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R´evisions de chimie des solutions.

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

R´ evisions de chimie des solutions.

P. Ribi`ere

Coll`ege Stanislas

Ann´ee Scolaire 2017/2018

(2)

1 Equilibre acido-basique (de Br¨onsted).

2 Complexation.

3 Equilibre de pr´´ ecipitation.

(3)

Equilibre acido-basique (de Br¨onsted).

Plan

1 Equilibre acido-basique (de Br¨onsted).

2 Complexation.

3 Equilibre de pr´´ ecipitation.

(4)

Equilibre acido-basique (de Br¨onsted). Acide et base de Br¨onsted.

Plan

1 Equilibre acido-basique (de Br¨onsted).

Acide et base de Br¨onsted.

Diagramme de pr´edominance.

2 Complexation.

3 Equilibre de pr´´ ecipitation.

(5)

Equilibre acido-basique (de Br¨onsted). Acide et base de Br¨onsted.

L’acide de Br¨onsted est une esp`ece chimique capable de c´ederH+. La base de Br¨onsted est une esp`ece chimique capable de capterH+.

AH

|{z}

acide

=A

|{z}

base

+H+ (1)

L’´equation bilan (9) s’interpr`ete donc comme :

donneur = accepteur + H+ (2)

De la cette relation, on d´efinit uncouple donneur/accepteur, donc dans le cas des ´echanges de H+, un couple acide/base appel´ecouple acido-basique.

Unmonoacide´echange un seulH+.

Exemple :CH3COOHacide ´ethano¨ıque,NH3ammoniac aqueux=ammoniaque. Unpolyacide´echange plusieursH+.

Exemple : acide phosphorique,H3PO4qui est un triacide. L’acide sulfurique H2SO4poss`ede deux protons, c’est un diacide.

Une esp`ece qui est `a la fois l’acide d’un couple acido-basique la base d’un autre est unampholyte (nom), ou uneesp`ece amphot`ere(adjectif).

Exemple :HS, ion hydrog´enosulfure.

(6)

Equilibre acido-basique (de Br¨onsted). Acide et base de Br¨onsted.

L’acide de Br¨onsted est une esp`ece chimique capable de c´ederH+. La base de Br¨onsted est une esp`ece chimique capable de capterH+.

AH

|{z}

acide

=A

|{z}

base

+H+ (1)

L’´equation bilan (9) s’interpr`ete donc comme :

donneur = accepteur + H+ (2)

De la cette relation, on d´efinit uncouple donneur/accepteur, donc dans le cas des ´echanges de H+, un couple acide/base appel´ecouple acido-basique.

Unmonoacide´echange un seulH+.

Exemple :CH3COOHacide ´ethano¨ıque,NH3ammoniac aqueux=ammoniaque.

Unpolyacide´echange plusieursH+.

Exemple : acide phosphorique,H3PO4qui est un triacide.

L’acide sulfurique H2SO4poss`ede deux protons, c’est un diacide.

Une esp`ece qui est `a la fois l’acide d’un couple acido-basique la base d’un autre est unampholyte (nom), ou uneesp`ece amphot`ere(adjectif).

(7)

Equilibre acido-basique (de Br¨onsted). Acide et base de Br¨onsted.

L’acide de Br¨onsted est une esp`ece chimique capable de c´ederH+. La base de Br¨onsted est une esp`ece chimique capable de capterH+.

AH

|{z}

acide

=A

|{z}

base

+H+ (3)

L’´equation bilan (9) s’interpr`ete donc comme :

donneur = accepteur + H+ (4)

De la cette relation, on d´efinit uncouple donneur/accepteur, donc dans le cas des ´echanges de protons, un couple acide/base appel´ecouple acido-basique.

Remarque : le ”proton”H+en solution aqueuse.

Le proton n’existe pas `a l’´etat libre en solution aqueuse ; il se pr´esente sous forme d’ion oxonium H3O+. Il faut donc en toute riguer ´ecrire les ´equations bilans acido-basiques en leur ajoutant une mol´ecule d’eau. Par exemple, l’´equation-bilan de l’´equilibre acido-basique pour le couple NH+4/NH3devient :

NH+4 + H2O = NH3+ H3O+ (5)

Sinon, il faut pr´eciser queHaq+.

(8)

Equilibre acido-basique (de Br¨onsted). Acide et base de Br¨onsted.

AH

|{z}

acide

=A

|{z}

base

+H+ (6)

La constante d’´equilibre de cet ´equilibre, appel´ee aussi constante d’acidit´e du coupleAH/A, est alors :

Ka0(AH/A) = a(A)a(H3O+)

a(AH) =[A][H3O+]

[AH] (7)

Dans la seconde ´ecriture, les concentrationsdoiventˆetre en mol.L−1. L’activit´e de l’eau est 1, puisque c’est le solvant.

Le potentiel hydrog`ene, pH, est d´efini par : pH =−loga(H3O+)

=−log [H3O+] Le potentiel hydroxyde, pOH, est d´efini par :

pOH =−loga(OH)

=−log [OH]

pKa=−log

[A][H3O+] [AH]

⇒ pH = pKa+ log [A]

[AH]

(8)

(9)

Equilibre acido-basique (de Br¨onsted). Acide et base de Br¨onsted.

AH

|{z}

acide

=A

|{z}

base

+H+ (6)

La constante d’´equilibre de cet ´equilibre, appel´ee aussi constante d’acidit´e du coupleAH/A, est alors :

Ka0(AH/A) = a(A)a(H3O+)

a(AH) =[A][H3O+]

[AH] (7)

Dans la seconde ´ecriture, les concentrationsdoiventˆetre en mol.L−1. L’activit´e de l’eau est 1, puisque c’est le solvant.

