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Une statue pour Didouche MouradPage 9.

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LES PRIORITÉS DE

ABDELMADJID TEBBOUNE

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - DIMANCHE 19 JANVIER 2020 - N°5375 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

ISSN 1112-3842

AÏN EL HAMMAM Les huileries

dépassées

Page 9.

CONSEIL DES MINISTRES S ANTÉ , ÉDUCATION , AGRICULTURE , HABITAT ...

AGHRIBS E LLE A ÉTÉ INAUGURÉE HIER À A GOUNI C HERKI UNIVERSITÉ DE BOUIRA

Le département de génie civil

toujours paralysé

Page 4.

Le président de la République a affiché, hier, ses priorités sur le double plan économique et social,

à travers les dossiers qu’il a mis sur la table de son deuxième Conseil des ministres.

Page 3.

JS KABYLIE C

HAY ET

K

AROUF ASSURERONT L

INTÉRIM

Hubert Velud limogé

Une statue pour Didouche Mourad

Page 24.

Page 9.

BÉJAÏA R ETARDS DANS LA RÉALISATION DE PROJETS DE RACCORDEMENT AU GAZ

Page 5.

BOUMERDÈS L OGEMENTS

PROMOTIONNELS

3 500 unités en souffrance

Page 7.

Les engagements de Ahmed Maâbed

(2)

U

ne défaite de tr op pour l’équipe kabyle et son coach en chef, Huber t Velud, qui se voit donc éjecter de son poste moins de six mois apr ès son installation à la bar r e technique en r emplacement de son compatr iote Fr anck Dumas.

«Le coach Huber t Velud n’est plus l’entr aîneur de la J S Kabylie. Consécutivement à une r éunion or ganisée entr e les dir i- geants du club et Huber t Velud, il a été décidé de mettr e fin de manièr e amiable à la collabor a- tion entr e la J SK et son entr aî- neur pr incipal», indique un communiqué laconique de la J SK publié avant-hier soir sur la page officielle du club. «J ean Yves Chay, assisté de Mour ad Kar ouf, assur er a l' intér im à la tête du staff technique des J aune et Ver t. Samir Djouder et Omar Hamenad conser vent leur s postes», ajoute la même sour ce.

Il faut dir e que le dépar t de

Velud de la bar r e technique de la J SK ne constitue pas une sur - pr ise, lui qui état sur un siège éjectable depuis plusieur s semaines déjà, en r aison des mauvais r ésultats enr egistr és par l’équipe. En effet, début novembr e der nier, la dir ection du club kabyle avait pr is la déci- sion de limoger le technicien fr ançais juste apr ès la défaite (2 – 1) concédée par la J SK contr e l’USMBA. Mais face au r efus de Velud de quitter son poste sans r ecevoir de for tes indemnités, à savoir 3 mois de salair es comme cela est stipulé dans son contr at, le pr ésident de la J SK, Cher if

Mellal, a fini par fair e machine ar r ièr e et laisser Velud en poste, d’autant plus que la J SK avait un impor tant match à livr er en Ligue des champions face aux Congolais de Vita Club, le 13 novembr e, pour le compte de la 1èr e jour née de la phase de poules de la pr estigieuse compé- tition continentale. La victoir e (1 - 0) enr egistr ée par la J SK a fini par r emettr e de l’or dr e dans la maison kabyle et sur tout sou- lager le coach Huber t Velud qui a fini par avoir le soutien de sa dir ection pour la suite de la sai- son. Mais un soutien de cour te dur ée, puisque avec l’enchaîne-

ment de mauvais r ésultats, notamment deux défaites de suite en Ligue des champions face à l’ES Tunis (1 - 0) puis au Raja Casablanca (2 - 0) et une élimination pr ématur ée en Coupe d’Algér ie contr e l’ASAM ont fini par affaiblir le coach Velud qui se savait indésir able au sein du club. Le technicien fr ançais, conscient d’êtr e dans l’œil du cyclone, a fini par cr a- quer au lendemain du match disputé vendr edi der nier contr e l’USMA, acceptant enfin de s’asseoir autour d’une table avec ses dir igeants pour négo- cier son dépar t définitif de la bar r e technique de la J SK, moins de six mois apr ès son ar r ivée en gr ande pompe à la place de son compatr iote Fr anck Dumas, avec comme objectif de jouer le titr e de champion d’Algér ie et de se qualifier en phase de poules de la Ligue des champions. Cer tes, sur la plan comptable, la J SK a r éussi jusque-là un bon par - cour s avec une cinquième place en championnat et une par tici- pation en phase de poule de la LDC, mais for ce est de constater que le piètr e r endement de l’é- quipe, notamment en champion- nat, ne plaide pas pour le main- tien de Velud à la bar r e tech- nique. Même une par tie des sup- por ter s ne cesse de r éclamer un changement avec la nomination d’un technicien chevr onné capable de mener la J SK à bon por t. C’est dir e que la dir ection de la J SK doit fair e le bon choix en r ecr utant un entr aîneur capable de jouer au moins une place sur le podium.

A. C.

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 14 Max : 10 Max : 08 Max : 14 Min : 06 Min : 02 Min : 02 Min : 08

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

DIMANCHE 19 J ANVIER 2020 N°5375

Comme attendu, la direction de la JSK a décidé de mettre fin aux fonctions de l’entraîneur Hubert Velud avant-hier soir,

soit moins de vingt-quatre heures après la défaite concédée par la formation kabyle face à l’USMA (1 - 0).

Hubert Velud limogé

JS KABYLIE Chay et Karouf assureront l’intérim

MO BÉJAÏA Alors que la démission du président Adrar est entérinée

Les Crabes dans l’impasse !

A

yant déjà annoncé sa démission, il y a plus de deux semaines, l’ex-désor mais pr ésident du Conseil d’administr ation de la SSPA/MOB, Akli Adr ar, avait vainement convoqué à deux r epr ises une AGEX des actionnair es pour appr obation. Mais cette fois-ci, c’est la bonne. D’ailleur s, il tenait far ouchement à quitter le navir e mobiste, vu la ter r ible pr ession de la r ue qui pesait sur lui. Mais for ce est de r econnaîtr e aussi qu’Adr ar n’a pas r éussi à offr ir des solu- tions à la cr ise financièr e qui mine encor e le club et qui a influé négativement sur les r ésultats de l’équipe, en Championnat. A souligner également que le der nier r ever s,

lor s du der by de Béjaïa, a pr écipité les choses pour lui, puisque ses pair s du conseil d’administr ation se sont r éunis une nouvel- le fois, jeudi soir, au siège de la wilaya, pour entér iner sa démission. Reste qu’aucun d’entr e eux n’a pr oposé des solutions alter - natives ou s’est montr é disposé à gér er la suite des évènements. Pis encor e, ces action- nair es ont décidé de céder leur s actions à qui de dr oit, c’est-à-dir e au club amateur. Suite à cela, une autr e r éunion du CSA a eu lieu le lendemain mais aucune alter native n’a été pr oposée, au gr and dam des fidèles suppor - ter s qui s’en r emettent aux autor ités locales pour pr endr e à br as le cor ps le pr oblème.

Au même moment, le staff technique, de peur sans doute des r epr ésailles des suppor - ter s, apr ès la der nièr e défaite contr e la J SMB, a décidé de décaler la r epr ise des entr aînements, initialement pr évue pour cet apr ès-midi. En tout cas, cette situation de statu quo ne fait qu’aggr aver les choses au sein de la maison mobiste, laquelle a besoin de r etr ouver la sér énité, afin de mieux pr é- par er la suite du Championnat, où il ser a question pour elle d’entamer son opér ation sauvetage, avant qu’il soit tr op tar d.

