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3.3. CADRE, MATERIEL ET METHODE DE L’ETUDE

3.3.2 Matériel

Le matériel utilisé pour notre étude est constitué par l’équipement et de patients venus pour une radiographie du rachis lombaire.

3.3.3 Méthodes de l’étude 3.3.3.1 Type et période d’étude

Il s’agit d’une étude basée en prospective sur des clichés existants ou soit rejetés et sur le registre du service d’imagerie médicale couvrant la période du 20 juin au 20 septembre 2016.

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3.3.3.2 Méthodologie

Notre méthodologie comprend 02 étapes en rapport avec les objectifs.

 Evaluation de l’efficacité de la radiographie dans le diagnostic des lombalgies.

On a décompté les radiographies lombaires démontrant des lombalgies et ceux d’aspect radiologique normal puis on a déterminé le pourcentage d’efficacité selon la formule :

Fréquence d’une valeur = 𝑒𝑓𝑓𝑒𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 effectif total

Nous avons aussi noté au niveau du registre, les résultats issus de l’interprétation des médecins radiologues, la tranche d’âge ainsi que le sexe du patient les plus souvent enregistrer.

 Analyse des difficultés liées à la réalisation des examens du rachis lombaire.

A cette étape nous avons également effectué un décomptage, mais cette fois ci nous avons recueilli les données en fonction des clichés de radiographie lombaire rejetée pour une raison ou une autre.

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3.4. RESULTATS

Nos résultats se présentent comme suit :

 Evaluation de l’efficacité de la radiographie dans le diagnostic des lombalgies.

Tableau III : Répartition des examens radiographiques en fonction de l’âge des patients.

INTERVALLE D’AGE EFFECTIFS FREQUENCE(%)

[ 0 ; 20] 13 6,07

RADIOGRAPHIE LOMBAIRE EFFECTIF FREQUENCE(%) Démontrant des lésions traumatiques 177 82,71

D’aspect radiologique normal 37 17,29

TOTAL 214 100

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Tableau VI : Répartition des résultats des obtenus résultats obtenus après interprétation.

RESULTATS OBTENUS EFFECTIFS FREQUENCES

Scoliose lombaire 25 11,68%

Antélisthésis 16 7,48%

Lombarthrose 89 41,59%

Pincement discal global ou postérieur 41 19,16%

Tassement vertébral 14 6,54%

Disco spondylisthésis 10 4,67%

Discopathie 06 2,80%

Canal lombaire étroit 13 6,08%

TOTAL 214 100%

Tableau VII : Répartition des examens de rachis lombaires repris en fonction des motifs de reprise

MOTIFS DE REPRISE EFFECTIFS FREQUENCES

Liés au réalisateur 15 44,11 %

Vétusté de la développeuse automatique 8 23,52 %

Obésité 11 32,35 %

TOTAL 34 100 %

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3.5. COMMENTAIRES

L’analyse faite du tableau III nous permet de dire que l’âge des patients examinés varie de 3 à 80 ans ; la tranche d’âge la plus touchée se situe entre 40 et 60 ans. Ces derniers sont malheureusement les plus référé au service d’imagerie pour douleurs au niveau des vertèbres lombaires. Ces résultats traduisent que l’exploration du rachis lombaire peut être effectuées à tout âge aussi bien chez le jeune enfant que chez l’adulte. En revanche la notion de lombalgie semble être au niveau de notre échantillon lié à l’âge et pour cela les personnes âgées, principalement entre 40 et 60 ans.

En ce qui concerne le tableau IV, on constate que les patients de sexe féminin consultent plus pour les lombalgies que ceux de sexe masculin. Soit un pourcentage respectif de 57% contre 43%. Cette situation semble être liée à la charge pondérale (obésité) et aussi à de rudes activités domestiques ou professionnelles qui sont peut-être plus répétitifs et traumatisantes chez la femme.

En effet, selon N. GROSLERON-GROS et coll. et A. LUTTMAN, les professionnels de métiers manuels, dans l’exercice de leurs activités sont soumis au quotidien à des contraintes posturales et articulaires qui favorisent à long terme la survenue des troubles musculo-squelettiques susceptible d’entrainer au niveau du rachis une lombalgie de gravité variable.

Les tableaux V et VI montrent que sur un total de 214 examens effectués pour une lombalgie, 177 ont révélés des lésions vertébrales dont la plus fréquente est la lombarthrose. L’efficacité des explorations du rachis dans ce domaine justifie donc sa forte demande comme moyen d’exploration préliminaire dans la détection des causes d’une lombalgie.

Le tableau VII présente plusieurs facteurs intervenant dans la non réussite des radiographies lombaires.

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Il en résulte plusieurs difficultés qui entravent la bonne prise en charge des patients et la réussite des examens du rachis visant à décelé les causes de lombalgies. Les causes les plus redoutés sont celle liées surtout à l’état physique du patient et aux surcharges pondérales.

