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Résultats oncologiques et périopératoires de la cystectomie totale robot-assistée pour cancer : une série prospective

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Academic year: 2022

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ARTICLE ORIGINAL

Résultats oncologiques et périopératoires de la cystectomie totale robot-assistée pour cancer : une série prospective

monocentrique

Oncologic and perioperative outcomes of robot-assisted radical cystectomy:

A single-center prospective series

Q. Alimi

a,∗

, B. Peyronnet

a

, S.-F. Kammerer-Jacquet

b

, M. Lefevre

a

, B. Gires

a

, R. Mathieu

a

, L. Tondut

a

,

S. Vincendeau

a

, A. Manunta

a

, N. Rioux-Leclercq

b

, F. Guille

a

, K. Bensalah

a

, G. Verhoest

a

aDepartmentofurology,CHUdeRennes,2,rueHenri-Le-Guilloux,35000Rennes,France

bDepartmentofpathology,CHUdeRennes,35000Rennes,France

Rec¸ule15f´evrier2016 ;acceptéle22juillet2016 DisponiblesurInternetle31aoˆut2016

MOTSCLÉS Cystectomie; Cancerdevessie; Robot;

Néovessiede remplacement

Résumé

Introduction.—L’objectifétaitderapporterlesrésultatspériopératoires etoncologiquesde lacystectomieradicalerobotassistéedansunesériemonocentriqueprospectivefranc¸aise,et d’évaluerl’impactdel’expériencesurlesdonnéespériopératoires.

Matérielsetméthodes.—Entremars2012etjanvier2016,41patients opérésd’unecystec- tomierobot-assistée pour uneTVIM dans uncentre par unmême opérateur ontété inclus prospectivement.Lesdonnéespériopératoiresetoncologiquesontétérecueillies.Lessurvies sansrécidive,spécifiqueetglobaleontétéestiméesselonlaméthodedeKaplan-Meier.L’impact del’expériencesurlesrésultatspériopératoiresaétéévaluéenutilisantletestdecorrélation deSpearman.

Résultats.—L’âgemoyen étaitde67,7ans(±10,6).Une chimiothérapienéoadjuvanteavait étéréaliséedans73,2%descas.La duréed’interventionetlespertessanguinesmoyennes étaientrespectivementde319,5minutes(±85,3)et662,5mL(±360,9).Huitpatients(19,5%)

Auteurcorresponant.

Adressee-mail:quentin.alimi@gmail.com(Q.Alimi).

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2016.07.003

1166-7087/©2016ElsevierMassonSAS.Tousdroitseserv´es.

(2)

ontnécessitéunetransfusiondurantl’intervention,etuneconversionaéténécessairedans 3cas(7,3%).Uneentérocystoplastieaétéréaliséedans26,8%descas(intracorporelledans 54,5%descas),etunconduitiléaldans73,2%.Lenombredeganglionsprélevésparcurage était enmoyenne de 17,7(±9,3). Unpatient avait des margespositives(2,3%). Ladurée moyenned’hospitalisationétaitde13,2jours(±9,8).Letauxdecomplicationspostopératoires étaitde46,3%.Aprèsunsuivimédiande16mois,lessurviesglobaleetspécifiqueestimées étaientrespectivementde62et76,1%à2ans.Lasurviesansrécidiveestiméeà2ansétait de67,6%.Lesrésultatspériopératoiress’amélioraientavecl’expérience,avecunediminution significativedeladuréeopératoire(p=0,04)etuneaugmentationsignificativedunombrede ganglionsparcurage(p=0,05).

Conclusion.—Danscettesériemonocentrique,lacystectomierobot-assistéeétaitassociéeà desrésultatspériopératoires etoncologiquessatisfaisantsmalgrélacourbed’apprentissage.

Lesrésultatspériopératoiress’amélioraientavecl’expériences.Desrésultatsàlongtermesont nécessairespourconfirmercesdonnées.

Niveaudepreuve.— 4.

©2016ElsevierMassonSAS.Tousdroitsr´eserv´es.

KEYWORDS Cystectomy;

Bladdercancer;

Robot;

Ilealneobladder

Summary

Introduction.—Theaimofthisstudywastoreportperioperativeandoncologicaloutcomesof robot-assistedradicalcystectomy(RARC)inasingle-centerseriesandtoevaluatetheimpact oftheexperienceonperioperativeoutcomes.