Le potentiel hydrog`ene, pH, est d´efini par : pH =−loga(H3O+)

=−log [H3O+] Le potentiel hydroxyde, pOH, est d´efini par :

pOH =−loga(OH)

=−log [OH]

pKa=−log

[A][H3O+] [AH]

⇒ pH = pKa+ log [A]

[AH]

(8)

(10)

Equilibre acido-basique (de Br¨onsted). Acide et base de Br¨onsted.

AH

|{z}

acide

=A

|{z}

base

+H+ (6)

La constante d’´equilibre de cet ´equilibre, appel´ee aussi constante d’acidit´e du coupleAH/A, est alors :

Ka0(AH/A) = a(A)a(H3O+)

a(AH) =[A][H3O+]

[AH] (7)

Dans la seconde ´ecriture, les concentrationsdoiventˆetre en mol.L−1. L’activit´e de l’eau est 1, puisque c’est le solvant.

Le potentiel hydrog`ene, pH, est d´efini par : pH =−loga(H3O+)

=−log [H3O+] Le potentiel hydroxyde, pOH, est d´efini par :

pOH =−loga(OH)

=−log [OH]

pK =−log

[A][H3O+]

⇒ pH = pK + log [A]

(8)

(11)

Equilibre acido-basique (de Br¨onsted). Acide et base de Br¨onsted.

AH

|{z}

acide

=A

|{z}

base

+H+ (9)

La constante d’´equilibre de cet ´equilibre, appel´ee aussi constante d’acidit´e du coupleAH/A, est alors :

Ka0(AH/A) = a(A)a(H3O+)

a(AH) =[A][H3O+]

[AH] (10)

Dans la seconde ´ecriture, les concentrationsdoiventˆetre en mol.L−1. L’activit´e de l’eau est 1, puisque c’est le solvant.

pKa=−log

[A][H3O+] [AH]

⇒ pH = pKa+ log [A]

[AH]

(11) Il apparaˆıt alors que, selon la valeur du pH, l’une ou l’autre des deux formes conjugu´ees sera majoritaire :

Si pH>pKa, la forme basique sera majoritaire car [A]>[AH]. Elle sera ditepr´edominante si [A]>10[AH] et la forme acide sera alors diten´egligeable.

Si pH<pKa, la forme acide sera majoritaire car [A]<[AH]. De mˆeme, elle sera dite pr´edominantesi 10[A]<[AH] et la forme basique sera alors diten´egligeable.

(12)

Equilibre acido-basique (de Br¨onsted). Diagramme de pr´edominance.

Plan

1 Equilibre acido-basique (de Br¨onsted).

Acide et base de Br¨onsted.

Diagramme de pr´edominance.

2 Complexation.

3 Equilibre de pr´´ ecipitation.

(13)

Equilibre acido-basique (de Br¨onsted). Diagramme de pr´edominance.

Diagramme de pr´edominance et effet nivelant du solvant.

Figure–Diagramme de pr´edominance.

Quantifier la ”force” d’un acide (faible) revient `a savoir avec quelle facilit´e il c´ederaH+.

Plus la constante d’acidit´e est ´elev´ee, plus l’´equilibre est tir´e vers la droite, donc plus l’acide (faible) est fort.

Sa base conjugu´ee, au contraire, est tr`es stable. Elle r´eagit peu.

Exemples :

L’acide chlorhydrique est un acide fort dans l’eau.

La r´eaction HCl(g)+H2O=H3O++Clest totale.

Clest une forme inerte en solution acide base.

L’acide ´ethano¨ıque est faible.

CH3COOH+H2O=CH3COO+H3O+est une r´eaction ´equilibr´ee.

Sa constante d’´equilibre, la constante d’acidit´e du couple CH3COOH/CH3COO, vaut 10−4,7.

(14)

Equilibre acido-basique (de Br¨onsted). Diagramme de pr´edominance.

Diagramme de pr´edominance et effet nivelant du solvant.

Figure–Diagramme de pr´edominance.

Quantifier la ”force” d’un acide (faible) revient `a savoir avec quelle facilit´e il c´ederaH+.

Plus la constante d’acidit´e est ´elev´ee, plus l’´equilibre est tir´e vers la droite, donc plus l’acide (faible) est fort.

Sa base conjugu´ee, au contraire, est tr`es stable. Elle r´eagit peu.

En r´esum´e, pour les acides faibles :

Plus le pKaest bas, plus l’acide est fort et sa base conjugu´ee est faible.

Plus le pKaest ´elev´e, plus l’acide est faible et sa base conjugu´ee est forte.

(15)

Equilibre acido-basique (de Br¨onsted). Diagramme de pr´edominance.

Diagramme de pr´edominance et pr´evision de r´eaction.

Figure–Diagramme de pr´edominance.

Si les domaines de pr´edominance des esp`eces consid´er´ees sont disjoints alors la r´eaction est quasi totaleK>>1.

Si les domaines de pr´edominance des esp`eces consid´er´ees poss`edent une zone de stabilit´e commune alors la r´eaction est peu avanc´eeK<<1.

(16)

Complexation.

Plan

1 Equilibre acido-basique (de Br¨onsted).

2 Complexation.

3 Equilibre de pr´´ ecipitation.

(17)

Complexation. Pr´esentation d’un complexe.

Plan

1 Equilibre acido-basique (de Br¨onsted).

2 Complexation.

Pr´esentation d’un complexe.

