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INTERET DE LA RADIOGRAPHIE DANS LA PRISE EN CHARGE DES LOMBALGIES CHRONIQUES :

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Academic year: 2022

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(1)

REPUBLIQUE DU BENIN

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (MESRS)

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC) Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC)

Département de Génie d’Imagerie Médicale et de Radiobiologie (GIMR) Rapport de fin de formation pour l’obtention du diplôme de Licence

Professionnelle THEME

Présenté par : Mlle DJOSSOU Yasmine

Sous la direction de :

Tuteur de stage Superviseur

M. Justin EGOUBIYI Pr. Nicolas ATREVI Ingénieur des travaux en

Imagerie Médicale CHD/Zou-Collines

Maître de conférences des Universités (CAMES), Enseignant chercheur à

l’EPAC

INTERET DE LA RADIOGRAPHIE DANS LA PRISE EN CHARGE DES LOMBALGIES CHRONIQUES : ETUDE DE 65 CAS COLLIGES AU CENTRE HOSPITALIER

DEPARTEMENTAL ZOU-COLLINES (CHD /Z-C)

(2)

REPUBLIQUE DU BENIN

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC) DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE

RADIOBIOLOGIE (GIMR)

DIRECTEUR P T. Félicien AVLESSI

DIRECTEUR ADJOINT (Chargé des affaires académiques)

Prof. Clément BONOU

CHEF DE DEPARTEMENT Prof. Nicolas ATREVI

ANNEE ACADEMIQUE 2014-2015

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LISTE DES ENSEIGNANTS AYANT INTERVENU DANS NOTRE FORMATION D’IMAGERIE MEDICALE

ENSEIGNANTS PERMANENTS

NOMS ET PRENOMS MATIERES ENSEIGNEES

AHOYO Théodora Microbiologie

ATREVI Nicolas Embryologie, anatomie radiologique II, techniques radiologiques III et neuro-anatomie

ANAGONOU Sylvére Education physique et sportive I et II ALITONOU Guy Chimie générale, chimie organique

AKPOVI Casimir Biologie cellulaire, physiologie générale I & II DESSOUASSI Noël Biophysique de l’imagerie

DOSSOU Cyriaque Techniques d’expression et méthodes de communication III & IV

DOSSOU Julien Notions de radiobiologie et de radioprotection

GANDJI Gervais Anatomie radiologique I, Techniques radiologiques II, Notions générales d’échographie

GBAGUIDI Bertin Enregistrement d’image, techniques radiologiques I HOUNSOSSOU Hubert Anatomie générale I & II, Biométrie

LOZES Evelyne Immunologie générale et appliquée

MEDENOU Daton Appareillage I & II, Physique électronique SEGBO Julien Biologie moléculaire

ANAGO Eugénie Biologie moléculaire ADJOU Euloge Biochimie générale YOVO K. Paulin Pharmacologie

YANDJOU Gabriel Techniques d’expression et méthodes de communication I & II

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ENSEIGNANTS VACATAIRES

NOMS ET PRENOMS MATIERES ENSEIGNEES

ABLEY Sylvestre Déontologie médicale KOUNASSO Gabriel Informatique

AGOSSOU Gilles Législation et droit du travail AKOWANOU Christian Sciences physiques

AHOGA Gervais Soins infirmiers

BIAOU Olivier Sémiologie radiologique DANSOU Bertin Anglais III & IV

DEHOUMON Justin Sémiologique médicale DOSSEVI Lordson Techniques instrumentale FOURN Léonard Santé publique

HOUNDEFFO Tiburce Sémiologie gynéco-obstrétricale HOUNNON Hyppolite Mathématique

HOUNNOU Gervais Sémiologie chirurgicale KOFFI Aristide Anglais I & II

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 A mon Feu père DJOSSOU Sévérin,

A ma mère DJENONTIN Cida épouse DJOSSOU, pour tout l’amour dont vous nous avez entourés, et pour avoir consenti tant d’efforts en vue de nous assurer un bon avenir, trouvez en cette œuvre le fruit de vos efforts.

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REMERCIEMENTS

Ce travail a été réalisé grâce aux multiples conseils et à la collaboration de certaines personnes auxquelles nous tenons à dresser nos sincères remerciements.

A monsieur Nicolas ATREVI, notre superviseur qui, malgré ses occupations, a accepté nous encadrer, recevez nos sincères remerciements.

A monsieur Justin EGOUBIYI, qui a accepté diriger ce rapport, recevez ici notre sincère et profonde gratitude.

A tout le corps professoral du département du GIMR, malgré nos caprices, vous avez gardé la patience pour nous transmettre la connaissance dont nous avons besoin. Recevez par ce travail notre reconnaissance.

Aux membres de l’administration du CHD / zou-collines, recevez notre reconnaissance pour le bon accueil et l’encadrement dont nous avons bénéficié au cours de notre stage.

A mes parents adoptifs Wilfrid DJENONTIN et son épouse Chantal KOTCHONI, je ne saurais trouver les mots justes pour témoigner de vos nombreux sacrifices, dons et soins pour lesquels je reste ravie à jamais.

A mes oncles et tantes : Dr Jonas DJENONTIN, Mr Ignace DJENONTIN, Mr Rodolphe DJENONTIN, Mr Tatiano DJENONTIN, Mme Rachelle DJENONTIN Epouse DANSOU, Mme DJENONTIN Aline épouse KEDOTE, Mme DJENONTIN Georgette épouse BADA, Dr Edith DJENONTIN épouse KOCHOFA, Mme DJENONTIN Arnaude épouse KPAKPO, trouvez dans ce travail la matérialisation de vos nombreux conseils et orientations.

A mon Feu grand-père DJENONTIN André, sans oublier ma grand-mère GOHOUN Joséphine, pour leur prière et leur générosité.

(8)

A mes frères et sœurs DJENONTIN Ardant, TOHO Elise, DJOSSOU Jeannot, DJENONTIN Gildas, DJENONTIN Auriol, KOTCHONI Hyppolite, KEDOTE Garcin, OUNSAVI Nadège, DJENONTIN Auric, DJOSSOU Aubin, Joël, DJENONTIN Wilfrande, ADIGBETO Modeste, DJENONTIN Adjibola, KEDOTE Akcel et Françoise, merci pour vos soutiens.

(9)

HOMMAGES

Au président du jury,

Merci pour l’honneur que vous nous faites en acceptant de présider le jury de notre soutenance ; permettez-nous de vous exprimer nos respectueux hommages.

Aux honorables membres du jury

Merci pour avoir accepté juger ce travail. Vos critiques et analyses nous permettront d’améliorer sa qualité scientifique. Recevez l’expression de notre profonde gratitude.

