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Rolley , C. Aubert , N. Baize , P. Bigot C. Management of metastatic renal cell carcinomass rein Prise en charge des métastases du cancerdu

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Prise en charge des métastases du cancer du rein

Management of metastatic renal cell carcinomass

C. Rolley

a

, C. Aubert

b

, N. Baize

a

, P. Bigot

b,∗

aUnitétransversaledethérapeutiquesinnovantesenoncologiemédicale(UTTIOM),centre hospitalieruniversitaire(CHU)deAngers,4,rueLarrey,49933Angers,France

bServiced’urologie,centrehospitalieruniversitaire(CHU)deAngers,4,rueLarrey,49933 Angerscedex9,France

DisponiblesurInternetle31aoˆut2018

MOTSCLÉS Cancerdurein; Métastatique; Chirurgie; Thérapieciblée; Immunothérapie

Résumé Lapriseenchargeducancerdurein métastatiqueaétébouleverséecesdixder- nièresannéesparl’apparitiondenouveauxtraitementsetparleprogrèsdelachirurgieetdes techniquesablatives.Lesthérapeutiques pourlespatients métastatiquessesontégalement personnaliséesetdesgroupesdepronosticsdifférentsontétéétablispourmieuxadapterle traitementàlagravitédelapathologie.Encasdemétastaseisoléeetlorsquelepatientesten bonétatgénéral,ilestpossibledeproposeruneexérèsechirurgicale,uneradiothérapieouune thérapieablativeafinderetarderl’instaurationd’untraitementsystémique.Jusqu’en2006, encasdemaladierénalemétastatique,letraitementproposéétaitl’immunothérapie(IL-2et TNF-alpha).Depuis,desthérapiescibléesagissantsurlesmécanismesdel’angiogenèseontété développées.Plusrécemment,l’immunothérapie arévolutionnéletraitementducancerdu reinmétastatiquepermettantuneaméliorationdelasurviedespatients.Pourchaquepatient, unepriseenchargemultidisciplinaireestorganiséeavecunprojetthérapeutiquepersonnalisé.

Celle-cinécessiteunecoordinationavecl’équipesoignanteainsiqu’unebonnecommunication aveclepatient,sonentourageetlemédecin.

©2018ElsevierMassonSAS.Tousdroitsr´eserv´es.

Auteurcorrespondant.

Adressee-mail:PiBigot@chu-angers.fr(P.Bigot).

https://doi.org/10.1016/j.purol.2018.07.280

1166-7087/©2018ElsevierMassonSAS.Tousdroitseserv´es.

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KEYWORDS

Renalcellcarcinoma;

Metastasis;

Surgery;

Targetedtherapy;

Immunotherapy

Summary Themanagementofmetastaticrenalcellcarcinomahadchangedoverthelastten yearswiththeapparitionofnewtreatmentsandadvancesinsurgeryandablativetechniques.

Thetherapies for metastaticpatients have alsobeen personalizedanddifferent prognostic groupshavebeenestablishedtoadaptthetreatmenttotheseverityofthedisease.Surgical excision,radiotherapyorablativetherapycouldbeproposedforpatientswithisolatedmetasta- sisandgoodconditiontodelaythesystemictherapyinitiation.Until2006,incaseofmetastatic renalcellcarcinoma,immunotherapy(IL-2andTNF-alpha)wasproposed.Targetedtherapies actingonangiogenesismechanismshavealsobeendeveloped.Recently,immunotherapyhas revolutionizedthetherapeuticmanagementandhasimprovedtheoverallsurvivalofpatients withmetastaticrenalcarcinoma.For eachpatient,amultidisciplinarymanagementisorga- nizedwithapersonaltherapeuticproject.Thisglobal managementneedscoordinationwith themedicalteamandalsoneedagoodcommunicationwiththepatient,hisentourageandhis doctor.

©2018ElsevierMassonSAS.Allrightsreserved.

Introduction

Le cancer du rein est le troisième cancer de l’appareil urogénital par ordre de fréquence et représente 3 % des cancerssolidesdel’adulte.Durantces20dernièresannées, l’incidenceducancerdureinn’afaitqu’augmenter,enpar- tie enraisondela multiplication desexamens d’imagerie menant à des découvertes fortuites de tumeurs rénales, maisprobablementégalementen raisondefacteurs envi- ronnementaux aujourd’hui non connus [1]. En France, le nombredenouveauxcasen2017étaitde14150[2].

Aumomentdudiagnostic,10à40%despatientsatteints d’un cancer du rein sont d’emblée métastatiques (méta- stasessynchrones)et10à30%despatientsledeviennent aprèstraitementd’un cancerdurein localisé(métastases métachrones).

