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N 56 - Juin 2006 Lettre statistique et économique de Haute-Normandie UNE MEILLEURE CONNAISSANCE DE L EMPLOI SALARIÉ AU NIVEAU LOCAL L Insee s est doté

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Lettre statistique et économique de Haute-Normandie

UNE MEILLEURE CONNAISSANCE DE L’EMPLOI SALARIÉ

AU NIVEAU LOCAL

L’Insee s’est doté d’un nouveau dispositif dénommé « Connaissance locale de l’appareil productif » -CLAP- rapprochant et mettant en cohérence plusieurs sour- ces d’informations disponibles sur l’em- ploi salarié. Celui-ci permet des analyses fines de l’appareil productif local tant au niveau géographique qu’au plan de l’ac- tivité exercée. Outre le secteur privé, cette source intègre l’emploi public selon ses trois composantes, fonction publique d’Etat, territoriale et hospita- lière. Elle fournit des informations sur les établissements employeurs, l’emploi, mesuré au sens de « poste de travail », et les rémunérations. Ce nouveau dispo- sitif ouvre ainsi des possibilités nom- breuses d’études approfondies de l’em- ploi salarié au niveau local.

U n e p r e m i è r e a n a l y s e p o u r l a Haute-Normandie met en évidence l’im- portance de la « sphère productive », composée des établissements dont l’ac- tivité économique est orientée vers les marchés extérieurs au territoire local.

Elle place la Haute-Normandie parmi les toutes premières régions françaises de ce point de vue. Elle confirme aussi et notamment le rôle majeur joué par l’in- dustrie dans la région, en particulier le long de la Seine. A contrario, la sphère résidentielle tient une moindre place dans l’économie régionale, comparée aux autres régions françaises.

Le poids du secteur public dans la région est proche de la moyenne de la France de province. A l’image des autres régions, il est important et représente près du quart des rémunérations ver- sées aux salariés. Il est particulièrement présent dans les pôles urbains.

Denis CAVAUD Chef du Service Etudes et Diffusion N° 56 - Juin 2006

S O M M A I R E

ÉCONOMIE

CONNAISSANCE LOCALE DE L’APPAREIL PRODUCTIF (CLAP)

La sphère productive, une ressource importante pour l’économie haut-normande . . . 1

ANALYSES CONJONCTURELLES LE MARCHÉ DU TRAVAIL AU 4e TRIMESTRE 2005

La sphère productive occupe une place prépondérante au regard des salaires versés dans la région. La contribution de la fonction publique est proche de la moyenne nationale, par contre, l’économie résidentielle est moins représentée. Les pôles urbains sont les territoires les plus diversifiés, l’emploi s’y partageant entre les trois grandes sphères de

l’économie. La répartition de la fonction publique sur le

territoire atténue les disparités entre espace rural et urbain.

S

chématiquement, l’économie d’un territoire peut être répartie en trois grands domaines (voir encadré) : la

"sphère productive" dont l’activité est orientée vers les marchés extérieurs, la "sphère résidentielle" tournée vers la satisfaction des besoins individuels de la population et la "sphère publique" en charge des services collectifs (ensei- gnement, santé, sécurité,...). La dé- composition de la masse salariale entre ces trois sphères permet de rendre compte de leurs contributions respectives à l’économie régionale.

CONNAISSANCE LOCALE DE L’APPAREIL PRODUCTIF (CLAP)

La sphère productive,

une ressource importante

pour l’économie haut-normande

Isabelle BIGOT, Catherine SUEUR

ÉCONOM IE

La sphère «productive»est composée de l’industrie, des services aux entreprises, du transport de

marchandises, du commerce de gros et plus généralement des établissements dont l’activité économique est orientée vers les marchés extérieurs au territoire local ;

La sphère «résidentielle»correspond aux services à la population présente sur le territoire dès lors qu’ils ne sont pas rendus par des établissements de la sphère «publique». Elle inclut également le secteur de la construction et les entreprises publiques constituées en établissements publics à caractère industriel et commercial comme la SNCF et la Poste ;

La sphère «publique»comprend les administrations et collectivités publiques. Sont comptabilisés les agents en poste dans les

établissements recrutant sur la base du droit public : administrations de l’Etat, collectivités territoriales,

établissements publics à caractère administratif (hôpitaux, universités, ...).