(10)

SIGLES ET ABREVIATIONS

ASP : Abdomen sans préparation

CIPR : Commission Internationale de la Protection en Radiologie CHD/O-P : Centre Hospitalier Départemental de l’Ouémé et du Plateau CHD/Z-C : Centre Hospitalier Départemental du Zou et des Collines EPAC : École Polytechnique d’Abomey-Calavi

F : Féminin

Fig. : Figure

HSG : Hystérosalpingographie

IRM : Imagerie par Résonnance Magnétique LMD : Licence Master Doctorat

LP : Licence Professionnelle

M : Masculin

ORL : Oto-rhino-laryngologie

Rx : Radiographie

Tab : Tableau

TOGD : Transit œso-gastro-duodénal UAC : Université d’Abomey-Calavi UCR : Urétrocystographie rétrograde UIV : Urographie intraveineuse LB : Lavement baryté

(11)

LISTE DES TABLEAUX

Tableau I : Planning de travail du 18 mai au 31 août ... 9 Tableau II: Relevé des différents examens réalisés dans le service de

radiologie du CHD / Z-C au cours de notre stage ... 11 Tableau III: Règles communes aux quatre incidences ... 23 Tableau IV: Effectif des médecins et des patients reçus au cours de notre

enquête ... 32 Tableau V : Répartition des demandes selon les indications cliniques ou

diagnostiques ... 32 Tableau VI : Répartition des patients selon l’âge ... 33 Tableau VII : Répartition des médecins selon le choix de l’examen dans le diagnostic des lombalgies ... 34 Tableau VIII: Répartition des médecins selon le choix du traitement dans la prise en charge thérapeutique des lombalgies ... 34 Tableau IX: Répartition des demandes portant l’indication de lombalgie selon l’ancienneté de l’épisode lombalgique ... 35 Tableau X : Répartition des patients présentant une lombalgie chronique selon les incidences radiographiques utilisées ... 36

(12)

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Rotation quotidienne au service de radiologie du CHD/Z-C ... 8

Figure 2 : Schéma de la colonne vertébrale en vues antérieure, latérale gauche et postérieure ... 17

Figure 3 : vertèbre L2 en vue supérieure, vertèbre L3 et L4 en vue postérieure et vertèbre lombaire en vue latérale gauche ... 19

Figure 4 : Cliché radiologique du rachis lombaire de face ... 26

Figure 5 : Cliché radiologique du rachis lombaire de profil . ... 27

Figure 6 : Cliché radiologique du rachis lombaire en oblique ... 29

Figure 7 : Répartition des patients selon le sexe ... 33

Figure 8 : Répartition des médecins selon les examens paramédicaux de première intention prescrits ... 34

Figure 9 : Répartition des demandes selon les indications cliniques ou diagnostiques ... 35

Figure 10 : Répartition des patients présentant une lombalgie chronique selon la profession exercée ... 36

Figure 11 : Répartition des patients présentant une lombalgie chronique selon les lésions lombaires observées sur les radiographies ... 37

Figure 12 : Diagnostic du patient N°1 ... 38

Figure 13 : Diagnostic du patient N°2 ... 39

Figure 14 : Diagnostic du patient N°3 ... 40

Figure 15 : Diagnostic du patient N°5 ... 41

(13)

RESUME

Notre stage de fin de formation s’est déroulé sur une période de trois mois et demi au Service d’Imagerie Médicale du Centre Hospitalier Départemental du Zou et des Collines. Il nous a permis de rehausser notre compétence technique dans le domaine de la radiographie.

Au cours de notre séjour dans le service hôte, nous avons constaté une fréquence élevée des pathologies non-traumatiques (chroniques) comme motif de demande de la radiographie du rachis lombaire. Ce constat a particulièrement attiré notre attention et fait donc l’objet de notre étude. Le présent rapport de fin de formation s’est alors penché sur l’intérêt de la radiographie dans la prise en charge des lombalgies chroniques.

Notre échantillon d’étude a été constitué par la collecte des clichés de radiographie du rachis lombaire ayant pour indication « lombalgie chronique ».

Ainsi, nous avons colligé 65 patients souffrant de lombalgie chronique au CHD/Zou-Collines. L’échantillon est à prédominance féminine (66% contre 34%) avec un sexe ratio de 1,95. L’âge moyen des patients est de 44 ans avec des extrêmes de 16 et 75 ans. Les corporations des conducteurs de taxi moto et véhicule (18,46%), des cultivateurs (20%) et des fonctionnaires administratifs (16,90%) étaient les plus représentées dans la cohorte. Selon l’enquête réalisée auprès des médecins, la proportion de demandes de radiographie du rachis lombaire est de 63,63%. Par ailleurs 12,12% associe le scanner à la radiographie dans la prise en charge des lombalgies chroniques. Les résultats obtenus sur les radiogrammes révèlent diverses pathologies dont les plus fréquentes sont les tassements (50,77%), les becs d’ostéophytes (20%) et la scoliose (12,30%).

Mots clés : Radiographie, rachis lombaire, lombalgies.

(14)

ABSTRACT

The end of our training course took three months and half at Medical Imagery’s Service of the central Hospital of Zou and Collines departements. This training has leaded to increase and raise our technical competency and knowledge degree in radiography’s branch.

During the training in the host service, we noticed the no-traumatic pathology’s frequency as rachis lumbar radiography wants and demand. this brought our attention particulary on the study. This training report, seated and based on the radiography’s interest and advantage toward lumbar-chronic.

Our sudy has been established of some lumbar rachis radiography’s shots which is indicated as “chronic-lombar”.

Thereby, sixty-five (65) patients suffering of chronic- lombar at CHD/Z-C have been compiled.The specimen has female preeminence or predominance rate at 66% against 34% with sex rate at 1,95. The middling age is 44 years extremely to 16 and 75 years. The taxi-moto and vehicle drivers corporation’s rate is (18,46 %) whereas the farmer’s is (20%) and (16,90) for the civil administrativd servant which were mostly represented in the cohort. According to the reseach and investigation from some physician, the rachis lombar radiography’s rate demande is 63,63.

Additionally, lumbar-chronic radiography’s shot join the scan of 12,12% . the results obtained reveal variant pathologies which settlement and compact rate is (50,77) whereas the osteophytes beaks is (20%) and (12,30%) for the scoliosis.

Key words: radiography’s, rachis lombar, chronic-lombar

(15)

SOMMAIRE

LISTE DES ENSEIGNANTS AYANT INTERVENU DANS NOTRE ... III FORMATION D’IMAGERIE MEDICALE ... III NOMS ET PRENOMS ... IV MATIERES ENSEIGNEES ... IV ABLEY Sylvestre ... IV Déontologie médicale ... IV KOUNASSO Gabriel ... IV Informatique ... IV AGOSSOU Gilles ... IV Législation et droit du travail ... IV AKOWANOU Christian ... IV Sciences physiques ... IV AHOGA Gervais ... IV Soins infirmiers ... IV BIAOU Olivier ... IV Sémiologie radiologique... IV DANSOU Bertin ... IV Anglais III & IV ... IV Sémiologique médicale ... IV Techniques instrumentale ... IV Santé publique ... IV Sémiologie gynéco-obstrétricale ... IV Mathématique ... IV Sémiologie chirurgicale ... IV Anglais I & II ... IV REMERCIEMENTS ... VI HOMMAGES ... VIII SIGLES ET ABREVIATIONS ... IX LISTE DES TABLEAUX ... X LISTE DES FIGURES ... XI

(16)

RESUME ... XII ABSTRACT ... XIII SOMMAIRE ... XIV I PRESENTATION DU CENTRE HOSPITALIER DEPARTEMENTAL DU ZOU ET DES COLLINES (CHD/Z-C) ... 4 II DEROULEMENT DU STAGE ... 8 III .1. PROBLEMATIQUE ... Erreur ! Signet non défini.

CONCLUSION ... 46 SUGGESTIONS ... 48 TABLE DES MATIERES ... 55

(17)

INTRODUCTION

(18)

Fruit de la coopération bénino-canadienne, l’Ecole Polytechnique d’Abomey–

Calavi (EPAC) fut créée en 1977 sous la dénomination de Collège Polytechnique Universitaire (CPU). Elle est une entité de formation professionnelle de l’Université d’Abomey-Calavi et accueille les étudiants aspirant à une formation professionnelle et technique dans plusieurs spécialités.