Equilibre de complexation.´ Comp´etitions entre ´equilibres

3 Equilibre de pr´´ ecipitation.

(18)

Complexation. Pr´esentation d’un complexe.

Un complexe est un ´edifice polyatomique, pas n´ecessairement ´electriquement neutre, form´e d’un atome ou ion appel´ecentreautour duquel sont li´es (coordonn´es) des mol´ecules ou des ions appel´esligands.

Le centre est g´en´eralement un m´etal ou un ion m´etallique, donc un cation.

Les ligands, quand ils sont ioniques, sont donc g´en´eralement des anions.

La liaison est donc en g´en´eral de type coordination : la cr´eation du complexe est alors une r´eaction acido-basique au sens de Lewis, par ´echange de doublets.

Exemples :

L’ion diammineargent I a pour formule brute [Ag(NH3)2]+et pour formule semi-d´evelopp´ee :

[H3N−Ag−NH3]+ (12)

Son centre est un ion argent Ag+ et les ligands sont deux mol´ecules d’ammoniac NH3. Les azotes portent chacun un doublet d’´electrons libre pour constituer la liaison avec l’ion argent. Comme chaque ligand ne porte qu’un seul doublet libre, il est ditmonodentate: il ne peut former qu’une seule liaison avec le centre.

L’ion ´ethyl`enediamine (not´e usuellementen) H2N-CH2-CH2-NH2est un ligandbidentate, chacun de ses azotes poss`ede un doublet libre et peut faire une liaison avec un centre. Une ´etude physicochimique des liaisons ´electroniques dans les complexes montrerait que ces

´edifices interagissent avec la lumi`ere visible. Les solutions contenant des complexes sont donc souvent tr`es color´ees.

(19)

Complexation. Pr´esentation d’un complexe.

Un complexe est un ´edifice polyatomique, pas n´ecessairement ´electriquement neutre, form´e d’un atome ou ion appel´ecentreautour duquel sont li´es (coordonn´es) des mol´ecules ou des ions appel´esligands.

Le centre est g´en´eralement un m´etal ou un ion m´etallique, donc un cation.

Les ligands, quand ils sont ioniques, sont donc g´en´eralement des anions.

La liaison est donc en g´en´eral de type coordination : la cr´eation du complexe est alors une r´eaction acido-basique au sens de Lewis, par ´echange de doublets.

Exemples :

L’ion diammineargent I a pour formule brute [Ag(NH3)2]+et pour formule semi-d´evelopp´ee :

[H3N−Ag−NH3]+ (12)

Son centre est un ion argent Ag+ et les ligands sont deux mol´ecules d’ammoniac NH3. Les azotes portent chacun un doublet d’´electrons libre pour constituer la liaison avec l’ion argent.

Comme chaque ligand ne porte qu’un seul doublet libre, il est ditmonodentate: il ne peut former qu’une seule liaison avec le centre.

L’ion ´ethyl`enediamine (not´e usuellementen) H2N-CH2-CH2-NH2est un ligandbidentate, chacun de ses azotes poss`ede un doublet libre et peut faire une liaison avec un centre.

Une ´etude physicochimique des liaisons ´electroniques dans les complexes montrerait que ces

´edifices interagissent avec la lumi`ere visible. Les solutions contenant des complexes sont donc souvent tr`es color´ees.

(20)

Complexation. Pr´esentation d’un complexe.

Un complexe est un ´edifice polyatomique, pas n´ecessairement ´electriquement neutre, form´e d’un atome ou ion appel´ecentreautour duquel sont li´es (coordonn´es) des mol´ecules ou des ions appel´esligands.

Le centre est g´en´eralement un m´etal ou un ion m´etallique, donc un cation.

Les ligands, quand ils sont ioniques, sont donc g´en´eralement des anions.

La liaison est donc en g´en´eral de type coordination : la cr´eation du complexe est alors une r´eaction acido-basique au sens de Lewis, par ´echange de doublets.

Exemples :

L’ion diammineargent I a pour formule brute [Ag(NH3)2]+et pour formule semi-d´evelopp´ee :

[H3N−Ag−NH3]+ (12)

Son centre est un ion argent Ag+ et les ligands sont deux mol´ecules d’ammoniac NH3. Les azotes portent chacun un doublet d’´electrons libre pour constituer la liaison avec l’ion argent.

Comme chaque ligand ne porte qu’un seul doublet libre, il est ditmonodentate: il ne peut former qu’une seule liaison avec le centre.

L’ion ´ethyl`enediamine (not´e usuellementen) H2N-CH2-CH2-NH2est un ligandbidentate, chacun de ses azotes poss`ede un doublet libre et peut faire une liaison avec un centre.

Une ´etude physicochimique des liaisons ´electroniques dans les complexes montrerait que ces

(21)

Complexation. Pr´esentation d’un complexe.

La nomenclature des complexes n’est pas au programme, mais le nom peut vous ´eclairer sur le complexe.

Les ligands anioniques ont une terminaison en ”o”, exemple : CNest le ligand ”cyano”.

Les ligands mol´eculaires conservent le nom de la mol´ecule (ou approch´e). exemple : CO est le ligand ”carbonyl”. H2O est le ligand ”aqua”.

Si le complexe est neutre ou cationique, le centre porte son nom usuel. Si le complexe est anionique, nous ajouterons le suffixe ”ate” au nom du centre.

Exemple : [Fe(H2O)6]3+est l’ion hexaaquafer III ; [Fe(CN)6]3−est l’ion hexacyanoferrate III.

Le chiffre romain situ´e `a la fin du nom du complexe est la charge du cation initial i.e. son nombre d’oxydation.