Methods.—BetweenMarch2012andJanuary 2016, 41patients underwentRARC associated withextendedpelviclymphadenectomyformuscle-invasivebladdercancer.AllRARCincluded wereperformedbyasingle-surgeon inonecenter.Perioperativeandoncologicaldataswere collectedprospectively.Recurrence-free(RFS),overall(OS)andcancer-specificsurvivals(CSS) wereestimatedusingtheKaplan-MeierMethod.Theimpactoftheexperienceonperioperative datawasestimatedusingSpearman’scorrelationtest.

Results.—Meanage was 67,7years (±10.6).Most patients underwent neoadjuvant chemo- therapy (73.2%). Mean operative time and mean estimated blood loss were respectively 319.5minutes(±85.3)and662.5mL(±360.9).Eightpatientsneededperioperativebloodtrans- fusion(19.5%).Conversiontoopensurgerywasnecessaryin3cases(7.3%).Ilealneobladder wasperformedin26.8%ofthecases(54.5%beingperformedintracorporeal),andnon-continent urinarydiversionin73.2%.Meannodalyieldwas17.7(±9.3).Positivesurgicalmarginswere observedin1patient(2.3%).Meanlengthofstaywas13.2days(±9.8).Postoperativecomplica- tionratewas46,3%.Afteramedianfollow-upof16months,estimated2year-OSandCSSwere respectively62 and76.1%.Estimated2-year RFSwas 67.6%.Perioperative outcomesimpro- vedwithexperiencewithasignificantdecreaseinoperativetime(P=0.04)andasignificant increaseofnodalyield(P=0.05).

Conclusion.—Inthissingle-centerprospectivestudy,satisfactoryperioperativeandoncologi- caloutcomesafter RARCwereobserveddespitethelearningcurve.Perioperative outcomes improvedwithsurgeon’sexperience.Furtherstudiesareneededtoconfirmthesefindings.

Levelofevidence.— 4.

©2016ElsevierMassonSAS.Allrightsreserved.

Introduction

Lacystectomietotaleresteactuellementletraitementde référencepourlespatientsprésentantunetumeurvésicale infiltrant le muscle,eten casde tumeurnon infiltrantle muscledehautrisqueaprèséchecdeBCGthérapie[1,2].

Cependant,lacystectomietotaleparvoieouverte(CTO)est uneinterventionlourde,avecunemorbiditépériopératoire importante[3].

L’expansiondestechniquesmini-invasivesdanslachirur- giedureinetdelaprostateontamenéaudéveloppement dela cystectomie radicalerobot-assistée (CRRA)dans les années2000.Latechniqueaétédécriteunepremièrefois en 2003 par Menon et al. [4], et, par la suite, de nom- breuxcentresontrapportéleurexpérience,confirmantla faisabilitédelaCRRA[5,6].

Plusieurs sériesmulticentriquesrétrospectivesontrap- portéuntauxdecomplicationspostopératoiresmoinsélevé

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ainsi qu’une durée d’hospitalisation plus courte pour la CRRA par rapport à la CTO. Cependant, l’apport réel de l’assistance robotique pour la cystectomie radicale reste encoredébattu,enraisonnotammentdesrésultatsrécents d’unessairandomiséaméricainmonocentriquenemettant pasenévidencedebénéficespériopératoiresdelaCRRApar rapportàlavoieouverte[7].Dansunesériemonocentrique de383patients,Nguyenetal.rapportaituntauxsignificati- vementplusélevédecarcinosepéritonéaledanslegroupe CRRA que dans le groupe CTO, remettant en question la sûretécarcinologiquedelavoierobot-assistée[8].

LaCRRArestetoutefoisuneinterventionenexpansion, adoptéepardenombreuxcentresréférents[9,10].Aucune sériefranc¸aisedeCRRAn’a,àcejour,étérapportée.

L’objectifprincipaldecetteétudeétaitderapporterles résultats périopératoiresetoncologiquesdela CRRAdans un centre franc¸ais. L’objectif secondaire était d’évaluer l’impact de l’expérience du chirurgien sur les résultats périopératoiresdelaCRRA.

