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Efficacité des graines de Moringa oleifera dans l’amélioration de la qualité du sirop du sucre ICUMSA 150 utilisé dans la production des boissons gazeuses à la SOBEBRA

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Maître de stage:

Mr Eric ODJO

Chef Service fabrication/ SOBEBRA

Département de Génie de Technologie Alimentaire

THEME

Réalisé et soutenu le 07 novembre 2014 par :

Aurelle Bignon Trinitas DOSSA

Superviseur

: Pr. Dr. Ir Mohamed M. SOUMANOU Professeur titulaire des Universités/CAMES

Membres du jury :

Président : Professeur CHOUGOUROU Daniel Examinateur : Docteur VODOUHE Sèna Rapporteur : Docteur BALLOGOU Venerande

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

Pour l’obtention du diplôme de licence professionnelle en Technologie Alimentaire

Efficacité des graines de Moringa oleifera dans l’amélioration de la qualité du sirop du sucre ICUMSA

150 utilisé dans la production des boissons gazeuses à

la SOBEBRA

(2)

CERTIFICATION

Je soussigné Mohamed M. SOUMANOU, Professeur titulaire des Universités (CAMES), Enseignant-chercheur au Département de Génie de Technologie Alimentaire (GTA) à l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) de l’Université d’Abomey- Calavi (UAC) certifie que le présent travail intitulé : « Efficacité des graines de Moringa oleifera dans l’amélioration de la qualité du sirop du sucre ICUMSA 150 utilisé dans la production des boissons gazeuses à la SOBEBRA», a été réalisé sous ma direction par Monsieur Aurelle B. T. DOSSA, dans le cadre des travaux de fin de formation pour l’obtention du diplôme de Licence professionnelle en Technologie Alimentaire.

Pr. Dr. Ir Mohamed M. SOUMANOU

(3)

DEDICACE

A mes parents Yvonne AGBADO et Louis DOSSA, pour toutes ces années de sacrifices consentis; trouvez en ce travail, le début de ma profonde gratitude;

(4)

REMERCIEMENTS

Nos remerciements vont à l’endroit de notre père Dieu tout puissant pour ses grâces, son assistance et sa protection permanente, également à la très sainte Vierge Marie et à tous ceux grâce à qui ce stage a été rendu possible, en particulier :

mes parents qui n’ont ménagé aucun effort pour me hisser à ce niveau ; toute l’administration de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi

mon superviseur Pr. Dr Mohamed M. SOUMANOU, qui malgré ses multiples occupations a accepté de superviser ce travail ;

monsieur Kowiou ABOUDOU qui n’a ménagé aucun effort pour m’aider malgré ses nombreuses occupations ;

monsieur Daniel ZOUNMENOU, chef division production de la SOBEBRA ; monsieur Eric ODJO, chef service fabrication de la SOBEBRA qui n’a ménagé aucun effort pour se mettre à ma disposition malgré ses nombreuses responsabilités ; monsieur Germain KOUMASSI, Adjoint à la Directrice des ressources humaines de la SOBEBRA, qui m’a accueilli;

messieurs Ernest ANATO, Basile AYONOU et Akim BOURAIMA respectivement chef d’équipe brassage, chef d’équipe cave, responsable laboratoire technique;

monsieur Victor Dossa ADJIBI, filtreur à la SOBEBRA, pour ses diverses explications ;

tout le personnel du brassage, de la cave et de la siroperie ; Je vous remercie pour votre assistance permanente inconditionnée tout le long du stage ;

tout le personnel du département de Génie de Technologie Alimentaire de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi ;

tous les camarades de promotion pour les moments et les expériences que nous avons partagés ;

mes frères et sœurs (Innocentia, Joinita, Emmanuella, Camélia et Jaurès) pour le soutien constant.

Que tous ceux qui de près ou de loin, par leur pensée, leur acte et leur soutien ont contribués à la réalisation du présent travail, trouvent ici l’expression de ma sincère

(5)

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

AFNOR : Association Française de Normalisation BG : Boissons Gazeuses

BGI : Brasserie et Glacières International BPF : Bonne Pratique de Fabrication BPH : Bonne Pratique d’Hygiène

BRACODI : Brasserie de la Côte d’Ivoire

EFSA : European Food Science Autority (Autorité Européenne de Sécurité des Aliments) EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi

GTA : Génie de Technologie Alimentaire

ICUMSA: International Commission for Uniform Methods of sugar analysis (Commission internationale pour l'Uniformisation des Méthodes d'Analyses sucrières)

ILSI : international life sciences Institute (Institut International des Sciences de la Vie) SBEE : Société Béninoise d’Energie Electrique

SOBEBRA : Société Béninoise de Brasseries SOBRADA : Société de Brasserie du Dahomey

SOBRADO : Société de Brasserie du Dahomey et Ouest côtière SONEB : Société Nationale des Eaux du Bénin

TBF: Tank à Bière Filtrée TOD: Tank Out Dour

UAC : Université d’Abomey-Calavi

UNESDA : Union of EU (European Union) Soft Drinks Association

(6)

LISTE DES TABLEAUX

Tableau I : Profil historique de la SOBEBRA ... 6

Tableau II: Couleur des sirops ... 36

Tableau III : Teneur en sucres totaux des sirops ... 37

Tableau IV : Teneur en cendres ... 37

(7)

LISTE DES FIGURES

Figure 1: Organigramme simplifié de la SOBEBRA ... 9

Figure 2 : Schéma de l’organisation spatiale de la SOBEBRA ... 12

Figure 3 : Diagramme technologique de production de la bière ... 16

Figure 4 : Diagramme technologique de production des boissons gazeuses ... 17

Figure 5 : Epuration du sirop avec la poudre de la graine de M. oleifera ... 34

(8)

LISTE DES PHOTOS

Photo1: Du malt d’orge ... 13

Photo 2: du gritz de maïs ... 13

Photo 3 : Sucre ICUMSA 45 ... 29

Photo 4 : Sucre ICUMSA 150 ... 29

Photo 5: Sirop témoin ... 36

Photo 6 : Sirop traité ... 36

(9)

LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 : Tableau récapitulatif de quelques machines et équipement de la production ainsi que leurs rôles ... 43

Annexe 2 : Tableau récapitulatif des rôles et importances des équipements de mesure et de surveillance des laboratoires ... 44

Annexe 3: Spécifications techniques générales pour le sucre blanc ICUMSA 45.... 45

Annexe 4: Spécifications techniques générales pour le sucre blanc ICUMSA 150 ... 45

(10)

TABLE DES MATIERES

CERTIFICATION ... ii

DEDICACE .... ………..iii

REMERCIEMENTS ... iv

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ... v

LISTE DES TABLEAUX ... vi

LISTE DES FIGURES ...vii

LISTE DES PHOTOS ... viii

LISTE DES ANNEXES ... ix

TABLE DES MATIERES... x

RESUME………..xii

ABSTRACT……….. ... xiii

INTRODUCTION ... 1

Partie I : Présentation de la structure de stage ... 4

1.1. Historique et localisation... 5

1.2. Objectif de la SOBEBRA ... 6

1.3. Ressources humaines et matérielles ... 6

1.3.1. Ressources humaines ...6

1.3.2. Ressources matérielles ... 10

1.4. Organisation spatiale ... 11

1.5. Description des activités de la structure ... 13

1.5.1. Production ... 13

1.5.1.1. Bière ... 13

1.5.1.2. Boissons gazeuses ... 17

1.5.1.3. Conditionnement ... 18

1.5.2. Contrôle qualité ... 19

1.5.2.1. Laboratoire technique ... 19

1.5.2.2. Laboratoire central ... 21

1.5.2.3. Système qualité ... 22

1.5.3. Services généraux ... 23

1.5.4. Commercialisation ... 24

(11)