B Ouari

JSM Béjaïa

L’ère

Hammouche a commencé

L

e nouveau coach des Vert et Rouge, Saïd Hammouche, a débuté sa mission à la reprise des entraîne- ments, avant-hier après-midi, en présen- ce de l’ensemble des joueurs. Son but est de préparer de la meilleu- re des manières l’enta- me de la phase retour du Championnat, qui interviendra le 1er février prochain. Pour ce faire, le successeur de Bouakaz, engagé par la direction du club pour assurer le maintien de l’équipe en Ligue 2, s’est réuni avec ses poulains, avant le début de la séance, pour leur demander de garder l’état d’esprit né de la victoire enregistrée dernièrement, lors du derby de Béjaïa contre le MOB, pour faire face aux défis qui les attendent, lors des prochains rendez-vous en Championnat. Hier matin, le groupe a eu droit à une séance de musculation en salle.

Quant au stage de 10 jours, prévu dans la station balnéaire d’Aokas, il devrait débuter aujourd’hui.

Hammouche pourrait profiter des quelques matchs amicaux que va jouer son équipe pour recharger les bat- teries de ses joueurs et mieux les connaître, et ce avant le début de la phase retour du Championnat. Il convient de noter que le nouveau staff tech- nique est désormais composé d’Aouamer, assistant de l’entraî- neur en chef, Saïd Hammouche, Nougui, préparateur physique, et Yacine Djabaret, qui est maintenu à son poste d’entraîneur des gardiens de but.

B. O.

(3)

Éducation nationale

Quelle réforme pour l’école ?

L

es r éfor mes initiées pr écédemment par la quasi-totalité des ministr es qui se sont succédé à la tête de ce secteur n’ont pas donné les r ésultats escomptés.

Le bilan de Benbouzid à Benghabr it, en passant par tous les autr es, est maigr e. Les élèves, les appr enants, les étu- diants… le vocabulair e est encor e assez r iche pour dési- gner les enfants. Mais, en fait, c’est sur tout l’appellation qui change à chaque nouveau ministr e. Les r éfor mes de fond pour une école moder ne n’ont jamais suivi. Pour s’en convaincr e, il suffit de voir le nombr e des r ecalés en pr emiè- r e année univer sitair e, juste apr ès l’obtention du fameux Bac. En effet, c’est une gr ande par tie de nouveaux bachelier s qui calent au moins une fois pour accéder en deuxième année. Bien sûr, d’autr es calent deux, tr ois fois, voir e plus, pour atteindr e la deuxiè- me année. Là est la pr euve for - melle et ir r éfutable que notr e système éducatif est loin d’êtr e per for mant. Du coup, l’uni- ver sité se r etr ouve encombr ée par le nombr e impor tant de r edoublants, de «tr iplants», de

«quadr uplants» et plus encor e puisqu’on y tr ouve par fois des étudiants de 30 ans ! Que se passe-t-il donc dans les cycles infer ieur s de l’éducation ? A l’école pr imair e, les élèves sont car r ément dépassés et ér eintés, non seulement, par les pr o- gr ammes mais aussi par la multitude de livr es, de cahier s et de tr ousseaux qu’il faut chaque jour tr anspor ter sur le dos. Les conditions de scolar ité ne semblent jamais r éunies.

Les pr atiques spor tives, cultu- r elles et tour istiques ne sont pr ogr ammées que r ar ement.

La double vacation r ajoute son lot de soucis. C’est à cr oir e que les élèves sont considér és comme des ouvr ier s. Ils se fati- guent, se lassent et finissent par cr aquer, d’où le phénomè- ne de la déper dition scolair e et de l’échec. Pour les aver tis, il faut r evoir tout le système de fond en comble. Un enseignant du pr imair e r aconte : «Nos élèves ne sont pas pr is cor r ec- tement en char ge. La pr emièr e faille, c’est l’insuffisance de moyens pédagogiques et didac-

tiques. Même si par fois les pr ogr ammes sont r iches, nous ne disposons pas des outils nécessair es pour bien aider l’enfant à assimiler le cour s.

Nous utilisons le système de l’appr oche par compétence mais, sans moyens, la compr é- hension est difficile. A titr e d’exemple, on tr aite d’une expér ience chimique dans…

l’abstr ait. Les labor atoir es sont génér alement inexistants et les pr oduits nécessair es aussi. Du coup, les élèves se per dent dans l’abstr ait et le théor ique». Et d’ajouter : «Si on donne un cour s d’Histoir e sans images, sans vidéos, sans pr ojections et sans sor tie sur le ter r ain, les élèves ne font qu’imaginer sans vr aiment compr endr e. Donc, pour facili- ter l’assimilation, il faut des moyens et des exemples pr a- tiques».

Lourdeur du cartable, surcharge des

programmes,

manque de moyens…

Un autr e enseignant abonder a dans le même sens : «Notr e système actuel n’est et ne ser a jamais per for mant avec les données qui se pr ésentent, dont le pr oblème de la sur - char ge des hor air es. Un enfant qui quitte la maison à sept heur es du matin pour ne r en- tr er qu’à 19 heur es, ses chances de r éussite sont limitées. Un enfant a besoin de se r eposer, de se nour r ir et de r éviser pour le lendemain.

Mais s’il ar r ive à 19 heur es chez lui, le lendemain, il ser a

out. Il faut savoir que cer tains dor ment par fois avant de dîner, car gagnés par l’épuise- ment». Un dir ecteur d’école appuier a : «Un enfant qui tr anspor te sur le dos une dizai- ne de kilos (car table, ndlr ) au quotidien est vite atteint de douleur s dor sales qui, non seu- lement, peuvent fair e de lui une per sonne handicapée mais le r endent inapte à pour suivr e et à se concentr er sur ses cour s». Il faut aussi ajouter à cette situation difficile le manque d’activités cultur elles et spor tives. «Un enfant qui passe toute la jour née assis sur son pupitr e d’écolier per d de sa vivacité et de son éner gie. Il se lasse r apidement et finit par décr ocher. Il faut donc pr évoir des hor air es pour ces activités qui per mettr ont à l’enfant d’aimer son école et d’êtr e plus motivé. Cela ne saur a se fair e sans l’allègement des pr o- gr ammes. Il faut également r enouer avec les excur sions, les r andonnées et les sor ties. Les enfants aiment la natur e dans laquelle ils se for ment plus facilement. Une école doit r es- sembler à tout sauf à une entr epr ise», pr éconise le même dir ecteur d’école. A r appeler que tous les ministr es et r es- ponsables du secteur s’étaient engagés à r éaliser des casier s pour chaque enfant et r éduir e, par conséquent, le nombr e de livr es et de cahier s à tr anspor - ter quotidiennement, mais aucun d’entr e eux n’a tenu sa pr omesse. Du coup, les élèves por tent sur le dos des car tables lour ds de plusieur s kilos pour ar r iver à l’école las, fatigués et

usés avant même de commen- cer la jour née. A signaler éga- lement les mauvaises condi- tions de scolar ité, dues essen- tiellement à la défaillance de chauffage, à la vétusté des éta- blissements et au manque d’at- tr ait ludique au sein des écoles.

