.3.1 Cadre de recherche

Notre étude a été réalisée dans le service d’imagerie médical de l’Hôpital de Mènontin.

3.3.2 Matériels

Le matériel utilisé pour notre étude est constitué par l’équipement et de patients venus pour une radiographie du rachis lombaire.

3.3.3 Méthodes de l’étude 3.3.3.1 Type et période d’étude

Il s’agit d’une étude basée en prospective sur des clichés existants ou soit rejetés et sur le registre du service d’imagerie médicale couvrant la période du 20 juin au 20 septembre 2016.

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3.3.3.2 Méthodologie

Notre méthodologie comprend 02 étapes en rapport avec les objectifs.

 Evaluation de l’efficacité de la radiographie dans le diagnostic des lombalgies.

On a décompté les radiographies lombaires démontrant des lombalgies et ceux d’aspect radiologique normal puis on a déterminé le pourcentage d’efficacité selon la formule :

Fréquence d’une valeur = 𝑒𝑓𝑓𝑒𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 effectif total

Nous avons aussi noté au niveau du registre, les résultats issus de l’interprétation des médecins radiologues, la tranche d’âge ainsi que le sexe du patient les plus souvent enregistrer.

 Analyse des difficultés liées à la réalisation des examens du rachis lombaire.

A cette étape nous avons également effectué un décomptage, mais cette fois ci nous avons recueilli les données en fonction des clichés de radiographie lombaire rejetée pour une raison ou une autre.

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3.4. RESULTATS

Nos résultats se présentent comme suit :

 Evaluation de l’efficacité de la radiographie dans le diagnostic des lombalgies.

Tableau III : Répartition des examens radiographiques en fonction de l’âge des patients.

INTERVALLE D’AGE EFFECTIFS FREQUENCE(%)

[ 0 ; 20] 13 6,07

RADIOGRAPHIE LOMBAIRE EFFECTIF FREQUENCE(%) Démontrant des lésions traumatiques 177 82,71

D’aspect radiologique normal 37 17,29

TOTAL 214 100

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Tableau VI : Répartition des résultats des obtenus résultats obtenus après interprétation.

RESULTATS OBTENUS EFFECTIFS FREQUENCES

Scoliose lombaire 25 11,68%

Antélisthésis 16 7,48%

Lombarthrose 89 41,59%

Pincement discal global ou postérieur 41 19,16%

Tassement vertébral 14 6,54%

Disco spondylisthésis 10 4,67%

Discopathie 06 2,80%

Canal lombaire étroit 13 6,08%

TOTAL 214 100%

Tableau VII : Répartition des examens de rachis lombaires repris en fonction des motifs de reprise

MOTIFS DE REPRISE EFFECTIFS FREQUENCES

Liés au réalisateur 15 44,11 %

Vétusté de la développeuse automatique 8 23,52 %

Obésité 11 32,35 %

TOTAL 34 100 %

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3.5. COMMENTAIRES

L’analyse faite du tableau III nous permet de dire que l’âge des patients examinés varie de 3 à 80 ans ; la tranche d’âge la plus touchée se situe entre 40 et 60 ans. Ces derniers sont malheureusement les plus référé au service d’imagerie pour douleurs au niveau des vertèbres lombaires. Ces résultats traduisent que l’exploration du rachis lombaire peut être effectuées à tout âge aussi bien chez le jeune enfant que chez l’adulte. En revanche la notion de lombalgie semble être au niveau de notre échantillon lié à l’âge et pour cela les personnes âgées, principalement entre 40 et 60 ans.

En ce qui concerne le tableau IV, on constate que les patients de sexe féminin consultent plus pour les lombalgies que ceux de sexe masculin. Soit un pourcentage respectif de 57% contre 43%. Cette situation semble être liée à la charge pondérale (obésité) et aussi à de rudes activités domestiques ou professionnelles qui sont peut-être plus répétitifs et traumatisantes chez la femme.

En effet, selon N. GROSLERON-GROS et coll. et A. LUTTMAN, les

En effet, selon N. GROSLERON-GROS et coll. et A. LUTTMAN, les

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