Lesmétastases peuvent être découvertes sur la tomo- densitométrieabdominalepelvienneetthoraciquefaiteau momentdubilaninitialoudesuivi,maiségalementparla survenued’unemanifestationcliniquecommeparexemple unefractureosseuse,unetouxouunecrised’épilepsie.La plupartdutemps,lesmétastasesd’uncancerdureinappa- raissentdansles3ansquisuiventlaprise encharged’un cancer localisé, maiselles peuvent également apparaître beaucoup plus tardivement même des dizaines d’années aprèslediagnosticinitial.Leurslocalisationspréférentielles sont le poumon, le foie, l’os, la surrénale et le cerveau.

Ellespeuventcependant atteindren’importequelorgane.

Austademétastatique,la quasi-totalitédespatients vont décéderdeleurmaladie[3].Lapriseenchargedesméta- stasesducancerdureinaétébouleverséecesdixdernières annéesparl’apparitiondenouveauxtraitementsmédicaux etparlesprogrèsdelachirurgieetdestechniquesablatives.

Laprise encharge despatientsmétastatiquess’est égale- mentpersonnaliséeetdesgroupesdepronosticsdifférents ontétéétablispourmieuxadapterletraitementàlagravité delapathologie.

Groupes pronostiques

En 2009, Heng et al. ont proposé une classification pro- nostiquedespatientsàpartirdel’analysede645patients traitésenAmériqueduNordpouruncancerdureinméta- statique de 2004 à 2008. Ils ont identifié trois groupes pronostiquesà partirde 6critères [4]: l’hémoglobine,la calcémie,le délaientrele diagnosticetle débutdutrai- tement,l’indicedeKarnofsky(étatgénéraldupatient),le tauxdeneutrophilesetletauxdeplaquettes.

Lespatientsdebonpronostic(aucunfacteurderisque) représentaient22,7%despatientsetavaientuntauxsurvie à2ansde75%.Lespatientsdepronosticintermédiaire(unà deuxfacteursderisque)représentaient51,4%despatients etavaientuntauxdesurvieà2ansde53%.Lespatientsde mauvais pronostic(plus detroisfacteurs derisque)repré- sentaient25,9%despatientsetavaientuntauxdesurvieà 2ansde7%(Fig.1).Cetteclassificationappeléeclassifica- tiondeInternationalMetastaticRCCDatabaseConsortium (IMDC)estdésormaislaplusutiliséeenpratiqueclinique.

Place de la chirurgie et des traitements ablatifs des métastases

Chirurgie de la tumeur primitive rénale

L’ablationdelatumeurprimitiverénaleétaitjusqu’àpré- sentrecommandéechezlespatientsmétastatiques enbon étatgénéral.Desétudesréaliséesavantl’utilisationdesthé- rapiescibléesmontraientungaindesurviedeprèsd’unan chezlespatientsenbonétatgénéralaprèschirurgiedela tumeurprimitive[5,6].Ilamêmeétédécritla régression de métastasesaprèsablation de la tumeurprimitive.Cet effetdela néphrectomiesur l’évolutiondes métastasesa étéattribuéàdes effetsimmunologiques età l’arrêtpos- sibledelasynthèsedefacteursdecroissanceparlatumeur

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Figure1. Surviedespatientsatteintsd’uncancerdureinméta- statiqueenfonctiondugroupeàrisqueselonHeng[4].

primitive.Uneétudeprospectiverécenteacependantremis encausele bénéficedelanéphrectomiedecytoréduction chezlespatientsdepronosticintermédiaireetmauvaisau bénéficed’untraitementmédicalseulparsunitinib[7].

Traitement local des métastases

Dans le cas d’une maladie mono ou oligo-métastatique, la prise en charge des métastases en complément de la néphrectomie peut s’envisager si elle est réalisable et qu’ellepermetd’obtenirunerémissioncomplète(absence detumeurrésiduelle)(Fig.2).L’exérèsedesmétastasesper- metune améliorationsignificative dela survieet retarde lamiseenplacedestraitementssystémiques[8,9].Après métastasectomie, le délai de récidive est variable, une étude récente l’évaluait à 14 mois [10]. Cette chirurgie peut êtreproposéepourlespatientsenbonétat général, en cas de lésion primitive symptomatique, pour préve- nir l’apparition de complications locales, pour différer l’instauration ou le changement d’un traitement systé- mique, pour obtenir unerémission complète et envisager

unepause thérapeutique.Encas de métastasectomie,un traitement complémentaire systémique n’est pas recom- mandé[3].D’autrestechniquestellesquelaradiothérapie, laradiothérapiestéréotaxiqueoulestechniques ablatives commela radiofréquenceoulacryoablation peuventêtre utiliséespourletraitementlocaldesmétastases[11].