Le champ sur lequel s’appuie cette étude couvre l’ensemble de l’emploi salarié, en dehors des emplois

domestiques, de ceux de l’agriculture et de la défense. L’intérim n’est pas pris en

LES TROIS SPHÈRES

perçu 14 milliards de revenus bruts en 2004, soit 3 % de la masse globale versée en France. 47 % de ces reve- nus ont été versés aux salariés de la sphère productive, 30 % à ceux de l’é- conomie résidentielle et 23 % aux agents de la fonction publique.

(2)

LA HAUTE-NORMANDIE, DEUXIÈME RÉGION POUR LA PART

DE LA SPHÈRE PRODUCTIVE

La région se distingue par la contri- bution particulièrement marquée de la sphère productive aux salaires distri- bués. Elle se situe au deuxième rang après l’Ile-de-France. Cette position est directement liée à la contribution de l’industrie à la masse salariale. Celle-ci s’élève à 28 % dans la région pour seulement 20 % en France, du fait de l’importance de l’industrie automobile, de l’énergie et des biens intermédiai-

Haute- Normandie

France hors Ile-de-France

France métropo- litaine Sphère

productive

47 41 43

Sphère résidentielle

30 34 35

Sphère publique

23 25 22

Ensemble 100 100 100

Source : INSEE - CLAP 2004 Unité : %

RÉPARTITION DE LA MASSE SALARIALE SELON LE DOMAINE ÉCONOMIQUE EN HAUTE-NORMANDIE ET EN FRANCE :

, , ,

,, ,

,,

PART DE LA SPHÈRE PRODUCTIVE

DANS L'ENSEMBLE DES RÉMUNÉRATIONS PAR ZONE D'EMPLOI

res dont la chimie. Les services aux e n t r e p r i s e s ( 1 5 % p o u r 1 7 % e n France) et le commerce de gros (4 % pour 6 % en France) se situent par c o n t r e u n p e u e n d e s s o u s d e l a moyenne nationale. Le transport de marchandises a également une part importante dans les revenus distribués dans la région, avec 6 % des salaires contre 3 % en France.

La Haute-Normandie fait partie, avec le Nord-Pas-de-Calais et la Franche-Comté, des régions où la part de l’économie résidentielle dans les sa- laires est la plus faible, avec une propor- tion inférieure de 5 points à la moyenne nationale.

Parmi les activités de cette sphère, les services aux particuliers (qui in- cluent l’hôtellerie-restauration) appor- tent la plus for te contribution avec 17 % de la masse globale des salaires.

Ils sont toutefois moins développés qu’en France où leur part s’élève à 23 %. Le commerce de détail et la construction participent plus modeste- ment à la masse salariale, en région

© IGN - INSEE 2006 Source : INSEE - CLAP 2004 Le dispositif « Connaissance locale de

l’appareil productif » (CLAP) a été conçu pour mesurer l’emploi et les salaires au niveau local, en utilisant les données issues de plusieurs sources, notamment SIRENE, EPURE (URSSAF), DADS (Déclarations annuelles de données sociales). CLAP rassemble à un niveau géographique fin et sur un champ complet, non limité au traditionnel champ ICS «Industrie, Construction, Commerce et services», des données sur la localisation des établissements employeurs, les effectifs employés, les rémunérations versées par secteur d’activité sur l’ensemble de l’économie, marchande et non

marchande, hors agriculture, personnels militaires dépendant du Ministère de la Défense et emplois domestiques. CLAP vise la fourniture d’une information de qualité homogène au niveau du croisement zone d’emploi - activité économique NES114.

Les non-salariés, comme les artisans et les professions libérales, ne sont pas comptabilisés.

Dans cette étude, les établissements pris en compte sont uniquement les établissements employeurs.

Dans CLAP, l’emploi est mesuré au sens des « postes de travail » pourvus au 31 décembre par établissement employeur. Cette approche centrée sur la notion de « facteur travail » au sein du système productif ne se substitue donc pas aux estimations d’emploi centrées sur le nombre de personnes en emploi dans un territoire, leurs caractéristiques sociales et leurs trajectoires.