Pour répondre à l’exigence académique en vigueur qui est le système LMD, l’EPAC forme depuis 2005 à des diplômes de licence professionnelle dans plusieurs domaines dont l’imagerie médicale.

Afin d’offrir une formation de qualité incluant aussi bien la théorie que la pratique, l’EPAC a signé des accords de partenariats avec des entreprises spécialisées, qui accueillent les étudiants pour des stages pratiques. Bénéficiant des fruits de ce partenariat, nous avons effectué un stage pratique de trois (03) mois et demi au Centre Hospitalier Départemental Zou-Collines (CHD / Z-C) d’Abomey.

Par ailleurs, nous avons noté dès les premières semaines une fréquence élevée des demandes de radiographies portant sur des pathologies d’origine non- traumatique du rachis lombaire. Nous avons orienté nos réflexions sur la prise en charge radiographique de ces patients. Après l’analyse de la situation, nous avons choisi d’entreprendre une étude dans ce sens. Elle porte sur le thème : ‘’

Intérêt de la radiographie dans la prise en charge des lombalgies chroniques : étude de 65 cas colligés au CHD/Zou-Collines’’.

Celle-ci suivra le plan ci-après :

 Première partie : présentation du cadre de stage

 Deuxième partie : déroulement du stage

 Troisième partie : étude du thème

(19)

PARTIE 1 : PRESENTATION DU

CADRE DE STAGE

(20)

I PRESENTATION DU CENTRE HOSPITALIER

DEPARTEMENTAL DU ZOU ET DES COLLINES (CHD/Z-C) Il sera question dans cette partie de présenter le Centre Hospitalier Départemental du Zou et des Collines à travers son historique, sa situation géographique et son organisation.

I.1 Historique

Créé en 1985 par le gouvernement béninois avec l’appui du Fonds Européen de Développement, le CHD/Z-C est l’hôpital de référence du centre du pays. Il a été inauguré le 02 mai 1985 et dessert les localités des départements du Zou et des Collines, la partie nord du département de l’Atlantique, une bonne partie du département du Couffo, et reçoit en référence des malades venus du Nigéria. Il est dirigé par M. Thomas Z.DJEKPE, un administrateur des hôpitaux.

I.2 Situation géographique

Le CHD/Z-C est un établissement public à caractère social. Il est situé au quartier Goho dans l’arrondissement de Djègbé (Commune d’Abomey). Il est plus précisément situé à un (01) Km environ de la place historique de Goho et à huit (08) Km environ du centre de la ville de Bohicon.

I.3 Présentation du centre

D’une superficie de 13 ha 58 ca, le CHD Z/C a une capacité de 450 lits et dispose des services médicaux et techniques ci-après:

 Le service de pédiatrie

 Le service de gynécologie obstétrique

 Le service de médecine

 Le service de chirurgie

 Le service de réanimation

(21)

 Le service de transfusion sanguine

 Le service de stomatologie

 Le service d’Ophtalmologie

 Le service d’oto-rhino-laryngologie (ORL)

 Le service de rééducation et de réadaptation fonctionnelle.

 Le service social

 Le service des affaires financières

 Le service des affaires administratives et économiques

 Le service d’analyses biomédicales

 Le service de radiographie et d’échographie (au sein duquel notre stage s’est déroulé)

I.4 LE SERVICE DE RADIOGRAPHIE ET D’ECHOGRAPHIE

Il est situé dans le bâtiment faisant face à celui des consultations. Plus précisément, il se situe au rez-de-chaussée de l’étage abritant le bloc administratif et est encadré par les services de chirurgie et de stomatologie.

I.4.1 Les infrastructures

Le service de radiologie et d’échographie du CHD/ Z-C dispose d’un secrétariat, de trois salles d’examens et de deux chambres noires.

Le secrétariat : il comprend un guichet d’accueil des clients, trois bureaux, un négatoscope, deux placards, un tableau d’affichage des informations

Les salles d’examens : elles sont au nombre de trois dont deux fonctionnelles (une réservée pour les examens échographiques et l’autre pour les examens radiographiques).

Dans la salle destinée aux examens radiographiques on retrouve essentiellement un appareil de radiographie, un paravent plombé mobile, deux

(22)

tabliers plombés, une table d’exposition avec Potter-Bucky, une grille anti- diffusante, deux armoires pour le générateur et les éléments électroniques, un placard dans lequel sont rangés les accessoires plombés (tabliers, gants, caches), un climatiseur.

Dans la salle destinée aux examens échographiques on trouve essentiellement : un échographe, un lit, une table, des chaises, une armoire.

Les chambres noires: elles sont au nombre de deux dont une seule fonctionnelle ; cette dernière débouche sur une antichambre (chambre claire).

Le service a dans sa chambre noire le dispositif nécessaire pour le développement manuel, mais aussi un appareil de développement automatique.

Cependant, au cours de notre stage, le dispositif du développement manuel a été abandonné au profit de l’usage de la développeuse automatique. Par ailleurs l’on distingue dans cette chambre une partie sèche et une partie humide.

Les autres salles : il s’agit essentiellement de la salle de garde, du bureau du chef de service.

I.4.2 Le personnel du service

Le service dispose de sept techniciens en Imagerie Médical dont le chef de service : Monsieur KPOSSOU Lassissi, le surveillant : Monsieur EGOUBIYI A.

Justin ; un auxiliaire de laboratoire et un agent d’entretien.

I.4.3 Le fonctionnement du service

Le service de radiologie du CHD-Z/C, dans son ensemble, est tenu par les techniciens dont le rôle est d'en assurer un bon fonctionnement pendant toute la semaine. Pour y parvenir ces techniciens sont guidés par un calendrier qui est établi par le surveillant du service. L’analyse des travaux nous a révélé qu’ils sont exécutés de deux manières par le personnel : la permanence pendant huit heures (8h à 16h) et la garde pendant 24h (de 8h la veille à 8h le lendemain).

(23)

Au terme de la garde le technicien commis se repose pendant 72h.

(24)

II DEROULEMENT DU STAGE

Notre stage de fin de formation s’est déroulé du 18 mai au 18 août 2015. Au cours de ce stage, nous avons effectué plusieurs tâches selon les objectifs bien définis par le programme de formation. De même nous avons rencontré des difficultés d’ordre technique et logistique.

II.1 Activités effectuées

L’organisation du travail au cours de notre stage, reposait sur un système de rotation quotidienne dans les différents secteurs du service. Ainsi on parcourait successivement le secrétariat, la salle d’examens et la chambre noire.

Figure 1 : Rotation quotidienne au service de radiologie du CHD/Z-C

(25)

Notre stage s’est déroulé suivant un planning qui est illustré dans le tableau I.

Tableau I: Planning de travail du 18 mai au 31 août

II.1.1 Au secrétariat

Les patients sont reçus au fur et à mesure par ordre d’arrivée ou par ordre d’urgence selon le cas. C’est à ce niveau qu’on a eu à :

 Accueillir les patients,

 Examiner leurs bons d’examens,

 Les informer sur les dispositions préalables à prendre pour le bon déroulement de l’examen,

 Les faire patienter dans le hall en attendant leur tour,

 Les enregistrer,

 Leur remettre les résultats.