Matériel et méthodes Population

Ils’agissaitd’uneétudeprospectivemonocentriqueincluant tous lespatients ayant eu une CRRAdans un service uni- versitairepourunetumeurvésicale infiltrantlemuscleou non infiltrant le muscle mais à haut risque de progres- sion[11].Touteslesinterventionsontétéréaliséesparun mêmeopérateur(GV)entremars2012etJanvier2016.Les patientsayanteuuneCRRAparunautreopérateur(n=4)ou unecystectomierobot-assistéepourunepathologiebénigne (n=19) étaient exclus de l’étude. Pour chaque patient, lescaractéristiquesrecueilliescomprenaientl’âge,lescore ASA,l’indicedemassecorporelleetl’administrationounon d’unechimiothérapienéoadjuvante.Lesdonnéespériopéra- toirescollectéesétaientladuréed’intervention,lespertes sanguines,letypededérivationurinairechoisi,lanécessité d’unetransfusionperopératoire,ainsiquelerecoursàune conversionparlaparotomie.

Étaient également recueillies les données anatomopa- thologiques (stade TNM, marges saines ou envahies, type histologique), la durée d’hospitalisation et la survenue de complications postopératoires, classées selon la clas- sification de Clavien-Dindo [12] et rapportées selon les recommandationsdel’EuropeanAssociationofUrology[13].

Technique chirurgicale La technique

Premiertemps:cystoprostatectomie

LepositionnementdestrocartsestreprésentésurlaFig.1.

Après installationdupatient endécubitus dorsal, unpre- miertrocartde12mmétaitmisenplace3cmau-dessusde l’ombilicpar«opencœlioscopie»,suivide2trocartsrobot de8mmdisposésdepartetd’autredel’ombilicsurlaligne pararectale.Unautretrocart de8mm étaitplacédans le flancgauche,remplacéparuntrocartde15mmdanslecas dela réalisationd’une entérocystoplastieintracorporelle.

Deuxtrocartsétaientmis enplacepourl’aideopératoire,

unde12mmdansleflancdroit,etunautrede5mmdans l’hypochondredroit,àmêmehauteurqueletrocartoptique de12mm(Fig.1a).

Le temps laparoscopique débutait par le décollement de la boucle sigmoïdienne, puis le repérage de l’uretère gauche, qui était disséqué haut, jusque dans sa portion lombaire, pour lui donner un maximum demobilité. Puis l’espacelatérovésicalgaucheétaitouvertetlecanaldéfé- rent sectionné. L’artère ombilicale était ligaturée, puis sectionnée à son origine hypogastrique pour accéder à l’insertionvésicaledel’uretèregauche.

L’uretèregaucheétaitsectionnéàsoninsertionvésicale avecenvoid’unerecoupeurétéraleenanatomopathologie pour examen extemporané.La dissection latérale gauche étaitpoursuivie,avecouverturedel’aponévrosepelvienne moyenne.

Onréalisaitdemêmeducôtédroit,oùladissectiondébu- taitparlalibérationducæcumetlerepéragedel’uretère droit.

Lepéritoineétaitensuiteinciséauniveauduculdesac deDouglaspouraborderl’espaceprostatorectal.Lasection desailerons vésicauxétaitréaliséeàl’aidedusystèmede thermofusion Ultracision®. La dissection postérieure était poursuiviejusqu’àl’apexprostatique.Lavessieétaitdécro- chée sur sa face antérieure en prenant soin de réséquer l’ouraquejusqu’àsoninsertionombilicale.Puisleplexusde SantoriniétaitligaturéparunpointenXdeV-LocTM2-0et sectionné.L’hémicirconférenceantérieuredel’urètreétait sectionnéeauciseaufroid.Lasondevésicaleétaitclippée avec unHem-o-lok® etmise entension parle 4e bras du robot defac¸onà obturerle colvésicalàl’aideduballon- netdelasondeévitantainsitoutecontaminationduchamp opératoireparlesurines.L’hémicirconférence postérieure del’urètreétaitsectionnéeetlapiècemiseenattentedans unEndobagTM.

Uncuragepelvienextensifbilatéralétaitensuiteréalisé, emportant les lames ganglionnaires obturatrices, présa- crées, iliaques externes etinternes remontant jusqu’à la bifurcationaortique.

Enfin,l’uretèregaucheétaitdécroiséaprèsdissectiondu mésosigmoïde,envuedeladérivationurinaire.