Quand on entend un r espon- sable des équipements publics se défendr e pour r ejeter la r es- ponsabilité sur l’absence de dotations financièr es néces- sair es à la r éhabilitation des écoles, on compr end vite que la volonté de r éfor mer est tr ahie par les r estr ictions budgé- tair es. «Nous n’avons r eçu aucun centime depuis 2015 pour la r éfection des écoles pr imair es, des collèges et des lycées», a-t-on fait savoir. Dans la wilaya de Tizi Ouzou, les tr avaux de r énovation ur gent dans cer taines écoles. Il y a même des établissements qui accueillent les appr enants dans des conditions désas- tr euses.

Des établissements sinistrés

Il est ar r ivé que des pr ofes- seur s et des élèves ouvr ent leur s par apluies dans… les salles de classes ! Il faut com- pr endr e que l’étanchéité est à r efair e mais les moyens ne viennent pas. Dans d’autr es établissements, les élèves gr e- lottent de fr oid, le chauffage étant en panne, insuffisant ou inexistant. Les tables, les chaises, les ar moir es… le mobilier en génér al manque ! Aussi, comment maintenir un enfant en for me jusqu’à 16 ou

17 heur es lor squ’on lui offr e un r epas de… 40 DA à midi ? Que peut-on s’offr ir à 40 DA aujour d’hui, sinon cette petite bouteille d’eau ? Il est évident que ce sont les couches les plus défavor isées qui pâtissent le plus de cette situation. Mal Nour r i et mal vêtu, l’enfant issu d’une famille démunie devr a, en sus, par cour ir des kilomètr es à pied, faute de r amassage scolair e, pour r ejoindr e les bancs de l’école, où il ser a davantage mis à l’é- pr euve par l’inadéquation du milieu scolair e qui souffr e de différ entes failles.

Par adoxalement, il est attendu de cet enfant de donner, en contr epar tie, et de r éussir dans ces conditions qui ne favor i- sent pas la r éussite ! Des choses qu’il n’a pas et qu’il ne peut en aucune manièr e donner. Pour la communauté éducative et les par ents, il est vite r ecom- mandé de r evoir l’ensemble du secteur, en faisant par ticiper les pr ofessionnels de l’éduca- tion, les par ents, les élèves aussi et, bien entendu, les pou- voir s publics concer nés, afin de r éfor mer substantiellement l’école algér ienne et r edor er par là son blason, ter ni par des décennies d’abandon et de négligence. Comme les pr écé- dentes, les nouvelles autor ités du pays évoquent, avec insis- tance, la r efonte du système éducatif et s’engagent à la r évi- sion et à l' allégement des pr o- gr ammes scolair es, par ticuliè- r ement pour le cycle pr imair e, notamment le r èglement de la pr oblématique de la sur char ge du car table scolair e.

«L’éducation est devenue une pr éoccupation pesante pour la famille et l’État à la fois», a-t- on annoncé, pr omettant «le r enfor cement des ser vices de la r estaur ation et du tr anspor t scolair es à tr aver s tout le ter r i- toir e national, notamment dans les r égions enclavées, les zones r ur ales et les r égions du Sud. Une pr ior ité qui se joint à celle de donner plus d' intér êt et de soutien à l' enseignant, matér iellement et sociale- ment». La r évision des pr o- gr ammes scolair es et des moyens mis à la disposition du secteur est également sou- haitée pour fair e de l’école algér ienne un lieu moder ne, de pr ogr ès et de savoir, pour un vér itable État de dr oit et pr o- gr essiste.

Hocine T.

Le constat est établi et connu de tous : le système éducatif algérien est remis en cause non seulement par ses promoteurs et responsables mais aussi par

la population.

Dimanche 19 janvier 2020

L’ÉVÉNEMENT

2

(4)

Dimanche 19 janvier 2020

L’ÉVÉNEMENT 3

CONSEIL DES MINISTRES Santé, industrie, agriculture, habitat

Les priorités de Tebboune

S

e penchant ainsi sur des secteur s jugés ur gents pour tenter de r edr esser la situation économique du pays, Abdelmadjid Tebboune veut aller vite dans les r éfor mes et décisions à même de r alentir la cr ise qui déteint danger eusement sur le fr ont social. Le Conseil s’est ainsi penché notamment sur les dos- sier s r elatifs à la r edynamisa- tion et au développement des activités sector ielles dans les domaines de la santé, l' indus-

tr ie, l' agr icultur e, l' habitat, le commer ce et le commer ce extér ieur, ainsi que les petites entr epr ises et les star t-up. Des dossier s jugés ur gents par le chef de l’État qui veut accélé- r er les plans de r éfor mes et de r elance dans ces secteur s str atégiques, tant la situation

économique et sociale est des plus cr itiques depuis au moins deux ans. Tebboune donne ainsi des assur ances quant à la concr étisation de ses engage- ments élector aux sur le double plan économique et social qui devr ait, néanmoins, passer par l’assainissement de la manièr e

de gér er les dépar tements et les secteur s per mettant au pays le r edécoller, si ne n’est d’amor cer un décollage effectif qui n’a jamais eu lieu. «Il faut d' abor d une gestion honnête et tr anspar ente, et sur tout ar r ê- ter les différ ents gaspillages, comme c' est le cas dans cer - tains secteur s de l' impor ta- tion», r évélait le candidat Tebboune au Point Afr ique lor s de la campagne élector ale.

La r éfor me du système fiscale s’inscr it dans l’extr ême pr io- r ité de Tebboune qui voit en ce segment une r entr ée d’ar gent qui devr ait palier à la baisse dr astique de la fiscalité pétr o- lièr e. «Nous pr océder ons à une r éfor me pr ofonde du système fiscal (...) et veiller ons à l' éta- blissement d' incitations fis- cales à même de gar antir la r elance de l' économie nationa- le, notamment du tissu des star t-up et des petites et moyennes entr epr ises (PME)», a-t-il souligné. Pour mieux inciter l’entr epr eneur iat et la cr éation d’entr epr ises, notam- ment les PME et TPE, Tebboune compte aller au bout de ses engagements : «Nous

œuvr er ons à l' allègement des char ges fiscales des entr epr ises publiques et pr ivées, à tr aver s la mise en place de mécanismes spécifiques pour atteindr e cet objectif et veiller ons également au r enfor cement de l' économie de savoir, cr éatr ice de r ichesses et de postes d' em- ploi». Quant au secteur de l’Habitat, devant atténuer un tant soi peu la pr écar ité sur le flan social, le Pr ésident r este attaché au pr incipe que la cr ise du logement est une affair e de l’État : «Nous n' accepter ons jamais que l' Algér ien continue à vivr e dans des bidonvilles ou dans des habitations pr é- cair es», avait-il sans cesse r épété. Il est à r appeler que la r éunion du Conseil des ministr es, initialement pr évue pour aujour d’hui, s’est donc tenue hier dans la matinée, avant que la Pr ésident ne s’en vole dans l’apr ès-midi ver s Ber lin où pr endr a par t à la confér ence inter nationale sur la Libye, sur invitation de la Chancelièr e allemande, Angela Mer kel

M. A. T.

Le président de la République a affiché, hier, ses priorités sur le double plan économique et social, à travers les dossiers qu’il a mis sur la table de son deuxième Conseil des ministres.