CLAP, UN NOUVEL OUTIL POUR LA CONNAISSANCE DES EMPLOIS ET DES

RÉMUNÉRATIONS AU NIVEAU LOCAL

comme au niveau national. Leur contri- bution respective en Haute-Normandie s’élève à 7 % et 5,5 % des salaires.

Avec 23 % de la masse salariale, la part de la fonction publique dans l’éco- nomie régionale est très voisine de la moyenne nationale. Cependant, compa- ré aux autres régions de province, l’écart est un peu plus marqué. La Haute-Nor- mandie fait partie, avec le Centre, les Pays de la Loire et Rhône-Alpes, des ré- gions où la contribution de la sphère pu- blique est la plus faible. La répartition de la masse salariale entre les trois compo- santes de la fonction publique est proche de la moyenne nationale. La

(3)

0 10 20 30 40 50 60 70

Pôles urbains Couronnes des

pôles urbains Communes

multipolarisée Espace rural

Sphère "productive"

Sphère "publique"

Sphère "résidentielle"

RÉPARTITION DE LA MASSE SALARIALE SELON LE DOMAINE ÉCONOMIQUE ET LA LOCALISATION DES EMPLOYEURS EN HAUTE-NORMANDIE

Source : INSEE - CLAP 2004 Unité : %

0 20 40 60 80

Pôles urbains Couronnes des pôles urbains

Communes

urbaines Espace rural

Fonction publique territoriale Fonction publique d'Etat

Fonction publique hospitalière 100

RÉPARTITION DE LA RÉMUNÉRATION DES COMPOSANTES

DE LA FONCTION PUBLIQUE SELON LEUR LOCALISATION EN HAUTE-NORMANDIE

Source : INSEE - CLAP 2004 Unité : %

Espace à dominante urbaine: ensemble des aires urbaines et des communes multipolarisées.

Aire urbaine: ensemble de communes, d’un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain, et par des communes rurales ou unités urbaines (couronne périurbaine) dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci.

Pôle urbain: agglomération de communes offrant 5000 emplois ou plus.

Couronne périurbaine(d’un pôle urbain) : ensemble des communes de l’aire urbaine à l’exclusion de son pôle urbain.

Communes multipolarisées: communes rurales et unités urbaines situées hors des aires urbaines, dont au moins 40% de la population résidente ayant un emploi travaille dans plusieurs aires urbaines, sans atteindre ce seuil avec une seule d’entre elle, et qui forment avec elles un ensemble d’un seul tenant.

Espace à dominante rurale: ensemble des communes n’appartenant pas à l’espace à dominante urbaine.

ESPACE URBAIN, ESPACE RURAL

fonction publique d’Etat contribue à hau- teur de 11 % aux salaires de la région, la fonction publique territoriale verse 7 % des salaires bruts et la fonction hospita- lière 5 %.

UNE ÉCONOMIE PLUS DIVERSIFIÉE DANS LES PÔLES URBAINS

Les trois grands domaines d’activité se répartissent différemment sur l’en- semble du territoire haut-normand. La sphère productive contribue le plus à la masse salariale quel que soit le degré d’urbanisation du territoire. Cependant, elle domine largement en dehors des pôles urbains, et surtout dans leurs cou- ronnes où sa part est de 61 %. A l’in- verse, l’économie résidentielle et la fonc- tion publique sont plus présentes dans les pôles urbains qui bénéficient d’une économie plus diversifiée, irriguée par les trois sphères.

La distribution des salaires dans les trois fonctions publiques varie selon le

type de commune. La fonction publique d’Etat se répartit de manière plus uni- forme sur l’ensemble du territoire régio- nal. Sa part varie de 48 % dans les pôles urbains à 52 % dans la couronne de ces pôles. La fonction publique territoriale contribue le plus à la masse salariale dans les communes urbaines, en dehors des pôles où, au contraire, elle est la moins représentée. A l’inverse, la fonc- tion publique hospitalière prévaut dans les pôles urbains et est moins présente dans les communes urbaines multipola- risées. La fonction publique d’Etat et la fonction hospitalière ont aussi un rôle important dans l’espace rural au travers des écoles, des hôpitaux locaux et des maisons de retraite.