Nom et prénom Secrétariat Salle d’examen

Chambre

noire Mois

DJOSSOU Yasmine Melaine

18, 21, 26, 29 19, 22, 27 20, 25, 28 Mai 3, 8, 11, 16,

19, 24, 29

1, 4, 9, 12, 17, 22, 25, 30

2, 5, 10, 15,

18, 23, 26 Juin

2, 7, 10, 15, 20, 23, 28, 31

3, 8, 13, 16, 21, 24, 29

1, 6, 9, 14, 17,

22, 27, 30 Juillet 5, 10, 13, 18,

21, 26, 31

3, 6, 11, 14, 19, 24, 27

4, 7, 12, 17,

20, 25, 28 Août

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II.1.2 La salle d’examens

Après avoir mis en confiance le patient suite à une brève explication sur l’examen et pris les facteurs techniques adéquats au pupitre de commande, nous le positionnons tout en lui donnant des instructions, puis nous retournons au pupitre de commande pour la prise du cliché. La cassette irradiée est envoyée à la chambre noire par la passe-cassette pour le développement du film.

II.1.3 La chambre noire

Ici, le travail se fait uniquement sous lumière inactinique. Après avoir retiré le film de la cassette, nous procédons à son développement puis rechargeons la cassette de film vierge. Notons ici que c’est le développement automatique qui est pratiqué. Les clichés développés sont ensuite ramenés au secrétariat où ils sont mis dans une enveloppe afin qu’ils soient rendus aux patients.

Au cours de notre stage, nous avons eu à réaliser au total 1309 examens radiographiques répartis dans le Tableau II.

(27)

Tableau II : Relevé des différents examens réalisés dans le service de radiologie du CHD / Z-C au cours de notre stage

Type d’examens Effectifs Examens

auxquels j’ai participé

Examens réalisés seule

Pourcentage

%

ASP 80 10 18 6,11

Bassin et Hanche 108 15 40 8,25

Crâne 55 08 15 4,20

Grill Costal 109 12 52 8,32

HSG 19 04 03 1,45

LB 03 O1 00 0,23

Membres pelviens

370 17 99 28,26

Membres thoraciques

207 23 56 15,81

Poumons 80 06 43 6,11

Rachis lombaire 128 08 64 9,78

Rachis (cervical + thoracique)

22 5 8 1,68

Sinus 46 17 12 3,51

Télécœur 70 12 25 5,35

TOGD 06 03 00 0,45

UCR 03 01 00 0 ,23

UIV 03 01 0 0,23

TOTAL 1309 143 435 100

Source : Registre des différents types de patients reçus dans le service

(28)

L’analyse de ce tableau nous permet d’affirmer que les radiographies pulmonaires et des membres sont les plus fréquentes.

Par ailleurs, la forte proportion des radiographies des membres était représentée par celles des polytraumatisés. Quant à celles des poumons, elle s’explique par la suspicion de la tuberculose chez certains patients envoyés par le Service de la Promotion et de la Protection Sanitaire (SPPS).

Sur les 1309 examens enregistrés au cours de notre passage, 435 (33,23%) ont été réalisé par nous-même.

II.2 DIFFICULTES RENCONTREES

Au cours de notre stage dans le service de radiologie du CHD/Z-C, nous avons identifié un certain nombre de problèmes dont :

 L’absence de maintenance préventive de l’appareil ;

 Les pannes répétées du pupitre de commande de l’unique appareil de radiographie fonctionnel, ce qui engendre un ralentissement du travail ;

 L’état défectueux du système d’angulation du tube radiogène ;

 L’état défectueux du système de freinage de la table d’examens ;

 Les coupures intempestives d’énergie électrique associées à l’absence d’un groupe électrogène capable de faire fonctionner les appareils de radiographie ;

 Le défaut de renseignement clinique sur certains bons d’examen ;

 La lenteur administrative dans la fourniture du matériel indispensable au fonctionnement du service ;

 Le manque de matériel d’hygiène dans le service.

Ces problèmes étaient régulièrement constatés et il convient d’y apporter des solutions appropriées.

(29)

PARTIE 3 :

ETUDE DU THEME

(30)

III.1 PROBLEMATIQUE

Le rachis, ensemble de toutes les vertèbres, est chez l’homme exposé à des contraintes particulières. En effet, des activités quotidiennes l’obligent à adopter diverses attitudes qui le soumettent à des postures variées. Ces comportements sont à la base des douleurs rachidiennes, qualifiées de lombalgies lorsqu’elles affectent la portion basse du rachis. La lombalgie est en réalité « toute douleur lombosacrée située à la hauteur des crêtes iliaques ou plus bas »[1]

La prise en charge d’une lombalgie fait intervenir plusieurs disciplines dont l’imagerie médicale.

Au Bénin, l’examen d’imagerie médicale de première intention pour l’exploration des lombalgies est la radiographie lombaire, malgré l’existence de quelques centres de scanographie ; il faut noter qu’il n’existe aucun service de scannographie dans le centre du pays.

Par ailleurs, nous avons noté au CHD /Z-C une fréquence élevée de bons d’

examens portant sur des pathologies d’origine non- traumatiques du rachis lombaire.

Face à ce constat, nous avons initié cette étude qui porte sur le thème : « Intérêt de la radiographie dans la prise en charge des lombalgies chroniques : étude de 65 cas colligés au CHD / Zou-Collines ».

III.2 OBJECTIF DU THEME

III.2.1 OBJECTIF GENERAL

L’Objectif général est d’évaluer la contribution de la radiographie dans la prise en charge des lombalgies chroniques au CHD / Z-C.

(31)

III.2.2 OBJECTIF SPECIFIQUE

Pour y arriver nous nous sommes fixés d’atteindre les objectifs spécifiques ci- après :

 Etablir la fréquence des lombalgies dans le service d’imagerie médicale du CHD/Z-C.

 Répertorier les incidences les plus courantes dans l’exploration des lombalgies.

IV GENERALITES

IV.1.1 Rappel anatomique

La colonne vertébrale est un axe souple, composé de vertèbres étagées les unes au-dessus des autres, articulées entre elles et permettant les mouvements de grande amplitude et plurisegmentaire. [3]

L’organisation de la colonne vertébrale repose sur une double finalité avec la stabilité nécessitant une musculature puissante et la mobilité de grande amplitude avec un jeu articulaire adapté. L’ensemble du programme fait appel à une régulation automatique qui doit coordonner vingt-six (25) pièces osseuses (7 vertèbres cervicales, 12 vertèbres thoraciques, 5 vertèbres lombaires et le sacrum) [6]

Les vingt-quatre vertèbres mobiles pré- sacrées comprennent sept cervicales, douze thoraciques et cinq lombaires. Les cinq vertèbres immédiatement sous- jacentes sont soudées chez l’adulte pour former le sacrum. Les quatre dernières se soudent plus tardivement et forment le coccyx. Les vertèbres de chaque groupe sont habituellement identifiées par les caractères particuliers. En outre, elles se distinguent par des caractères qui leur sont propres

(32)

La colonne vertébrale, ou rachis, est flexible parce qu’elle est composée de nombreuses parties légèrement mobiles, les vertèbres. Sa stabilité dépend dans une grande mesure des ligaments et des muscles. Une certaine stabilité, cependant, est due à la forme de la colonne et à ses différents constituants. De la tête au pelvis, la colonne doit soutenir plus de poids. Les vertèbres deviennent progressivement plus grosses jusqu’au sacrum. [2]

La colonne vertébrale présente trois (03) courbures principales, deux convexités en avant (lordose) et une convexité en arrière (cyphose). On parle alors de la lordose cervicale, de la cyphose thoracique et de la lordose lombaire.