La charge totale d’un complexe est indiqu´ee en exposant, en dehors des crochets.

(22)

Complexation. Pr´esentation d’un complexe.

Le nombre de liaisonssimplesform´ees par le centre est appel´eindice de coordination.

Si les ligands sont monodentates, l’indice de coordination est ´egal au nombre de ligands.

Exemples : [Ag(NH3)2]+ [Fe(H2O)6]3+

[Ni(en)3]2+

(23)

Complexation. Pr´esentation d’un complexe.

Le nombre de liaisonssimplesform´ees par le centre est appel´eindice de coordination.

Si les ligands sont monodentates, l’indice de coordination est ´egal au nombre de ligands.

Exemples : [Ag(NH3)2]+ 2 [Fe(H2O)6]3+6 [Ni(en)3]2+6

(24)

Complexation. ´Equilibre de complexation.

Plan

1 Equilibre acido-basique (de Br¨onsted).

2 Complexation.

Pr´esentation d’un complexe.

Equilibre de complexation.´ Comp´etitions entre ´equilibres

3 Equilibre de pr´´ ecipitation.

(25)

Complexation. ´Equilibre de complexation.

´Echange d’un ligand :constantes de dissociations successives.

Kdn0 =[MLn−1][L]

[MLn] pKdn=−log(Kdn0) = log(Kfn0) (13) Nous d´efinissons des couples de complexesMLi−1/MLi et leur grandeur associ´ee pKdi.

En pratique, les ´enonc´es donnent souvent une grandeur not´ee log(βi) = log(Kfi0) = pKdi.

Consid´erons un centre Cu2+(cuivre) et des ligands ammine NH3monodentates.

Il existe cinq formes, de Cu2+`a [Cu(NH3)4]2+, donc quatre couples. Les ´equilibres correspondants sont :

Cu2+ + NH3 = [Cu(NH3)]2+ pKd1= 4,1 [Cu(NH3)]2+ + NH3 = [Cu(NH3)2]2+ pKd2= 3,5 [Cu(NH3)2]2+ + NH3 = [Cu(NH3)3]2+ pKd3= 2,9 [Cu(NH3)3]2+ + NH3 = [Cu(NH3)4]2+ pKd4= 2,1

(14)

(26)

Complexation. ´Equilibre de complexation.

´Echange d’un ligand :constantes de dissociations successives.

Kdn0 =[MLn−1][L]

[MLn] pKdn=−log(Kdn0) = log(Kfn0) (13) Nous d´efinissons des couples de complexesMLi−1/MLi et leur grandeur associ´ee pKdi.

En pratique, les ´enonc´es donnent souvent une grandeur not´ee log(βi) = log(Kfi0) = pKdi. Consid´erons un centre Cu2+(cuivre) et des ligands ammine NH3monodentates.

Il existe cinq formes, de Cu2+`a [Cu(NH3)4]2+, donc quatre couples. Les ´equilibres correspondants sont :

Cu2+ + NH3 = [Cu(NH3)]2+ pKd1= 4,1 [Cu(NH3)]2+ + NH3 = [Cu(NH3)2]2+ pKd2= 3,5 [Cu(NH3)2]2+ + NH3 = [Cu(NH3)3]2+ pKd3= 2,9 [Cu(NH3)3]2+ + NH3 = [Cu(NH3)4]2+ pKd4= 2,1

(14)

(27)

Complexation. ´Equilibre de complexation.

Il est aussi possible de consid´erer l’´equilibre de formation-dissociationglobaldu complexeMLn:

M+nL=MLn K0n (15)

La constante de cet ´equilibre est not´eeβnet s’appelle laconstante globale de formationdu complexeMLn:

βn= [MLn]

[M][L]n (16)

La somme de toutes les r´eactions successives donnant l’´equilibre de formation-dissociation globale, nous avons :

βn=

n

Y

i=1

Kfi0 (17)

(28)

Complexation. Comp´etitions entre ´equilibres

Plan

1 Equilibre acido-basique (de Br¨onsted).

2 Complexation.

Pr´esentation d’un complexe.

Equilibre de complexation.´ Comp´etitions entre ´equilibres

3 Equilibre de pr´´ ecipitation.

(29)

Complexation. Comp´etitions entre ´equilibres

Si un ligand peut former un complexe avec plusieurs centres, il y a comp´etition entre centres.

L’ion SCNpeut se complexer avec le cuivre II ou le fer III suivant les ´equilibres :

Cu2++ SCN= [Cu(SCN)]+ log(Kfa0) = 1,7 (18) Fe3++ SCN= [Fe(SCN)]2+ log(Kfb0) = 3 (19)

Ajoutons ces deux ´equations bilans pour trouver l’´equilibre entre les deux complexes : [Cu(SCN)]++ Fe3+= Cu2++ [Fe(SCN)]2+ K0=Kfb0

Kfa0 = 101,3 (20) Donc le complexe avec le fer est plus stable que celui avec le cuivre, l’´equilibre est tir´e vers la droite.

Pr´evisible aussi avec un diagramme de pr´edominance des deux couples sur un axe en pSCN : les domaines de pr´edominance de Fe3+et [Cu(SCN)]+ sont disjoints (mais proche).

(30)

Complexation. Comp´etitions entre ´equilibres

Si un ligand peut former un complexe avec plusieurs centres, il y a comp´etition entre centres.