LA FONCTION PUBLIQUE MIEUX RÉPARTIE SUR LE TERRITOIRE

EN SEINE-MARITIME

Une analyse géographique fine du territoire haut-normand fait apparaître une grande diversité en terme de ré-

partition des salaires distribués. La sphère productive est plus développée que la moyenne régionale le long de la vallée de la Seine où sont implantés les principaux établissements de la chimie, de l’automobile et du raffinage et dans la Vallée de la Bresle, grâce à la présence de l’industrie du verre. Sur l e l i t t o r a l , l a p a r t d e l a s p h è r e productive est plus forte à Penly et Paluel, en raison de la présence des deux unités de production d’énergie.

L’apport de la sphère productive est é g a l e m e n t p l u s i m p o r t a n t q u e l a moyenne autour de Vernon grâce à l’industrie aéronautique et autour de B e r n ay g r â c e a u s e c t e u r d e l a parfumerie.

Le poids moyen de l’économie rési- dentielle varie à l’inverse de celui de la sphère productive. Son apport dans la masse salariale distribuée est surtout marqué au nord de la Seine dans une zone englobant Rouen, Fécamp et Dieppe (à l’exception de la zone litto-

(4)

Basse- Normandie

Centre

Ile-de- France

La Seine Picardie

LaManc he

RÉPARTITION DES RÉMUNÉRATIONS DE LA SPHÈRE

"RÉSIDENTIELLE" EN HAUTE-NORMANDIE EN 2004 *

Basse- Normandie

Centre

Ile-de- France La Seine Picardie

LaManc he

RÉPARTITION DES RÉMUNÉRATIONS DE LA SPHÈRE

"PRODUCTIVE" EN HAUTE-NORMANDIE EN 2004 *

Basse- Normandie

Centre

Ile-de- France

La Seine Picardie

LaManc he

RÉPARTITION DES RÉMUNÉRATIONS DE LA SPHÈRE

"PUBLIQUE" EN HAUTE-NORMANDIE EN 2004 *

+ + + + + + + + + +

rale située entre Dieppe et Fécamp) ainsi que dans la zone allant de Rouen à Neufchâtel-en-Bray. La part de l’éco- nomie résidentielle est également plus importante que la moyenne régionale au sein d’une zone incluant Evreux et s’étendant jusqu’au sud du départe- ment de l’Eure. Les communes situées autour de Pont-Audemer bénéficient également d’un apport important de l’économie résidentielle quoique moins marqué.

L’économie de Rouen, préfecture d e r é g i o n , e s t p a r t i c u l i è r e m e n t

marquée par les trois composantes de la sphère publique. La fonction pu- blique d’Etat est fortement présente au travers des directions départementales et régionales des services de l’Etat et des établissements publics d’ensei- gnement. La fonction publique territo- riale est plus représentée grâce au Conseil régional de Haute-Normandie et au Conseil général de Seine-Mari- time. La fonction santé est également p l u s d é ve l o p p é e à R o u e n o ù e s t implanté le centre hospitalier régional.

La contribution de la sphère pu-

blique à l’économie est aussi plus forte que la moyenne dans une large zone s’étendant du nord-est de Rouen jus- qu’à Neufchâtel-en-Bray et à l’ouest jusqu’à Fécamp en passant par Yvetot.

Le Havre, Bernay et Dieppe, villes siège de sous-préfecture, bénéficient également d’un apport important de la fonction publique. Dans l’Eure, celle-ci est plus présente autour d’Evreux, pré- fecture de département et siège du Conseil général, et dans une moindre mesure dans un croissant allant de Bernay à Montfort-sur-Risle❏

Note de lecture : dans la zone centrée sur Rouen, la part des rémunérations versées par la fonc- tion publique dans l’ensemble des rému- nérations est supé- rieure à la part régionale. A l’inverse, dans la zone de Ver- non, cette part est in- férieure à la part régionale.

Source : INSEE - CLAP 2004

* Écart lissé à la moyenne régionale des rémunérations

(5)

LE FONCIER AGRICOLE EN 2005

Le bâti agricole a une grande importance écono- mique et paysagère. Ce sujet fait actuellement l’ob- jet d’une réflexion au Conseil économique et social tant national que régional. Aussi la connaissance des transactions immobilières est-elle primordiale.