1.5.6. Analyse diagnostique des activités de la structure ... 26

1.5.6.1. Production ... 26

1.5.6.2. Bonnes pratiques d'hygiène et de fabrication ... 26

Partie II : Identification d’une problématique ... 28

2.1. Contexte et justification ... 29

2.2. Approche de solution ... 29

2.3. Objectif ... 32

2.3.1. Objectif général : ... 32

2.3.2. Objectifs spécifiques : ... 32

2.4. Matériel et méthodes ... 32

2.4.1. Matériel ... 32

2.4.2. Méthodes ... 32

2.4.2.1. Traitement du sirop avec la poudre de la graine de Moringa oleifera... 32

2.4.2.2. Analyse physique ... 34

2.4.2.2.1. Détermination de la couleur ... 34

2.4.2.3. Analyses biochimique des sirops de sucre ... 35

2.4.2.3.1. Détermination des Sucres totaux ... 35

2.4.2.2.2. Détermination de la teneur en cendres ... 35

2.5. Résultats et discussion ... 36

2.5.1. Caractéristique physique : la couleur ... 36

2.5.2. Caractéristiques biochimiques ... 37

2.5.2.2. Sucres totaux ... 37

2.5.2.3. Teneur en cendres des sirops ... 37

CONCLUSION ET SUGGESTIONS ... 38

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ... 40

ANNEXES………. ... 43

(12)

RESUME

La Société Béninoise de Brasseries est une industrie agroalimentaire spécialisée dans la production et la commercialisation des bières, boissons gazeuses et d’eaux minérales.

L’étude diagnostique des activités de production de cette société et principalement de la production des boissons gazeuses, nous a permis de constater qu’elle utilise du sucre importé malgré la proximité de la SUCOBE qui produit du sucre sur le territoire béninois.

Des informations recueillies à la SOBEBRA, il ressort que cela est dû au fait que le sucre produit au Bénin ne répond pas aux exigences de qualité nécessaires pour la production de toutes les boissons gazeuses. Suite à nos recherches et aux cours reçus lors de notre formation, plusieurs méthodes d’épuration utilisées dans les industries alimentaires ont été retenues. Cependant, seul le M. oleifera a retenu notre attention à cause des avantages d’utilisation qu’il présente. Ainsi, le sirop de sucre a été traité avec la poudre de la graine de M. oleifera puis les paramètres physicochimiques tels que la couleur, la teneur en cendres, la teneur en sucres totaux ont été déterminés. De l’analyse des résultats obtenus de la couleur mesurée sur les sirops, il ressort que le sirop traité a une luminance moyenne plus forte L*= 88,03±0,17 que le sirop témoin L*= 86,525±0,64 ; Par contre, nous notons une diminution de la saturation en jaune (b*) moyenne et l’écart de couleur par rapport à la céramique blanche de référence (ΔE) moyenne qui passent respectivement de 11,985±1,76 et 11,14±1,70 pour le sirop témoin à 9,365±0,26 et 8,585±0,12 pour le sirop traité. Quant à la teneur en cendres et en sucre totaux, elles passent respectivement de 0.0235 % et 65,20% pour le sirop témoin à 0.057 % et 56,29 % pour le sirop traité. Nous en déduisons donc que le traitement du sirop avec la poudre de la graine de M oleifera a diminué la couleur et a rendu le sirop plus brillant.

Mots clés : boissons gazeuses, sirop, sucre, M. oleifera, clarification, poudre.

(13)

ABSTRACT

The Benin Breweries Company is a food industry specialized in the production and marketing of beer, soft drinks and mineral waters. The diagnostic study of the production activities of the company, we found that use of imported sugar despite the proximity of the SUCOBE which produces sugar into Benin. Information gathered SOBEBRA, we understood that this is due to the fact that the sugar produced in Benin provides a colored syrup. We wanted to find ways to improve the treatment and improve the clarity and optimal for the production of all soft drinks syrup. Following our research and courses taken during our training, we were able to identify several purification methods used in the food industry. However, only the M. oleifera caught our attention because of the advantages of using it presents. M. oleifera is the plant that has many virtues, one of which is clarification. It is this potential that we have experienced for the purification of sugar syrup. Thus, the sugar syrup was treated with the powder of the seed of M. oleifera and physicochemical parameters such as color, ash content, and the total sugar content were determined to assess the effect of treatment carried. From the analysis of the results from the color of the syrup, it appears that the treated syrup has a higher average luminance L *

= 88.03 ± 0.17 than the control syrup L * = 86.525 ± 0 , 64; By cons, there is a decrease in the saturation in yellow (b *) and average color difference compared to the average white ceramic reference (ΔE) respectively from 11.985 ± 1.76 et 11, 14 ± 1.70 for the syrup to control 9.365 ± 0.26 et 8.585 ± 0.12 for the treated syrup. As for the ash content, it increases from 0.0235 ± 0.02% for the control syrup to 0.057 ± 0.37% for the treated syrup. We can therefore say that the M. oleifera is effective in clarifying the syrup and we suggest SOBEBRA to experiment with small scale to evaluate the effectiveness and efficiency of our method to adopt if possible.

Keywords: soft drinks, syrup, sugar, M. oleifera, clarification, powder.

(14)

INTRODUCTION

(15)

Le remplacement de l’eau et des sels minéraux par l’organisme est essentiel au maintien d’une hydratation adéquate et d’un bon état de santé général. Il est possible de compenser l’eau perdue grâce aux aliments et aux boissons. On estime que la quantité totale d’eau nécessaire à l’organisme provient pour 20 % des aliments, et pour 80 % des boissons. Des valeurs qui peuvent toutefois varier fortement en fonction des aliments consommés (López et al, 2008).

Si l’eau est la seule boisson indispensable, de nombreuses autres boissons, telles que les jus de fruits, le lait, les boissons pétillantes, le café et le thé, composées à plus de 85 % d’eau, constituent donc une autre source hydrique majeure. Il a été prouvé que le fait de varier plus les sources hydriques, les couleurs et les goûts des boissons est aussi important que le fait de varier les aliments dans le régime alimentaire. La variété stimule en effet la consommation.

(López et al, 2008). Les raisons qui expliquent qu’une offre de boissons variées incite à une plus grande consommation sont nombreuses. Le rôle des boissons dans l’apport hydrique au sein de l’alimentation a été reconnu par des organisations internationales telles que l’Institut international des sciences de la vie (ILSI, 2007) et l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA, 2010). Ce rôle est notamment capital pour les populations particulièrement sensibles à la déshydratation telles que les enfants, les personnes âgées et les personnes suivant certains traitements médicaux. La variété favorise également l’apport en micronutriments. De nombreuses boissons fournissent des nutriments essentiels (vitamines, antioxydants et électrolytes).

Il ne faut cependant pas oublier qu’à la différence de l’eau, les boissons contiennent souvent des calories et contribuent donc à l’apport énergétique quotidien. Elles contribuent à hauteur de 3 % environ à l’apport calorique quotidien en Europe (UNESDA, 2010). De nos jours, il existe cependant une grande variété de boissons sans calorie ou peu caloriques.