(33)

Figure 2 : Schémas de la colonne vertébrale en vues antérieure, latérale gauche et postérieure[5,6]

A l’étage lombaire, les vertèbres sont situées entre le la colonne dorsale en haut et le sacrum en bas ; elles se distinguent par leur grande taille, l’absence de fossette costale et de foramen transversaire, mais aussi par leurs processus transverses minces, et leurs processus épineux en forme de quadrilatère. Elles

(34)

représentent une grande partie de l’épaisseur du tronc dans le plan médian (un tiers à la moitié chez les sujets minces) [10]

Il est relativement facile de distinguer les vertèbres lombaires et de les mettre dans l’ordre qui convient lorsqu’on les regarde ensemble, mais il est bien difficile d’identifier une vertèbre lombaire particulière lorsqu’elle est isolée de la série [7,10]

(35)

Figure 3 : vertèbre L2 en vue supérieure, vertèbre L3 et L4 en vue postérieure et vertèbre lombaire en vue latérale gauche [5,6]

(36)

IV.1.2 Les mouvements de la région lombaire [4]

La flexion

Elle s'accompagne d'un redressement de la lordose lombaire et a une amplitude d'environ 40°. C'est au niveau de la charnière lombo-sacrée que l'amplitude de la flexion est la plus grande (75°). Cette mobilité décroît en fonction de l'âge avec un maximum vers 13 ans.

L'extension

Elle s'accompagne d'une hyperlordose lombaire. Son amplitude est de 30°.Elle s'effectue en particulier grâce au grand dorsal, ainsi qu'aux muscles extenseurs du rachis tels que le long dorsal, le rachis lombo-sacré et le muscle épi-épineux.

La rotation

La rotation entre L1 et S1 est faible, environ 10° (elle est quatre fois plus importante au niveau dorsal). Elle est réalisée par les muscles spinaux et par les muscles larges de l'abdomen.

L'inclinaison latérale.

Elle est arrêtée par la butée des côtes sur la crête iliaque. Elle diminue nettement avec l'âge; son amplitude passe de 62° pendant l'enfance à 22° dès 65 ans. Elle s'effectue grâce aux muscles obliques, au carré des lombes et aux psoas.

IV.1.3 La lombalgie chronique IV.1.3.1 Définition et classification [2]

La lombalgie chronique est définie selon la Société Française de Rhumatologie (SFR) comme « toute douleur lombosacrée située à la hauteur des crêtes iliaques ou plus bas. Elle peut être médiane ou latéralisée, avec possibilité d’irradiation ne dépassant pas le genou. La définition de la durée de la lombalgie varie en fonction des auteurs.

(37)

Lorsque la lombalgie dure plus de six semaines, la plupart des auteurs s'accordent à la définir comme subaigüe. Quand un épisode de lombalgie dure plus de trois mois (12 semaines), elle est qualifiée de chronique. Après la résolution d'un épisode de lombalgie aigüe, d'autres épisodes peuvent survenir, on parle alors de lombalgies récurrentes.

(38)

IV.1.3.2 La prise en charge médicale classique des lombalgies

Le fonctionnement de notre système de santé amène le patient à consulter en premier lieu le médecin généraliste qui, suivant la gravité de sa pathologie, l’oriente vers les autres professionnels de santé : le professionnel d’imagerie médicale, le kinésithérapeute, le rhumatologue etc.

IV.1.4 Techniques radiographiques du rachis lombaire

Pour une bonne prise en charge du patient, il incombe au technicien de produire des clichés de qualité irréprochable. Dans le cas des lombalgies, les examens radiographiques se font en station debout. Quatre incidences sont recommandées. Il s’agit des radiographiques de face, de profil, et d’obliques droite et gauche. Toutes ces incidences obéissent à des règles communes et spécifiques de réalisation. Le tableau III ci-dessous présente les règles communes aux quatre incidences.

(39)

Tableau III : Règles communes aux quatre incidences Incidence Préparation

du patient

Dimensions de cassettes

Marqueur et lettre

d’identification

Paramètres techniques

Face

Enlever les vêtements et tout objet radio-opaque pouvant nuire au radiogramme de la région lombaire.

Revêtir une jaquette en coton

18 × 36 cm en longueur centrée au milieu du Bucky mural

A la partie inférieure de la cassette

Diaphragmer à la grandeur du champ.

Distance foyer-film : 100 cm Choisir les Facteurs techniques qu’il faut pour avoir un

radiogramme interprétable Profil

Obliques

(40)

IV.1.4.1 Règles spécifiques à chaque incidence

Il s’agit de la technique du positionnement propre et le rayon central à la réalisation de l’examen.

a. Incidence de face

Positionnement du patient

 Le patient est debout en antéro-postérieur devant le Bucky mural

 Centrer le plan médian sagittal du corps sur la ligne médiane du Potter

 Le bassin est en antéro-postérieur sans aucune rotation

 Les épaules sont dans le même plan transversal

 Les bras sont en extension complète

Le rayon central

Le rayon central horizontal passe sur le plan médian à 2, 5 cm supérieurs aux crêtes iliaques.

b. Incidence de profil

Positionnement du patient

 Le patiente est de profil droit ou gauche devant le Bucky mural, les deux pieds joints ;

 Le plan médian sagittal du corps est parallèle au plan du film

 La partie supérieure du corps légèrement penchée en avant (pour compenser la lordose lombaire)

 Les membres thoraciques sont croisés sur la tête

Le rayon central

Le rayon central horizontal passe sur le plan médian à 2, 5 cm supérieurs aux crêtes iliaques.

(41)

c. Incidence oblique

Positionnement du patient

 Le patient est debout en oblique postérieur de 45° sur le côté exploré (droit ou gauche).

 Aligner et centrer le rachis sur le rayon directeur et la ligne de centrage.

Le rayon central

Le rayon central horizontal passe sur l’axe de la colonne vertébrale à 2 ,5 cm antérieur aux processus épineux et 2,5cm supérieur à la crête iliaque (L3), et indique le milieu du film.

IV.1.5 Radio anatomie normale [7]

IV.1.5.1 Radiographie de face

Les corps vertébraux sont rectangulaires avec la projection supéro ou médio- externe des pédicules, formant « les yeux » de la vertèbre. Les espaces intervertébraux correspondant au disque sont les plus larges du rachis.

Les éléments postérieurs larges sont visibles à travers le corps vertébral et en dehors de lui, sous forme d’une image en papillon composée par le massif des articulaires qui se projette de chaque côté au niveau du disque, et les processus transverses prolongeant latéralement les articulaires supérieurs, externes. Entre les saillies latérales du massif des articulaires, une dépression médiane dont le fond rectiligne correspond au bord supérieur des lames. Au-dessous se projette sur les lames une image en virgule renversée, correspondant aux processus épineux.

On remarque, en outre, que certains massifs des articulaires sont fendus par un trait clair vertical, correspondant à l’interligne de l’articulation.

L’ensemble des arcs postérieurs sont visibles en superposition de chaque côté des corps vertébraux et débordent très nettement, plus près du bord supérieur que du bord inférieur, les processus transverses.

(42)

Figure 4 : Cliché radiologique du rachis lombaire de face [7]

IV.1.5.2 Radiographie de profil

On voit de profil, d’avant en arrière, le massif des corps vertébraux, celui des pédicules, celui des articulaires et, enfin, celui des processus épineux, longs et larges, de forme quadrangulaire et dirigés horizontalement.

Les corps ont un aspect cubique, la 5e lombaire est caractérisée par son contour cunéiforme, surtout aux dépens de son bord inférieur. D’autre part, l’interligne L5-S1 est moins ouvert que l’interligne sus-jacent et ses bords ne sont pas parallèles, mais il forme un angle dièdre, regardant en avant et en bas.