L’année 2005 se caractérise par une baisse du nombre des transactions des terrains non bâtis : 4 585 ha contre 5 388 ha en 2004. Les prix des terres pratiqués par la SAFER* aux agriculteurs restent stables mais ont quadruplé pour les collec- tivités et sociétés non agricoles. Cette pression sur le prix par les usagers non agricoles est aussi per- ceptible dans les transactions du foncier bâti où le l o t m o y e n p a s s e d e 1 4 0 6 3 4 e n 2 0 0 4 à 173 370en 2005 soit plus de 20 % d’augmenta- tion par lot.

* SAFER : Société d’Aménagement Foncier et d’Etablisse- ment Rural

Le bâti valorise le foncier / Direction régionale et dé- partementale de l’agriculture et de la forêt ; Jacques Caron. - In : Agreste conjoncture Seine-Maritime. - (2006, avr.) : p. 4

DÉFICIT DE PRÉCIPITATIONS

Mis à par t une petite zone estuarienne, sur Evreux et en Vallée de Seine, la Haute-Normandie connaît actuellement un déficit pluviométrique compris entre - 10 et - 40 % : en avril 2006 et pour la troisième année consécutive la période de re- charge s’achève par conséquent avec un net défi- cit. La situation, en termes de rapport à la normale, est redevenue celle qui prévalait en février. Les pluies importantes de mars n’ont pas été suffisan- tes pour rééquilibrer la situation. C’est le nord de la Seine-Maritime qui semble le plus touché.

Bulletin de situation hydrologique en Haute-Nor- mandie / Diren Haute-Normandie. - (2006, avr.) ; 4 p.

LA POLLUTION ACIDE DE L’AIR EN HAUTE-NORMANDIE

Depuis les années 80, les lichens, ces végétaux souvent confondus avec les mousses, servent d’in- dicateurs biologiques pour mesurer la qualité de l’air environnant. En effet, les espèces présentes sur le terrain (troncs des arbres en particulier) ren- seignent sur la pollution acide de la zone.

Le réseau d’observation d’Air Normand com- porte au total 244 placettes sur l’ensemble de la région ; il a été réactualisé au cours des années 2004 et 2005 avec un renforcement sur le départe- ment de l’Eure.

Globalement, les résultats sont bons : on ob- serve même une amélioration principalement sur les secteurs rouennais et havrais depuis les der- niers relevés de 2000. Quelques espèces rares, dont le lichen pulmonaire ont été repérées.

Suivi de la pollution acide de l’air par l’observation des lichens : bilan des mesures de l’année 2005. - In : L’Air Normand. - N° 43 (2006, fév-mars-avr.) ; 4 p.

Nelly LANNEFRANQUE Corinne MARISSIAUX

NOUS AVONS LU POUR VOUS NOUS AVONS LU POUR VOUS

ERRATUM

Le chiffre des entrées de navires au port de Rouen publié par l'Insee Haute-Normandie est erronné.

Bilan 2005 - "L'année économique et sociale en Haute-Normandie" -

Cahier d'AVAL n° 73 - Juin 2006, "Les transports en Haute-Normandie en 2005".

Page 22, haut de la 3e colonne, il faut lire : "Enfin, le nombre de navires entrés au port de Rouen se maintient à un niveau pratiquement stable (3 500 arrivées)."

AVAL n° 53, mars 2006, "Premier bilan économique et social 2005 en Haute-Normandie", page 4, il faut lire :

LE TRAFIC DU PORT DE ROUEN

2004 2005

Évolution 2004-2005 (%)

Nombre de navires entrés 3 499 3 474 - 0,7

Source : Port Autonome de Rouen

Situé entre Rouen et le Havre, le pays de Caux-Vallée de Seine est constitué d’une partie urbaine et industrielle le long de la Vallée du Commerce et d’une partie rurale et touristique autour de Caudebec en Caux. Il est constitué de 47 communes, dont 40 à dominante urbaine et comptait 66 000 habitants en 1999.

Quatre unités urbaines structurent ce territoire : Lillebonne, Bolbec, Notre-Dame-de-Gravenchon et Caudebec-en-Caux.