Au Bénin, plusieurs sociétés sont spécialisées dans la production de ces diverses boissons. Parmi elles, la SOBEBRA (Société Béninoise de Brasserie) est une grande industrie produisant différents types d’eaux minérales, de bières et de boissons gazeuses. Afin de découvrir et de vivre les réalités du milieu agro-alimentaire et d’acquérir des savoirs et des savoir-faire utiles pour notre vie professionnelle, l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) a initié pour nous un stage de trois (3) mois qui marquera la fin notre formation pour l’obtention du diplôme de licence professionnelle en technologie alimentaire. Nous avons donc choisi la SOBEBRA comme structure de stage car elle est une industrie de référence en matière de production et de commercialisation de

(16)

boissons et jouit d’une renommée internationale. Notre stage qui a pour objectif de faire une étude diagnostique, nous a permis d’approfondir nos connaissances sur la production de la bière et des boissons gazeuses, ainsi que toutes les dispositions prises pour garantir la qualité des boissons produites et la sécurité du matériel et des usagers. Le présent rapport fait le point des activités menées lors de notre stage.

Après une présentation de la structure de stage et des activités qu’elle mène, nous ferons une analyse du fonctionnement de cette structure. Ensuite, nous dégagerons une problématique que nous allons étudier et faire une approche de solution. Enfin nous finirons par une conclusion.

(17)

Partie I : Présentation de la

structure de stage

(18)

1.1. Historique et localisation

La Société Béninoise de Brasseries (SOBEBRA) est la résultante d’un long processus marqué par un mouvement alterné de nationalisation et de privatisation. En effet, avant 1957, le Bénin (Ex- Dahomey) ne disposait d’aucune brasserie. Seule, la Brasserie de la Côte d’Ivoire (BRACODI) avait un dépôt de vente de boissons au Dahomey qu’elle alimentait. La forte demande de la clientèle couplée à la grande distance qui séparait Cotonou et Abidjan ont donné l’idée de produire sur place afin de mieux satisfaire les clients. Ainsi, le 27 Mai 1957, la première usine de fabrication de boisson du Dahomey fut installée sous la dénomination de SOBRADA (Société de Brasserie du Dahomey). C’était une entreprise privée entièrement constituée de capitaux étrangers dirigée par les expatriés résidents à Abidjan. Dans une politique d’expansion, celle de conquérir les marchés Ghanéens et Togolais, la SOBRADA change ses objectifs et devient la SOBRADO (Société de Brasserie du Dahomey et Ouest côtière) en 1960 après l’accession à l’indépendance. Suite à la révolution populaire de 1972, l’état béninois décida de nationaliser toutes les sociétés opérant sur le territoire national. La SOBRADO n’échappa pas à ce vent de changement. Elle fut nationalisée en 1975 et pris le nom de la « BENINOISE », avec un personnel évalué à plus de 1.200 agents. En 1980, le gouvernement élargit les bornes de la Béninoise en créant l’usine de Possotomè. Un (01) an plus tard l’usine de Parakou fut installée. Mais les nombreuses difficultés financières des années quatre-vingt ont contraint l’Etat à se dégager de la plupart des entreprises publiques.

Ainsi, la décision de la privatisation de la BENINOISE fut prise. La société fut acquise par le groupe français CASTEL-BGI (Brasserie et Glacières International) le 06 Janvier 1992 et devint la « SOBEBRA ».

Installée à Cotonou à PK 2,5 route de Porto-Novo, cette entité donna naissance au

«GROUPE SOBEBRA», divisé en trois (03) sociétés gérées par CASTEL-BGI, actionnaire majoritaire à 90%. Les 10% restants sont partagés entre l’Etat et quelques privés nationaux.

Les trois sociétés dont il est question sont :

- La Société Béninoise de Brasserie (SOBEBRA) créée le 06 Janvier 1992 - La société de Négoce de Boisson (SONEBO) créée le 06 Mai 1994

- La POSSOTOMEENNE des Eaux (POSSO SA) créée le 06 Octobre 1994

Suite à une décision des actionnaires, il a été procédé à la fusion de ces trois entités en une seule de taille plus grande, que représente la SOBEBRA SA sous sa forme actuelle. Les différents directeurs basés à Cotonou gèrent aussi bien le personnel de Parakou et de

(19)

Possotomè avec l’intermédiaire des différents responsables d’unités. La SOBEBRA emploie plus de 500 personnes directes et près d’une centaine d’ouvriers saisonniers.

Le tableau 1 résume les évènements qui ont marqué la vie de la SOBEBRA depuis sa création jusqu’à nos jours.

Tableau I : Profil historique de la SOBEBRA

Années Evènements

27 Mai 1957 Installation de la SOBRADA (Société de Brasserie du Dahomey)

1960 la SOBRADA change ses objectifs et devient la SOBRADO (Société de Brasserie du Dahomey et Ouest côtière)

1975 nationalisation de la SOBRADO. Elle devient : La Béninoise 1980 création de l’usine de POSSOTOME

1981 installation de l’usine de Parakou

06 Janvier 1992 acquisition de la société par le groupe français CASTEL-BGI (Brasserie et Glacières International), la béninoise devient la

« SOBEBRA ».

06 Mai 1994 Création de la société de Négoce de Boisson (SONEBO) 06 Octobre 1994 Création de la POSSOTOMEENNE des Eaux (POSSO SA) Source : SOBEBRA, 2014

1.2. Objectif de la SOBEBRA

L’objectif principal de la SOBEBRA est de fournir à ses consommateurs tout une gamme variée de bières, boissons gazeuses et d’eau minérales en quantité, en qualité ; et produits selon les normes internationales.

1.3. Ressources humaines et matérielles 1.3.1. Ressources humaines

Pour accomplir ses différentes tâches, la SOBEBRA dispose d’un personnel qualifié formé de cadres, d’agents de maîtrise et d’ouvriers qui chaque jour se battent pour mettre à la disposition des consommateurs du Bénin et d’ailleurs des produits d’une qualité irréprochable et conformes aux standards internationaux. L’organisation interne de la SOBEBRA se présente comme suit :

La Direction Générale

C’est l’équipe dirigeante de la SOBEBRA. Elle est constituée du Directeur Général

(20)

Contentieux, de la Directrice des Ressources Humaines, du Directeur Commercial et Marketing, et du Directeur Technique. Cette équipe est au sommet de la hiérarchie. Elle est chargée de la gestion, du suivi général et du management du personnel. Elle prend des décisions relatives :

- au suivi et à l’exécution des tâches ;

- à la coordination des services fonctionnels et opérationnels ; - à la résolution des problèmes administratifs et juridiques ; - à l’application du règlement intérieur et du code du travail ; - à l’organisation et la réalisation des actions extérieures.

Sous ces différents directeurs, on retrouve :

Le Responsable Service Client et Logistique de Ventes - coordonne l’ensemble des activités logistiques ;

- gère les activités de ventes ; - gère la distribution des produits ;

Le Responsable du Système Qualité

- coordonne les activités du système qualité sur les sites de Cotonou, Parakou et Possotomè ;

Le chef division Production

- chargé de la coordination de toutes les activités en rapport avec la fabrication et le conditionnement ;

- supervise la production ;

Le Chef service Fabrication

- coordonne les activités du brassage et de la cave (fermentation, filtration) ainsi que celles de la siroperie ;

- chargé du management des équipes de la fabrication ;

Le Chef service Embouteillage

- planifie les activités du conditionnement ;

- élabore le programme de soutirage et le fait exécuter en contrôlant les stocks pleins et les stocks vides ;

- coordonne les activités du chef conditionnement adjoint et des chefs d’équipe ; - veille au climat social de l’embouteillage ;

(21)

Coordonne les activités du brassage et rend compte au chef service fabrication.