Deuxièmetemps:dérivationurinaire

Encasdedérivationurinaireiléalecutanéenoncontinente detypeBricker,ladérivationétaitréaliséeparunecourte incisionmédianesus-ombilicalede3à5cm(Fig.1b)néces- sairepour extraire lapièceopératoire. Lesdeuxuretères étaientspatulés,puisintubéspardeuxsondesdeBruzière Charrière 8, extériorisées par l’anse iléale. La réimplan- tation urétéro-iléale était réalisée selon la technique de Wallace1.

Les premières entérocystoplasties ont été réalisées en extracorporelle par une courte incision médiane sus- ombilicaleavec unenéovessie enU détubuliséeavec une trompe non détubulisée isopéristaltique selon Studer et réimplantation urétérovésicale selon Wallace 1. Le robot étaitensuiteredocképourréaliserl’anastomoseurétrové- sicale.

Les dernières entérocystoplasties ont été réalisées en intracorporelle. Après repérage du cæcum, l’anse iléale descendant le mieux dans le pelvis était repérée, puis incisée dans sa partie antimésentérique. L’anastomose

(4)

Figure1. a:positionnementdestrocarts.b:confectionduconduitiléaltypeBrickerparminilaparotomie.

urétéro-iléale est réalisée dans un premier temps par deux hémisurjets de QuillTM 2-0, sur une sonde vésicale siliconéeCharrière16.L’anseintestinaleétaitensuitepré- levée,15cmenavaldel’anastomose,àl’aided’unepince endoGIATMde60mm,et25cmenamontenconservantune cheminée de 8—10cm sur la néovessie, selon les mêmes modalités que décritesprécédemment. Le rétablissement delacontinuitéétaitfaitàl’aided’uneanastomoseméca- nique latérolatérale. Deux endoGIATM de 60mm étaient utiliséespour l’anastomoseafinde minimiserle risquede sténosedigestive,puisuneautreafindefermerl’extrémité distale.L’anseétaitensuitedétubuliséesursonbordanti- mésentérique en préservant une trompe au niveau de l’anastomoseurétrale,afind’évitertoutetension.

LeplanpostérieurétaitferméparunsurjetdeV-LocTM2- 0aprèsmiseenplacedefilsrepèresfacilitantl’exposition.

Leplan antérieurétaitrabattuselon latechniquede Stu- derafindeconfectionnerlanéovessie.Lacheminéeiléale était ouverte à l’extrémité proximale, afin de réaliser l’anastomoseurétéro-iléale :aprèsspatulation des 2 ure- tères,ils étaientanastomosés l’un à l’autre encanon de fusilparunsurjetdePDS® 5-0, puisintubés parunguide etunesondeBruzièreCharrière8passéesentransvésicopa- riétalautraversdelacheminée,puismontéesjusquedans lescavitésrénalesdechaquecôté. L’anastomoseurétéro- iléaleétaitréaliséeencanondefusilpardeuxhémisurjets deQuill3-0selonlatechniquedeWallace1.Enfin,onter- minaitla suturedu planantérieur dela néovessie parun surjetdeV-LocTM2-0.Enfind’intervention,lapièceopéra- toireaccompagnéeducuragepelvienextensifétaitextraite enagrandissantl’incisionsus-ombilicalesur3—4cm.

Enfin d’intervention, quelque soitle modedérivation choisi,undraindeRedonCharrière14étaitmisenplaceau niveaupelvienetextérioriséparletrocartduflancgauche.

Lasondenasogastriqueposéeendébutd’interventionétait retiréeavantleréveildupatient.

Priseenchargepostopératoire

L’alimentation étaitreprise progressivement au deuxième jour suivant l’intervention. En cas de suites simples, les sondesurétéralesainsiqueledraindeRedonétaientretirés au huitièmejoursuivantl’intervention. Lasondevésicale

étaitretiréeaudixièmejourpostopératoireencasderéa- lisationd’uneentérocystoplastie.

Prise en charge oncologique et surveillance

La chimiothérapie néoadjuvante était proposée systéma- tiquement et réalisée si les patients étaient aptes à la recevoir, après évaluation par un oncologue. Le régime de chimiothérapie utilisé était soit MVAC (méthotrexate, vinblastine, doxorubicine et cisplatine) soit gemcitabine- cisplatinedanslecadredel’essaicliniqueprospectif.

VESPER pour la plupart des patients (NCT01812369).

