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Calcul ab-initio du spectre vibronique de GeSi. Etats de valence de GeSi+

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(1)

HAL Id: jpa-00247972

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00247972

Submitted on 1 Jan 1994

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Calcul ab-initio du spectre vibronique de GeSi. Etats de valence de GeSi+

F. Sefyani, J. Schamps, J. Delaval

To cite this version:

F. Sefyani, J. Schamps, J. Delaval. Calcul ab-initio du spectre vibronique de GeSi. Etats de valence de GeSi+. Journal de Physique II, EDP Sciences, 1994, 4 (3), pp.439-453. �10.1051/jp2:1994138�.

�jpa-00247972�

(2)

Classification

Physics

Abstracts 31.20T

Calcul ab-initio du spectre vibronique de Gesi. Etats de valence

de Gesi+

F. L.

Sefyani,

J.

Schamps

et J. M. Delaval

Laboratoire de

Dynamique

Moldculaire et Photonique (*), Universitd des Sciences et

Technologies

de Lille, UFR de

Physique,

Bitiment P5, 59655 Villeneuve

d'Ascq

Cedex, France (Received J5

September

J993, accepted 9 December J993)

R4sum4. En s appuyant sur des calculs ab-initio des Energies des fiats de valence et des

moments de transition, on montre que l'dtat fondamental de la moldcule Gesi, encore inobservde

en phase gazeuse. e~t un dtat triplet et que son spectre dlectronique d'absorption (hors-Rydberg) doit fitre forma de trois systbmes

triplet-triplet

de transfert de charge situds dans le

proche

ultra-

violet. En Emission, outre ces trois syst6mes, on doit

pouvoir

observer une transition dlectronique

entre sin gulets dans

l'infrarouge.

Des calculs

suppldmentaires

sur Gesi+ permettent de prdvoir un

stat ~i~

comme dtat fundamental de cet ion.

Abstract. On the basis of ab-initio calculations of valence state

energies

and transition moments, it is shown that the

ground

state of the Gesi molecule, as yet unobserved in the gas phase, is a triplet state and that its

absorption

electronic spectrum (Rydberg excluded) consists of

three charge transfer triplet-triplet systems which appear in the near ultraviolet. In emission, apart from these three systems and their

singlet-singlet

counterparts, an electronic transition between singlet states should be observed in the infrared. Additional calculations on Gesi+ predict a

~Z~

ground

state for this ion.

1. Introduction.

Les

composds

moldculaires combinant exclusivement entre eux

deux,

ou

plus,

des dldments de la colonne IV -A de la classification

pdriodique

forment une famille

qui

reste l'une des

plus

mal

connues

expdrimentalement.

C'est 16

quelque

chose de

paradoxal

dans la mesure oh cette

colonne est celle du carbone, un dldment autour

duquel

s'est

ddveloppd

tout un

large

pan de la

chimie. Certes, les

agrdgats

du carbone sont bien connus,

depuis

le

plus petit, C~ [Ii,

jusqu'aux plus

gros, tels le diamant ou le

graphite

en

passant

par le

remarquable

C~o

qui

dveille tant de curiositd actuellement. Mais en dehors de cet

exemple particulier,

dbs

que l'on considbre, dans cette colonne, d'autres dldments que le

carbone,

on est

frappd

par

l'absence de donndes

spectroscopiques

sur le

sujet

seuls ont dtd observds les spectres de

(*) Unitd de Recherche Associde au CNRS n 779.

(3)

Si~,

assez riche

[2-6],

de trois

systbmes

de

SiC,

tous ddcouverts assez rdcemment

[7-10],

de

quelques

bandes de

SiC~ [I Ii,

et,

peut-dtre,

de

Si~C [12].

Le manque total d'observations

pour

les autres moldcules tient

probablement

h la difficultd de crder lesdites moldcules en

phase

gazeuse mais

peut-dtre

aussi h d'autres causes, par

exemple

h l'dventuelle faiblesse de

l'intensitd des transitions

escomptdes.

Parmi ces

composds

encore non ddtectds, la moldcule Gesi tient une

place

toute

particulidre

en raison du r61e de la liaison

correspondante

en

phase

solide, par

exemple

dans le domaine des hdtdrostructures semi-conductrices

[13]

ou encore dans celui de

l'interprdtation

d'effets

photordfractifs

observds dans les fibres

dop6es

h

l'oxyde

de

germanium [14-15]. Inddniablement,

la d6couverte

spectroscopique

de cette moldcule en

phase

gazeuse et

l'analyse,

dds lors

possible,

de sa structure et de sa

dynamique

inteme h une

dchelle fine fourniraient des d16ments

qui permettraient

de mieux

comprendre

certaines

propridtds

affichdes h l'dtat condens6.