Le chef d’équipe cave

Coordonne et gère les activités de la filtration de la bière et rend compte au chef service fabrication.

Les chefs d’équipes embouteillage

S’occupent du bon déroulement des activités de conditionnement et rend compte au chef service embouteillage.

Le chef section laboratoire central

Coordonne les activités de contrôles microbiologiques, physico-chimiques depuis la réception des matières premières jusqu’aux produits finis.

Le chef service Process

Suivi et amélioration du Process (bières, boissons gazeuses, eaux).

Le Responsable laboratoire technique

- coordonne les activités de contrôles physico-chimiques pendant la production.

- organise le suivi des contrôles.

Le chef division Maintenance

S’occupe du maintien des équipements de production de la SOBEBRA en bon état de fonctionnement à travers la maintenance préventive et curative.

Les brasseurs et les fermentateurs

Exécutent des activités de brassage et de fermentation de la bière ;

Les cavistes et les filtreurs

Exécutent les activités de la cave et de la filtration de la bière ;

Les laborantins

- chargés d’exécuter les activités de contrôles microbiologiques, physicochimiques et organoleptiques depuis la réception des matières premières jusqu’aux produits finis ; - enregistrent les résultats des différentes analyses et s’assurent de l’entretien des

équipements et de la propreté des laboratoires ;

Les manœuvres

- chargés d’exécuter les taches en relation avec l’embouteillage.

La figure 1 ci-après présente l’organigramme simplifié de la SOBEBRA.

(22)

Figure 1: Organigramme simplifié de la SOBEBRA

Mécaniciens Electriciens Instrumentistes

Machinistes

Opérateurs GMAO Aides Mag

PDR

Electriciens Machinistes

Mécaniciens Aides Magasiniers

Mécaniciens Electriciens Machinistes

Assistants Process/

Méthode

Laborantins Aide laborantins

Opérateurs polyvalents Opérateurs manœuvres

Brasseurs Aides brasseurs fermenteur Manœuvres soufflerie

Filtreurs Cavistes

Siropiers Aide siropiers

Brasseurs Filtreurs

Aides brasseurs

siropiers Aides

Opérateurs manœuvres

Opérateurs manœuvres polyvalents

Filtreurs siropiers Assistac

hées dans

Supervi GMAO MagPDR

Chefs Eq.

Elec /SG

Chefs Eq.

Mécaniq Mag.

PDR

Chefs Eq.

Elec/SG/

Mecano Mag.PDR

Chefs Eq. EMB

Chefs Equipe Embouteillage

Chefs Equipe Embouteillage Assistant

Projet Cotonou

Chef Sect°

Projets Parakou

Chefs Sect°

Maintenanc e

Chef Sect°

Elec et SG

Chef Section Labo PRK/POSSO :

Chef Section Labo CTN

Chefs Section

EMB

Chef Section

Brass

Chef Section

Cave

Chef Section

Fab

Chef Section

EMB Chef Services

Projets

3 Chefs services Maintenance CTN : -Electricité & SG -Mécanique -Méthode de Mntce

Chef Service Maintenance Parakou

Chef Service Maintenance Possotomè

Chef Service Process et

Méthode

Chef Service Embouteillage

CTN

Chef Service Fabrication

CTN

Chef Service Production

Parakou

Chef Service Production Possotomè Directeur Général Adjoint

Directeur Technique Secrétaire général

Chef Division Maintenance

Chef Division Production Directeur des Relations Extérieures,

Juridiques et Contentieux

Directrice des Ressources Humaines

Directeur Commercial et marketing

(23)

1.3.2. Ressources matérielles

Pour une meilleure productivité, la SOBEBRA s’est dotée des installations, de machines et équipements, de matérielles logistiques, informatiques, et de communication.

Comme installations, elle dispose des magasins de stockage des matières premières et consommables (malt, maïs, sucre, kieselguhr, étiquette, contre étiquette, collerette, bouchons, produits chimiques et autres), une salle de brassage, une cave contenant les tanks à bière pour la fermentation, une siroperie pour la fabrication des boissons gazeuses, un hall de conditionnement, un magasin central pour l’entreposage des produits finis, un laboratoire technique (pour le contrôle avant, pendant et après la production), un laboratoire central (pour les contrôles microbiologiques et physico-chimiques tout le long de la fabrication), une salle des machines pour l’alimentation en fluide et énergie, un atelier mécanique pour la maintenance des machines, une chaufferie pour la production de la vapeur d’eau.

Au nombre des machines et équipements, nous pouvons citer : une Chaudière, des tanks à eau, un moulin à malt, une trémie à grain de malt, une trémie à farine de malt, une trémie à farine de maïs, un cuiseur, un pré-empâteur, une cuve matière, une chaudière à houblonner, un filtre à maische, une trémie à drêche, un Whirpool, des refroidisseurs (échangeurs de chaleur) à plaques, des tanks à bière, un tank à levure, un bac de kieselgur, un filtre à plaque, une machine pour produire l’eau désaérée, une machine pour le remplissage des fûts de bière pression, des doseuses, trois lignes de conditionnement constituée chacune de : laveuse, mireuse, soutireuse, boucheuse, pasteurisateur, étiqueteuse, dateuse ; des fondoirs à sirop, des conges à sirop, des filtres à eaux. (L’annexe 1 présente un tableau récapitulatif des rôles de ces diverses machines.).

Comme matériels logistiques, informatiques, et de communication nous pouvons citer :

 des chariots utilisés pour le transport des palettes et des matières premières à l’intérieur de l’industrie ;

 des micro-ordinateurs pour l’enregistrement des informations de toutes les manipulations et contrôles réalisés ainsi que leur traitement ;

 des téléphones portables pour la communication au sein de l’entreprise.

(24)

1.4. Organisation spatiale

L’espace occupé par la SOBEBRA est organisé en différentes sections à savoir: la direction générale, la direction technique, les magasins de stockage des matières premières et consommables, la salle des machines, la chaufferie, les ateliers mécaniques, la soufflerie, le brassage, la cave, la siroperie, le laboratoire technique, le laboratoire central, l’embouteillage, le magasin central, le système qualité.

Toutes ces sections sont séparées les unes des autres. Les locaux et les installations sont conçus de manière à favoriser une progression rationnelle depuis l’arrivée des matières premières jusqu’à la sortie des produits finis (principe de la marche en avant dans l’espace).

Ainsi, les différentes étapes de production se déroulent dans des locaux situés selon un ordre logique qui correspond à la succession des opérations. Aussi, les zones chaudes sont séparées des zones froides. La figure 2 ci-dessous présente un schéma de l’organisation spatiale de la SOBEBRA.

(25)

pap

Magasin des matières premières

et consommables Infirmerie

Chaufferie Direction

générale Parking

personnel

Magasin central

1er étage : Système qualité RC* : Laboratoire central Ateliers mécaniques

Magasin des matières premières

etconsommables

1er étage : Direction technique

RC* : Salle des machines

Laboratoire technique

Siroperie

1er étage : Brassage

RC*: Cave

villas

Embouteillage

Réserves d’eau Vers Porto-Novo

Soufflerie

Magasin des pièces de rechanges

Figure 2 : Schéma de l’organisation spatiale de la SOBEBRA

(26)

1.5. Description des activités de la structure

La Société Béninoise de Brasseries (SOBEBRA) est une industrie agroalimentaire spécialisée dans la production et la commercialisation des bières (La Béninoise, Castel Beer, ‘33’Export, Pelforth, Beaufort Lager, Beaufort Light, Flag, Eku, Guinness, Malta Guinness), boissons gazeuses (Coca-cola, Sprite, Fanta, Youki Tonic, Youki Pamplemousse, Youki Cocktails de fruits, Youki Moka, Pom-pom, Whisky Cola, Gin Tonic, Bullvit, XXL, youki ananas, pulp up) et eaux (minérales gazéifiées, minérales plates). La production est donc au centre de toutes les autres activités.