En effet lorsque le patient est assez obèse, le technicien est obligé de sélectionner des facteurs techniques qui malgré leur élévation ne facilite pas l’obtention des clichés de bonne qualité.

CONCLUSION

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Au terme de notre stage nous affirmons être outillé pour pratiquer les examens standards et spéciaux avec une bonne dextérité, de bien prendre soin des patients et surtout être apte à remplir la fonction et le travail exigé du technicien en imagerie médicale. Il faut noter que malgré les différents avantages que nous avons tiré de ce stage, plusieurs problèmes qui freinent la bonne marche du travail demeurent de nos jours sans solution. L’étude de notre sujet de rapport, nous démontre de façon surprenante et évidente que la radiographie du rachis lombaire n’est pas totalement efficace pour décelé toutes les formes de douleurs lombaires.

En effet, l’apport de la radiographie dans le diagnostic des lombalgies est incommensurable dans la mesure où c’est sur elle que la plupart des médecins se reposent pour confirmer ou infirmer leurs hypothèses diagnostiques pour un traitement à effet bénéfique du mal ainsi visualisé. La rigueur dans l’application des différentes techniques de radiologie est donc de mise pour permettre à ce dernier de faire une analyse correcte des clichés qui lui sont présentés.

Au terme de notre étude nous pouvons retenir que la radiographie est le premier examen demandé dans les cas de lombalgies. Cependant elle peut être insuffisante pour déceler certaines formes de pathologies, d’où l’intérêt de se référer à la tomodensitométrie et a l’IRM qui démurent plus performantes dans ce domaine de nos jours.

SUGGESTIONS

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En cas de lombalgie, le repos doit être le plus court possible et des médicaments diminuant la douleur, habituellement des antalgiques classiques ou des anti-inflammatoires, sont associés au maintien d'une activité minimum.

Les lombalgies ne sont pas toutes accessibles à un traitement préventif. Pour éviter la survenue d’une lombalgie, certains conseils sont préconisés comme :

 Ne pas porter seul(e) de lourdes charges.

 Pour soulever une lourde charge, fléchir les genoux et faire le mouvement de lever en poussant sur les jambes, en gardant le dos bien droit.

 Pratiquer des activités physiques (marche 150min/semaine ou la gymnastique).

 Adopter une bonne position au poste de travail.

 Eviter la consommation de tabac et d’alcool.

 Eviter le port de chaussures à talons hauts. [10]

REFERENCES

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BIBLIOGRAPHIE

1. J.SENEGAS Avril 1998, Les fractures du rachis thoraco-lombaire, patho-morphologie et indication thérapeutiques Vol 64, p (355-356)

2. GBAGUIDI A. et TOPANOU R. 2014 ; Technique Radiologique I, Université d’Abomey Calavi, Benin, p (215-215)

3. Nathalie GROSLERON-GROS et coll, 2000 L’instabilité post-traumatique du carpe : une lésion souvent mal évaluée. Journal de Médecine Légale Droit Médical, p (447-452)

4. Albert LUTTMAN, 2000 La prévention des troubles musculo-squelettique sur le lien du travail. Série protection de la santé des travailleurs, N¨5.

Mémoire de fin de formation

5. BADA Jérémie 2014-2015 Evaluation de la qualité de l’image par le contrôle du calibrage de l’appareil de radiodiagnostic : cas de l’Hôpital de Mènontin : Rapport de fin de formation en licence professionnel, Université d’Abomey Calavi, Benin.

WEBOGRAPHIE

6. http://www.lombalgie.fr/comprendre/definitions (consulté le 22 décembre 2016.)

7. https://sante-sur–le-net/fiches-info/rhumatologie/lombalgie (consulté le 09 janvier 2016.)

8. http://fr.m.wikipedia.org/wiki/lombalgie (consulté le 27 décembre 2016.) 9. https://www.info-radiologie.ch/indiation-lombaire (consulté le 30

décembre 2016.

10. http://www.maitrise-orthopedique.com/articles/comment-nous-traitons-les-fractures-recentes-du-rachis-thoraco-lombaire-261 (consulté le 21 décembre 2016.)

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ANNEXES

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Technique de réalisation d’une radiographie du rachis lombaire.

Radiographie du rachis lombaire de face Patient couché

 cassette 18x43 cm en longueur dans le bucky ; La lettre d’identification et la situation du marqueur à la partie inférieure.

 Le patient est en décubitus dorsal.

 Centrer le plan médian du corps sur la ligne médiane de la table.

 Les épaules sont dans le même plan transversal.

 Le bassin est en AP sans aucune rotation.

 Les bras sont en extension et abduction.

 Fléchir les genoux pour réduire la lordose lombaire et obtenir un meilleur contact objet-film.