Traitements systémiques

Le cancer du rein est une tumeur chimiorésistante. La compréhensiondesvoies métaboliques impliquéesdans le cancer du rein à cellules claires (CRCC) a révolutionné lestraitementsmédicauxduCRCCmétastatique.Jusqu’en 2006,letraitementmédicalducancerdureinmétastatique était l’immunothérapie (IL-2 et TNF-alpha). Depuis, les moléculesanti-antiangiogéniquespuislesimmunothérapies denouvellesgénérations ontcomplété lepanel thérapeu- tique.

Les anti-angiogéniques

Lesanti-angiogéniquesagissentcommeleurnoml’indique surl’angiogénèsetumorale.Au cours dela tumorigénèse, lestumeurs vont atteindre une taille critique leur empê- chantdesenourrir àpartir dela matriceextracellulaire.

C’est à ce moment qu’ellesvont larguer dans la matrice extracellulairedesfacteursdecroissancevasculaire(VEGF, PDGF, EGF etc...) qui vont permettre de recruter des cellules endothéliales et le développement de nouveaux vaisseaux permettant à la tumeur de croître, mais éga- lement d’essaimer. L’objectif des anti-angiogéniques est d’empêcher la formation de cette néo-vascularisation en partantdu principe qu’unetumeur quin’est pas vascula- riséeva finir par mourir[12] (Fig.3).À l’heure actuelle, septthérapies ciblées sont disponibles dans le cancer du reinmétastatique(lesunitinib,lesorafénib,lepazopanib, letemsirolimus,l’axitinib,l’everolimusetlecabozantinib) [3].

La plupart de ces thérapies sont des thérapies orales etseprescriventenconsultationaprèsunbilanbiologique et cardiologique complet. Une fois le traitement mis en

Figure2. Tomodensitométrieabdominalemontrantdeuxmétastaseshépatiquesetunetumeurdureindroit.Lepatientaététraitépar néphrectomieethépatectomie.Unerécidivemétastatiqueosseuseestsurvenue16moisaprèsletraitementchirurgicaletaététraitéepar sunitinib.

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Figure3. Implicationdel’angiogénèsedanslacroissanceetladiffusionduprocessusmétastatique[12].

place,lespatientssontrevusenconsultationunmoisaprès l’instaurationdutraitementpourévaluersatolérancepuis tousles3moisavecdesscannersd’évaluationthérapeutique pourévaluersonefficacité.Encasdemaladiecontrôlée,le suivipeutprogressivements’espacer.Àtitred’exemple,une étudequi acomparé les deuxanti-angiogéniques lesplus prescrits(sunitinibetpazopanib)avaitrapportéundélaide surviesans progression de8,4 moispour le pazopanib et de9,5 mois pour le sunitinibet un taux de réponse par- tielle (diminution de plus de 30 % de la masse tumorale totaleauscanner)chez31%despatientstraitésparpazo- panibet24%despatientstraitésparsunitinib.Deseffets secondairesquiontnécessitéunemodificationdelaposo- logiedutraitement étaientsurvenuschez respectivement 44 et 51 % des patients traités par pazopanib et suniti- nib.Les effets secondaires les plus fréquents étaientdes diarrhées,une hypertensionartérielle,une fatigueetdes nausées.D’autres effets secondaires commeunsyndrome main-pied, une muciteetune dysthyroïdie étaientégale- ment décrits [13]. Avec le développement des thérapies ciblées,la médianedesurvieglobaledes patients atteint d’un cancer durein métastatique aaugmenté etest res- pectivementde43,2,22,5et7,8moispourlespatientsde pronosticbon,intermédiaireetmauvais[14].

Immunothérapie

L’immunothérapieagitprincipalementenstimulantlesys- tèmeimmunitairedupatientpourlerendreapteàdétruire lescellulestumorales.Lescellulescancéreusesdéclenchent des mécanismes capables d’inactiver les lymphocytes T et vont ainsi freiner le système immunitaire. Des élé- ments clefs de ces mécanismes, appelés « points de contrôle » (CTLA-4, PD-1, PD-L1) peuvent être bloqués par des traitements, appelés « inhibiteurs de points de contrôle immunitaire » [15,16] (Fig. 4). Ces traitements s’administrentparvoieintraveineuseenhospitalisationde jour après un bilan biologique, clinique et cardiologique complet.En2015,lenivolumabaétélepremiertraitement àaméliorerlasurvieglobaledespatientsatteintsd’uncan- cermétastatique endeuxièmeligne (Fig.5).Depuisdeux

Figure4. Moded’actiondesnouvellesimmunothérapies[16].

ans, un grand nombre d’essais ciblant les lymphocytes T et l’intérêtdes associationsthérapeutiques sont encours d’évaluation. Unessai dephaseIII,Checkmate214, aété réalisé chez 1096 patients atteints de carcinomes rénaux métastatiques n’ayant pas été traités afin de comparer l’associationnivolumabetipilimumabparrapportausuni- tinibenmonothérapie [17].Après 18moisde traitement, le taux desurvieglobaleétait de75 %avecle nivolumab plusipilimumabet60%aveclesunitinib.Lasurviesanspro- gressionestaugmentéede3moisaveclacombinaison.Les donnéessontaujourd’huiinsuffisantespourestimerlasur- vie globaledes patients qui devraitêtre augmentée avec cette association par rapport aux traitements antérieurs.