1.5.1. Production 1.5.1.1. Bière

La bière est une boisson naturelle, alcoolique et gazeuse, obtenue par brassage et cuisson, d’un mélange de malt, de céréale (maïs ou orge), de houblon et d’eau; fermenté par de la levure. Les matières premières qui entrent dans la fabrication de la bière sont :

- le malt d’orge : Il est obtenu après le trempage, la germination, le touraillage et le dégermage du grain d’orge. Le malt utilisé à la SOBEBRA provient de l’Europe ; - le gritz de maïs : succédané fourni par la maïserie SOCIA-Bénin de Bohicon. Il

apporte, comme le malt, des sucres fermentescibles et d'autres glucides hydrolysables, mais est d'un prix de revient moindre pour le brasseur ;

- l’eau : C’est le principal ingrédient qui entre à 90-95 % dans la composition de la bière. Elle est fournie par la SONEB (Société Nationale des Eaux du Bénin). Elle doit être de bonne qualité. Pour cela, elle est traitée, filtrée sur le filtre à sable, à charbon,

Photo 2: du gritz de maïs Cliché : DOSSA, 2014 Photo1: Du malt d’orge

Cliché : DOSSA, 2014

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- le houblon : plante vivace grimpante à tige volubile de la famille des Cannabinacées dont les inflorescences des plants femelles produisent une résine jaunâtre, appelée lupuline, qui est responsable de l’amertume et des différents arômes de la bière. Le houblon utilisé à la SOBEBRA est sous forme solide et humide, conditionné en boites et importé de l’Europe ;

- la levure : saccharomyces cereviciae pour la fermentation. Elle est cultivée dans le laboratoire de la SOBEBRA, à partir d’une souche importée ;

- le sucre : utilisé pour augmenter la concentration en extrait du moût, et pour la fabrication des boissons gazeuses est en grande partie fournie par la SUCOBE ou importé de l’Europe.

Le brassage

Le malt d’orge et le gritz de maïs sont stockés dans un magasin appelé la soufflerie. De la soufflerie, le malt est transféré dans la trémie à grain de malt et le maïs dans la trémie à grain de maïs. Ce transfert est assuré par deux machines pneumatiques appelées souffleuses.

Le malt d’orge étant sous forme de grains, il subit une mouture dans un moulin à marteau pour être réduit en farine. La farine est récupérée dans la trémie à farine de malt.

Pour faire le brassage, le gritz de maïs et le malt sont traités séparément. Le brasseur traite les grains de maïs dans une chaudière spéciale appelée cuiseur, où l'on procède à l'empesage, puis à la liquéfaction partielle de l'amidon avec l’apport d’une enzyme liquéfiante (α - amylase). On extrait ainsi l'amidon qui est alors transformé en dextrines. L’empâtage du malt se fait dans le pré-empâteur. La salade ainsi obtenue est récupérée dans la cuve matière.

Le mélange eau-gritz de maïs est ensuite transvasé dans la cuve-matière où l'ensemble eau- malt-gritz de maïs encore appelé maische est progressivement chauffé à la vapeur jusqu'à 78

°C. Cette opération appelée trempe favorise la saccharification sous l'action des enzymes du malt.

La maische est filtrée pour recueillir la partie liquide appelée moût et laisser la drêche (les éléments solides) dont on peut se servir pour nourrir le bétail. La drêche est récupérée dans la trémie à drêche et le jus sucré ou premier bouillon est récupéré dans un bac tampon.

De l’eau chaude est envoyée sur la drêche pour la laver afin de récupérer le reste du jus sucré.

Le jus sucré est ensuite envoyé dans la chaudière à houblonner où il subit une concentration et une stérilisation à travers une ébullition vive. Au cours de l’ébullition le moût est aromatisé par ajout du houblon. Cette ébullition a pour but de stériliser le moût, dénaturer les protéines, houblonner le moût. Le moût houblonné et stérile est envoyé à grande vitesse dans un bac

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refroidi de 100°C à 10°C au moyen d'un échangeur à plaques (réfrigérant) en acier inoxydable, facilement stérilisable, où l'on fait circuler, à contrecourant, de l'eau glacée.

Le moût ainsi refroidi est oxygéné et stocké dans les tanks de fermentation à bière à la cave. Il est à noter qu’il y a, à la SOBEBRA quatre types de moût à savoir : le moût du brassin unique, le moût de Guinness, le moût de Eku et le moût de Malta. Ces moûts sauf pour la Malta sont soumis à une fermentation. Le moût de Malta permet d’avoir la Malta Guinness.

La Fermentation

Au cours de la phase de refroidissement, le moût refroidi est oxygéné avec de l’air stérile afin de favoriser la multiplication de la levure dès le démarrage de la fermentation. De la levure y est incorporée et la fermentation commence. Dans un premier temps, la levure utilise l’oxygène du milieu pour se multiplier. C’est la phase aérobie. Une fois la réserve d’oxygène épuisée, les levures commencent par décomposer les sucres du milieu en alcool. C’est la fermentation principale. Elle dure 5 à 7 jours. Au cours de cette fermentation, les levures produisent du diacétyle. Une fois les sucres fermentescibles finis dans le milieu, les levures commencent par détruire le diacétyle. Vers la fin de la fermentation principale, la bière est débarrassée de sa levure qui se dépose au fond de la cuve. Cette levure est soit réutilisée pour d’autres fermentations de moût, soit jetée.

La filtration

La bière trouble obtenue subit une filtration sur kieselguhr. Le but de cette opération est d'éliminer le reste de levures en suspension et le trouble formé en garde.

Le kieselguhr est une poudre fine et légère obtenue après broyage, calcination et calibrage d'une roche fossile contenant des carapaces de diatomées de mer ou d'eau douce de 1 à 15 microns. Un alluvionneur injecte automatiquement du kieselguhr dans la bière, à l'entrée du filtre. Les couches de kieselguhr retiennent les levures contenues dans la bière. La bière limpide et brillante ressort du filtre.

La bière étant une bière à haute densité, elle subit un coupage avec de l’eau désaérée en fonction du type de bière prévu à la filtration. Des extraits, des arômes et des colorants y sont ajoutés ainsi que du dioxyde de carbone (CO2) afin d’atteindre la saturation en CO2. La bière est récupérée dans les tanks à bière filtrée (TBF) avant d’être envoyée au conditionnement.

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Figure 3 : Diagramme technologique de production de la bière Filtration

Maturation

Bière Mise en bouteille

Pasteurisation

Levure Fermentation

Refroidissement (10°C) Moût clair stérilisé

Air stérile Oxygénation

Malt d’orge

Mouture

Drêche Filtration

Saccharification (67° ,72°,78°C)

Retour trempe Salade de malt

Salade de maïs Empattage (40°C)

Empattage et liquéfaction (60°, 74°, 100°C) Farine de malt

Gritz de maïs

Stérilisation

(103-105°C pendant 90min) Décantation

Houblon, sucre, colorants

Consommateur

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1.5.1.2. Boissons gazeuses

Pour la fabrication des boissons gazeuses, la SOBEBRA utilise de l’eau, du sucre, des extraits ou arômes, des antioxydants, de l’acide citrique etc. Le sirop est préparé dans un fondoir. En fonction de la boisson à préparer, le mélange de sucre et d’eau est fait dans une proportion donnée puis porté à une température de 86°C pendant 20-30 minutes. Le sirop ainsi obtenu est filtré pour donner un sirop blanc qui est refroidi dans un refroidisseur à 20- 25°C. Le sirop refroidi est récupéré dans des conges à sirop. Des extraits sont ajoutés au sirop blanc en fonction du type de boisson et on obtient du sirop fini. Le sirop fini est mélangé avec de l’eau carbonatée (obtenue par le mélange du CO2 avec de l’eau désaérée dans une colonne de carbonatation) puis recueilli dans une colonne à boisson. On obtient une boisson gazeuse prête pour le conditionnement.