Aucunpatientn’arec¸udechimiothérapieadjuvante.

Lesuivicarcinologiqueetfonctionnelétaitréaliséselon le protocole local, en accord avec les recommandations franc¸aiseseteuropéennes[2,14]:consultationdecontrôle à1moisdel’intervention,puis2foisparanpendant2ans, puis1 fois paran à vie,comprenant unexamenclinique, laréalisationd’un bilansanguin(numérationformulesan- guineet dosage de la créatininémie)ainsi qu’un scanner thoracoabdominopelvien.

Analyses statistiques

Lesrésultatsontétéexprimésenmoyennepourlesvariables quantitativescontinues,enmédianepourlesvariablesquan- titatives discontinues et en proportion pour les variables qualitatives.Lessurviessansrécidive,spécifiqueetglobale ontétéestiméesselonlaméthodedeKaplan-Meier.L’impact del’expérienceduchirurgiensurlesdifférentsparamètres périopératoiresaétéévaluéenutilisantletestdecorréla- tiondeSpearman.Lesanalysesstatistiquesontétéréalisées àl’aidedulogicielJMP®v.12.0(SASInstituteInc.,Cary,NC, États-Unis).

Résultats

Caractéristiques des patients

Quaranteetunpatientsontétéinclusdansl’étude,latrès largemajoritéétantdesexemasculin(40/41,97,4%)avec

(5)

Tableau1 Résultatspériopératoiresaprèscystectomie par voie cœlioscopique robot-assistée pour tumeur de vessieinfiltrantlemuscleouàhautrisquedeprogression.

Résultatspériopératoires n=41patients Duréeopératoiremoyenne(min) 319,5(±85,3) Pertessanguinesmoyennes(mL) 662,5(±360,9) Transfusionperiopératoire(%) 8(19,5%) Conversionenlaparotomie(%) 3(7,3%) Nombremoyendeggparcurage

ganglionnaire

17,7(±9,3)

Margespositives 1(2,4%)

Complicationspostopératoires 19(46,3%)

Mineures 11(26,8%)

Clavien1 6

Clavien2 5

Majeures 8(19,5%)

Clavien3 3

Clavien4 3

Clavien5 2

unâgemoyende67,7ans(±10,6).L’indicedemassecor- porelle moyen était de 25,9kg/m2 (±3,9). Le score ASA médiandes patients étaitde2 [2,3].Trente-huitpatients étaientporteursd’unetumeurvésicaleinfiltrantlemuscle (92,7%)et3d’unetumeurpT1dehautgraderésistanteau BCG(7,3%).73,2%despatientsontrec¸uunechimiothérapie néoadjuvante.

Résultats périopératoires

Lesprincipauxrésultatspériopératoiressontrésumésdans le Tableau 1. La durée opératoire moyenne était de 319,5minutes(±85,3). Concernantla dérivation urinaire, 11 entérocystoplasties ont été réalisées (26,8 %) dont 6intracorporelles,et30dérivationsiléalesnoncontinentes type Bricker (23,2 %). Une conversion par laparotomie a été nécessaire chez 3 patients (7,3 %). Les pertes san- guinesmoyennesétaientde662,5mL(±360,9)et8patients ont nécessité une transfusion périopératoire (19,5 %). Le nombredeganglionsmoyenparcurageétaitde17,7(±9,3).

Unpatientavaitdesmargeschirurgicalesenvahies(2,4%): il s’agissait d’un patient présentant un carcinome in situ devessieavecenvahissementdesrecoupesurétérales.Le typehistologiquedéfinitifétaituncarcinomeurothélialchez 40 patients (97,6 %) et un carcinome épidermoïde chez 1patient (3,1%). Six patients étaientpN+ (14,6%), dont 4avaientbénéficiéd’unechimiothérapienéoadjuvante.Le stadeanatomopathologiqueétaitpT0chez9patients(22%), pTa/ischez6patients(17,1%)etpT1chez2patients(5,6%) soituntauxde«downstaging»de39,1%.Quatrepatients étaientpT2(9,7%),quatreétaientpT3a(9,7%),10étaient pT3b(24,4%)et6étaientpT4a(16,7%).Dixdespatients pT3avaientbénéficiéd’unechimiothérapienéoadjuvante, etcinqparmilespatientspT4.