RÉSEAUX SOCIAUX Discours haineux et régionalistes

Les mises en garde des spécialistes

D

es sociologues et des univer sitair es ont mis en gar de contr e la r ecr u- descence des discour s haineux, r acistes et à car actèr e r égionaliste sur les r éseaux sociaux, estimant que les ins- tr uctions données par le pr ésident de la République au Pr emier ministr e, afin d' élabor er un pr ojet de loi visant à juguler ce phénomène, inter venaient à point nommé, en vue de r épr imer les individus impliqués dans de tels dépas- sements. Le pr ésident de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avait instr uit le Pr emier ministr e, Abdelaziz Djer ad, d' élabor er un pr ojet de loi cr iminalisant toutes for mes de r acisme et de r égionalisme ainsi que tout discour s de haine dans le pays. Cette mesur e inter vient «apr ès avoir constaté une r ecr udescence du discour s de la haine et de l' incitation à la fitna (discor de), notamment à tr a- ver s les r éseaux sociaux», explique le communiqué de la pr ésidence de la République, ajoutant qu' elle «inter - vient aussi dans le but de fair e face à ceux qui exploitent la liber té et le car actèr e pacifique du Hir ak (mouve- ment populair e) pour br andir des slo- gans por tant atteinte à la cohésion nationale». Ainsi, l' enseignante spécia- lisée en analyse sociale, Zahr a Fassi, a indiqué à l' APS que ce phénomène avait pr is «des pr opor tions alar mantes dans l' incitation à la fitna au sein de la société à une pér iode sensible, où les Algér iens aspir ent à la paix, en ce sens que cer taines pages sur Facebook notamment, souvent suivies par un gr and nombr e de per sonnes, ont par ti-

cipé à la désinfor mation et à la diffu- sion de fake news, de fausses accusa- tions et la pr omotion de cer tains slo- gans br andis dans la r ue par cer tains gr oupes inconscients des r éalités et qui vont à contr e-sens, en l' absence d' une infor mation cr édible à assur er au citoyen».

La liberté d’expression mal utilisée

L' élabor ation d' un pr ojet de loi cr imi- nalisant toutes for mes de r acisme et de r égionalisme, et tout discour s de haine, confor mément aux instr uctions du Pr ésident de la République, «inter vient à point nommé, au moment où des nationalistes et des hommes nobles et libr es subissent une gr ande injustice, avec la complicité de par ties mal- veillantes financées par les ennemis de l' Algér ie», comme le démontr ent si bien les vidéos postées par cer tains ins- tigateur s contr e l' intér êt du pays, a-t- elle expliqué. Elle a mis en gar de contr e l' incidence du contenu de cer taines pages sur les jeunes «qui ont tendance à cr oir e tout ce qui est publié sur Facebook». De son côté, le pr ofesseur Samir Imer a estimé que «la mauvaise utilisation de la liber té d' expr ession par cer taines per sonnes, qui utilisent souvent des pseudonymes sur les r éseaux sociaux, a engendr é de gr aves phénomènes dont la fitna (discor de), la violence et le r acisme», ce qui implique, a-t-il dit, «l' élabor ation d' un cadr e jur idique r igour eux pour r épr imer les auteur s de tels dépassements autr e que

les lois existantes qui n' ont donné aucun r ésultat pr obant». Pour sa par t, l' enseignant en sociologie à l' univer sité de Sétif 2, Zine Eddine Kher chi, a sou- ligné que les phénomènes de r acisme et de r égionalisme ainsi que les discour s de haine «r enfer ment des messages politiques qui ne peuvent êtr e tr aités qu' à tr aver s la loi», tel que démontr é par plusieur s expér iences inter natio- nales. Il a appelé, à ce pr opos, à «pr é- ser ver l' algér ianité dans l' identité nationale, en adoptant un discour s politique pondér é et un ser vice média- tique qui r especte la diver sité de la société algér ienne, en insistant sur l' im- por tance de la sensibilisation dans les différ ents domaines comme l' enseigne- ment et la cultur e». «Les discour s de la fitna, de la haine et du r égionalisme ont toujour s existé en Algér ie, sachant que leur s " pr opagateur s" agissaient avec la complicité de per sonnes influentes, pour exploiter ce type de discour s afin de ser vir leur s intér êts per sonnels, les lois cr iminalisant ces actes en est la pr euve, car elles existent depuis long- temps de même que la Constitution pr otège les symboles de l' État», a-t-il dit. Le vér itable pr oblème qui se pose demeur e «leur s r éactivation et applica- tion», a-t-il soutenu, estimant que le pr ojet de loi dont le pr ésident de la République a instr uit l’élabor ation est à même de confor ter le système jur i- dique à tr aver s l' application de peines contr e les individus impliqués dans toutes for mes de violence et d' incitation à la fitna et à la haine dans l' objectif de r éduir e leur incidence sur la société.

«Les discours racistes et haineux ont laissé des séquelles»

Cependant, ce pr ojet de loi «doit êtr e pr écis et clair sans s' opposer à la liber té d' expr ession, de pensée politique et d' opinion», a-t-il expliqué. Dans le même contexte, le Pr Kher chi a mis l' accent sur l' appar ition, avec le Hir ak populair e, d' une nouvelle ter minologie que les jeunes utilisent à mauvais escient, pour expr imer leur haine et mépr is pour autr ui, citant quelques ter mes que même les médias avaient utilisés, par ticipant ainsi à leur vulgar i- sation et cr éant une situation «tr ès gr ave à laquelle il est nécessair e de r emédier ». La lutte contr e les fléaux qui se pr opagent sur les r éseaux sociaux «ne doit pas se limiter à l' éla- bor ation d' un pr ojet de loi cr iminali- sant les discour s de haine, mais nécessi- te son application, car les discour s r acistes et haineux ont laissé des séquelles et des plaies ouver tes suscep- tibles de por ter atteinte à la cohésion de la société et d' attiser des conflits inter nes pouvant ébr anler la stabilité et l' unité nationales». Dans le même or dr e d' idées, le Pr Naima Ben Ammar de l' univer sité d' Or an a souligné la néces- sair e par ticipation de commissions spé- cialisées dans l' élabor ation de lois cr i- minalisant toutes for mes d' atteinte à la cohésion nationale», sur la base d' é- tudes appr ofondies aux r ésultats à long ter me, au r egar d de l' incapacité de maitr iser le flux des publications sur les r éseaux sociaux.

(5)

A

pr ès plusieur s semaines d’attente, les pr oducteur s de pomme de ter r e de la fer me pilote ‘’Bouchar iîne’’ de la commune d’El-Esnam, à l’Est de la wilaya de Bouir a, ont décidé de passer à l’action dans l’apr ès-midi d’hier, en pr océdant à la fer metur e de l’autor ou- te Est-Ouest à hauteur de la localité de

‘’Sonda’’. Ces agr iculteur s, qui dénon- cent «l’absence de lieux de stockage»

pour leur pr oduction, ont usé de gr os sacs r emplis de pomme de ter r e pour bloquer l’autor oute Est-Ouest, hier ver s 14h30. Ces pr oducteur s r efusent, pour r appel, de lancer la campagne de r écolte du tuber cule, en r aison de «la baisse des pr ix de vente et l’absence de lieux de stockage adéquats dans la wilaya de Bouir a». Les pr otestatair es, qui ont fini par libér er la r oute apr ès

l’inter vention des éléments de la gen- dar mer ie nationale ver s 15h, ont r éclamé l’inter vention r apide du ministr e de l’Agr icultur e, pour la concr étisation des engagements des cadr es locaux du secteur, pour le stoc- kage de la pr oduction au niveau des chambr es fr oides de la wilaya de Tamanr asset, au sud du pays : «Nous voulons des solutions concr ètes et pas

des pr omesses sans suite ! Si la situa- tion demeur e ainsi, cela signifie une fin pr ogr ammée à notr e activité et à notr e filièr e, car nous ne pouvons pas écouler notr e mar chandise à un pr ix aussi dér i- soir e, qui ne couvr e même pas la moitié des dépenses !», s’est empor té l’un des pr oducteur s.