Figure 4 : Diagramme technologique de production des boissons gazeuses Extraits, aromes, antioxydants

Eau carbonatée

Mise en bouteille Sucre

Boisson gazeuse

Pasteurisation (86°C pendant 20-30 min) Eau traitée

Filtration

Refroidissement (20-25°C)

Sirop blanc

Sirop fini Désaération

Carbonatation

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1.5.1.3. Conditionnement

Le hall du conditionnement comporte trois (3) lignes. Sur la première ligne (groupe 1) se fait uniquement le conditionnement des boissons gazeuses. Les deux autres lignes (G2 et G3) assurent le conditionnement des bières. Ces deux dernières lignes comportent chacune un pasteurisateur. Les étapes du conditionnement se résument comme suit :

 La dépalettisation : les casiers contenant les bouteilles vides sont, manuellement déchargés des palettes et mis sur les chaînes de transport automatisées. Arrivés au niveau de la rinceuse, ils subissent un rinçage afin d’être débarrassés des débris grossiers.

 La décaisseuse : les bouteilles sont enlevées des casiers et déposées sur la chaine de transport destinée à elles. A ce niveau, il y a une pré-inspection (humaine) permettant d’éliminer les bouteilles non conformes à la production du jour, les bouteilles ébréchées, les bouteilles capsulées, les bouteilles contenant des capsules et les bouteilles qui ne pourront pas être lavées malgré leur passage dans la laveuse (bouteilles contenant des graisses, de goudron, des matières solides). Les casiers et les bouteilles subissent séparément un lavage. Les bouteilles sont lavées dans une laveuse et les casiers dans le lave-casiers.

 La laveuse : Dans un premier temps les bouteilles subissent un bain de trempage.

Ensuite viennent le premier, deuxième et troisième bain de soude. Trois bains de rinçage suivent ces bains de soude. Les bouteilles ainsi lavées et désinfectées grâce à une solution de chlore injectée automatiquement dans le dernier bain de rinçage sortent de la laveuse propre. Ces bouteilles lavées et traitées se dirigent vers la mireuse vide.

 La mireuse vide : Inspectrice automatique, elle permet d’inspecter et d’éliminer automatiquement les bouteilles supposées encore sales, contenant du liquide résiduel, les bouteilles ébréchées, les bouteilles contenant des matières métalliques (capsule) et les bouteilles contenant des particules qui ont échappées à la pré-inspection et au lavage. Après l’inspection automatique, les bouteilles sont admises au remplissage.

 La soutireuse : Machine permettant de mettre les boissons en bouteille. Les bouteilles une fois remplies de la boisson en production, passent à la boucheuse où elles sont serties. Après le sertissage les bouteilles se dirigent vers la mireuse pleine.

 La mireuse pleine : Inspectrice des bouteilles remplies. Elle détecte et élimine les bouteilles mal remplies (entamées et trop pleines), les bouteilles contenant des objets métalliques (canules et bouchons), les bouteilles non serties.

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 Le pasteurisateur : Les bières subissent une pasteurisation sous un jet d’eau chaude pendant 1 heure 15 min pour que soient détruits les microorganismes sous forme végétatives qui pourraient altérer la qualité de la bière. Les boissons gazeuses ne sont pas pasteurisées. Une fois sorti du pasteurisateur, les bouteilles passent à l’étiquetage.

 L’étiquetage : A ce niveau, les bouteilles sont habillées avec les étiquettes, les contre- étiquettes, les collerettes, les stanioles et les colles suivant le type de boisson en production.

 La dateuse : Appareil qui permet d’inscrire sur les bouteilles la date limite d’utilisation optimale (DLUO) du produit.

NB : la durée de vie de toutes les boissons produites est de 1 an à l’exception de la malta Guinness qui est de 8 mois.

 L’encaisseuse : permet de mettre automatiquement les bouteilles dans les casiers.

 La palettisation : c’est la mise sur palette automatiquement ou manuellement des casiers remplies de bouteilles. Les palettes ainsi remplies sont déposées dans l’entrepôt ou magasin.

1.5.2. Contrôle qualité

Depuis la montée en puissance des entreprises multinationales durant les années soixante, les normes et qualités apparurent comme des critères de différenciation non impératifs mais utiles et fortement salutaires pour la dynamique interne des entreprises. Selon AFNOR, la qualité est l’ensemble des propriétés et caractéristiques d'un produit ou d'un service qui lui confèrent l'aptitude à satisfaire les besoins exprimés ou implicites des consommateurs.

Afin d’obtenir des produits finis répondant aux critères normatifs et aux exigences des consommateurs, la SOBEBRA dispose de deux laboratoires : un laboratoire technique et un laboratoire central.

1.5.2.1. Laboratoiretechnique

Le laboratoire technique est chargé de faire des contrôles tout le long de la chaine de production. Les différents contrôles effectués sont :

Analyse physico-chimiques des eaux de production

Pour garantir la qualité des boissons produites, l’eau entrant dans la fabrication doit être de bonne qualité et ne doit pas contenir certains ions. Pour cela les eaux de production sont

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contrôles se font sur : l’eau de ville, l’eau du filtre à charbon, l’eau du filtre à sable, l’eau des systèmes de refroidissement, l’eau de la chaufferie (eau de l’adoucisseur, eau de la bâche alimentaire, eau du retour condensat, eau du collecteur vapeur, eau des deux chaudières).

Pour chacune de ces eaux, on contrôle:

- la température avec le thermomètre ; - le pH avec le pH-mètre ;

- la conductivité avec le conductimètre ;

- le titre alcalimétrique (TA), le titre alcalimétrique complet (TAC), le titre hydrotimétrique (TH), les chlorures par un dosage.

En plus de ces contrôles, pour l’eau de ville et l’eau du filtre à sable, on contrôle le chlore libre. Pour l’eau du filtre à charbon on contrôle le chlore total par un dosage colorimétrique.

Contrôle des bières Les bières en fermentation (TOD)

- Atténuation limite

C’est la limite dans laquelle les levures fermenteront tous les sucres fermentescibles du moût. Elle permet de connaitre à partir de quel moment la fermentation tend vers la fin.

- La numération

La numération permet de savoir si le nombre de cellules de levures est suffisant pour une bonne fermentation. Elle se fait pour les bières en fermentation. On détermine aussi le nombre de cellules de levures mortes ainsi que les cellules bourgeonnantes.

- Le diacétyle : Il permet de suivre la fermentation. Au cours de la fermentation principale, les levures produisent du diacétyle dans le milieu. Après avoir épuisé les sucres fermentescibles du mélange, les levures commencent par dégrader le diacétyle.

Donc au début de la fermentation, le diacétyle est faible. Il évolue puis chute vers la fin.

Les tanks à bières filtrées (TBF)

- Oxygène dissous : Elle consiste à déterminer la quantité d’oxygène dans la bière. Sa détermination se fait avec l’appareil appelé ‘’le Digox’’.