Concernantlessuitespostopératoires,laduréemoyenne d’hospitalisation était de 13,2jours (±9,8). Parmi les 41patients, 19ont présentédes complicationsdurant les 3premiers moispostopératoires (46,3%). Parmicelles-ci, 11(57,9%)étaientdescomplicationsmineures:

• 6 complications Clavien 1 (4 iléus réflexe, 1 épisode d’hyponatrémie,1épisodeconfusionnel);

• 5Clavien 2 (3abcès pariétaux, 1hématome pelvienet 2sepsisd’origineurinaire).

Huitcomplications(42,1%)étaientconsidéréescomme majeures:

• 3 complications Clavien 3 (1 fistule digestive sur une plaierectalepasséeinaperc¸ueenperopératoire,1fistule urinaireprovenantdelanéovessieet1fistulenéovésico- grêlique);

• 3 complications Clavien 4 (1 fistule de l’anastomose urétéro-iléale associée à une endocardite, 1 choc sep- tique sans point d’appel retrouvé, 1 désunion de l’entérocystoplastiepostopératoireassociéeàunefistule del’anastomosedigestiveetunchocseptique);

• 2complications Clavien 5(1 décèspostopératoire suite àunedécompensationœdémato-ascitique,1décèspost- opératoiresurchochémorragique)(Tableau1).

Ces résultats périopératoires ont été étudiés en fonc- tiondesreconstructionseffectuéesetdeleursvoiesd’abord respectives(dérivationnoncontinentetypeBricker,entéro- cystoplastiesintracorporellesouparmini-laparotomie,voir Tableau2).

Complications à long terme

À l’issue de la période de suivi, 8 patients (19,5 %) ont présentédes complications àlong-terme,c’est-à-dire survenues au-delà du 3e mois postopératoire. Il y a eu 5éventrations:3delacicatricemédianeet2péristomiale, aucundespatientsn’ayantsouhaitédecurechirurgicale.On notait également 2 sténosesunilatérales del’anastomose

0,0 0,2 0,4 0,6 0,8

a 1,0

Survie globale

0 10 20 30 40 50

Suivi après cystectomie (mois)

Figure 2a. Courbes de survie après cystectomie radicale par voiecœlioscopiquerobot-assistéepourtumeurdevessieinvasive dumuscleouàhautrisquedeprogression.Survieglobale.

12mois 24mois 36mois 48mois Nombresde

sujetsà risque

26 12 11 4

%survie 75,2% 62% 62% 62%

(6)

Tableau2 Résultatspériopératoiresenfonctiondutypededérivationurinaireréaliséeetdelavoied’abordutilisée.

Cystectomies robot-assistéeet entérocystoplasties intracorporelles (n=6)

Cystectomie robot-assistéeet entérocystoplasties parlaparotomie (n=5)

Cystectomie robot-assistéeet reconstruction parBricker (n=30) Duréeopératoiremoyenne(min) 365(±20,6) 480,4(±73,5) 282,4(±50,1)

Pertessanguines 541,7(±249) 710,4(±249,8) 679,3(±384,1)

moyennes(mL)

Tauxdetransfusionperopératoire(%) 0 0 8(26%)

Nombredeganglionsparcurage 20,5(±12) 17,2(±6,5) 16,4(±8,9)

Margeschirurgicales(%) 0 0 1(3%)

Complications 3(50%) 2(40%) 14(46,7%)

Mineures(Clavien1-2) 2 1 8

Majeures(Clavien3-5) 1 1 6

Duréed’hospitalisation(jours) 13,5(±4,2) 17,8(±15,8) 12,4(±8,8)

0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0

Survivants

0 10 20 30 40 50

Survie spécifique (mois)

b

Figure 2b. Courbes de survie après cystectomie radicale par voiecœlioscopiquerobot-assistéepourtumeurdevessieinvasive dumuscleouàhautrisquedeprogression.Surviespécifique.

12mois 24mois 36mois 48mois Nombresde

sujetsà risque

26 12 11 4

%survie 89,9% 76% 76% 76%

urétéro-iléale. Enfin,un patient a présenté 4 mois après l’interventionuneocclusionsurbridecompliquéedepneu- mopathie d’inhalation conduisant au décès du patient.