L’ion SCNpeut se complexer avec le cuivre II ou le fer III suivant les ´equilibres :

Cu2++ SCN= [Cu(SCN)]+ log(Kfa0) = 1,7 (18) Fe3++ SCN= [Fe(SCN)]2+ log(Kfb0) = 3 (19) Ajoutons ces deux ´equations bilans pour trouver l’´equilibre entre les deux complexes :

[Cu(SCN)]++ Fe3+= Cu2++ [Fe(SCN)]2+ K0=Kfb0

Kfa0 = 101,3 (20) Donc le complexe avec le fer est plus stable que celui avec le cuivre, l’´equilibre est tir´e vers la droite.

Pr´evisible aussi avec un diagramme de pr´edominance des deux couples sur un axe en pSCN : les domaines de pr´edominance de Fe3+et [Cu(SCN)]+ sont disjoints (mais proche).

(31)

Complexation. Comp´etitions entre ´equilibres

Si un centre est susceptible de former des complexes avec plusieurs sortes de ligands, il y a comp´etition entre ces ligands.

L’ion fer III Fe3+peut former deux complexes avec les ions thiocyanate SCNet oxalate C2O2−4 : Fe3++ SCN= [Fe(SCN)]2+ log(Kfa0) = 3 (21) Fe3++ C2O2−4 = [Fe(C2O4)]+ log(Kfb0) = 9,4 (22)

L’´equilibre de complexation entre les deux couples s’obtient en soustrayant les deux ´equations bilans :

[Fe(SCN)]2++ C2O2−4 = [Fe(C2O4)]++ SCN K0=Kfb0

Kfa0 = 106,4 (23) La constante de cet ´equilibre ´etant tr`es ´elev´ee, la r´eaction est quasi-totale. Le fer III se complexe donc autant que possible avec les ions oxalates.

(32)

Complexation. Comp´etitions entre ´equilibres

Si un centre est susceptible de former des complexes avec plusieurs sortes de ligands, il y a comp´etition entre ces ligands.

L’ion fer III Fe3+peut former deux complexes avec les ions thiocyanate SCNet oxalate C2O2−4 : Fe3++ SCN= [Fe(SCN)]2+ log(Kfa0) = 3 (21) Fe3++ C2O2−4 = [Fe(C2O4)]+ log(Kfb0) = 9,4 (22) L’´equilibre de complexation entre les deux couples s’obtient en soustrayant les deux ´equations bilans :

[Fe(SCN)]2++ C2O2−4 = [Fe(C2O4)]++ SCN K0= Kfb0

Kfa0 = 106,4 (23) La constante de cet ´equilibre ´etant tr`es ´elev´ee, la r´eaction est quasi-totale. Le fer III se complexe donc autant que possible avec les ions oxalates.

(33)

Complexation. Comp´etitions entre ´equilibres

Destruction d’un complexe en milieu acide.

Si un ligand est basique, il n’est pas difficile de comprendre que le pH du milieu aura une influence sur la complexation.

Par exemple, si le milieu est trop acide, les NH3seront majoritairement sous forme NH+4, qui ne se complexera pas.

Nous avons donc deux ´equilibres `a consid´erer :

[Cu]2+ + 4NH3 = [Cu(NH3)4]2+ β4 (24)

NH3+ H3O+= NH+4 + H2O Ka−1 (25) La r´eaction combin´ee sera donc :

[Cu(NH3)4]2++ 4.H3O+= [Cu]2++ 4H2O K0= 1 Ka4β4

(26) Num´eriquement, cette constante d’´equilibre sera en g´en´eral tr`es grande et le complexe tendra donc `a se dissocier (r´eaction de dissociation tr`es avanc´ee).

(34)

Complexation. Comp´etitions entre ´equilibres

Destruction d’un complexe en milieu acide.

Si un ligand est basique, il n’est pas difficile de comprendre que le pH du milieu aura une influence sur la complexation.

Par exemple, si le milieu est trop acide, les NH3seront majoritairement sous forme NH+4, qui ne se complexera pas.

Nous avons donc deux ´equilibres `a consid´erer :

[Cu]2+ + 4NH3 = [Cu(NH3)4]2+ β4 (24)

NH3+ H3O+= NH+4 + H2O Ka−1 (25) La r´eaction combin´ee sera donc :

[Cu(NH3)4]2++ 4.H3O+= [Cu]2++ 4H2O K0= 1 Ka4β4

(26) Num´eriquement, cette constante d’´equilibre sera en g´en´eral tr`es grande et le complexe tendra donc `a se dissocier (r´eaction de dissociation tr`es avanc´ee).

(35)

´Equilibre de pr´ecipitation.

Plan

1 Equilibre acido-basique (de Br¨onsted).

2 Complexation.

3 Equilibre de pr´´ ecipitation.

(36)

´Equilibre de pr´ecipitation. Pr´esentation des pr´ecipit´es.

Plan

1 Equilibre acido-basique (de Br¨onsted).

2 Complexation.

3 Equilibre de pr´´ ecipitation.

Pr´esentation des pr´ecipit´es.

Calcul de solubilit´e.

Comp´etitions entre ´equilibres.

(37)

´Equilibre de pr´ecipitation. Pr´esentation des pr´ecipit´es.

Supposons que l’´equilibre de pr´ecipitation soit possible.

AgCl(s) =Ag+(aq) +Cl(aq) (27)

La constante de cet ´equilibre est alors d´efinie et porte le nom deproduit de solubilit´edu solide AgCl:

Ks0= [Ag+][Cl] (28)

D´efinissons ´egalement

pKs=−log(Ks0) (29)

(38)

´Equilibre de pr´ecipitation. Pr´esentation des pr´ecipit´es.