L'objet

de la

prdsente

Etude est de faciliter la recherche

expdrimentale

du spectre

dlectronique

de Gesi dans le visible et le

proche

ultraviolet sur la base de calculs ab-initio

ddterminant,

d'une part, les fonctions d'onde et les courbes de

potentiel

des

plus

bas dtats, et, d'autre part, les intensitds assocides aux transitions

dlectroniques

entre l'dtat fondamental et les

dtats de valence. On s'intdressera

dgalement

aux

premiers

dtats de l'ion moldculaire

Gesi+

2.

Energies klectroniques.

Les

Energies

et les fonctions d'onde des dtats

dlectroniques

de valence de Gesi et Gesi+ ont dtd calculdes par une mdthode de

champ

self-consistent

(SCF)

utilisant la version

PSHF

[16]

de HONDO

[17]

avec relocalisation HAO

[18]

des orbitales moldculaires suivie

d'interaction de

configurations

multirdfdrences MR-CI utilisant

l'algorithme

CIPSI

[19-20].

La matrice

d'interaction

de

configurations diagonalisde

contenait toutes les

configurations

dont au

moms un ddterminant intervenait avec un coefficient

plus grand

que

0,04,

les autres 6tant traitds par

perturbation

au second ordre. La d6finition d'un

pseudopotentiel

de cwur

[21-25]

a

permis

de rdduire le

problbme

h un

probl~me

h huit Electrons les Electrons des couches 4s,

4p

du

germanium

et

3s, 3p

du silicium. Tous [es calculs ont dtd faits en utilisant deux bases de

gaussiennes

diff6rentes ; l'une

appe16e

base

I,

est de type

(4s, 4p, ld/2s, 2p, Id)

sur

chaque

atome ;

l'autre,

la base

II, plus dtendue,

est de type

(5s, 5p, 2d/4s, 4p, 2d),

c'est-h-dire de

qualitd

au mains

triple-zdta plus polarisation (Tab. I).

Ce sont, bien s0r, les rdsultats des calculs faits en base II

qui

doivent dtre consid6r6s comme les

plus

fiables. L'intdrdt des calculs

en base I est de permettre d'estimer

quantitativement

l'influence du choix de la base de

gaussiennes

sur

l'aspect

du spectre

vibronique prddit

et sur la marge de crddibilitd

qu'on

peut

attribuer aux constantes moldculaires structurales et surtout

dynamiques

ainsi d6termin6es.

Les stats de valence de

Gesi,

c'est-h-dire les dtats oh ne sont

occupies

que des orbitales de valence gr ou « liantes,

appartiennent

h l'une des trois

configurations

suivantes

(I) «~2 «~3 «~

I gr~

~Z~

~Z+

'A

(II) a~2 «~3

«

'1

gr~

~II

'II

(III) «~2 «~3 «°1 gr~ 'Z+

Le calcul des

Energies dlectroniques

des dtats de valence

aprbs

interaction de

configurations

dans la base II

(Fig. I)

pour une dizaine de valeurs de la

sdparation

internucldaire R

indique

que l'dtat fondamental de Gesi est un (tat

~Z~ (notd

X

~Z~ )

et que le

premier

(tat

excitd,

un (tat

~II

de

configuration

dominante « gr~

(notd X'~ II),

est trds

proche,

h environ 800 cm~ Cette diff6rence n'est d'ailleurs que de 100 cm~ ' dans la base I moins dtendue. Les deux (tats

singulets

I ~Z+ et

2'

Z+

prdsentent

des croisements 6vit6s. Le

plus

bas d'entre eux est ddcrit par la

configuration gr~

h faible distance intemucldaire et

change

de

configuration

en

(4)

TableI.-Base

atomique

de

gaussiennes

du

germanium

et du silicium; baseI

(4s4p ld/2s2p Id),

base II

(5s5p2d/4s4p2d).

[Gaussian

atomic basis sets for

germanium

and silicium. Basis1

(4s4pld/2s2pld),

basis II

(5s5p2d/4s4p2d).]