(43)

L’ensemble du rachis forme une courbure à concavité postérieure, la lordose lombaire, supportée par la charnière lombo-sacrée, le sacrum étant plus ou moins oblique en bas et en arrière.

Remarquons enfin que les premières lombaires sont souvent masquées par les dernières côtes flottantes, alors que L5 et parfois la partie basse de L4 sont cachées par les ailes iliaques. Les crêtes affleurent normalement l’espace L4-L5.

Figure 5 : Cliché radiologique du rachis lombaire en profil [7]

IV.1.5.3 Radiographie de trois quarts (incidence oblique)

Cette incidence présente un réel intérêt pour l’étude de l’arc postérieur et doit être faite à droite et à gauche pour explorer les deux portions de l’arc devenant visibles lorsqu’elles se placent perpendiculairement au rayonnement. On obtient

(44)

l’image du «petit chien » « Rac », terrier écossais immortalisé par le dessinateur Pol Rab, ainsi que l’a montré Lachapèle :

 son museau représente le processus transverse ;

 ses oreilles, le processus articulaire supérieur ;

 ses pattes de devant, le processus articulaire inférieur ;

 son cou, l’isthme portion intermédiaire d’environ 1cm de long et de large, très important en pathologie.

 son œil, le pédicule ;

 son thorax, la lame vertébrale

 son train arrière, la coupe oblique de la lame vertébrale et des processus articulaires du côté opposé.

En outre, les trois quarts fournissent des images des portions de contours, différents de celles des clichés de face et de profil des corps vertébraux qui peuvent être utiles.

(45)

Figure 6 : Cliché radiologique du rachis lombaire en oblique [7]

(46)

IV.2 CADRE, MATERIEL ET METHODE D’ETUDE IV.2.1 Cadre d’étude

Cette étude a été menée au service d’imagerie médicale du Centre Hospitalier Départemental (CHD) Zou-Collines à Abomey.

IV.2.2 Matériel de travail

Pour la réalisation de cette étude, nous avons utilisé :

 Un appareil à Rayons X ;

 Des cassettes et des films ;

 Une développeuse automatique ;

 Des radiogrammes ;

 Un appareil de photographie numérique ;

 Un négatoscope.

IV.2.3 Méthodes d’étude IV.2.3.1 Période et durée de l’étude

Notre étude de type prospective transversale, s’est réalisée du 25 juin au 30 août 2015, soit environ trois (03) mois et demi.

IV.2.3.2 Collecte des données

La réalisation de cette étude a nécessité la distribution de fiches d’enquête aux patients et médecins du CHD/ZOU-COLLINES. Nous avons donc élaboré deux types de fiches d’enquête :

 Une adressée aux médecins. Celle-ci était relative au processus de prise en charge des patients lombalgiques en milieu de soins.

 l’autre adressée aux patients reçus pour une radiographie du rachis lombaire d’origine non-traumatique.

De même, nous avons recueilli des informations sur les bons de demande d’examens des patients. Nous avons aussi procédé à des recherches documentaires, recueilli des informations du registre d’examens du service.

(47)

Par ailleurs, nous avons suivi les techniques radiographiques utilisées au CHD/ZOU-COLLINES en cette circonstance.

IV.2.3.3 Echantillonnage

L’échantillonnage exhaustif a concerné aussi bien les patients que les médecins c’est-à-dire tous les patients (65) supposés porteurs d’affections non- traumatiques du rachis lombaire ; les médecins (33) qui les ont examinés ont été pris en compte au cours de notre enquête.

Critères d’inclusion

L’étude a pris en compte tout patient reçu dans le service d’imagerie médicale du CHD/Z-C pour une radiographie lombaire ayant pour indication diagnostique

« lombalgie ».

Critère d’exclusion

Tout patient présentant un bon de radiographie lombaire dont le motif était autre qu’une lombalgie chronique non-traumatique.

IV.2.3.4 Analyse et traitement des données

D’abord, nous avons procédé au dépouillement et à la saisie des données. Le dépouillement a été faites manuellement et les informations recueillies ont été saisies avec le logiciel informatique Microsoft Word et traitées avec l’Excel 2013. Ensuite, nous avons déterminé les fréquences et les moyennes des paramètres étudiés, puis établi les tableaux et graphiques pour l’interprétation des résultats.

(48)

IV.3 Résultats

IV.3.1 Caractéristiques de l’échantillon

Tableau IV : Effectif des médecins et des patients reçus au cours de l’ enquête Effectif

Médecins 33

Patients 65

Tableau V : Répartition des demandes selon les indications cliniques ou diagnostiques

Indication Effectifs Pourcentage

Traumatisme lombaire 26 20,31

Contrôle post traumatique 17 13,28

Lombalgie 85 66,41

Total 128 100,00

(49)

Tableau VI : Répartition des patients selon l’âge

Age Effectifs Fréquence (%)

[16-26[ 04 06,15

[26-36[ 07 10,77

[36-46[ 09 13,85

[46-56[ 29 44,61

[56-66[ 14 21,54

[66-75[ 02 03,08

Total 65 100

Figure 7 : Répartition des patients selon le sexe

22

43 Masculin

Féminin

66%

34%

(50)

IV.3.2 Organisation de la prise en charge (PEC) des lombalgies au CHD/Z-C

Tableau VII : Répartition des médecins selon le choix de l’examen dans le diagnostic des lombalgies

Examen Effectifs Pourcentage %

Clinique seul 09 27,27

Clinique + radiographique 24 72,73

Total 33 100

Tableau VIII : Répartition des médecins selon le choix du traitement dans la prise en charge thérapeutique des lombalgies

Examen Effectifs Pourcentage %

Thérapie médicamenteuse 09 27,27

Thérapie médicamenteuse +Kinésithérapie 24 72,73

Total 33 100,00

Figure 8 : Répartition des médecins selon les examens paramédicaux de première intention prescrits

63,63%

15,15%

12,12%

9,10%

radiographie

bilan biologique(test de sédimentation

radiographie+scaner

radiographie+bilan biologique

05 21

04 03

(51)

IV.3.3 La prise en charge radiographiques des lombalgies au service de l’imagerie médicale du CHD/Z-C

Figure 9 : Répartition des demandes selon les indications cliniques ou diagnostiques

Tableau IX : Répartition des demandes portant l’indication de lombalgie selon l’ancienneté de l’épisode lombalgique

Types de lombalgie selon l’ancienneté Effectifs Pourcentage Lombalgie aiguë (inférieur à six semaines) 07 08,24

Lombalgie subaiguë (supérieur à six semaines) 09 10,59 Lombalgie chronique (plus de trois mois) 65 76,47

Total 85 100,00

26 85 17

traumatisme lombaire

contrôle post traumatique lombalgie 66,41%

20,31%

13,28%

(52)

Tableau X : Répartition des patients présentant une lombalgie chronique selon les incidences radiographiques utilisées

Figure 10 : Répartition des patients présentant une lombalgie chronique selon la profession exercée

12,30%

18,46%

7,70%

10,80%

20%

13,84%

16,90%

0,00%

5,00%

10,00%

15,00%

20,00%

25,00%

Les radiographies de référence Effectifs Pourcentage

Face–profil 63 96,92

Face–profil+obliques 02 3,08

Total 65 100,00

(53)

Figure 11 : Répartition des patients présentant une lombalgie chronique selon les lésions lombaires observées sur les radiographies

50,77%

12,30%

7,70%

3,10% 6,15%

20%

0,00%

10,00%

20,00%

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

(54)

IV.3.4 Quelques résultats iconographiques tirés de notre étude

Figure 12 : Diagnostic du patient N°1

 Age: 41ans

 Profession: ménagère

 Sexe: F

 Interprétation: discrète attitude scoliotique de lésion d’arthrose lombaire postérieure sans glissement des corps vertébraux

(55)

Figure 13 : Diagnostic du patient N°2

Age: 66ans

Sexe: M

Profession: chauffeur

Interprétation: réduction de l’interligne articulaire remarquable notamment entre L1 et L2 et poussée de becs d’ostéophyte de L1 à L5 plus remarquable sur L3 et L4 : lésions d’arthrose lombaire étagée sans glissement des corps vertébraux

(56)

Figure 14 : Diagnostic du patient N°3

 Age: 65 ans

 Sexe: F

 Profession: ménagère

 Interprétation: raideur du rachis lombaire avec lésions d’arthrose étagée mais surtout basse sans glissement des corps vertébraux.