Ks0= [Ag+][Cl] (30)

Dans un ´equilibre de pr´ecipitation, les particules ´echang´ees sont des ions. Avec les notations pr´ec´edentes, nous pouvons d´efinir deux couples :

le coupleAgCl/Ag+pour l’´echange d’anionsCl; le coupleAgCl/Clpour l’´echange de cationAg+.

Remarque :

Les concentrations en ionsAg+etClpeuvent rendre impossible la r´ealisation de l’´equilibre. Dans ce cas, le solide n’apparaˆıt pas et les ions restent en solution. Cette condition s’exprime simplement avec le quotient r´eactionnel `a l’instant initialQ0= [Ag+][Cl] :

SiQ0<Ks0, les concentrations ne pourront pas ´evoluer vers l’´equilibre de mani`ere `a avoir Q=Ks0: le solide ne se formera pas.

SiQ0=Ks0, le solide existe, il y a ´equilibre entre lui et les ions.

SiQ0>Ks0, le solide pr´ecipite de mani`ere `a consommer des ions, faisant chuter leur concentration en solution, jusqu’`a atteindre l’´equilibreQ=Ks0.

De mˆeme, si nous introduisons un solide en trop petite quantit´e en solution, il se dissout compl`etement. Il y a rupture d’´equilibre.

(39)

´Equilibre de pr´ecipitation. Pr´esentation des pr´ecipit´es.

Ks0= [Ag+][Cl] (30)

Dans un ´equilibre de pr´ecipitation, les particules ´echang´ees sont des ions. Avec les notations pr´ec´edentes, nous pouvons d´efinir deux couples :

le coupleAgCl/Ag+pour l’´echange d’anionsCl; le coupleAgCl/Clpour l’´echange de cationAg+. Remarque :

Les concentrations en ionsAg+etClpeuvent rendre impossible la r´ealisation de l’´equilibre.

Dans ce cas, le solide n’apparaˆıt pas et les ions restent en solution. Cette condition s’exprime simplement avec le quotient r´eactionnel `a l’instant initialQ0= [Ag+][Cl] :

SiQ0<Ks0, les concentrations ne pourront pas ´evoluer vers l’´equilibre de mani`ere `a avoir Q=Ks0: le solide ne se formera pas.

SiQ0=Ks0, le solide existe, il y a ´equilibre entre lui et les ions.

SiQ0>Ks0, le solide pr´ecipite de mani`ere `a consommer des ions, faisant chuter leur concentration en solution, jusqu’`a atteindre l’´equilibreQ=Ks0.

De mˆeme, si nous introduisons un solide en trop petite quantit´e en solution, il se dissout compl`etement. Il y a rupture d’´equilibre.

(40)

´Equilibre de pr´ecipitation. Pr´esentation des pr´ecipit´es.

Ce qui ´etait, dans les chapitres pr´ec´edents, un domaine de pr´edominance devient maintenant un domaine d’existence: un pr´ecipit´e existe, ou non, selon la concentration en tel ou tel ion qui le constitue.

Travaillons sur l’exemple du chlorure d’argent AgCl, de pKs9,75 `a temp´erature usuelle.

Une solution contient initialement des ions argent `a la concentrationC0= 0,1 mol.L−1auquel on ajoute progressivement, des ions chlorure.

La particule ”´echang´ee” est donc Cl, le donneur AgCl(s) et l’accepteur Ag+. Il est alors naturel de d´efinir pCl =−log([Cl]).

A l’instant o`u le pr´ecipit´e apparaˆıt, la concentration en Clest telle que [Ag+][Cl] =Ks0, donc [I] = 10−9,75×10 = 10−8,75mol.L−1. Alors, pCl=8,75.

Si pCl>8,75, il n’y a pas assez d’ions iodure pour que le solide pr´ecipite.

Le cas pCl<8,75 n’est pas possible `a l’´equilibre, car le solide pr´ecipite jusqu’`a ramener le pCl `a 8,75.

(41)

´Equilibre de pr´ecipitation. Calcul de solubilit´e.

Plan

1 Equilibre acido-basique (de Br¨onsted).

2 Complexation.

3 Equilibre de pr´´ ecipitation.

Pr´esentation des pr´ecipit´es.

Calcul de solubilit´e.

Comp´etitions entre ´equilibres.

(42)

´Equilibre de pr´ecipitation. Calcul de solubilit´e.

Calculons la solubilit´e du chlorure d’argent AgCl, pKs= 9,75.

Pour cela, nous imaginons que nous versons de ce solide dans 1 L d’eau pure jusqu’`a saturation : PbSO4(s) = Pb2+ + SO2−4 Ks0= 10−7,8

EI exc`es

EF exc`es s s

(31)

Le produit de solubilit´e donneKs0=s2, d’o`u le r´esultat classiques=p

Ks0, soit ici s= mol.L−1.

(43)

´Equilibre de pr´ecipitation. Calcul de solubilit´e.

Calculons la solubilit´e du chlorure d’argent AgCl, pKs= 9,75.

Pour cela, nous imaginons que nous versons de ce solide dans 1 L d’eau pure jusqu’`a saturation : PbSO4(s) = Pb2+ + SO2−4 Ks0= 10−7,8

EI exc`es

EF exc`es s s

(31)

Le produit de solubilit´e donneKs0=s2, d’o`u le r´esultat classiques=p

Ks0, soit ici s= mol.L−1.

(44)

´Equilibre de pr´ecipitation. Calcul de solubilit´e.

Prenons maintenant un cas `a la stoechiom´etrie plus compliqu´ee : l’iodure de plomb, pKs= 8,1.