O. K.

P

our r appel, ces étudiants r éclament une r évision génér ale des délibér ations de l’année univer sitair e 2018/2019 car, selon eux, ces r ésultats «catastr ophiques»

compor tent plusieur s «ir r égula- r ités et anomalies», qui aur aient dir ectement affecté les moyennes génér ales des étu- diants de cette pr omotion. Selon les pr otestatair es, ces «anoma- lies» ont été signalées au chef du dépar tement à maintes r epr ises, mais sans r ésultat. Les mécon- tents ont cité, entr e autr es, l’ab-

sence d’affichage des notes de cer tains modules fondamentaux, la pr ise en considér ation dans les délibér ations des notes des examens semestr iels, au lieu des notes de r attr apage, notamment pour cer tains modules du deuxième semestr e. Toujour s selon les plaignants, seuls 85 étu- diants de la tr oisième année

ser ont admis dans des classes de master, cette année, sur les 220 étudiants que compte cette pr o- motion. Malgr é les tentatives de l’administr ation de r aisonner les gr évistes, afin qu’ils mettent un ter me à leur mouvement, ces der nier s sont déter miner à aller jusqu’au bout. En outr e, les pr o- testatair es ont pr océdé à

maintes r epr ises au blocage de la Faculté des sciences et sciences appliquées, pénalisant ainsi les étudiants d’autr es dépar tements, comme cela a été le cas, mer cr edi der nier, où ils ont été empêchés d’accéder à leur faculté dur ant la matinée.

Contacté, Mour ad Nour ine, le doyen de cette faculté, a balayé

d’un r ever s de la main la ver sion des gr évistes, tout en assur ant que l’opér ation de délibér ation s’est dér oulée selon les nor mes pédagogiques du système LMD :

«J e tiens à pr éciser que la faculté composée de neuf dépar - tements n' est pas fer mée. Il y a un seul dépar tement, celui du génie-civil, qui connaît ces jour s-ci quelques soucis.

Comme à l' accoutumée à chaque délibér ation finale, une poignée d' étudiants de ce dépar - tement essaie de tr ansgr esser les r ègles de la gestion du système LMD, c’est-à-dir e : suppr imer les dettes, r efair e cer tains exa- mens... Comme les por tes du dialogue sont ouver tes à tous les niveaux, l' administr ation de la faculté essaie de r aisonner cette poignée d' étudiants et de pr endr e en char ge toutes leur s demandes, lor sque la r églemen- tation en vigueur est bien évi- demment r espectée. Cependant, nous pr écisons que les demandes expr imées par ces étudiants, en dehor s de la r églementation, sont systématiquement non satisfaites. Cas auquel, le dépar - tement de génie-civil est actuel- lement confr onté», a déclar é Mour ad Nour ine.

Oussama Khitouche

Université de Bouira

En grève depuis le 6 janvier dernier, les étudiants de la troisième année du département de génie civil de l’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira ont maintenu, hier, leur mouvement de protestation.

Le département de

génie civil toujours paralysé

BORDJ OKHRISS Logements sociaux

Les non-bénéficiaires maintiennent la pression

H

ier, les demandeur s de loge- ments sociaux de la com- mune de Bor dj Okhr iss (à l’ex- tr ême sud de la wilaya de Bouir a) ont maintenu leur s

actions de pr otestation pour r éclamer l’annulation de la liste des bénéficiair es des 50 loge- ments sociaux. Ainsi, le CW 129 est r esté fer mé à la cir culation et

un sit-in a été impr ovisé devant le siège de la mair ie. Les pr otes- tatair es ont même établi une plate-for me de r evendications, qui compor te pas moins de sept points. Cette der nièr e a d’ailleur s été adr essée aux r es- ponsables locaux et au wali. Les pr emièr es r evendications figu- r ant sur cette plate-for me ont tr ait à l’annulation de la liste des 50 bénéficiair es de loge- ments sociaux, r endue publique mer cr edi der nier, et l’envoi d’une commission d’enquête pour mettr e toute la lumièr e

«sur les nombr euses ir r égula- r ités» signalées. Ils ont égale- ment r éclamé le déplacement du

wali à leur commune, afin d’ins- pecter les nombr eux pr ojets de développement, à l’ar r êt ou en souffr ance, dont elle a bénéficié dans le cadr e de différ ents pr o- gr ammes de développement (plan des Hauts-Plateaux, plans sector iels, subventions de la wilaya…). Les r édacteur s de cette plate-for me ont cité, à titr e d’exemple, des pr ojets pour la r éalisation de logements sociaux à l’ar r êt depuis des années, ce qui a contr ibué à cr éer une cr ise de logement dans cette localité, notamment avec la baisse des quotas des aides octr oyées à l’habitat r ur al. Le pr ojet pour la r éalisation d’un hôpital de 90

lits, inscr it depuis 2006, qui n’a toujour s pas été r éceptionné, en plus de l’opér ation de r éaména- gement du boulevar d centr al, dont les tr avaux piétinent, ont été également cités par les pr o- testatair es. Il est à noter que le mair e de Bor dj Okhr iss s’était expr imé, la semaine der nièr e, à pr opos de ladite liste. Il a affir mé que la Commission locale du logement a mené des enquêtes sociales sur le ter r ain, tout en appelant les contesta- tair es à y intr oduir e des r ecour s.

Celle-ci se char ger a de mener des enquêtes appr ofondies sur chaque bénéficiair e.

O. K.

Bouira

Des producteurs de pommes de terre ferment l’autoroute

Dimanche 19 janvier 2020

ACTUALITÉ

4

(6)

Taureau Lion

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Verseau

Poissons Balance

Bélier

Sagittaire

BÉJAÏA La wilaya enregistre des retards dans les réalisations

Dimanche 19 janvier 2020

ACTUALITÉ 5

À

cet effet, des séances de tr avail sont or ganisées r égulièr ement, au sein de la wilaya. Réunissant toutes les par ties inter venant sur les chan- tier s du gaz, le chef de l’exécutif, Ahmed Maâbed, insistait à chaque fois sur la nécessité de r elancer les pr ojets en souffr ance et de r especter les délais impar - tis. D’ailleur s, sa der nièr e r éu- nion en date r emonte à jeudi, en pr ésence des r esponsables des entr epr ises char gées de r éaliser les pr ojets de r accor dement au r éseau du gaz natur el. Dans ce sens, la char gée de communica- tion de la wilaya a indiqué :

«Cette r encontr e tenue en pr é- sence également des chefs des daïr as concer nées par ces pr ojets et des dir ecteur s de l' exécutif a per mis de r égler les pr oblèmes soulevés par les chefs d' entr epr i- se.» Pour r appel, de nombr eux entr epr eneur s sont pénalisés par le non-paiement de leur s fac- tur es, d’où l’ar r êt des tr avaux

dans plusieur s chantier s. Cette situation a non seulement engen- dr é un r etar d dans l’achève- ment des tr avaux mais a aussi pénalisé les populations qui attendent le gaz depuis des lustr es. En outr e, lor s d’une r éu- nion, des chefs d’entr epr ise d’é- lectr icité et de gaz de Béjaïa avaient br ossé un tableau noir sur la situation inquiétante des entr epr ises en char ge de la r éali- sation des pr ojets de r accor de- ment et de tr anspor t du gaz et de l’électr icité. «Des entr epr ises ont déjà dispar u, alor s que d’autr es ne tar der ont pas. Cer tains entr e-

pr eneur s vont jusqu’à vendr e leur matér iel et s’endetter aupr ès des pr oches pour payer les salair es de leur s employés.