(57)

Figure 15 : Diagnostic du patient N°5

 Age:42 ans

 Sexe: F

 Profession: travaux champêtres

 Interprétation: lésions d’arthrose lombaire étagée mais surtout basse glissement antérieur L4-L5, tassement antérieur plus marqué en L1 et L2

D

(58)

IV.4 DISCUSSION

Notre échantillon composé de 33 médecins et 65 patients lombalgiques chroniques (tableau IV) a permis d’évaluer la contribution de la radiographie dans la prise en charge des lombalgies chroniques. Sur une population de 128 patients reçus pour une radiographie lombaire durant la période d’étude, 85 souffraient de douleurs de la région lombaire sans antécédents traumatiques (tableau V) dont 65 (76,47%) depuis plus de trois mois (lombalgie chronique) (tableau IX).

La survenue de la lombalgie est influencée par l’âge. La tranche d’âge la plus touchée est située entre [46,56[avec un taux de 44,61% (tableau VI).

La lombalgie chronique touche surtout l’adulte de sexe féminin (66%), le sexe ratio (F/H) étant de 1,95 dans notre échantillon (figure7). Les publications africaines s’accordent sur la prédominance du sexe féminin dans les populations lombalgiques, celui-ci étant parfois cité comme facteur de risque de lombalgie.[12] L’organisation de la prise en charge des lombalgies au CHD/ Z-C repose sur deux phases : diagnostique et thérapeutique. Le processus varie selon les médecins. A la phase diagnostique, environ 73% des médecins associe les examens paramédicaux à la clinique. Les examens paramédicaux de première intention sont, dans l’ordre la radiographie lombaire (63,63% des cas) et le test de sédimentation (bilan biologique étant dans 15,15% des cas). Par ailleurs, 9,1% des médecins font l’association des deux examens. Seulement 04 médecins ont recours au scanner (figure 8) mais seulement lorsqu’ils manquent de précision sur la lésion après la réalisation des clichés radiographiques.

Dans l’étude de Bejia et al. 35,6% (16/45) des lombalgiques chroniques avaient bénéficié de radiographie standard [13]. Dans l’étude de Niamane et al, réalisée à

(59)

Marrakech, les explorations radiographiques standards étaient effectuées dans 20% des cas [14].

Dans l’étude de Lellahom et al. 23,8% ont subi des radiographies et 16,2% ont subi des bilans biologiques. [15]

Il en résulte que la radiographie lombaire est au cœur de la prise en charge des lombalgies.

Sur le plan radiographique, les incidences standards de face et de profil (96,92%) étaient les plus demandées. Seulement deux patients ont bénéficié des incidences obliques droite et gauche (tableau X).

Sur les 65 cas de lombalgies colligés au cours de notre étude, 12,30% sont des ménagères ; 18,46% sont des conducteurs de taxi moto et/ou de véhicules ; 7,70% sont des agents de santé. De Gaudemaris et al. en 1986 ont trouvé une prévalence annuelle de la lombalgie de 62,4% chez les aide-soignants [16]. La différence observée s’explique par le fait que l’étude de De Gaudemaris a été menée en milieu hospitalier sur des agents de santé.

Dans notre étude 10,80% sont des militaires, cette valeur est voisine à celle trouvé par Niamane et al. dans étude réalisée à l’hôpital militaire Avicenne à Marrakech en 2006 déterminant la prévalence de la lombalgie commune chez le personnel hospitalier militaire qui est de 11,7% [14]. On a également dans notre échantillon 20,00% qui sont des cultivateurs ; 13,84 sont des commerçants et 16,90% sont des administratifs (figure X).

Les diverses lésions lombaires observées sur les radiogrammes touchent prioritairement le corps vertébral avec 50,77% de tassement ; 12,30% de spondylolisthésis; 7,07% de scoliose ; 3,10 de raideur de la colonne vertébrale ; 6,15% de lombarthrose et 20% de formation des becs d’ostéophytes, de même, un seul patient avait avoir une ou plusieurs anomalies radiologiques telle est le

(60)

cas de lombarthrose étagée. Tout-ceci qui confirme l’intérêt primordial de la radiographie lombaire pour les médecins dans le centre du Bénin en absence d’unité de scanographie.

(61)

CONCLUSION

(62)

CONCLUSION

Les trois mois de stage pratique dans un service de radiologie considéré comme celui de référence dans le département du zou et des collines, nous ont permis d’acquérir de nouvelles connaissances dans le domaine de la radiologie et d’être confrontés aux exigences de certains examens. Faire un stage en entreprise, en laboratoire etc. c’est d’abord « apprendre en pratiquant ». C’est pourquoi, au cours de notre stage, nous nous sommes appliqués à maîtriser les techniques de routine dans un service de radiologie. Ce stage a été aussi pour nous l’occasion de porter une réflexion sur le processus de prise en charge du patient dans ce service. En effet, la prise en charge du patient reste et demeure une politique à la fois économique et humaine.

Ce stage nous a permis de réaliser notre travail de fin de cycle sur l’intérêt de la radiographie dans la prise en charge des lombalgies chroniques. Au terme de cette étude, nous retenons que dans la région centre du pays, où il n’existe aucune unité de scanographie, les incidences radiographiques basiques du rachis lombaire sont les examens de premier choix pour le diagnostic des lésions lombaires chroniques. Il en résulte que la radiographie tient toujours une place capitale dans le diagnostic étiologique des lombalgies chroniques au CHD /Z-C.

Même si le personnel du service de radiologie du CHD/ Z-C se bat pour répondre aux besoins des patients, il n’en demeure pas moins vrai qu’il reste beaucoup à faire aussi bien au niveau de l’administration du centre qu’au niveau » du service pour atteindre une prise en charge adéquate.

(63)

SUGGESTIONS

(64)

SUGGESTIONS

A l’endroit des autorités du ministère de la santé :

 Doter le CHD/Z-C d’un appareil de scannographie de nouvelle génération

 Définir une politique d’éducation et de sensibilisation de la population sur la prévention des pathologies lombaires en général ; et des lombalgies chroniques d’origine non-traumatique en particulier.

A l’endroit des responsables du service d’imagerie médicale du CHD/Z-C :

Systématiser la réalisation des incidences obliques gauche et droite du rachis lombaire.

(65)

REFERENCES

(66)

1.ANAES / Service des recommandations et références professionnelles (2000) Diagnostic, prise en charge et suivi des malades atteints de lombalgie chronique.

