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Chapitre 28 Fonctions de plusieurs variables

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Chap 28 : Fonctions de plusieurs variables

Quand sera un espace vectoriel, ce sera un E −espace vectoriel

I. Introduction à la topologie

2 2

3

( , )

( , ) ( , ) ( , )

( , ) ( , ) 0

( , , ) ( , ) ( , ) ( , )

un ensemble. Une distance sur est une application vérifiant : (symétrie)

(séparation des points) (inégalité

E E d E E

x y E d x y d y x

x y E d x y y x

x y z E d x z d x y d y z

∈ × +

− ∀ ∈ =

− ∀ ∈ = ⇔ =

− ∀ ∈ ≤ +

F 

( , )

triangulaire) est alors un espace métrique

E d

( , )

( , ) ( )

espace vectoriel normé. E E est une distance

E N d

x y N x y

 × →

 −

( )

1 1

1

1

1

[ 0

, ]

1 | | max | |

([ , ], ) 1 sup | ( ) |

| ( ) |

sont des normes

sont des normes

n n

n

n p x

x

x n

n n

p p

j j j

x j

b p p

t a b a

p

E p N N

x x

x x

E E

E a b p N N f f t

f f t dt

+ +

+ +

    

   

   

  =



= ∀ ≥ = =

= ∀ ≥



C

( , ) , 0

( , ) { / ( , ) } ( , ) { / ( , ) } espace métrique

La boule ouverte de centre et de rayon est La boule fermée de centre et de rayon est

E d a E r

a r a r y E d y a r

a r a r y E d y a r

∈ >

= ∈ <

= ∈ ≤

B B

, 0 ( , )

On dit que est ouvert dans si tq

E E a r a r

Ω∈ Ω ∀ ∈Ω ∃ > B ⊂ Ω

0 ( , )

( , ) { , }

, , la boule est ouverte Une union quelconque d'ouverts est un ouvert Une intersection finie d'ouverts est un ouvert

est un ouvert et est un ouvert

où ouvert de avec

a E r a r

E

E T T E E

∀ ∈ ∀ >

= Ω ⊂ Ω B

les propriétés ci-dessus définit une topologie

Preuve : pour l’intersection, on prend le min des rayons possibles pour avoir une boule dans chaque ouvert 1 1; {0}

Une intersection quelconque d’ouverts n’est pas toujours un ouvert :

n n n

=

( espace métrique) est fermé \ est ouvert

FE E F si E F

, 0, ( , ) est fermée est fermé, est fermé

Une union finie de fermés est un fermé

Une intersection quelconque de fermés est un fermé

a E r a r

E

∀ ∈ ∀ >

B

(2)

0 0

) ,

( , ) (

0, , ( , ) ( ( , ))

espace métrique n On dit que la suite admet comme limite si

n n

E d u n E l E

n N l càd u

l

N d u l

ε ε ε

∀ ≥

∈ ∈

∀ > ∃ ∈ ≤ ∈B

(un n) ∈E Si (un n) admet une limite, alors celle ci est unique On dit que (un n) converge vers l

1 2

2

2

1 2

1 2

( , )

, ( ) ( ) ( )

et deux normes sur On dit que est équivalente à s'il existe tq C'est une relation d'équivalence

N N E N N

v E N v N v N v

α β

α β

∀ ∈ ≤ ≤

2 1

1 2 0 , 1( ) 2( ) , 0, 2( , ) 1( , )

pour pour

et deux normes sur Si tq

N N

N N E ∃ >α ∀ ∈v E N v ≤αN v ⇒ ∀ ∈ ∀ >a E r Ba r ⊂B aαr

1 et deux normes équivalentes sur définissent les mêmes ouverts (donc la même topologie)2

N N E

1 2

1 2

( ) , , ( ) ( )

et deux normes équivalentes définissent les mêmes suites convergentes : converge pour converge pour

n

n n n n

N N

uE ∀ ∈l E u N ssi u N

Un voisinage de est un ouvert de contenant

aE a E a

0 0

(un n)E converge vers lE ssiV voisinage de il existe l, n ∈ tq ∀ ≥n N u, nV est un ouvert est un voisinage de chacun de ses pointsssi