Atome/ Base I Base II

Symetrie Bxposant

Coefficients de Coefficients de

d'orbitals contraction contraction

Ge s 5.045100 0.000067 0.000067

1.232080 -o.253770 -o.253770

0.215152 0.735067 1.0

0.081433 1.0 1.0

0.030822 1.0

Ge p 2.051960 -0.038008 -0.038008

0.272679 0.446696 0.446696

0.097935 0.552370 1.0

0.035594 1.0 1.0

0.012936 1.0

Ge d 0.22 1.0 1.0

0.60 1.0

Si s 2.649877 0.202103 0.202103

1.637220 -0.429090 -0.429090

0.236353 0.671680 1.0

0.087377 1.0 1.0

0.032302 1.0

Si p 1.630182 -0.023793 -0.023793

0.333686 0.390174 0.390174

0.122415 0.545199 1.0

0.047150 1.0 1.0

0.018160 1.0

Si d 0.32 1.0 1-o

1.25 1.0

«~gr~

h

grande

distance. Le mdme

phdnombne

se rencontre d'ailleurs dans le cas de

Si~ [26, 27],

de

Ge~ [28, 29]

et de SiC

[26].

La distance

d'dquilibre

calculde pour I'dtat

fondamental

X~Z~

de Gesi est de 2,360

I

et

sa

frdquence

de vibration

harmonique

est de 387 cm~ '

Il n'existe pas dans la littdrature de valeurs de ces constantes pour la moldcule Gesi isolde,

c'est-h-dire en

phase

gazeuse, ce

qui

nous aurait

permis

de comparer nos rdsultats avec

I'expdrience. Cependant,

cette liaison est connue en

phase

solide et si l'on s'en rdf~re au cas similaire de

Si~

pour

lequel

la

frdquence

de vibration, par

exemple,

vane peu de la

phase

solide

(523

cm~ ')

[30]

h la

phase

gazeuse

(5

II cm~

') [3],

ii

parait

intdressant de comparer nos

rdsultats

thdoriques

sur Gesi h ceux des observations

expdrimentales

en

phase

solide. Ainsi, en

ce

qui

conceme d'abord la distance

d'dquilibre,

Incoccia et al.

[31],

utilisant la

technique

EXAFS pour dtudier I'influence de la structure locale dans Ies

alliages amorphes,

ont trouvd

une distance

d'dquilibre

de Ge-Si de 2,38 ±

0,01I, inddpendamment

de la concentration

(5)

Jill)

l~?

i~j

itwi

fl

I~i

~

iilll

)