- Couleur : Se détermine au spectrophotomètre.

- Turbidité : Permet de voir la brillance de la bière. Elle se détermine avec le turbidimètre.

- Extrait primitif : Quantité d’extraits (sucres) dans le moût primitif.

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- L’alcool : Le taux d’alcool dans la bière.

Les bières conditionnées

Pour les bières conditionnées, le laboratoire technique contrôle l’extrait apparent, l’oxygène dissous, la turbidité, le CO2, le pH, la couleur, l’unité de pasteurisation, l’air dans le col, l’étiquetage, le datage.

Contrôle des boissons gazeuses Pour les sirops blancs, le Brix est contrôlé.

Pour les boissons gazeuses mises en bouteille, le laboratoire technique contrôle à des fréquences données :

- le CO2 avec le steinfurth ; - le Brix avec le refractomètre ; - le pH avec le pH-mètre ; - le goût par la dégustation ; - l’apparence visuellement ;

- le sertissage au moyen d’un gabarit ;

- le niveau de remplissage de la bouteille avec une jauge.

Contrôle des bris de verre

Au cours du soutirage, les bouteilles explosent parfois. Pour éviter que les boissons produites contiennent des bris de verre, les bouteilles contenant des bris de verre sont éliminées suivant une procédure déterminée.

1.5.2.2. Laboratoire central Il est chargé des contrôles suivants :

les matières premières et consommables

-

Sucre : granulométrie, humidité, couleur, Brix, microbiologie.

-

Gritz de maïs : humidité, contrôle microbiologique.

-

Produits chimiques.

-

Bouteilles, casiers, palettes, étiquettes, bouchons.

Analyses microbiologiques

- Eaux de sanitation des cuves, des tanks de fermentation, tanks à bière filtrée, du filtre à bière, de la soutireuse et des mix.

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- Suivi microbiologique des bières en fermentation, des bières en garde et des bières filtrées (TBF).

- Contrôle microbiologique des bières en bouteilles et des boissons gazeuses.

- Contrôle de la stabilité du moût : Prélèvement du moût dans une bouteille avant et après aération. L’échantillon est conservé à 35°C pendant 48 h. Le moût a l’odeur du maïs cuit s’il est infecté.

Analyses physico-chimiques des bières

- Amertume (brassin, cuve en garde et tank à bière filtrée).

- Couleur (brassin, cuve en garde et tank à bière filtrée).

- Polyphénols (brassin, bière en bouteille).

- Calcium (brassin, bière en bouteille).

- Acidité Guinness et Malta.

- Tenue de mousse (bière en bouteille) : consiste à voir combien de temps tiendra la mousse lorsque la bière est versée dans un verre.

L’annexe 2 présente un tableau récapitulatif des rôles et importances des équipements de mesure et de surveillance des laboratoires.

Organisation des dégustations:

Un panel de dégustation est constitué pour l’appréciation des bières produites. Elle se fait hebdomadairement.

1.5.2.3. Système qualité

C’est une entité mise en place pour la gestion de la qualité au sein de l’entreprise. Elle est en relation avec les deux laboratoires et toutes les autres sections de la production.

En effet, toutes les manipulations et contrôles sont enregistrés dans des cahiers et des fiches. Le but de ces enregistrements est de démontrer que la qualité requise des produits a été atteinte et de vérifier que le système de gestion de la qualité est mise en œuvre de manière efficace. Pour cela, les résultats obtenus sont interprétés. L’interprétation de ces résultats permet de voir si les valeurs obtenues sont conformes à celles indiquées par la norme ce qui amène à décider d’éventuelles actions correctives et/ou préventives dans le sens de mettre à la disposition du consommateur un produit de qualité sûre. Les enregistrements relatifs à la qualité sont donc des éléments importants dans un système de gestion de la qualité.

Toutes les tâches menées au sein de chaque section sont formalisées sous forme de procédures ou d’instructions de travail. Cette formalisation est sous la responsabilité du système qualité.

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1.5.3. Services généraux

La Salle des machines

C’est l’entité qui s’occupe de l’alimentation en fluide et en énergie de l’usine.

Le CO2 :

Au cours de la fermentation de la bière, il y a production de CO2. Ce CO2 est récupéré, traité et stocké à la salle des machines sous forme liquide dans le ballon de stockage de CO2. Il est utilisé pour la fabrication des boissons gazeuses et pour la saturation en CO2 de la bière après filtration. Le processus de traitement du CO2 se résume comme suit :

- Démousseur 1 : sépare la mousse du CO2 par un croisement Eau-CO2. - Demousseur 2 : sépare la mousse du CO2 par un croisement Eau-CO2. - Laveur : lave le CO2 par un croisement Eau- CO2 et un tamisage - Compresseur : fait passer le CO2 de 5 mbars à 17 bars.

- Séchage : permet de sécher le CO2.

- Purification : permet d’enlever les mauvaises odeurs à l’aide du charbon actif.

- Liquéfaction : permet de faire passer le CO2 de l’état gazeux à l’état liquide. Le CO2 à l’état liquide est stocké dans un ballon d’une capacité de 18600 kg à une température de -32°C.

- Vaporisation : c’est le passage du CO2 de l’état liquide à l’état gazeux pour l’utilisation du gaz.

Le glycol :

Le glycol est un liquide réfrigérant permettant de refroidir. Le glycol refroidi à -5°C a pour rôle de refroidir un produit pour revenir chaud (1°C) au mycom pour être à nouveau refroidi. Il y a à la salle des machines trois mycoms dont deux pour refroidir le glycol et un pour produire l’eau glacée (2°C) utilisée pour refroidir le moût et la production d’eau désaérée.

La vapeur :

La SOBEBRA dispose de deux chaudières (LOOS 1 et 2) pour la production de la vapeur. Ces chaudières sont alimentées par un combustible appelé le fuel lourd. En brûlant, le fuel chauffe des pièces métalliques, qui transfèrent la chaleur à l'eau de la chaudière. Dans la chaudière, l’eau est remplie au ¾, le reste étant pour la vapeur. L’eau de ville contient des ions calcium et magnésium qui sont nuisibles au fonctionnement de la chaudière. Pour cela on procède à l’adoucissement de l’eau. Dans l’adoucisseur, les résines captent les ions

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Efficacité des graines de Moringa oleifera dans l’amélioration de la qualité du sirop du sucre ICUMSA 150 utilisé dans la production des boissons gazeuses à la SOBEBRA

dans le collecteur vapeur. Du collecteur, la vapeur est envoyée partout où besoin sera. Cette vapeur après utilisation revient sous forme condensée dans la bâche du retour condensat pour être réutilisé par la chaudière.

L’eau :

Pour ne pas être limité par une coupure d’eau par la SONEB, la SOBEBRA dispose de 4 réserves d’eau de 500 m3 et d’une de 561 m3. L’eau de la SONEB est stockée dans la réserve de 561 m3. Elle subit une filtration sur le filtre à sable avant d’aller dans les réserves de 500 m3.

L‘électricité :

L’énergie électrique de la SOBEBRA est fournie par la SBEE. La SOBEBRA dispose aussi de qui sont mis en marche en cas de coupure d’électricité.

L’air comprimé :

La salle des machines dispose de trois compresseurs d’air pour la production d’air comprimé. Les machines utilisées pour les différentes productions étant des machines pneumatiques, elles ont besoin de l’air comprimé pour fonctionner.