Ω Ω

Il existe un unique plus grand ouvert inclus dans : c'est l'intérieur de , noté Il existe un unique plus petit fermé contenant : c'est l'adhérence de , noté

A E A A A

A A A

⊂ 

( , ) ( ) ( )

)

0, ( , )

( ) ,

( ) ( lim

espace métrique On a équivalence entre :

tq voisinage de

n n n

n

E d A E

i x A

ii r a A x r

iii V x a A V

iv a A a x

→+∞

∀ > ∃ ∈ ∩

∀ ∃ ∈ ∩

∃ ∈ =

B

Preuve : 1 1

( )ii ( )iv rn ,an x, ( )i ( )ii contr. : r 0, a A a, ( , )x r

n n

 

⇒ = ∈B  ⇒ ∃ > ∀ ∈ ∉B

0 \ ( , )x r fermé A ( ) ( ) contr : x A x E A\ ouvert r 0, ( , )

A F Eii i ∉ ⇒ ∈ ⇒ ∃ > x r A

⇒ ⊂ = B ⇒ B ∩ = ∅

( , ) ( )

( ) 0, ( , ) ( )

espace métrique , on a équivalence entre :

voisinage de ,

E d A E x E

i x A

ii r x r A

iii V x V A

⊂ ∀ ∈

∃ > ⊂

∃ ⊂

B

( , ) ssi ouvert

ssi fermé

A B A A A A A A B A B

A B E A A A A B

A B A A A A A A B A B

 

 ⊂  = =

    ∪ ⊂ ∪

∀ ⊂ ⊂ ⊂ ⊂ ⇒    

⊂ =

   = 

    ∩ ⊂ ∩



    

  

( ) \

La frontière de AE est Fr A = ∂ =A A A est dense dans si

AE E A=E

(3)

0

0 0

0 ( , )

( ) lim

On a équivalence entre : est dense dans , ,

, n n n telle que n n

A E

x E r x r A

x E a A a x

→+∞

− ∀ ∈ ∀ > ∩ ≠ ∅

− ∀ ∈ ∃ ∈ =

B

( )

est compact si on peut extraire de toute suite n n une sous-suite convergente dans

KE uK K

Un compact est nécessairement ferméK

Preuve : On prend (un)∈K CV vers x0K K, compact⇒ss-suite CV dans + unicité limiteK ( ,E N) ev normé. On dit que AE est borné si ∃ >R 0 tel que A⊂B(0E,)

( ,E N) ev normé. Si KE est compact, alors est bornéK

( , ) 0 ( ) ( )

n n n

n n n n n

x →∞→ ⇒l d x l →∞x →∞→ ⇒l N x →∞N l

0

1

( ... )1 : max | |

Pour cette norme, tout ev de dim f

e partie fer

inie, de base , muni de la norm

mée bornée de est compacte (FAUX en dimension infinie) e

n

n j j j

n j j

E e e N x e x

E

=

=

B 

Preuve : n= ⇒1 BolzanoWeierstrass n∈ : On construit des ss-suites CV pour chaque ej+ =K K

II. Fonctions continues

1) ( 2

( , et , )

Dans le reste du chapitre, E d F d sont deux espaces métri uesq

1 2

1 2

( , ) 0 0 ( ( , )) ( ( ), )

0 0 ( , ) ( ( ), ( ))

( ) , ( )

est continue en si : , tel que

, tel que ,

voisinage de dans voisinage de dans tel que

f E F a E f a f a

x E d x a d f x f a

V f a F W a E f W V

ε δ δ ε

ε δ δ ε

∈ ∈ ∀ > ∃ > ⊂

⇔ ∀ > ∃ > ∀ ∈ < ⇒ <

⇔ ∀ ∃ ⊂

F B B

( , ),

( ) , lim lim ( ) ( )

( ) lim ( ( ))