fl

lllll

w

~~~~

~

lfll&

~ i~fl

SIN i~I

i

i.i i-i i-i i-I i-i ii 11

SiYARAfIOY AfiiNUCLEARE

(()

Fig.

I. -Courbes de

potentiel adiabatiques

des dtats

dlectroniques

de valence et des

plus

bas dtats

triplets

excitds de Gesi calculdes dans la base II.

[Adiabatic

potential

curves of the valence states and of the lowest

lying

triplet states of Gesi calculated

using

basis II.

relative en Si et Ge. Une autre mesure, due h Sette et al.

[32],

effectude en utilisant la mdme

mdthode,

a fourni une

sdparation

de

2,40 ±0,02 I.

Woicik et al.

[33],

combinant deux

techniques,

celle de I'EXAFS et celle de la diffraction par rayons X, dans Ie but d'dtudier Ies

contraintes au sein de la structure

gdomdtrique,

ont ddtermind une distance

d'dquilibre

de

2,38

±

0,02 I

pour

une concentration de 319b en

germanium.

Ces valeurs sont tout h fait

comparables

h la valeur calculde ici en

phase

gazeuse, r~

=

2,36 I.

En ce

qui

concerne la constante de

vibration,

Cerdeira et al.

[30]

ont effectud des mesures

sur des

super-rdseaux Ge~sij _,/Si

oh its ont observd

plusieurs pics

dont un, h 410 cm~ ~,

qu'ils

ont attribud au mode de vibration local de Gesi. De mdme, Feldman et al.

[34]

ont ddtermind par diffusion Raman la

frdquence

des modes vibrationnels localisds associds au mouvement

d'atomes de silicium substitutionnels dans un rdseau de

germanium

et trouvd que pour des

concentrations de silicium allant de 19l h 33 9b, les

frdquences

Raman

correspondantes

variaient de 389 h 402 cm~

'.

Lb

encore, l'accord entre Ies valeurs

expdrimentales,

certes

mesurdes en

phase

solide, et la valeur calculde ici de 387 cm~ est tout h fait satisfaisant. Ceci pout dtre

dgalement

considdrd comme une confirmation des attributions de

fr6quences

observ6es h la liaison Ge-Si par ces auteurs.

(6)

A

I'dquilibre thermodynamique,

h

tempdrature

pas trop

dlevde,

la moldcule Gesi se trouve dans I'dtat

dlectronique X~Z~

ou

X'~II

et

ne peut transiter

significativement

en

absorption

que

vers des dtats

dlectroniques triplets.

De ce

fait,

le calcul

entrepris

ici pour ddterminer Ie spectre

d'absorption

ne conceme que les courbes de

potentiel

de ces dtats

triplets,

seuls

susceptibles

d'dtre

peuplds

par voie radiative. En vertu de la

rkgle

de sdlection concemant Ie moment de

transition,

seules Ies

configurations qui

diffdrent d'une monoexcitation par rapport aux

configurations

fondamentalesI ou II peuvent dtre

peuplds

par

absorption.

II

s'agit

des

configurations

suivantes

(IV) «~

2

«~

3

«~

I

gr ' 2

gr

'

~Z~ ~Z+

~A

'Z~ 'Z+

~A

(V) «~

2

«~

3

«°1

gr~ 2

gr

'

~Z~

~Z+ ~A

'Z~ 'Z+ 'A

(VI) «~

2

«~

3

«

'1 «~

2

«

~II ~fl(4) ~j 'n(3 'j

Les courbes de

potentiels

des dtats de valence ainsi que celles des dtats

triplets

excitds sont donndes dans la

figure

I. Tous Ies dtats

triplets

ont une distance

d'dquilibre plus grande

que

celle des dtats de valence et ceci

s'explique

par le fait que I'ouverture d'une couche

gr antiliante ne peut

qu'dtendre

le nuage

dlectronique

de part et d'autre des

positions

des noyaux et

produire

ainsi une

sdparation

intemucldaire

plus importante.

On remarque aussi que Ies fonctions d'ondes

qui

ddcrivent Ies dtats

~Z~, ~Z+

et ~A sont concentrdes sur Ies deux

configurations

IV et V,

engendrant

ainsi des croisements dvitds entre courbes de

potentiel adiabatiques

dont I'effet sur Ies

propridtds

radiatives sera discutd

plus

loin. Par contre, Ies dtats

~II

sont essentiellement ddcrits par une

configuration unique,

la

configuration

VI. Seules Ies

Energies

d'excitation des dtats h couche

gr antilante

(2

gr ont dtd calculdes et se situent entre

13 000 cm-' et 30 000 cm-' Les dtats h couche « antiliante

(4 «) occupde

se trouvent au-

delh de 30 000 cm-I et ont un caractdre dissociatif

marqud.

Dans cette gamme

d'dnergie,

its peuvent dventuellement se restabiliser par

mdlange

avec les

premiers

dtats de

Rydberg

mars ces demiers n'ont pas pu dtre dtudids. Les constantes

spectroscopiques

des dtats

dlectroniques

observables h

partir

du

complexe

fondamental sont donndes dans la table II.

Table II. -Constantes

spectroscopiques

des >tats

dlectt.oniques

de Gesi observables en

dmission ou en

absorption

calculdes dans la base II.

[Spectroscopic

constants

(calculated using

basis II) of the electronic states of Gesi that are

expected

to be observed in emission or

absorption.]

Etat Te

(cm-')

re

(A)

Be

(cm-I)

toe (cm-1) t0exe

(cm-1)

X

~Z'

0 2.360 0.I49I 387 1.29

X'~II

800 2.266 01618 400 1.38

in

5900 2.269 0.1613 425 3.68

2'Z+

9500 2.279 0.1599 506 4.83

13Z'

21400 2.768 0.1084 224 0.63

43Il

28800 2.387 o.1457 282 24.54

2

~Z

29700 2.434 o-1125 335 5.29