Les ateliers mécaniques

Pour la maintenance des équipements et machines, la SOBEBRA dispose de:

-

un atelier de tournage

-

un atelier de Soudure

-

un magasin de pièces de rechanges

-

un atelier électrique

-

un atelier d’automatisme 1.5.4. Commercialisation

La commercialisation des produits de la SOBEBRA est assurée par les distributeurs agréés qui s’occupent de la distribution de ces produits. Ces distributeurs de la SOBEBRA bénéficient d’un agrément pour la distribution des bouteilles de verres, des PET (polyéthylènes) et eaux minérales, revu de façon périodique en fonction de leurs différentes performances. La politique commerciale de la Société Béninoise de Brasseries prévoit deux marges bénéficiaires, notamment les grossistes et les détaillants. Cette stratégie vise à réduire les interventions dans le circuit, le but étant de permettre aux consommateurs finaux d’avoir le produit à un prix accessible.

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1.5.5. Forces, faiblesses, opportunités et menaces

Comme toute société, la SOBEBRA a aussi ses forces, ses faiblesses, ses opportunités et ses menaces, au nombre de ceux-ci, on a :

Forces

 Une industrie spécialisée dans la production et la commercialisation des boissons.

 Elle est certifiée ISO 9001 version 2008

 Elle a un système de management qualité.

 Elle fournit des produits de bonne qualité.

 Elle dispose d’une gamme très variée de boissons (export et maison).

 Ces produits sont connus sur toute l’étendue du territoire national.

 Les processus sont en grandes parties automatisés et permettent d’obtenir des produits standardisés

 Dispose d’une station pour le traitement des eaux usées résultants des opérations de productions

 Dispose de plusieurs groupes électrogènes qui assurent l’autonomie de l’usine en cas de panne d’électricité.

Faiblesses

 Importation du sucre raffiné à coût élevé en complément au sucre de la SUCOBE qui est fabriqué au Bénin.

 Non exploitation des énergies renouvelables pour la production d’électricité.

 La dépendance vis-à-vis de la SBEE en énergie

 La non valorisation des fruits locaux pour la fabrication des boissons Opportunités

 La réduction des coûts de production des boissons gazeuses par l’amélioration méthode d’épuration du sirop du sucre ICUMSA 150 et son utilisation dans leur fabrication ;

 La valorisation des fruits locaux par leur utilisation pour la fabrication de nouvelles gammes de boissons ;

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Menaces

 L’existence sur le marché des produits et entreprises concurrentiels constitue une menace pour la SOBEBRA.

Interprétation

Après analyse de ces éléments, nous constatons que la SOBEBRA a assez de force interne capable de transformer les moindres faiblesses en opportunités saisissables. En effet, la SOBEBRA pourrait accroitre son bénéfice si elle réduit les importations du sucre raffiné des pays européens, si elle assure son autonomie énergétique en exploitant les énergies renouvelables (énergie solaire, éolienne, de la biomasse), si elle valorise les fruits locaux en créant de nouvelles gammes de boissons à base de ces derniers.

1.5.6. Analyse diagnostique des activités de la structure 1.5.6.1. Production

L’analyse des activités menées nous a permis de constater que la levure Saccharomyces Céreviciae est une levure haute fermentation car elle fermente à des températures hautes (15 à 25°C) et surnage en fin de fermentation de la bière. Mais à la SOBEBRA cette levure est utilisée pour une fermentation basse (10-15°C). Saccharomyces Cereviciae a donc la capacité de fermenter à des températures aussi bien hautes que basses.

Les matières premières nécessaires à l'élaboration des boissons une fois réceptionnées, subissent un contrôle à réception visant à vérifier visuellement et / ou par échantillonnage et analyses, qu’elles correspondent bien aux spécifications demandées aux fournisseurs. La vérification de la conformité d'un produit à des spécifications préétablies permet de prendre une décision d'acceptation, de rejet ou d'ajournement.

1.5.6.2. Bonnes pratiques d'hygiène et de fabrication

Les bonnes pratiques d'hygiène et de fabrication (BPH et BPF) mise en œuvre sont :

 les bâtiments et les installations sont conçus de manière qu’il y a un espace de travail suffisant permettant le bon déroulement des différentes opérations ;

 les locaux et les installations sont conçus de manière à favoriser une progression rationnelle depuis l’arrivée des matières premières jusqu’à la sortie des produits finis (principe de la marche en avant dans l’espace) ;

 les zones chaudes sont séparées des zones froides ;

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 l’aménagement des installations et des équipements est conçu pour faciliter le nettoyage ;

 dans les zones de manipulation des produits, les murs et les sols sont construits avec des matériaux étanches aux liquides, lavables et non toxiques. Leur surface est lisse, facile à nettoyer et à désinfecter ;

 des canaux sont conçus de manière à permettre une bonne évacuation des eaux usées qui sont collectées et évacuées de telle sorte qu’en aucun cas, elles ne constituent un risque d’insalubrité pour les produits et l’environnement ;

 un programme de nettoyage et de désinfection des locaux et des équipements est mise en place ;

 les locaux de production sont propres et en bon état d'entretien ;

 les vêtements de travail adaptés aux activités sont exigés et en fonction des ateliers et des services, le port d'autres protections (coiffe, chaussures de sécurité, lunette, bouchon, gants) sont obligatoire pour tout le personnel. Ainsi il est mis à leur disposition ces différents éléments ;

 il est indiqué par des panneaux à chaque entrée dans les locaux, les règles d’hygiène et de sécurité à observer ; et des extincteurs sont installés un peu partout dans la maison comme premiers moyens de défense en cas d’incendie.

(41)

Partie II : Identification d’une

problématique

(42)

2.1. Contexte et justification

Pour la fabrication des boissons gazeuses, la SOBEBRA utilise de l’eau, du sucre, des extraits ou arômes, des antioxydants, de l’acide citrique. Afin de se conformer aux normes exigées pour le sucre utilisé dans la fabrication de ces boissons et pour fournir à sa clientèle des produits de qualité, la SOBEBRA importe le sucre raffiné ICUMSA 45 des pays extérieurs malgré la proximité de la SUCOBE qui fournit le sucre ICUMSA 150 produit au Bénin. Cela est dû au fait que le sucre ICUMSA 150 n’a pas les caractéristiques requises (aspect notamment) pour la fabrication des boissons gazeuses. Le sucre raffiné étant importé, il revient plus cher. La SOBEBRA a alors mis au point une technique permettant de traiter le sirop de ce sucre afin d’obtenir un sirop de meilleur qualité et pouvant servir pour la fabrication des boissons gazeuses. Cela dans le but de limiter les importations et de réduire les coûts de production. Mais le résultat obtenu n’est pas satisfaisant et la société continue toujours d’importer le sucre raffiné. Existe-il un moyen plus efficace pour épurer le sirop de sucre ?

2.2. Approche de solution

Le sucre que nous consommons provient soit de la canne à sucre, soit de la betterave sucrière. Le sucre ICUMSA 150 de la SUCOBE est produit à partir de la canne à sucre. Il est plus coloré que le sucre ICUMSA 45 importé (Voir photos).

Cette différence de coloration entre les deux sucres ne découle pas de la plante dont ils sont issus, mais du niveau de pureté en saccharose. Actuellement, les sucreries de betterave produisent quasi-exclusivement du sucre blanc, issu directement du premier cycle de cristallisation. Le chauffage prolongé durant les cycles suivants provoque la formation de

Photo 3 : Sucre ICUMSA 45 Cliché : DOSSA, 2014

Photo 4 : Sucre ICUMSA 150 Cliché : DOSSA, 2014

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