Nous sommes devant une situa- tion tr ès gr ave», s’est indigné l’un d’eux. Les entr epr ises en char ge de pr ojets d’alimentation des foyer s en gaz natur el se plai- gnent, entr e autr es, du r etar d flagr ant enr egistr é dans le paye- ment des factur es, de l’applica- tion par le maîtr e d’ouvr age des pénalités de r etar d à leur encontr e et du non- r embour se- ment de la caution aux entr epr e- neur s, afin de leur per mettr e de

r espir er un tant soit peu, en attendant qu’une solution soit tr ouvée à leur situation financiè- r e. Résultat : les entr epr eneur s n’ont pas les moyens pour s’ap- pr ovisionner en matér iaux et assur er les salair es de leur s employés, d’où l’ar r êt des chan- tier s. Par ailleur s, on a appr is que la wilaya a décidé de pr endr e le taur eau par les cor nes et d’aplanir toutes les situations, ce qui va r elancer les pr ojets à l’ar r êt. «Les r etar ds ne sont pas causés par le manque de finance- ment et les entr epr ises ayant souscr it au cahier des char ges doivent le r especter », a expliqué le wali de Béjaïa, jeudi der nier, à ses hôtes. Toujour s d’apr ès la char gée de communication de la wilaya, M. Maâbed effectuer a dans les jour s à venir plus de visites d’inspection sur les chan- tier s pour s’enquér ir de l’avan- cement des tr avaux. «J e ne peux laisser nos citoyens souffr ir encor e. En cas de défaillance, les sociétés r esponsables de r etar d devr ont payer des fr ais», a-t-il mis en gar de.

F. A. B.

Les autorités locales de Béjaïa mettent les bouchées doubles pour rattraper le retard qu’accuse la région, en matière de raccordement au réseau de gaz naturel.

Le gaz naturel, une priorité absolue

INVESTISSEMENT Santé, agriculture et tourisme

L’intérêt des opérateurs étrangers

D

es opér ateur s économiques étr anger s sont actuellement en quête de par te- nair es locaux pour investir en Algér ie dans les secteur s de la santé, de l' agr icultur e et du tour isme, a indiqué hier à Alger le dir ecteur génér al du Centr e ar abo-afr icain d' investissement et de développement (CAAID), Amine Boutalbi. " Nous sommes pr êts à attir er pr ès de 500 millions de dol- lar s sous for me d' investissements dir ects et à ouvr ir des per spectives avec plusieur s pays" , a fait savoir le même r esponsable lor s d' un point de pr esse en mar ge d' une confér ence sur les solutions économiques en Algér ie. A titr e d' exemple, " quatr e investissements étr anger s sont en attente pour la cr éation d' établissements sanitair es en Algér ie. Nous cher chons aujour d' hui des par tenair es nationaux pour per mettr e la concr étisation de ces pr ojets" , a-t-il affir mé. Etayant ses pr opos, le pr emier r es- ponsable du CAAID a confié que " la r epr é- sentation diplomatique ukr ainienne s' est engagée à attir er plus de 30 investisseur s en Algér ie" . De plus, " la Chambr e de Commer ce et d' Industr ie jor danienne est pr ête à convaincr e plus de 20 investisseur s de ce pays pour venir investir en Algér ie pour 10 millions de dollar s" , selon lui.

Pour faciliter la concr étisation de ces inves- tissements, M. Boutalbi a souligné la néces- sité " que la question de la r ègle du 51/49 soit tr anchée pour per mettr e aux investis- seur s étr anger s de compr endr e les nou- veaux mécanismes d' investissement en toute confiance" . Le même r esponsable a fait savoir que la pr ochaine édition de la r encontr e économique inter nationale,

or ganisée annuellement par le Centr e, se dér ouler a les 28,29 et 30 mar s à Alger avec la pr ésence de pr ès de 300 opér ateur s éco- nomiques étr anger s. " Nous appelons dans ce cadr e à ce qu' il y ait des facilitations notamment au niveau administr atif en faveur des investisseur s étr anger s. Nous souhaitons que le gouver nement et l' en- semble des or ganismes nationaux de sou- tien accompagnent ces investisseur s" , a-t-il plaidé. En outr e, M. Boutalbi a évoqué l' agenda afr icain sur la vision économique à hor izon 2063, en estimant nécessair e que l' Algér ie " insiste sur ses plans et sa str até- gie au sein de cet agenda" , notamment à quelques mois de la mise en œuvr e de la zone afr icaine de libr e-échange (ZLE- CAF). Cr éé en 2011, le CAAID a pour mis- sion pr incipale la pr omotion de l’investis- sement, du commer ce et la coopér ation entr e l’Afr ique et le monde ar abe.

LF 2020: une loi de transition et de promotion de

l’investissement

D' autr e par t, le r epr ésentant du ministèr e des Finances, Br ahim Benali, a fait par t lor s de cette confér ence de l' ambition de l' Etat d' encour ager l' investissement notamment à tr aver s les mesur es intr o- duites par la Loi de Finances 2020. Il a ainsi évoqué la suppr ession de la r ègle du 51/49, sauf concer nant les secteur s str até- giques qui ser ont définis par un texte r égle- mentair e. L’autor isation du financement extér ieur des entr epr ises publiques, la cr éation de zones économiques pour le

développement et le développement de la digitalisation ont été également soulignés dans ce cadr e. En plus, tout un ar senal jur idique, incluant des avantages fiscaux, a été mis en place au pr ofit des investisseur s dans le cadr e de la loi r elative à l' investis- sement, a fait obser ver M. Benali. Pour sa par t, l' exper t et ancien ministr e des Finances, Abder r ahmane Benkhalfa a estimé que " la LF 2020 est une loi de tr an- sition de sauvegar de en amont des futur es lois de Finance qui assur er ont la tr ansition économique" . Selon lui, les tr ois chantier s de l' économie nationale pour 2020 consis- tent en " la libér alisation de l’investisse- ment, la modification de la gouver nance économique et la tr ansfor mation du mode de fonctionement de l’économie du pays" . M. Benkhalfa a estimé que le r égime de change, la r égulation de l’économie et l’in- clusion du secteur infor mel sont les pr io- r ités du secteur financier du pays. Il a éga- lement assur é que le secteur pr ivé jouer a le r ôle de levier de la cr oissance nationale, accompagné de la moder nisation du sec- teur public. Quant à l' ex-dir ecteur génér al de l' Ecole des hautes études Etudes com- mer ciales (EHEC), Houar i Tighar si, il a pour sa par t souligné la nécessité de mettr e en œuvr e une or ganisation fiscale efficace.

" Il y a un manque de numér isation qui est tr ès impor tante dans le système fiscal et dans l’ensemble des secteur s" , a-t-il noté, ajoutant que le coût de la numér isation de l' administr ation fiscale ne doit pas consti- tuer un obstacle du moment qu' il s' agit d' une démar che génér atr ice de r ecettes impor tantes pour le pays.