 Les pieds appuient sur la table par la face plantaire.

 Le rayon central vertical passe sur le plan médian 2.5 cm supérieur au niveau des crêtes iliaques (L3) et indique le milieu du film.

 Demander au patient d’arrêter sa respiration.

Radiographie du rachis lombaire de profil Patient couché

 Le patient est en décubitus latéral droite ou gauche.

 Fléchir les genoux et les hanches pour maintenir la position.

 Placer l’axe de la colonne lombaire sur la ligne médiane de la table, les bras sont à angle droit de l’axe longitudinal du corps ; les scapula sont dans le mm plan vertical.

 Le rayon central vertical passe sur l’axe de la colonne lombaire 2.5 cm supérieur à la crête iliaque (L3) et indique le milieu du film.

 Demander au patient d’arrêter sa respiration.

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Radiographie du rachis lombaire oblique ou en 3/4

 De la position latérale le patient passe en oblique 45 degrés par rapport à la cassette.

 Elever l’épaule et la hanche du côté opposé a radiographié.

 Centrer l’axe longitudinal de la colonne parallèle a la ligne médiane de la table.

 Le patient tient le bord de la table pour maintenir la position.

 Le rayon central vertical passe sur l’axe de la colonne lombaire 2.5 cm supérieur à la crête iliaque (L3) et indique le milieu du film.

 Demander au patient d’arrêter sa respiration [2].

Quelques clichés associés à leur diagnostic ainsi qu’à leur interprétation

 Cliché 1

Photo 1 : Radiographie lombaire du patient 1

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Interprétation : Raideur lombaire ; lombarthrose L2 et L3 débutante sans discopathie significative. Par ailleurs variante de la normale au niveau du processus transverse gauche de L1.

 Cliché 2

Diagnostic : Bilan

Photo 2 : Radiographie lombaire du patient 2

Interprétation : Raideur lombaire ; Pas de tassement vertébrale ni de recul du mur postérieur ; Lombarthrose L2 à L5 avec discopathie dégénérative L4-L5 ; Intégrité des arcs postérieurs et des parties molles para vertébrale.

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TABLE DES MATIERES

LISTE DES ENSEIGNANTS AYANT INTERVENU DANS NOTRE

FORMATION EN IMAGERIE MEDICALE A L’EPAC DE 2013 à 2016 ... III DEDICACES ... V REMERCIEMENTS ... VII HOMMAGES ... IX LISTE DES ABBREVIATIONS ... XI LISTE DES TABLEAUX ... XII LISTE DES FIGURES ET PHOTOS... XII RESUME ... XIII ABSTRACT ... XIV SOMMAIRE ... XV

INTRODUCTION ... 1

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU CADRE DE STAGE ... 3

1.1. PRESENTATION ET SITUATION GEOGRAPHIQUE DE L’HM ... 4

1.1.1 Présentation de l’HM ... 4

1.1.2. Situation géographique de l’HM ... 4

1.2. SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE DE L’HOPITAL DE MENONTIN . 5 1.2.1. Présentation du service d’imagerie médicale ... 5

1.2.2. Les infrastructures et équipements ... 5

1.2.3. Le personnel ... 7

DEUXIEME PARTIE : DEROULEMENT DU STAGE ... 9

2.1. OBJECTIFS DU STAGE ... 10

2.1.1. Objectif général ... 10

2.1.2. Objectifs spécifiques ... 10

2.2. ACTIVITES EFFECTUEES AU COURS DU STAGE ... 11

2.2.1. La salle d’examen ... 11

2.2.2. La chambre noire ... 11

2.3. DIFFICULTES RENCONTREES ... 13

2.4. CHOIX DU SUJET ... 13

TROISIEME PARTIE : ETUDE DU THEME ... 15

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3.1. OBJECTIFS ... 16

3.1.1. Objectif général ... 16

3.1.2. Objectifs spécifiques ... 16

3.2. GENERALITES SUR LE THEME ... 16

3.2.1. Définition ... 16

3.2.2 Personnes à risques ... 16

3.2.3 Les facteurs de risque ... 17

3.2.4. Symptômes ... 17

3.2.5. Différents types de lombalgies [1] ... 18

3.2.5.1. Les lombalgies de type communes... 18

3.2.5.2. Les lombalgies de type pathomorphologiques ... 19

3.2.5.2.1 Type A : Lésions en compression ... 19

3.2.5.2.2 TYPE B : Lésions en distraction ... 20

3.2.5.2.3 TYPE C : Lésions à déplacement multidirectionnel ... 21

3.3. CADRE, MATERIEL ET METHODE DE L’ETUDE ... 22

3.3.1 Cadre de recherche ... 22

3.3.2 Matériel ... 22

TABLE DES MATIERES ... 39

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