Parmiles8patientsayanteuuneentérocystoplastie,2ont euunedérivationenBrickerenraisondecomplicationspost- opératoiresimmédiates.Parmiles11patientsayanteuune entérocystoplasties,deuxontétédédérivésenBricker,deux étaientparfaitementcontinentsenpostopératoire(22,2%), trois rapportaient une incontinence diurne et nocturne (33,3%,2protectionspar24heurespourdeuxd’entreeux et 3/24heures pour le troisième),deux une incontinence exclusivement diurne ne nécessitant qu’une protection de sécurité par jour (22 %) et deux une incontinence

0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0

Survivants sans récidive

0 10 20 30 40 50

Survie sans récidive (mois)

c

Figure 2c. Courbes de survie après cystectomie radicale par voie cœlioscopique robot-assistée pour tumeur de vessie inva- sivedumuscleouàhautrisquedeprogression.Surviesansrécidive.

12mois 24mois 36mois 48mois Nombresde

sujetsà risque

26 12 11 4

%survie 78,7% 67,6% 54,1% 54,1%

exclusivement nocturne (22 %, port d’une protection par 24heures).

Résultats oncologiques

Le suivi médian était de 16 mois [3—29]. À l’issue de la périodedesuivi,neufpatientsétaientdécédés,dontcinq deleurcancer devessie.Lessurvies spécifiqueetglobale estimées étaient respectivement de 82,9 et 75,1 % à un an,etde76,1et62%àdeuxans(Fig.2aetb).Lasurvie sansrécidiveestiméeétaitde78,7%àunanetde67,6% à deux ans(Fig. 2c). Un patientparmi les 41 a présenté unecarcinosepéritonéale danslecadred’une progression multimétastatique.

(7)

Figure3. Évolutiondesrésultatspériopératoiresavecl’expérience.a: évolutiondeladuréeopératoireavecl’expérience(test de Spearman:p=0,03*);b:évolutiondespertessanguinesestiméesavecl’expérience(testdeSpearman:p=0,05*);c:évolutiondunombre deganglionparcurageavecl’expérience(testdeSpearman:p=0,10);d:évolutiondeladuréed’hospitalisationavecl’expérience.

Impact de l’expérience sur les résultats périopératoires

Ilexistaituneaméliorationsignificativedeladuréeopéra- toire(p=0,04,Fig.3a)etunplusgrandnombredeganglions parcurage (p=0,05, Fig.3c) avecl’expérience. Une ten- danceétait égalementretrouvée versune diminutiondes pertessanguinesavecl’expériencemaissansêtresignifica- tive(p=0,14, Fig.3b). Enrevancheaucun impactn’était retrouvésurladuréed’hospitalisation(p=0,53,Fig.3d).

Discussion

LaCRRAestunetechniquechirurgicaleenpleineexpansion pratiquéedansdenombreuxcentresréférentsanglo-saxons [10]. De nombreuses séries ont rapporté la faisabilité de cette intervention, ainsi que sa comparabilité à la voie ouverteen termesderésultats carcinologiques àcourt et moyenterme [15—17]. Cependant, le bénéfice longtemps suggéréentermesdemorbidité postopératoiredelavoie robot-assistée reste largement débattu. Récemment, un essairandomiséprospectifcomparantlesdeuxvoiesd’abord

neretrouvait pasde différencesignificativeentermesde complicationspostopératoiresoudeduréed’hospitalisation [7,18], mais dans des centres déjà experts en chirurgie ouverteexpliquantpeut-êtrecetteabsencededifférence.

Uneautreétudemaisrétrospectivenotait,parailleurs,une augmentationdurisquedecarcinosepéritonéaleisoléedans legroupeCRRAcomparéaugroupeCTO,soulevantlaques- tiondeladisséminationperopératoiredecellulesmalignes urothélialesparlepneumopéritoine[8].Lesconclusionsde cettesérierétrospectivemonocentriquesontmalgrétoutà mettreenbalance,auregarddesnombreusespublications multicentriquesinternationalessurdelargescohortesquine retrouventpascesconstatations.Seposeégalementlaques- tiondelatechniqueopératoire utiliséedans cetteéquipe quirestelaseuleànoter cela.Dansnotre sériemonocen- trique,laCRRAétaitassociéeàdesrésultatspériopératoires etoncologiquesàcourttermecomparablesàceuxrappor- téesdanslesgrandessériesdeCTO[19,20].