Au cours de l’année 2004, 537 millions d’euros de salaires bruts ont été versés aux 21 000 salariés travaillant sur ce territoire. Le pays de Caux-Vallée de Seine fait partie des territoires haut-normands dont la forte orientation productive est associée à une faible contribution de l’économie résidentielle et de la sphère publique. Il possède une forte spécialisation dans le domaine de l’énergie, de la chimie et de la construction aéronautique. La chimie constitue de très loin le premier employeur industriel, avec 32 % des emplois de la sphère productive. Sept des vingt principaux établissements du territoire appartiennent à ce secteur. Les plus importants d’entre eux sont Exxonmobil Chemical, Oril Industrie et Cooper Standard Automotive France. Le groupe Esso est présent avec un très gros établissement de plus de 1 000 salariés. Les services aux entreprises sont aussi très développés. Figure également parmi les activités bien représentées sur le territoire la construction aéronautique, avec EADS Revina. Du fait de la présence de secteurs à haute technicité recourant à une main d’œuvre qualifiée, le poids de la sphère productive est encore plus important en termes de salaires : 67 % de la masse salariale a été versée par les établissements de cette sphère contre 47 % en moyenne régionale.

L’économie résidentielle représente 26 % des emplois et 17 % des rémunérations contre 29 % au plan régional. Seul un établissement de cette sphère fait partie des vingt premiers employeurs de la zone. Sur ce territoire ne comportant aucune ville siège de préfecture ou sous-préfecture, la fonction publique est plus faiblement présente, avec 19 % des emplois et 14% des rémunérations contre 22 % au plan régional. Il s’agit essentiellement d’emplois relevant de la fonction publique territoriale et de la fonction publique hospitalière avec la présence du centre hospitalier de Lillebonne.

ZOOM SUR LE PAYS DE CAUX-VALLÉE DE SEINE

Contour du pays Communes

Source : Insee - CLAP 2004

© IGN - Insee 2006 Sphère productive

Sphère publique Sphère résidentielle

LES 20 PRINCIPAUX EMPLOYEURS DU PAYS DE CAUX-VALLÉE DE SEINE

(6)

ANALYSES CONJONCTURELLES

LE MARCHÉ DU TRAVAIL AU 4e TRIMESTRE 2005 EN HAUTE-NORMANDIE

L’emploi résiste mieux dans les plus grandes zones grâce au développement du secteur tertiaire

Isabelle BIGOT, Anne-Marie DAVID

Au cours de l’année 2005, fait nouveau par rapport aux années précédentes, le

développement des emplois de services compense tout juste le repli des effectifs industriels. La recomposition du système productif

haut-normand se solde par une stabilité de l’emploi salarié marchand mais s’accompagne toutefois d’un fléchissement du taux de chômage de 0,6 point fin 2005 par rapport à la fin 2004. Les territoires sont confrontés à des situations très contrastées au regard de l’évolution des difficultés d’accès à l’emploi. Bernay rejoint Le Havre et Dieppe parmi les zones les plus touchées par le chômage. Généralement les écarts se resserrent au sein des zones les plus épargnées.

2004 2005

Évolution sur 1 an 4e

trimestre 1er trimestre

2e trimestre

3e trimestre

4e trimestre Industrie

Construction Commerce Services

- 0,6 0,5 0,7 1,0

- 1,0 1,0 - 0,1 0,5

- 0,5 0,0 0,2 0,8

- 0,5 1,2 - 0,1 0,8

- 0,8 0,6 0,1 - 0,5

- 2,8 2,9 0,0 1,6

Eure Seine-Maritime Haute-Normandie

0,6 0,3 0,4

- 0,7 0,1 - 0,1

0,2 0,2 0,2

- 0,3 0,4 0,2

- 0,4 - 0,2 - 0,3

- 1,3 0,5 0,0

Source : INSEE - URSSAF Unités : données CVS, %

ÉVOLUTION DE L’EMPLOI SALARIÉ PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ ET DÉPARTEMENT ÉVOLUTION DE L’EMPLOI SALARIÉ PAR ZONE D’EMPLOI

EN HAUTE-NORMANDIE EN 2005

AVERTISSEMENT

L’évolution de l’emploi dans cet article est basée sur les statisti- ques provisoires des URSSAF. Les établissements employeurs, affiliés au régime général, sont tenus de remplir et d’adresser les Bordereaux Récapitulatifs de Cotisations (BRC) aux URSSAF (Union de Recouvrement de Sécurité Sociale et des Allocations Familiales), transmis trimestriellement à l’INSEE. Le système d’information trimestrielle EPURE (Extension du Projet Urssaf sur les Revenus et l’Emploi), système d’exploitation et

de traitement de ces données, permet de fournir un indicateur de l’évolution de l’emploi.