Critère séquentiel :

continue en

est continue en tel que , CV

n n n n

n n n

n n

n n n

f E F a E

f a x E x a f x f a

f a ssi x E x a f x

→+∞ →+

→+∞

∈ ∈

− ⇒ ∀ ∈ = ⇒ =

− ∀ ∈ =

F

Preuve : 0

2 1

1 2

, , ( ( ), ) ( ( ))

contr.: non en tq , non CV

n n

n n n n

n

y a

f a x a d f x a a f y

y x

n ε

+

 =

 

⇐ C ∃ ∈B  > ⇒ = →

1 1

( , ) .

( )

( ) ( )

( ) ( )

est continue sur si elle est continue en tout point de On a équivalence entre : continue sur

ouvert de , est ouvert dans fermé de , est fermé dans

f E F E E

i f E

ii F f E

iii G F f G

∀Ω Ω

∀ F

E

Preuve : ( )i ⇒( )ii ouvert de Ω F ⇒B( ( ), )f a ρ ⊂ Ω, C0 ⇒ >δ 0, ( , )B aδ ⊂ f1( ( ( ), )B f a ρ ⊂ f1( )Ω

0 0

( )ii ⇒( )i aE, ouvertε >0,a V∈ = f1( ( ( ), ))B f a E ⇒ >δ 0 / ( , )B aδ ⊂Vf( ( , ))B a δ ⊂B( ( ), )f a ε ( ,E N) evn de dim FINIE, f ∈L( , )E F est nécessairement continue de dans (et même lipschitzienne)E F ( , )E d métrique, C0( , )E  ={f ∈F( , )E  continue est une sous-algèbre de } F( , )E

(4)

, ( )

1 1

1

( )

: det

( ) det( ) ( )

( ) d et ( *) ( )

est continue est continue

est ouvert dans

n

n n

j

i j i j j

n

j j j

n

j

j j

n

E

x e x A a A a

Gl

σ σ

ϕ ε σ

= =

→ 

 ⇒ 

  = =

 

 

=

∑ ∑ ∏

M

M

 

 

  

S

L'image d'un compact par une application continue est un compact

( , ) ( )

On dit que E d est complet si toute suite de Cauchy xn nEn est convergente (dans )E

III. Cas de la dimension finie

Dans cette partie, est un E −ev de dimension finie

0 =(e1... )en base deE,N la norme associée ∀ ∈ ∀ >a E, r 0, ( ,B a r) est compacte B

0 =(e1...en) base de , E N la norme associée. Soit une autre norme sur Alors et N E. N N sont équivalentes B

Preuve :

1 1 1

( , ) ( , )

* ( ) ( ) | | ( ) ( ) su | p | ( ) *

n

j j j j j

n n n

j j j j

j

E N E N

N v N x e x N e N e x KN v

v v

ϕ

= =

=

  

≤ = ≤  = 

  

∑ ∑ ∑

(0,1) { , ( ) 1} ( ...) 0 ( )

1 ( )

0, ( ), ( ) ( 0 ( )

( ) ( )

borné, fermé suite cv Compact compact

Mq p.abs , imp)

n

n E

S v E N v mq S S

u N u

k v S N v k k S S k

n N u N u

ϕ ϕ

ϕ ϕ

= = ∈ = ∈ → ⇒

∃ > ∀ ∈ ≥ = ⇒ ∈ ⇒ ∈ ⇒ ≥

C



Toutes les normes sur un −ev de dimension finie sont équivalentes

0 2

2

( , ),( , )

( ) ( ) ( )

( , )

ev normés de dimension finie, une autre norme sur : les compacts de sont les parties fermées normées

pour pour

continue

n

n n n n n n n n

E N F N N E

E

x E x l E N ssi x l E N

f E F f

→∞ →∞

− ∈ → ∈ → ∈

− ∈F 2

0

( , ) ( , )

: ( , ) ( , ) ( , )

sur continue sur toute application linéaire est continue tout de dimension finie est fermé dans

tout ev normé de dimension finie est complet

E N ssi f E N

E N F N

sev F E

E N

ϕ

− →

1 2

1 2

2 1

( , ) ( , )