Notreobjectifsecondaire consistait à évaluerl’impact de la courbe d’apprentissage sur les variables périopéra- toires.Lesdonnéesdelalittératuresurcepointsontrares [21].Ilaétéprécédemmentrapportéuneaméliorationsigni- ficative de la duréeopératoire etdes pertes sanguines à

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partir d’une trentaine d’intervention. Cette amélioration semblaitse poursuivre jusqu’àla cinquantièmeCRRA [9].

Dansnotresérie,laplupartdesparamètrespériopératoires s’amélioraientdès lespremières interventionssanstoute- foissestabiliseraprèsunequarantainedeCRRAsuggérant unecourbed’apprentissaged’aumoins40cas.

D’importantes pertes sanguines et le recours à la transfusion peropératoires sont des facteurs associés aux complications postopératoires au cours des cystectomies ouvertes[22].Letauxdetransfusiondansnotresérieétait de 19,5 %, pour des pertes sanguines de 662,5mL. Nous n’avons pas mis en évidence d’influence de l’expérience sur le recours aux transfusions peropératoires.Ces résul- tatssontprobablementliésàl’anémiepréopératoireinduite parlachimiothérapienéoadjuvanteàbasedeselsdepla- tineadministréechezplusde70%despatients.Cetauxde transfusionrestetoutefoisinférieuràceuxrapportésdans la plupartdes séries deCTO réalisées par des opérateurs expérimentésetallantjusqu’à38%[23].

Les marges chirurgicales envahies après cystectomie radicalesont associéesà uneprogressionmétastatique et àune diminutiondela surviespécifiquechezlespatients porteursd’uncarcinomeurothélialinfiltrantlemusclevési- cal[24].Letauxdemargespositivesdansleslargesséries decystectomiesouvertesvariede1à10%[25].

Concernant les CRRA, une large série publiée par un consortium international rapportait un taux de 6,9 % de margesenvahies sur uneffectif totalde513 patients [5].

Dansnotresérie,seulunpatientporteurd’unCISvésicalet urétéralavaitdesrecoupesurétéralesenvahies(2,4%).Ce résultatn’estprobablementpasattribuableexclusivement àl’apportdelavoied’abordrobot-assistéemaissurtoutà l’utilisation très large de la chimiothérapie néoadjuvante (73,2%).Eneffet,22%despatientsavaientunstadeT0sur lecompterenduanatomopathologiefinalet39,1%avaient une diminutiondustadeT parrapport àl’examen anato- mopathologiquedelarésectionendoscopiqueetduscanner d’évaluationavantchimiothérapie.Parailleurs,commecela aété misenévidencedans plusieurs travaux,l’utilisation delachimiothérapienéoadjuvantedansnotresérienesem- blaitpasêtreassociéeàuneaugmentationdelamorbidité périopératoire[26,27].

Cette série présente cependant ses limites. Il s’agit d’une série descriptive, non comparative, monocentrique et comprenant un effectif relativement faible. Le hasard du recrutement a fait que les 41 premiers patients opé- rés étaient en large majorité de sexe masculin et notre sérien’apporte doncquepeu d’élémentssurlesrésultats delapelvectomieantérieurerobot-assistéechezlafemme.

Lesuivi despatientsa étéréalisédemanière prospective maisladuréedesuivirestelimitée.Cependant,nosrésul- tatsserapprochentdesdonnéesdelalittérature actuelle entermesderésultats périopératoires,etviennentconfir- merlafaisabilitédelacystectomierobot-assistéeavecdes résultats oncologiques à court terme comparables à ceux rapportésenchirurgieouverte.

Conclusion

Dans cette série monocentrique mono-opérateur, la CRRA était associée à des résultats périopératoires et

oncologiquessatisfaisantsàcourtterme, etce,malgréla période de courbe d’apprentissage. La durée opératoire et la qualité du curage s’amélioraient significativement avecl’expérience. Des résultats à long terme et aprèsle passagedelacourbed’apprentissagesontnécessairespour confirmercesdonnéespréliminaires.

Déclaration de liens d’intérêts

Karim BENSALAH et Sébastien VINCENDEAU sont proctors pourlasociétéIntuitiveSurgical.

Benoit PEYRONNET, Grégory VERHOEST et Andrea MANUNTA ont assisté à des formations financées par la sociétéIntuitiveSurgical.

Les autres auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

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