PbI2(s) = Pb2+ + 2I Ks0= 10−8,2 EI exc`es

EF exc`es s 2s

(32)

Cette fois, le produit de solubilit´e donneKs0=s(2s)2= 4s3, d’o`u la solubilit´e :

s= 3 s

Ks0

4 = 1,3.10−3mol.L−1 (33)

(45)

´Equilibre de pr´ecipitation. Calcul de solubilit´e.

Prenons maintenant un cas `a la stoechiom´etrie plus compliqu´ee : l’iodure de plomb, pKs= 8,1.

PbI2(s) = Pb2+ + 2I Ks0= 10−8,2 EI exc`es

EF exc`es s 2s

(32)

Cette fois, le produit de solubilit´e donneKs0=s(2s)2= 4s3, d’o`u la solubilit´e :

s= 3 s

Ks0

4 = 1,3.10−3mol.L−1 (33)

(46)

´Equilibre de pr´ecipitation. Calcul de solubilit´e.

Effet d’ion commun.

Imaginons que nous voulions dissoudre dans l’eau du chlorure d’argent AgCl, pKs= 9,7, dans une solution contenant initialement des ions cholure `a la concentrationC0= 0,1 mol.L−1. Cet ion appel´eion commun, puisqu’il existe `a la fois dans le solide et dans la solution.

AgCl(s) = Ag2+ + Cl Ks0= 10−9,7

EI exc`es C0

EF exc`es s C0+s

(34)

Le calcul desse fait comme `a l’accoutum´ee :

Ks0=s(C0+s) ⇒ s= 1,8.10−9mol.L−1 (35)

`

a comparer `a la solubilit´e dans l’eau pure :s=p

Ks0= 1,4.10−5mol.L−1. La pr´esence de l’ion commun a fortement diminu´e la solubilit´e du solide.

Loi de mod´eration : Le ph´enom`ene tend par ses cons´equences `a s’opposer `a la cause qui lui donne naissance.

(47)

´Equilibre de pr´ecipitation. Calcul de solubilit´e.

Effet d’ion commun.

Imaginons que nous voulions dissoudre dans l’eau du chlorure d’argent AgCl, pKs= 9,7, dans une solution contenant initialement des ions cholure `a la concentrationC0= 0,1 mol.L−1. Cet ion appel´eion commun, puisqu’il existe `a la fois dans le solide et dans la solution.

AgCl(s) = Ag2+ + Cl Ks0= 10−9,7

EI exc`es C0

EF exc`es s C0+s

(34)

Le calcul desse fait comme `a l’accoutum´ee :

Ks0=s(C0+s) ⇒ s= 1,8.10−9mol.L−1 (35)

`

a comparer `a la solubilit´e dans l’eau pure :s=p

Ks0= 1,4.10−5mol.L−1. La pr´esence de l’ion commun a fortement diminu´e la solubilit´e du solide.

Loi de mod´eration : Le ph´enom`ene tend par ses cons´equences `a s’opposer `a la cause qui lui donne naissance.

(48)

´Equilibre de pr´ecipitation. Calcul de solubilit´e.

Effet d’ion commun.

Imaginons que nous voulions dissoudre dans l’eau du chlorure d’argent AgCl, pKs= 9,7, dans une solution contenant initialement des ions cholure `a la concentrationC0= 0,1 mol.L−1. Cet ion appel´eion commun, puisqu’il existe `a la fois dans le solide et dans la solution.

AgCl(s) = Ag2+ + Cl Ks0= 10−9,7

EI exc`es C0

EF exc`es s C0+s

(34)

Le calcul desse fait comme `a l’accoutum´ee :

Ks0=s(C0+s) ⇒ s= 1,8.10−9mol.L−1 (35)

`

a comparer `a la solubilit´e dans l’eau pure :s=p

Ks0= 1,4.10−5mol.L−1. La pr´esence de l’ion commun a fortement diminu´e la solubilit´e du solide.

Loi de mod´eration : Le ph´enom`ene tend par ses cons´equences `a s’opposer `a la cause qui lui donne naissance.

(49)

´Equilibre de pr´ecipitation. Comp´etitions entre ´equilibres.

Plan

1 Equilibre acido-basique (de Br¨onsted).

2 Complexation.

3 Equilibre de pr´´ ecipitation.

Pr´esentation des pr´ecipit´es.

Calcul de solubilit´e.

Comp´etitions entre ´equilibres.

(50)

´Equilibre de pr´ecipitation. Comp´etitions entre ´equilibres.

Consid´erons deux solides, PbSO4(pKs1= 7,8) et CaSO4(pKs2= 5).

L’ion sulfate SO2−4 jouera le rˆole de particule ´echang´ee, donc d´efinissons tout de suite pSO4=−log([SO2−4 ]).

Initialement, une solution contientC0= 0,1 mol.L−1d’ions plomb et calcium. Nous versons ensuite progressivement, sans variation notable de volume, des ions sulfate. Quel pr´ecipit´e se forme en premier ?

Nous avons donc comp´etition entre les deux r´eactions de formation des pr´ecipit´es :

Pb2++ SO2−4 = PbSO4(s) K10= 107,8 (36) Ca2++ SO2−4 = CaSO4(s) K20= 105 (37) Calculons d’abord le pSO4de formation de chacun des deux pr´ecipit´es.

Pour PbSO4, `a la limite de pr´ecipitation, [Pb2+][SO2−4 ] = 10−7,8donc [SO2−4 ] = 1,6.10−7mol.L−1, donc pSO4= 6,8.

De mˆeme pour CaSO4, `a la limite de pr´ecipitation, pSO4= 4.