INSFP

de Sidi Aïch

L

a r entr ée de la session de févr ier à l’Institut national supér ieur de la for mation pr ofessionnelle de Sidi Aïch ser a mar quée par le lancement d’une nouvelle spécialité dans la filièr e agr icultur e. Il s’agit, selon la r esponsable de cet établissement, de

l’ar bor icultur e. «La nouveauté pour la r entr ée de févr ier, au niveau de notr e INSFP, est l’intr oduction de la spécialité ar bor icultur e dans la filièr e agr icultur e.

Cette spécialité est tr ès demandée dans la r égion.

A titr e d’exemple, dans les communes de Timezr it et Amizour, il y a de vastes fer mes d’agr umes nécessitant une main d’œuvr e qualifiée pour optimiser les r endements et amélior er la qualité des fr uits r écoltés. Du côté de Beni Maouche, il y a beaucoup

d’investissements dans la figuicultur e pour,

notamment, la pr oduction de figue sèche. Les per sonnes for mées dans l’ar bor icultur e pour r ont alor s tr availler dans les fer mes ou développer eux- mêmes leur s pr opr es activités agr icoles», selon la dir ectr ice de l’INSFP de Sidi Aïch. De même, cet établissement pr opose aux jeunes intér essés d’autr es spécialités de niveau technicien supér ieur dans le mode appr entissage, dont la spécialité «contr ôle de qualité dans les

industr ies

agr oalimentair es». Pour le mode r ésidentiel, l’INSFP de Sidi Aïch va r econduir e, en févr ier, la spécialité

«efficacité éner gétique et automatismes industr iels».

Il est à souligner que les inscr iptions pour cette session, lancées le 5 du mois en cour s, se

pour suivr ont jusqu’au 15 févr ier. Au total, la Dir ection de la for mation pr ofessionnelle de Béjaïa offr e pour cette r entr ée pas moins de 8 621 places pédagogiques, r épar ties à tr aver s une vingtaine de CFPA, cinq INSFP et une dizaine d’annexes. Pour r appel, vingt nouvelles spécialités r épondant au besoin des mar chés local et national ont été intr oduites pour la pr emièr e fois à Béjaïa.

B. S.

Du nouveau

dans la filière

agriculture

(7)

E

n plus de cette quantité de kif, la police a également r écupér é chez des dealer s de dr ogue dur e 347 g de cocaïne et plus de 2 800 compr imés psy- chotr opes. «En matièr e de stupéfiants et de substances psy- chotr opes, 252 affair es ont été enr egistr ées, impliquant 332 individus, dont 89 ont été mis en détention pr éventive. Ainsi, 24,283 kg de cannabis, 2 867 compr imés psychotr opes et 346,91 g de cocaïne ont été saisis.

Concer nant la cyber cr iminalité, 196 affair es ont été enr egistr ées, impliquant 157 individus, dont tr ois ont été mis en détention pr éventive», a indiqué le com- muniqué émanant de la Sûr eté de wilaya. Par ailleur s, la même sour ce a fait savoir que la police judiciair e a eu également à tr ai- ter «4 680 affair es, mettant en cause 4 693 individus, dont 284 ont été mis en détention pr éven- tive». Le bilan de l’année 2019 a fait également r essor tir que 1 627 affair es ont été tr aitées ayant tr ait aux cr imes et délits contr e les per sonnes, impliquant 1 984 individus par mi lesquels 57 ont été mis en détention pr é-

ventive. 66 autr es affair es ont été tr aitées pour cr imes et délits contr e la famille et les bonnes mœur s, impliquant 95 individus, dont 17 ont été mis en détention pr éventive. S’agissant des cr imes et délits contr e les biens, 1 766 affair es ont été tr aitées, impliquant 1 101 individus, dont 81 ont été mis en détention pr é- ventive. A signaler que le tr avail d’investigation de la police a per mis de r écupér er pas moins de 21 véhicules et 11 motos volés.

Dans le volet infr actions écono- miques, 205 affair es ont été

tr aitées, impliquant 221 indivi- dus, dont 11 ont été mis en détention pr éventive. Pour ce qui est des atteintes à la chose publique, 568 affair es ont été tr aitées, impliquant 803 indivi- dus par mi lesquels 26 ont été mis en détention pr éventive. Il est à souligner que gr âce au tr a- vail de r echer che et de r ensei- gnement opér ationnel, huit affair es liées au tr afic d’ar mes à feu et de munitions ont été tr aitées dur ant la même pér iode.

Elles se sont soldées par l’ar r es- tation de 14 individus, qui ont

été défér és au par quet, alor s que 11 autr es ont été mis en déten- tion pr éventive. Dans le cadr e de la lutte contr e la cr iminalité ur baine, 2 698 opér ations coup- de- poing ont été menées à tr a- ver s plusieur s points et se sont soldées par la pr ésentation au par quet de 350 per sonnes pour différ ents délits (objets de r echer che, por t d’ar mes blanches pr ohibées, détention de stupéfiants…)

10 morts sur les routes

Dans le volet accidents de la r oute, le même bilan a fait r es- sor tir que «427 accidents cor po- r els de la cir culation r outièr e ont été enr egistr és sur le ter r itoir e de la wilaya, lor s desquels 10 per sonnes ont tr ouvé la mor t et 516 autr es ont été blessées».

Quand aux causes pr incipales de ces accidents, évoquées par les ser vices de sécur ité, elles sont en r elation dans leur major ité au facteur humain (415 accidents), à l’état des véhicules (10), à l’en- vir onnement et au climat (02).

Outr e cela, 76 mises en four r ièr e ont été pr ononcées, 14 214 contr aventions dr essées, 2 676 per mis de conduir e r etir és, 107 opér ations r adar r éalisées.

Aussi, 86 427 usager s de la r oute ont été sensibilisés dans le cadr e de la pr évention r outièr e. Dans d’autr es volets, on a appr is que 102 opér ations de contr ôle de commer ces illicites sur la voie publique ont été menées et 1 067 manifestations spor tives et cul- tur elles couver tes. Et en matièr e d’ur banisme et de pr éser vation de l’envir onnement, la br igade spécialisée a enr egistr é 70 cas de constr uctions illicites, 4 cas de constr uctions non confor mes, 01 opér ation de démolition, 12 cas de jets d’or dur es ménagèr es et de débr is de constr uction et 11 infr actions à l’hygiène.

Hocine T.

Dimanche 19 janvier 2020

KABYLIE 7

La K ab ylie un jo ur

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H O R A I R E S des prières

Tizi Ouzou 06:24 12:54 15:35 17:57 19:20 F AJR D OHR A SR M AGHREB I SHA

Béjaïa 06:20 12:50 15:31 17:51 19:16 Bouira 06:24 12:55 15:37 18:00 19:21

AÏN EL HAMMAM

DRAÂ EL GAÏD M’CHEDALLAH

Les huileries saturées

Manque d’enseigants à l’école primaire

Ahmed Bahaz

Plus de 13 milliards pour les travaux publics

TIZI OUZOU Bilan 2019 de la police

Plus de 24 kg de kif saisis

Durant différentes opérations de lutte contre les stupéfiants menées par les services de police de

la wilaya de Tizi Ouzou l’année écoulée, plus de 24 kg

de cannabis ont été saisis.