, ( ) :

( ) 0, , ( ) ( )

deux normes. On a équivalence entre : E continue

E N E N

N N i Id

v v

ii k v E N v kN v

ϕ =

∃ > ∀ ∈ ≤

Preuve :

2

0

2 2 1

( )ii ⇒( )i N ( ( )ϕ u −ϕ( ))v =N u v( − ≤) kN u v( − ⇒ −) k lips. ( )i ⇒( )ii ϕ C ,Ω =BN (0,1)

1 1

1

2 1

1

1

( ) ( , ) / (0, ) ( ) 0 , (0, ) ( ) 1...

2 ( )

ouvert ds N E N

r v

E N r B r v u B r N u

ϕ ϕ N v

⇒ Ω ⇒ ⊂ Ω ⇒ ∀ ≠ = ⊂ ⇒ ≤

0 0 0

1 2), 3

( ,E d ),( ,F d (G,d ) esp. métriques, f ∈F( , ),E F g∈F(F G f, ), en et en C a g C f a( )⇒gf en C a

IV. Continuité de fonctions de plusieurs variables

muni d'une norme quelconque, sera un ouvert de

E=nE

(5)

1 1

1 1

, ( , ), ( ... ) , 0 ( , )

] ; [

( ... , , ... ) tq

On appelle ème application partielle de en l'application

n

n

i

n

i i

f a a a r a r

a r a r

i f a f

x f a a x a+ a

Ω ⊂ ∈ Ω = ∈Ω > ⊂ Ω

− + →



F B

 

( , ) est continue en ( ...1 n) i n, i est continue en i

f ∈ ΩF  a= a a ∈Ω ⇒ ∀ ∈ f a

/!\ La réciproque est fausse /!\

1 1 cos . . ;

Méthodes pour montrer la (dis)continuité : prendre soit une suite , soit sin

n

p ex r n n r

θ

θ

0 1

1

( , ... ( , ) ( )

( ) ( ( ). )

( ))

.. est continue en sont en

p

p

p p

f f a prendre N

v a

f v f v s f

f si

v

Ω → ∈ Ω ∈ Ω

 =

  F ∈Ω F C

 

1... p sont les applications coordonnées de

f f f

0 0

, ( , ) est un de ( , ) ( , ) est une ss-algèbre de ( , )

n p p

Ω ⊂ C Ω  sev F Ω  C Ω  F Ω 

V. Dérivées partielles, différentiabilité

. , ( , )

ouvert, norme sur

n n

Ω ⊂  f ∈ ΩF 

] , [

( , ) , 0 ( , ) }

( )

0.

( ) '(0

{

)

, tq , 0

On dit que est dérivable en selon le vecteur si est dérivable en On note la dérivée de en selon

n h

h h

n

h

f a r a r h r

t f a th

h

f a h

D f a f a h

δ ϕ δ δ

ϕ ϕ

− →

∈ Ω ∈Ω > ⊂ Ω ∈ =  +

=

F B

 

1 1

( ... ) ... ) . ( , ),

( ) ,(

( ) '(0) base canonique de coordonnées d'un vecteur dans

On dit que admet une dérivée partielle en si j j est défini

n

n n

e

j

e e

e e x f a

f j a f a D

x

x f a ϕ

= ∈ Ω ∈Ω

∂ = =

B  B F 

( ) ( ) '( ) admet une dérivée partielle en l'application partielle est dérivable en : e i i

j

f j a ssi f a f a f a

x

∂ =

∂ peut admettre des dérivées partielles en et ne pas être continue en

f a a

est de classe sur si admet des dérivées partielles en tout point de et que celles ci sont continues1

f C Ω f

1

1

1 0

1

( , ) ( ... ) 0 ( , ) ,

( ... ) (0, ) ( ) ( ) ( ) ( ) où lim ( ) 0

, , tq

n

n

n

n j

j j h

f a f

f a a a r a r

h h f a a h h h h

h h r x ε ε

=

∈ Ω = ⊂ Ω > ⊂ Ω

+ = + ∂ × + ×

∀ = ∈ =

C B

B

Preuve : (dim 2 :) f a( + −h) f a( )→"palier" f a( 1+h a1, 2), f2:tf a( 1+h t1, )∈D1(]a2r,a2+r[, )