Nous pouvons alors construire les deux diagrammes d’existence des pr´ecipit´es et les confronter sur un mˆeme axe gradu´e en pSO4

(51)

´Equilibre de pr´ecipitation. Comp´etitions entre ´equilibres.

Consid´erons deux solides, PbSO4(pKs1= 7,8) et CaSO4(pKs2= 5).

L’ion sulfate SO2−4 jouera le rˆole de particule ´echang´ee, donc d´efinissons tout de suite pSO4=−log([SO2−4 ]).

Initialement, une solution contientC0= 0,1 mol.L−1d’ions plomb et calcium. Nous versons ensuite progressivement, sans variation notable de volume, des ions sulfate. Quel pr´ecipit´e se forme en premier ?

Nous avons donc comp´etition entre les deux r´eactions de formation des pr´ecipit´es :

Pb2++ SO2−4 = PbSO4(s) K10= 107,8 (36) Ca2++ SO2−4 = CaSO4(s) K20= 105 (37) Calculons d’abord le pSO4de formation de chacun des deux pr´ecipit´es.

Pour PbSO4, `a la limite de pr´ecipitation, [Pb2+][SO2−4 ] = 10−7,8donc [SO2−4 ] = 1,6.10−7mol.L−1, donc pSO4= 6,8.

De mˆeme pour CaSO4, `a la limite de pr´ecipitation, pSO4= 4.

Nous pouvons alors construire les deux diagrammes d’existence des pr´ecipit´es et les confronter sur un mˆeme axe gradu´e en pSO4

(52)

´Equilibre de pr´ecipitation. Comp´etitions entre ´equilibres.

Influence de la complexation (de mˆeme du pH).

Mettons du chlorure d’argent AgCl dans l’eau en d´epassant la limite de solubilit´e :

AgCl(s) = Ag++ Cl pKs= 9,7 (38)

Si nous versons ensuite de l’ammoniac, nous constatons que du AgCl suppl´ementaire est dissous.

Pour interpr´eter ce r´esultat, il faut se souvenir que l’ammoniac forme avec l’argent un complexe : Ag++ 2NH3= [Ag(NH3)]+ log(β2) = 7,2 (39)

En comparant ces deux constantes d’´equilibre, nous pouvons dire que les quelques ions argent produits par la dissolution du solide sont en grande partie consomm´es dans la formation du complexe. Il est donc raisonnable de s’int´eresser `a l’´equation bilan o`u Ag+a ´et´e ´elimin´e :

AgCl(s) + 2NH3= [Ag(NH3)]++ Cl K0=Ks0β2= 10−2,5 (40) Calculons la solubilit´e du chlorure d’argent dans une solution d’ammoniac `aC0= 1 mol.L−1. Pla¸cons-nous dans le cas o`u AgCl est en exc`es, de mani`ere `a avoir atteint la limite de solubilit´e (puisque c’est ce que nous voulons calculer). Le bilan de mati`ere est alors :

AgCl(s) + 2NH3 = [Ag(NH3)]+ + Cl K0=Ks0β2= 10−2,5

EI exc`es C0

EF exc`es C0−2s s s

(41) Cela conduit directement au r´esultat :

K0= s2

(C0−2s)2 ⇒ s= 3.10−2mol.L−1 (42)

`

a comparer `a 1,4.10−5mol.L−1dans l’eau pure. Le chlorure d’argent est donc bien plus soluble en milieu ammoniacal.

(53)

´Equilibre de pr´ecipitation. Comp´etitions entre ´equilibres.

Influence de la complexation (de mˆeme du pH).

Mettons du chlorure d’argent AgCl dans l’eau en d´epassant la limite de solubilit´e :

AgCl(s) = Ag++ Cl pKs= 9,7 (38)

Si nous versons ensuite de l’ammoniac, nous constatons que du AgCl suppl´ementaire est dissous.

Pour interpr´eter ce r´esultat, il faut se souvenir que l’ammoniac forme avec l’argent un complexe : Ag++ 2NH3= [Ag(NH3)]+ log(β2) = 7,2 (39) En comparant ces deux constantes d’´equilibre, nous pouvons dire que les quelques ions argent produits par la dissolution du solide sont en grande partie consomm´es dans la formation du complexe. Il est donc raisonnable de s’int´eresser `a l’´equation bilan o`u Ag+a ´et´e ´elimin´e :

AgCl(s) + 2NH3= [Ag(NH3)]++ Cl K0=Ks0β2= 10−2,5 (40) Calculons la solubilit´e du chlorure d’argent dans une solution d’ammoniac `aC0= 1 mol.L−1. Pla¸cons-nous dans le cas o`u AgCl est en exc`es, de mani`ere `a avoir atteint la limite de solubilit´e (puisque c’est ce que nous voulons calculer). Le bilan de mati`ere est alors :

AgCl(s) + 2NH3 = [Ag(NH3)]+ + Cl K0=Ks0β2= 10−2,5

EI exc`es C0

EF exc`es C0−2s s s

(41) Cela conduit directement au r´esultat :

K0= s2

⇒ s= 3.10−2mol.L−1 (42)

(54)

´Equilibre de pr´ecipitation. Comp´etitions entre ´equilibres.

1 Equilibre acido-basique (de Br¨onsted).

Acide et base de Br¨onsted.

Diagramme de pr´edominance.

2 Complexation.

Pr´esentation d’un complexe.

Equilibre de complexation.´ Comp´etitions entre ´equilibres

3 Equilibre de pr´´ ecipitation.

Pr´esentation des pr´ecipit´es.

Calcul de solubilit´e.

Comp´etitions entre ´equilibres.

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