2. ANAES (1998), Service des recommandations et références professionnelles L’imagerie dans la lombalgie commune de l’adulte

3. Daoudi AA.( 2009)

Anatomie chirurgicale de la face antérolatérale du rachis thoraco-lombaire.

Thèse N°123/09 soutenue à la Faculté de médecine et de pharmacie Fès.

4. Ernest G, Donald j, Gray R .(2000) Anatomies.

5. Foltza V, Larocheb F, Dupeyronc A. (1998)

Éducation thérapeutique et lombalgie chronique/Chronic low back pain and patient’s education.

6. FRANK H.NETTER, MD (2012)

Atlas d’anatomie humaine 4e édition traduction de Pierre Kamina.

7. JEAN-Philippe D, (2011).

Atlas d’anatomie générale et radiologique Edition elsevier Masson.

(67)

8. Oubahybou F. (2009)

Traumatismes de la charnière dorso-lombaire. Thèse N°97/09, soutenue à la faculté de médecine et de pharmacie Fès.

9. MEKKIOUI H. (2014).

Lombalgies chroniques révélant une histiocytose langerhansienne (à propos de 01 cas avec revue de la littérature).

Thèse de doctorat, Université Sidi Mohammed Ben Abdellah, T ; 115p

10. Nielens H, VAN Zundert J, Mairiaux P et al (2006).

Centre fédéral d’expertise des soins de santé.

Belgique. KCE reports vol. 48B.

11 Bejia Ismail, Younes Mohamed, Hadj Belgacem Jamila et al. 72 (2005) Prevalence and factors associated to low back pain among hospital staff.Joint bone Spine 254-259.

12- - Doualla Marie Solange1, 2 ; LumaN. Henry1 et al (1990)

1 Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales Yaoundé ;2 Hôpital Général de Douala :3 Hôpital Jamot de Yaoundé.

13- Debbabi.F, E.Bouajina, N.Rammeh, I.Saad, et al.Prof Env 2006 ; : 14-18.

14- Niamane.R, Kaddouri.S, Aitbadi.A, Jastimi.S, Sahel.A, Hda.A Epidémiologie de la lombalgie commune chez le personnel hospitalier.

Abstracts/ Revue du Rhumatisme 73(2006), 1107

(68)

15- L.B.Lellahom, R.Ghrbi, A.B.Hmida, L.Zakraoui, L.B.Hafsa and M.Boularas, (1990)

La lombalgie en milieu hospitalier. Arch Mal Prof 51, pp. 399-404.

16- R.De.Gaudemaris, J.F.Blatier, B.Quinton, E.Piazza, C.Gallin-Martel et al.

(1986)

Analyse du risque lombalgique en milieu professionnel. Rev Epidemiol Santé Publique 34, pp. 308-317

(69)

ANNEEXES

FICHE D’ENQUETE N°1

FICHE D’ENQUETE MEDECIN

Dans le cadre de la rédaction de notre rapport de fin de stage en licence professionnelle de GIMR, le thème de notre étude est intitulé « place de la radiographie dans la prise en charge des lombalgies chroniques au CHD/Z-C ».

A cet effet, nous voudrions soumettre à votre attention le questionnaire ci-après.

Nous vous prions de bien vouloir y répondre.

1- quels sont les moyens diagnostics dont vous disposez pour la prise en charge des lombalgies chroniques ?

………

………

………

2- Comment s’organise cette prise en charge ?

………

………

………

3- A quel moment dans la PEC faites-vous appel à un professionnel de l’imagerie médicale ?

………

………

………

4- Que peuvent apporter les professionnels d’imagerie médicale aux lombalgies chroniques ?

...

...

...

(70)

5- Qu’attendez-vous des examens d’imagerie médicale lorsque vous orientez les patients lombalgiques vers l’imagerie ?

………

………

………

6- Etes-vous satisfaits des radiographies lombaires réalisées par les professionnels d’imagerie médicale ?

Oui Non Souvent

7- A quelle(s) autre(s) technique(s) d’imagerie médicale avez-vous recours pour la prise en charge des lombalgies chroniques ?

………

………

………

Merci pour votre collaboration.

FICHE D’ENQUETE N° 2

1-sexe: Femme PPP Homme PPP 2-âge :

3- profession :

4-manifestation des douleurs lombaires ………

………..

5 -Temps que la douleur lombaire a fait :

(71)

TABLE DES MATIERES

LISTE DES ENSEIGNANTS AYANT INTERVENU DANS NOTRE ... III FORMATION D’IMAGERIE MEDICALE ... III REMERCIEMENTS ... VI HOMMAGES ... VIII SIGLES ET ABREVIATION ... IX LISTE DES TABLEAUX ... X LISTES DES FIGURES ... XI RESUME ... XII ABSTRACT ... XIII SOMMAIRE ... XIV INTRODUCTION ...

I CENTRE HOSPITALIER DEPARTEMENTAL DU ZOU ET DES

COLLINES (CHD/Z-C) ... 4

I.1 Historique ... 4

I.2 Situation géographique ... 4

I.3 Présentation du centre ... 4

I.4 LE SERVICE DE RADIOGRAPHIE ET D’ECHOGRAPHIE ... 5

I.4.1 Les infrastructures ... 5

I.4.2 Le personnel du service ... 6

I.4.3 Le fonctionnement du service ... 6

II DEROULEMENT DU STAGE ... 8

II.1 Activités effectuées ... 8

II.1.1 Au secrétariat ... 9

II.1.2 La salle d’examen ... 10

II.1.3 La chambre noire ... 10

II.2 DIFFICULTES RENCONTREES ... 12

III ETUDE TU THEME ... Erreur ! Signet non défini. III.1 PROBLEMATIQUE ... Erreur ! Signet non défini. III.2 GENERALITES ... 14

III.2.1 Rappel anatomique ... 15

(72)

III.2.2 Les mouvements de la région lombaire ... 20

III.2.2.1 La flexion ... 20

III.2.2.2 L'extension ... 20

III.2.2.3 La rotation ... 20

III.2.2.4 L'inclinaison latérale. ... 20

III.2.3 La lombalgie chronique ... 20

III.2.3.1 Définition et classification ... 20

III.2.3.2 La prise en charge médicale classique des lombalgies ... 22

III.2.4 Techniques radiographique du rachis lombaire []... 22

III.2.4.1 Règles spécifiques à chaque incidence ... 24

III.2.5 Radio anatomie normale ... 25

III.2.5.1 Radiographie de face ... 25

III.2.5.2 Radiographie de profil ... 26

III.2.5.3 Radiographie de trois quarts ... 27

III.3 METHODOLOGIE D’ETUDE ... III.3.1 Cadre d’étude... 30

III.3.2 Matériel de travail ... 30

III.3.3 Méthodes d’étude ... 30

III.3.3.1 Durée et période de l’étude ... 30

III.3.3.2 Collecte des données ... 30

III.3.3.3 Echantillonnage ... 31

III.3.3.4 Analyse et traitement des données ... 31

III.4 Résultats ... 32

III.4.1 Caractéristiques de l’échantillon ... 32

III.4.2 Organisation La prise en charge (PEC) des lombalgies au CHD/Z-C ... 34

III.4.3 La prise en charge radiographiques des lombalgies au service de l’imagerie médicale du CHD/Z-C ... 35

III.4.4 Quelques résultats iconographiques tirés de notre étude ... 38

III.5 DISCUSSIONS ... 42

CONCLUSION ... 46

(73)

SUGGESTION ... 48 REFERENCES ...

TABLE DES MATIERES ... 55

Références

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