2 1 1 2 1 1 2 2 1 1 1 2 1

1 2 1 1 2

2

2

2 2

1 2

0

: ( , ) ( , ) ( ) ( , ) ( , )

( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( , ) ( ) ( , ) ( )

/

0

tq , Idem, tq

h

f f

TAF c d a c h A f a h a f a a h c h c A c a h

y x

f f f f f f

f a h f a a h a h N h a h c a c a a

x y y y x x

∂ ∂

< = + − = + × =

∂ ∂

 

∂ ∂ ∂ ∂ ∂ ∂

+ − −∂ × −∂ × ≤  ∂ + −∂ + ∂ −∂ →

(6)

0 /

, 0 ( , ) ( , )

(0, ) ( ) ( ) ( ) ( ) lim ( ) 0

( ) tq est différentiable en si

tel que , où

est appelée différentielle de en et notée ou

n

h a

a r a r f a

h r f a h f a h h h h

f a df a df

ϕ

ϕ ε ε

ϕ

∈Ω > ⊂ Ω ∃ ∈

∀ ∈ + = + + =

B L

B

 

1

1 ( ) : ( ) ( , )

Une fonction est différentiable en tout point de , et , n

j

n j

j

a df a h f a h

= x

Ω ∀ ∈Ω ∂ ∈

C  L  

/

( , )

a un sens : ( ) , mais seul n'a AUCUN SENS

n

a

df df f

a df a df

Ω ∂

 =

  L

( , ) diff. en admet des dérivées selon tout vecteur en , et , ( ) /a( )

n

f ∈ ΩF  a∈Ω ⇒ f a ∀ ∈hD f ah =df h

/ /

1

( ) ( ) : ( ) ( )

diff. en admet dériv. part. en a j a n j

j j

h

j

f f

f a f n a a df e df h D f a a h

x = x

∂ ∂

⇒ = = ×

) 1

( , p est de classe si chacune des j ( , ) app. coordonées l'est

f ∈ ΩF  C f ∈ ΩF 

Chaque admet lui-même dérivées partielles, et j ( ) p

k

f n f a

x

∂ ∈

∂ 

0

1

1 0

( , ) de classe , , 0 / ( , ) . (0, ), ( ) ( ) ( ) ( )

h

p

k k n

k

f a r a r h r f a h f a h f a h h

x ε

=

∈ Ω ∈Ω > ⊂ Ω ∀ ∈ + = + ∂ +

F C B B

1

/ /

( )( ) ( ) ( ) ( ) ( )

La jacobienne de en :

p n

i j

n

Can a p n a

i j

f h

f a Jac f a df a df h J

x h

 ∂    

= =∂  ∈ ⇒ = ×  

 

Mat M

 

0

1 1

0 0 / ( ) 0 0 0

1

( , ) ) : '( ) ( '( )) ( ( )) '( )

( ( )

, )

, ( dér. sur et t n

j

j j

I f

f g I t I g t df t t t

t f t x

I γ

γ γ γ γ

γ =

 → ∂

CC ⇒  ∀ ∈ = =

∂ ×

Preuve : δ / ( (f γ t0 +δ))= f( ( ))γ t0 +d /γ(t0f)(δγ'( )t0 +δε δ2( ))+ δγ'( )t0 +δε δ ε2( ) ( )...h

0 0

( ) et dérivable e

La condition différentiable en f at γ n t est suffisante pour ce théorème

/ ( ) /

1

1 1

1 1

1

. ( , ), ( , ), ( ) ( ... )

( )

( , ) ( ) ( ( )) (

...