D

ans la wilaya de Boumer dès, plusieur s pr ogr ammes de r éalisation de loge- ments sont en souffr ance. En effet, plus de 3 500 logements sociaux pr omotionnels et pr o- motionnels aidés par tissent à ce jour des contr aintes administr atives et des pr océ- dur es de délivr ance des documents néces- sair es à leur lancement, notamment les per - mis de bâtir. «Les contr aintes sont liées sou- vent au temps mis pour la délivr ance de ces documents», a affir mé un entr epr eneur de la r égion, qui estime que l’administr ation doit

r evoir les pr océdur es afin de per mettr e l’avancée des pr ojets et leur livr aison dans les délais r equis, tout en sachant que le sec- teur du BTP est considér é comme cr éateur d’emplois dans la r égion. Dans le même sillage, 900 logements sociaux locatifs sont en souffr ance, notamment dans les volets inhér ents aux tr avaux de Voier ie et r éseaux diver s (VRD). A noter que des r allonges financièr es ont été accor dées à ces pr o- gr ammes et que cer tains d’entr e eux vont ser vir à l’ér adication des chalets. Outr e cela,

un pr ogr amme de 4 000 logements, issu d’un pr ogr amme global de 12 000 logements octr oyés par le gouver nement, en 2014, pour l’ér adication des chalets installés au lende- main du séisme de 2003, n’avance toujour s pas. Par ailleur s, dans un conseil de wilaya, r écemment or ganisé, le wali Yahia Yahiaten a mis l’accent sur l’impér atif de lever toutes les contr aintes pour le lancement des tr a- vaux à temps, afin que les pr ojets soient r éceptionnés dans les délais fixés.

Z Youcef.

3 500 unités en souffrance

BOUMERDÈS Logements promotionnels

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Dimanche 19 janvier 2020

BÉJAÏA

8

SEDDOUK Elle relie la wilaya de Béjaïa à celle de Sétif

La RN75 en piteux état

E

n effet, la por tion de cet axe r outier compr ise entr e la ville de Seddouk et Tr ouna, chef-lieu communal de Beni Maouche, sur un linéai- r e de pr ès de 15 km, est par - semée de cr evasses et de diffor - mités, qui font voir de toutes les couleur s aux automobilistes. Et dans de nombr eux segments de la chaussée, le tapis d’asphalte est par ti en lambeaux, induisant un r étr écissement de la sur face de r oulement. Une enfilade d’af- faissements a également vu le jour au fil du temps, a-t-on constaté. «A for ce d’êtr e livr é à l’abandon, la RN 75 est de mal en pis. Apr ès chaque épisode pluvieux, on voit appar aîtr e de nouveaux affaissements, alor s que ceux qui existent se cr eusent

davantage», a r évélé le pr opr ié- tair e d’un four gon de tr anspor t de voyageur s assur ant la ligne Beni Maouche-Béjaïa. «Pour éviter de r ouler sur ces affaisse- ments, cer tains automobilistes s’adonnent à des slaloms qui

exposent leur vie et celle des autr es usager s au danger », a-t-il affir mé. En outr e, la for ce ér osi- ve des eaux de r uissellement a cr eusé de pr ofondes r igoles, le long des accotements. Les ouvr ages d’évacuation des eaux

de pluie sont soit colmatés par les éboulis, obstr ués par les détr itus, ou car r ément inexis- tants. «Par temps de pluie, l’eau débor de de par tout et inonde copieusement la chaussée.

L’adhér ence tr ès r éduite des

pneus r end alor s la cir culation difficile, voir e pér illeuse», a sou- ligné un citoyen du village Tibouamouchine, r outier de son état. Et de pr éciser que le tr acé pentu de cette r oute, par cour ant en lacets le r elief accidenté de la montagne, est un autr e facteur de vulnér abilité, concour ant à sa dégr adation. «La pr ise en char - ge de cette r oute r elève de la r es- ponsabilité de la Dir ection des tr avaux publics. Nous avons, à plusieur s r epr ises, tir é la sonnet- te d’alar me quant à l’ur gence de sa r éhabilitation. A pr ésent, nous attendons une r éponse», a déclar é un élu de l’APC de Beni Maouche. «Il est nécessair e d’engager sans délai des tr avaux de r éhabilitation de la chaussée, d’aménager des ouvr ages d’ac- compagnement et de r enfor cer la signalisation. Il y va de la sécur ité des usager s», a-t-il plaidé.

Nacer M.

La RN75, qui fait jonction entre la wilaya de Béjaïa et celle

de Sétif, est dégradée en plusieurs endroits.

Manque d’enseignants à l’école primaire Ahmed Bahaz

L

’école pr imair e Ahmed Bahaz de Dr aâ El Gaïd est sans enseignants de fr ançais et de tamazight, et ce depuis la r entr ée ! Révoltés par cette situation, les par ents d’élèves ont fait appelle à la Dir ection de l’éducation (DE) de Béjaïa.

«Nos enfants ne savent même pas écr ir e leur nom en fr ançais ou en tamazight!», s’est indigné un par ent d’élève, pr écisant que les deux titulair es de ces postes ont déser té les lieux, apr ès avoir signé leur PV d’installation. En plus de cela, la dir ection de l’école, a-t-on r egr etté, n’a r ien fait pour y r emédier. Inter pellé, le pr emier r esponsable du secteur de l’édu- cation au niveau local a r econnu cet état de fait. Dans ce sens, il a assur é au micr o de la Radio locale que l’enseignant de langue fr ançaise a déser té son poste, en pr ésentant des congés de maladie consé- cutifs depuis la r entr ée. «Le dir ecteur de cette école, apr ès constatation de la

vacance du poste, aur ait dû r ecr uter un vacatair e pour par er à la situation», a-t-il indiqué. En ce qui concer ne la titulair e du poste d’enseignante de langue amazi- ghe, le dir ecteur de l’éducation a pr écisé que celle-ci a «quitté son poste sans pr éa-

vis». Il a ajouté qu’elle ser a «écar tée et r emplacée» dans les jour s à venir. Malgr é toutes les mesur es que compte pr endr e la DE, les élèves inscr its à l’école pr imair e Ahmed Bahaz de Dr aâ El Gaïd aur ont toutes les peines du monde à r attr aper un

r etar d de plus d’un tr imestr e, a-t-on sou- ligné. «Aur ont-ils assez de temps pour appr endr e, au moins, les r udiments des deux langues ?» C’est en tout cas la ques- tion que se posent leur s par ents.

F. A. B.

DRAÂ EL GAÏD Les parents d’élèves s’en plaignent

Le BP approuvé

L

e Budget pr imitif (BP) de la commune d’Ighr am pour l’exer cice 2020 a été appr ouvé par les membr es de l’Assemblée populair e com- munale, à l’issue d’une r éu- nion tenue r écemment dans l’enceinte de la mair ie. Ainsi, selon les infor mations r ecueillies aupr ès de Madjid Issekounen, le pr emier magis-

tr at de la commune, le BP s’é- tablit à 68 millions de DA. En outr e, une enveloppe de 5,2 millions de DA, soit 10% du budget, est r éser vée à la sec- tion équipement, a-t-on appr is. «Ce montant suffir a à couvr ir 6 mois de salair e des employés et des dépenses obli- gatoir es, comme les r ede- vances éner gétiques», a

infor mé l’édile communal.

Par conséquent, l’APC ser a dans l’obligation de solliciter une subvention d’équilibr e pour boucler l’exer cice budgétair e, car le BP est com- posé essentiellement de fonds de dotation consentis par le Tr ésor public, a-t-on appr is.

En plus de cela, la commune d’Ighr am tr aîne un déficit

chr onique, en r aison de ses r entes dér isoir es et de l’absen- ce de r ecettes fiscales. On déplor e également le fait que l’investissement, pour voyeur s de r ichesses, n’ait pas encor e ébauché sur le ter r itoir e de cette commune, en dépit de ses potentialités avér ées.

N. M.

Ighram

Sensibilisation

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