• Aucun résultat trouvé

Théorème des événements rares de Poisson

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Théorème des événements rares de Poisson"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

DÉVELOPPEMENTS POUR L’AGRÉGATION EXTERNE

Théorème des événements rares de Poisson

Leçons :218,241,249,261,262,264

[Ouv 1], théorème 7.1 [Ouv 2], théorème 14.20 Théorème (Événements rares)

Soit, pour toutn∈N, une famille finie An,j

16j6Mn d’événements indépendants.

On pose :pn,j =P An,j

etSn =

Mn

j

=1

1An,j.

On suppose1: max

16j6Mn

pn,j −→

n0 et

Mn

j

=1

pn,j −→

nλ>0.

Alors(Sn)nN converge en loi vers la loiP(λ).

On commence par montrer le théorème de Poisson, dont le théorème des événements rares est une généralisation.

Théorème (Poisson)

On considère(Sn)nN une suite de variables aléatoires de loisB(n,pn). Si lim

nnpn =λ>0,

Alors(Sn)nN converge en loi vers la loiP(λ).

Démonstration du théorème de Poisson : Commenpn −→

n→λ, on a :pn= λ n +o

1 n

. SoitkN, pourn>k:

P(Sn=k) = n

k

pkn(1pn)n−k= n(n1). . .(nk+1) k!

λ n +o

1 n

k 1λ

n +o 1

n n−k

Orn(n1). . .(nk+1) λ

n +o 1

n k

= n n

n1

n . . .nk+1

n [λ+o(1)]k −→

n→λk Et

1λ

n +o 1

n n−k

=exp

(nk)ln

1λ n +o

1 n

=exp

(nk)

λ n +o

1 n

n→−→e−λ Par conséquent,P(Sn =k) −→

n→

λk

k!eλ, d’oùSn

−→L n→P(λ). Démonstration du théorème des événements rares :

On va utiliser le théorème de Lévy.

SoitnN, par indépendance desAn,jpour 16j6Mn, on a, pourtR:

ϕSn(t) =

Mn

j=1

ϕ1

An,j(t) =

Mn

j=1

pn,jeit+1pn,j

=

Mn

j=1

1+pn,j

eit1

D’où, en posantz=eit1 :

Log(ϕSn(t)) =

Mn j=1

Log 1+pn,jz Par la formule de Taylor avec reste intégral, pour|z|<1 :

Log(1+z) =z+ Z 1+z

1

(1+zv)1 1!

1

v2 dv=z+ Z 1

0

(1+z1zu) −1

(1+zu)2zdu=zz2 Z 1

0

1u (1+zu)2du 1. Attention, certaines hypothèses dans le livre de Ouvrard sont inutiles.

Florian LEMONNIER 1

Diffusion à titre gratuit uniquement. ENS Rennes – Université Rennes 1

(2)

DÉVELOPPEMENTS POUR L’AGRÉGATION EXTERNE

Comme max

16j6Mn

pn,j −→

n→0 :NN,n>N, max

16j6Mn

pn,jz < 1

2. Soit alorsn>N,

LogϕSn(t) =

Mn j=1

"

pn,jzp2n,jz2 Z 1

0

1u 1+pn,jzu2du

#

=z

Mn j=1

pn,jz2

Mn j=1

p2n,j Z 1

0

1u 1+pn,jzu2du Or, pouru∈[0, 1], par inégalité triangulaire :

1+pn,jzu

>1pn,j|z|u>1pn,j|z|> 1 2. Donc

Mn

j=1

p2n,j Z 1

0

1u 1+pn,jzu2du

6

Mn j=1

p2n,j Z 1

0

|1u|

1+pn,jzu

2du6

Mn j=1

p2n,j4 Z 1

0

(1u)du=2

Mn j=1

p2n,j

62

16j6Mmaxn

pn,j Mn

j=1

pn,j

!

Ainsi limn→

Mn j=1

p2n,j Z 1

0

1u

1+pn,jzu2du=0 donc lim

n→LogϕSn(t) = lim

n→z

Mn j=1

pn,j =λz.

Donc lim

n→ϕSn(t) =exp λ

eit1

d’oùSn

−→L n→P(λ).

Références

[Ouv 1] J.-Y. OUVRARD–Probabilités 1, 2eéd., Cassini, 2007.

[Ouv 2] J.-Y. OUVRARD–Probabilités 2, 3eéd., Cassini, 2009.

Florian LEMONNIER 2

Diffusion à titre gratuit uniquement. ENS Rennes – Université Rennes 1

Références

Documents relatifs

Tout se passe alors comme si on avait tronqué N des chiffres n et 0 déjà connus à droite, que la position i était devenue la position 1 et qu’on avait posé la question X, ce

[r]

C ertaines maladies osseuses constitu- tionnelles (MOC) rares ou certaines maladies rares du métabolisme du calcium et du phosphate peuvent se révéler ou être diagnostiquées

L’accès aux archives de la revue « Annali della Scuola Normale Superiore di Pisa, Classe di Scienze » ( http://www.sns.it/it/edizioni/riviste/annaliscienze/ ) implique l’accord

Laisant, insérée au Bulletin (t. 4o), rappelle un article des Nouvelles Annales de Mathématiques, où.. Resal étend aux polygones, plan^ ou fauches, le théorème de Pappus

Nous avons vu au §1 que la loi de Poisson représentait le modèle asymptotique le plus naturel pour décrire la distribution de S n = X\ + .... Une telle représentation peut

À toutes les sécantes issues de l'un de ces points correspondent une infinité de tétraèdres circonscrits à Q et ayant pour arête commune une corde de la cubique : les extrémités

ce que la fonction perturbatrice n’est pas la même pour toutes les planètes en présence. Il en résulte que, si l’on montre assez facilement que les variations