Le champ considéré couvre l’emploi salarié des sociétés et quasi-sociétés et des entreprises individuelles. Les évolutions, sur le secteur marchand, sont étudiées hors SNCF, La Poste, France Télécom, Air France, Banque de France. Sont égale- ment exclus l’intérim, les effectifs de l’Education nationale, l’ac- tion sociale, l’administration et les secteurs relevant de la Mutualité Sociale Agricole (MSA).

Au total, la source utilisée couvre près des deux tiers de l’emploi sala- rié régional (64%). L’emploi salarié industriel est couvert à hauteur de 90%, le BTP 98%, le commerce 94% et les services 43%. Le poids de l’emploi dans le secondaire et dans le commerce est donc surestimé, au détriment de l’emploi dans les services. Cette représentativité tend à minorer l’évolution de l’emploi salarié dans son ensemble et la ten- dance annoncée sera affinée dans les statistiques exhaustives éta- blies par les estimations d’emploi en fin d’année, sur le champ complet.

E

n 2005, le nombre d’emplois salariés du secteur mar- chand est resté stable en Haute-Normandie, même si les résultats encourageants obtenus aux 2e et 3e trimestres ont été amputés par un recul marqué au 4e trimestre. Les deux dépar- tements haut-normands affichent des évolutions contrastées:

l’emploi salarié progresse de 0,5 % en Seine Maritime alors qu’il recule de 1,3 % dans l’Eure. L’emploi salarié recule dans 10 des 13 zones d’emploi haut-normandes.

L’emploi salarié du secteur concurrentiel progresse dans les zones d’emploi de Dieppe (+ 0,9 %), de Rouen (+ 0,7 %) et du Havre (+ 0,4 %). Dans ces zones, les emplois industriels recu- lent mais les services et la construction sont en forte crois- sance. Les zones de Dieppe et du Havre bénéficient également de créations d’emplois dans le commerce.

L’emploi diminue modérément dans les zones de la Vallée de la Bresle (-0,3%), d’Evreux (- 0,4 %) et de Lillebonne (- 0,5 %). Dans la zone d’emploi de la Vallée de la Bresle, le dy- namisme du commerce (+ 4,3 %) et des services (+ 2,6 %)

100 105 110 115

1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Eure Haute-Normandie

Seine-Maritime

2005 Source : INSEE - URSSAF Unité : Indice base 100 au 4e trimestre 1997 - Données CVS ÉVOLUTION DE L’EMPLOI SALARIÉ EN HAUTE-NORMANDIE

(7)

31 décembre 2004 31 décembre 2005 Hommes

Femmes

42 605 43 171

39 172 40 330 15-24 ans

25-49 ans

19 447 53 326

17 809 49 576

Inscrits depuis plus d’un an 28 816 27 693

Eure Seine-Maritime Haute-Normandie

24 625 61 151 85 776

23 392 56 110 79 502

Source : INSEE, ANPE Unité : nombre CVS

DEMANDEURS D’EMPLOI HORS ACTIVITÉ RÉDUITE EN HAUTE-NORMANDIE (catégories 1, 2 et 3)

Les séries des taux de chômage régionaux et départementaux au sens du BIT (Bureau International du Travail) ont été révisées en intégrant les résultats de l’enquête Emploi de mars et les dernières estimations d’emploi calées sur le recensement de la population de 1999. De plus, l’Insee prend désormais en compte, pour l’estimation du taux de chômage, les demandeurs d’emploi sans emploi, immédiatement disponibles, à la recherche d’un emploi à durée indé- terminée (CDI) à temps plein (catégorie 1) ou à temps partiel (catégorie 2) ou d’un emploi à durée déterminée (CDD) ou saisonnier (catégorie 3) hors activité réduite, dont la définition est conceptuellement plus proche du chômage au sens du BIT. Les taux de chômage par zone d’emploi publiés ici sont des esti- mations cohérentes avec les taux de chômage régionaux et départementaux.

Pour plus d’information, on peut se reporter à la note méthodologique et aux données relatives aux taux de chômage du site insee.fr.