) (

, ( ))

, , (

, et les coordonnées dans et

, et C'est à dire,

q n p q n

n

p k

q j

j k j

q

n

q

b b

k

U f U y y x x

d f f

f U j b U b b b

d f

df d f

dy x y

b U v

ϕ

ϕ

ϕ ϕ

ϕ ϕ

ϕ

ϕ

=

⊂ Ω ⊂ ∈ Ω ∈ Ω

∂ ∂

⇒ ∈ ∀ ∈ ∀ ∈ = × =

∂ ∂

∀ ∈ ∀ ∈

C C

C

    

   

 )/b =df/ ( )ϕ bdϕ/b

On a la même propriété en remplaçant tous les " " par des "différentiable"C1

1

/

/ 1

1

( , )

( , ) ( )

est et ,

On note diff en

n

a

n x

j a

n n

n

j j

j j

x j

f f a df f

dx f a df f a dx

x x ϕ  

  =

  

∈ ⇒ ∀ ∈ =

 → ∂

=  → ∈ Ω ∈Ω ⇒ =

L C

F

  

 

( )( ) ( )( ( )) ( )( )

Jac f ϕ b =Jac f ϕ b ×Jacϕ b

(7)

1 1 1 /

/ /

1 1

( )

, 1( , ).

( ), ( ) ( )

deux ouverts. est un difféomorphisme de sur si est bijective de sur et est de sur et

n n

n

a

a f a

U f f

df U

f U f U df Gl d f

Ω ⊂ ∈ Ω − Ω

Ω Ω ⇒ ∈ =

C C

C

 

1 2 2

2 2

2

1

*

1

( , ) , 2 arctan

] , [ \ }

( , ) ( cos , sin )

cos sin

cos sin

( )( , ) ( )( , ) sin cos

sin cos

{( ,0),

est un difféomorphisme,

x y x y y

x x y

r r r

Jac r r Jac r J

r r r

x x

ϕ

ϕ π π

θ θ θ

θ θ

θ θ

ϕ θ θ θ ϕ θ θ θ

+

+

+ +

 × − → ∈

 −

  

  

  

  

 

 −   

=  =− 

C

  

2 2 2 2

1

2 2 2 2

1

( )( , )

(

( , ) cos ( cos , sin ) sin ( cos , sin )

( , ) sin ( c

, )

os , sin ) cos ( cos , sin )

x y

x y x y

y x

x y x y

f f f

r r r r r

r x y

f f

ac x y

f

f f f

r r r r r r r

x y

θ θ θ θ θ θ θ

ϕ

θ θ θ θ θ θ θ

θ

ϕ

+ +

+ +

∂ = ∂ + ∂

∂

=

∈ =  ∂ ∂

∂ ∂ ∂

 = − +

 ∂

 Ω

∂ ∂

C

  

VI. Dérivées d’ordre supérieur

2 2 2

2 2

/ / /

: ( ) ( , ( , )) { }

On note la dérivée partielle de (si elle existe), et x

Si est différentiable : bilin de

e

j i j i i i i i

n n n

a a a

f f f f f

x x x x j x x x

df a df d f d df f

 

∂ ∂ = ∂ ∂ ∂ =∂

∂ ∂  ∂ ∂ ∂ ∂ ∂ ∂

= ∈L L =

    

 

1 2

0 2

2 2

2

2 2

( , )

( , ) ( , ) 1, ,

avec est de classe si elle admet dérivées partielles d'ordre 2 en tout point, et que ces fonctions sont toutes sur

n

i j j i

f n

n

f f

f i j n

x x x x

∈ Ω Ω ⊂

∂ ∂

∈ Ω ⇒ ∀ ∈ =

∂ ∂ ∂ ∂

C C

C C

 

Preuve : ∆ =h k, f a( +h b, +k)− f a( +h b, )− f a b( , +k)+ f a b( , ) ϕh:yf a( +h y, )− f a y( , )

, , , , , ,

2 2

,

, ,

1

,

1

2 0

: / ' ( ) ( , ) ( , ) :