Les principaux effets secondaires sont des toxicitéscuta- nées,digestives,respiratoires,endocriniennes,hépatiques.

Une détection rapide etune prise en charge précoce des

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Figure5. Volumineuse métastasepulmonaire gauche avant(A) et9 mois aprèsun traitement parnivolumab (B)en seconde ligne thérapeutique.

effets secondaires permettent la résolution complète des symptômesdanslaquasi-totalitédescas.

Processus décisionnel et établissement du projet thérapeutique

La maladie métastatique rénale présente des caractéris- tiques similaires entre les patients, mais également une grande variabilité d’un individu à l’autre en fonction du typehistologiquedelatumeur,del’étatgénéraldupatient, de la cinétique de la maladie ou encore de la réponse auxtraitements.Latumeurpeutêtreindolenteetprogres- serlentement cequipermetd’attendreavant d’instaurer

untraitementou,au contraire, ellepeutprogresser rapi- dement et altérer l’état général du patient nécessitant alorsunepriseenchargeoncologiquerapide. Pourchaque patient,unprojetthérapeutiquepersonnaliséestétabliau coursd’uneréuniondeconcertationpluridisciplinaired’uro- oncologieoùsontprésentsdifférentesspécialitésmédicales (urologue,oncologue,radiothérapeute,radiologue,anato- mopathologiste).Lesprisesenchargeproposéesseréfèrent enpremierlieuauxrecommandationsdessociétéssavantes ets’adaptentensuiteauxcasparticuliersdechaquepatient.

Parexemple,laSociétéeuropéenned’urologieproposedes recommandationsdetraitementétabliesàpartird’études scientifiquesdehautniveaudepreuveenfonctiondugroupe pronostique du patient et de la ligne thérapeutique [18]

(Fig.6).

Figure6. Recommandations2018del’EuropeanAssociationofUrologiedanslamiseenplacedutraitementmédicalducancerdurein métastatique.

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Traitements symptomatiques et pris en charge globale des patients métastatiques

Enparallèle de la prise en charge oncologique spécifique desmétastasesducancerdurein,unepriseenchargeglo- baledu patientest nécessaire. Cette prise en charge est multidisciplinaire et s’organise en réseau. Elle nécessite unebonne communicationavec lepatient, sonentourage et son médecin traitant. Une attention particulière est portée à la prise en charge de la douleur et des symp- tômes qui altèrent la qualité de vie. Par exemple, une radiothérapieantalgiquepeutêtreproposéesurdesméta- stasesosseuses.Unsuivirégulierdupoidsetdel’équilibre nutritionnel des patients estégalement indispensable. De nombreux spécialistes d’organes (cardiologue, endocrino- logue, dermatologue...) sont impliqués dans la prise en chargedessymptômesliésauxmétastases,maiségalement liésauxeffetssecondairesrelativementnombreuxdestrai- tementsmédicaux.Unsoutienpsychologiquedupatientet desonentourage estégalementindispensable. Enfin,une priseenchargepalliativeàdomicileoudansunestructure adaptée doitêtre organiséelorsque toutes les ressources thérapeutiquessontépuisées.

Conclusion

Laprise en charge d’une métastase du cancer durein va dépendredupronosticdelamaladie.Une exérèsechirur- gicaleouunethérapieablativepeut-êtreproposéelorsque lamétastase estisolée et que le patientest enbon état généralde fac¸on àretarder la miseenplaced’un traite- mentsystémique.Encasdemaladiemétastatiquediffuse, lesanti-angiogéniquesetlesimmunothérapiesontpermisun vraibénéficecliniqueetuneaméliorationdelasurviedes patients.Lesdécisionsthérapeutiques individualiséessont prisesaucoursderéunionsdeconcertationpluridisciplinaire d’uro-oncologieetadaptéesauxrecommandationsscienti- fiques. Laprise en charge globale des patients s’organise enréseauetnécessiteunebonnecoordinationdel’équipe soignante.

Déclaration de liens d’intérêts

PierreBigotetNathalieBaize:Novartis,Pfizer,Ipsen,Roche, BMS.

CyrielleRolleyetCécileAubertdéclarentnepasavoirde liensd’intérêts.

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