ESTIMATIONS DES TAUX DE CHÔMAGE AU SENS DU BIT TAUX DE CHÔMAGE PAR ZONE D’EMPLOI

AU 31 DÉCEMBRE 2005

ANALYSES CONJONCTURELLES

permet d’atténuer l’ampleur des disparitions d’emplois dans l’in- dustrie et la construction. Celle d’Evreux subit des pertes d’em- plois industriels sévères (- 4,5 %) en partie compensée par des créations dans la construction (+ 5,6 %) et les ser vices (+ 1,3 %). Dans la zone d’emploi de Lillebonne, le secteur de la construction est créateur d’emplois (+ 4 %), les emplois indus- triels sont quasiment préservés mais des contractions d’effec- tifs interviennent dans les services.

L’évolution est moins favorable dans les zones d’emploi du Pays de Bray et de Fécamp ainsi que pour trois zones du département de l’Eure, Pont-Audemer, Verneuil-sur-Avre et Bernay. Dans la plupart de ces zones, les baisses d’emplois dépassent 2 % dans l’industrie et dans la construction. Dans la zone d’emploi de Bernay, la conjoncture défavorable dans la construction s’accompagne d’un repli des emplois de ser- vices de 4 %.

La situation est plus préoccupante dans les zones de Gisors et de Vernon dont les emplois salariés reculent respectivement de - 4,6 % et de - 2,1 %. La première de ces zones est affectée par des disparitions d'emplois industriels, en partie dues à la fermeture d'une entreprise. La zone de Vernon subit quant à elle une contraction de ses emplois de services, suite à la fermeture d'un établissement privé de santé.

La stabilité de l’emploi salarié marchand en 2005 s’accom- pagne d’une amélioration du marché du travail. Le taux de chô- mage régional s’établit au 31 décembre 2005 à 10,3 % de la population active, soit un fléchissement 0,6 point par rapport au 31 décembre 2004.

En Seine-Maritime, 10,7 % de la population active est au chômage fin 2005 soit une baisse de 0,7 point par rapport au 31 décembre 2004. Dans l’Eure, sur la même période, le taux de chômage est de 9,5 %, avec une amélioration de 0,3 point.

Ainsi, l’écart entre les deux départements haut-normands continue de se réduire et atteint 1,2 point au 31 décembre 2005.

Entre fin 2004 et fin 2005, seules sept des treize zones d’emploi haut-normandes bénéficient d’une amélioration du marché du travail. Le taux de chômage augmente mais de façon

très modérée (+ 0,1 %) dans les zones d’emploi du Pays de Bray, de Bernay et de Gisors. Il se maintient au même niveau dans les zones de Verneuil sur Avre, Lillebonne et Vernon. La situation du marché du travail s’améliore légèrement à Evreux et à Dieppe avec une baisse du chômage comprise entre - 0,3 et - 0,4 point. L’amélioration est franche dans les zones d’emploi du Havre, de Rouen, de Fécamp, de Pont-Audemer et de la Vallée de la Bresle avec une baisse du taux de chômage com- prise entre - 0,7 et - 1 point.

Ces évolutions contrastées conduisent à un resserrement des écarts entre les taux de chômage des zones d’emploi. Les territoires les plus touchés tels que Le Havre, Dieppe ou Fécamp, enregistrent généralement les baisses les plus nettes entre la fin 2004 et la fin 2005. A l’inverse, les zones moins af- fectées telles que Gisors, le Pays de Bray ou Lillebonne, sont quasiment stables.

Dans ce contexte, le nombre de demandeurs d’emplois di- minue de 6 275 individus au cours de l’année 2005 et passe en dessous de la barre des 80 000 personnes. La part des demandeurs d’emploi de moins de 25 ans s’infléchit très lé- gèrement, passant de 22,7 % fin 2004 à 22,4 % fin 2005. En revanche, la part des chômeurs de longue durée augmente et atteint 34,8 % fin 2005 contre 33,6 % un an auparavantq

13 12 11 10 9 8 7

2000 2001 2002 2003 2004 2005

Seine-Maritime

Haute-Normandie Eure

France ÉVOLUTION DES TAUX DE CHÔMAGE

Source : INSEE Unité : % CVS

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