( , ) , lim ( , ) : ( , ) ( , )

tq Idem avec

h k h k h k h k h k h k

h k

h k h k h

h

k k

x

f f f

f EAF c c k a h c a c k EAF

y y y

f f

a c h k f a b x f x b k f x h

x y h k x y

ϕ α

ψ

∂ ∂  ∂

⇒ ∆ = × =∂ + −∂  ∂ ⇒

 ∂  ∆ ∂

∆ =∂ ∂ × × ⇒ =∂ ∂ + −

C C

C 

... 1

Si elles existent, on définit de même (l'ordre est important, sauf si est de lc asse )

p

p

i

p i

f f

x x

∂ ∂ C

2

2

( 2

2 , )

( , )

( )( ) ( )( )

où , la Hessienne de en :

est est symétrique

n

n

i j i j

f a f a

Hess f a f f Hess f a

x x

∈ Ω Ω ⊂ ∀ ∈Ω

 ∂ 

=∂ ∂  ⇒ C

C

 

2

2 2

/ /

( , ), ( ) a( , )j i ( )( ) Can( )

i j

a

i j f a f e e Hess f a d f

x x

∀ ∂ = ∂ ⇒ =

∂ ∂ Mat

(8)

VII. Etude d’extrema

/ ( , )

( , ) différentiable sur ouvert de n. Si a un extremum local en , a 0 n n

f ∈ ΩF  Ω  f a∈Ω df = L  

Si on recherche les extrema de sur quelconque, cette condition n'est valable que sur Dans tous les cas, il faudra valider les candidats (max, min, point selle...)

f A A

1

( ) ( )

On montrera plus tard : Toute matrice symétrique réelle est diagonalisable en et matrice diagonale telle que t

n n

M BON

càd P D M PDP PD P

∃ ∈ = =

M O

1

2

2

2

2 1

1 2 (

2

/ ( , )

, ) /

2

) 0

( , ) . ( 0 )

( ) ) ( , ( )

( 0

où point critique de

sym BON tq

a L

w w a

f a f df

H Hess f a w w d f λ

λ

 

=

∈ Ω Ω ⊂ =

= ⇒  

 

C

Mat

   

2 2 2

2

det( ) 0 det( ) 0

tr( ) 0 ( ) 0

det( ) 0

tr( ) 0 ( ) 0

point selle Inconnu

ou minimum

ou maximum

H H

H f a

H x

H f a

x

< ⇒ = ⇒

 ∂

> > ⇒

 ∂

> ⇒ 

 < ∂ < ⇒

 ∂

1

( )

/ ( )

1( , ) avec ( )( ) ( ) ( ) ( ) |

n

f a x

a n

f a x

f Grad f a f a df h f a h

δ

∈C Ω  Ω∈ = ∇ = = 〈∇ 〉

VIII. Equations aux dérivées partielles

1 1 1

1 1 1 1

1

1

1

/ .

( , ) / 0 ( , )/ ( ... ) , ( ... ) ( ... ) ,

avec les intervalles de

avec

n

j j

n n

j

n j

n n

n j

I I

f f f x x f x x h x x h I

x

=

=

Ω ⊂ Ω =

= = ∈Ω =

 

C C C

{ }

2

2

2 2

1 2

( 2, ) / 0 : ( , ) ( ) ( ) / , ( , )

Equation des cordes vibrantes : f f

f f x y A x y B x y A B

x t

= = + +

C   C  

Méthodes : passage en coordonnées polaires, changement de variables pour se ramener à prod. croisé...

2 2

2 2

1

2 2

2 2 : (

( , ) :

( )

1 1

( , ) ( , ) ( , ) , ) ( co s , sin )

avec Le Laplacien de

En coordonées polaires : (où )

n

j n

j

f f f f

a a

x

f r r r f r r

r r r

f f f

f r

θ θ r θ θ θ θ

θ

=

Ω →

∈ Ω Ω ⊂ ∆  ∂

 ∂

∂ ∂ ∂

∆ = + +

∂ ∂ ∂

C

  

 

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