(7)

3. Probabilitks de transition.

3.I SPECTRE D.ABSORPTION. Pour autant

qu'on puisse n6gliger

des

couplages

tels que le

couplage spin-orbite,

les

rdgles

de sdlection AA

=

0,

±1 et AS

=

0

restreignent

h six le nombre de type de transitions

possibles

h

partir

des dtats X

~Z~

et

X'~II.

Ces six types sont

~i-

- X

~i-

,

3~

~

3~-

3~ ~,3~

- ,

3~+

x,

3~

-

,

~z~

-

x'~n

et

~A-X'~II.

On a donc calculi les moments de transition

dlectronique lkj~'~"(R)

de toutes Ies transitions

triplet-triplet permises

h l'aide des fonctions d'onde ddtermindes comme on l'a

expliqud

dans la section

prdcddente.

Pour la

plupart

des

transitions,

Ie moment ainsi calculi s'est rdvdld dtre

totalement

ndgligeable.

En ddfinitive, seules trois transitions

triplet-triplet

s'avkrent avoir des

moments

qui ddpassent

franchement Ie

Debye.

II

s'agit

des transitions I

~Z~

-X

~Z~,

2

~i~

- x

~Z~

et 4

~Il

-

X'~

Il. la

figure

2,

qui reprdsente

l'Evolution de Ieur moment de transition sur I'intervalle 2-3

I

de la

sdparation internucldaire,

met en Evidence une variation

rapide

dans la zone des distances

d'dquilibre.

Pour la transition 4

~Il

-

X'~ Il,

cet effet est le

I-S

)

2~~ X~~

- __.-..

l ,"

f

~~$

z

_,

0.5 ,,

g

~ ~~_ ,"

'''.,

j

43n x<3n --

o

1,6 1.8 2 2,2 2A 2.6 2,8 3

swARAnoN wTwmo£Am IA)

Fig.

2. Courbes de moments de transition

61ectroniques

des trots syst6mes

triplet-triplet

intenses de Gesi en fonction de la distance internucldaire.

[Electronic transition moment curves for the three intense triplet-triplet systems of Gesi as a function of the intemudear distance,]

(8)

rdsultat d'une variation en R des interactions

d'dchange

h l'intdrieur de la

configuration unique

VI de l'dtat excit6. En

revanche,

pour les deux transitions

~Z~

-

~Z~,

la variation du moment

de transition est due au

changement complet

de

configuration

dominante

qui

rdsulte du

croisement dvitd entre (es dtats des

configurations

IV et V.

Ainsi,

aux

petites

distances

internucldaires,

le moment de transition

2~Z~

-X

~Z~

est

fbrt

car il

correspond

h une

excitation

monodlectronique

gr

- 2

gr

(liante

-

antiliante)

; it devient trds faible aux

grandes

distances internucI6aires car, dans cette zone, la

configuration principale

de I'dtat

2~Z~

devient di-excit6e par rapport h celle de I'dtat fondamental. C'est exactement Ie contraire

qui

se

produit

pour la transition I

~Z~

- X

~Z~.

Cette variation

rapide

du moment de transition a d'ailleurs un effet

pemicieux

quant h la

prdcision

des calculs de force d'oscillateurs des transitions

vibroniques

:

et par voie de

consdquence,

des durdes de vie des dtats excitds

-1

T l'V'~

I ~.l'V',

4"V"

>'<'

A titre

d'exemple,

on a

reprdsentd

sur la

figure

3, les

principales

fonctions

qui

entrent dans le calcul de la force d'oscillateur

fro

pour Ie cas de la transition

vibronique 2~Z~ (u'= 0)

-

X~Z~ (u"

=

0).

II

s'agit

des deux fonctions d'onde de vibration des niveaux u'= 0 et u"

=

0 et du moment de transition

dlectronique fl~(2 ~Z~

- X

~i~

dans chacun des deux

calculs

possibles,

c'est-h-dire dans la base I

(en pointillds)

ou dans la base II

(en

traits

pleins).

Dans ce cas, certes extrdme mais en cela

justement significatif,

un trds faible

ddcalage

en

R des courbes de

potentiel (de

I'ordre de 2

9b) conjugud

avec un

ddcalage

tout aussi faible, mars en sens contraire, de la courbe

reprdsentative

du moment de transition

dlectronique

se

traduit, d'un calcul h

l'autre,

par une variation

importante

de la force d'oscillateur

fro.

Cette variation est encore

amplifide

par le fait que, selon la base

utilisde,

(es deux niveaux de vibration sont

indgalement ddplacds

en R. La

conjonction

de ces deux effets conduit h une

augmentation

totale de presque un facteur trots de la force d'oscillateur

f~ lorsqu'on

utilise la base II

plut6t

que la base I. En ce

qui

conceme la dur6e de vie du niveau

vibronique (u'

=

0), le

changement

do au choix de la base est moins

impressionnant

la variation de durde de vie

correspondante

n'est que de 43 9b pour l'dtat 2

~i~,

de 5 9b pour I'6tat

~i~

et de 27 9b

pour l'dtat 4

~Il.

Ceci

s'explique

par le fait que la valeur de r dans I'dtat u'

provient

d'une

sommation sur tous (es niveaux u" de l'dtat fondamental.

L'importance

du

probldme

du

ddplacement indgal

des niveaux u' et u"

= 0 se trouve sensiblement attdnud en raison de

compensations

dues h la relation de fermeture sur les facteurs de Franck-Condon. N'influe alors que le

premier

des deux effets citds ci-dessus pour

fro,

c'est-h-dire le

ddcalage

en sens

inverse des courbes de

potentiel

d'une part et de la courbe

reprdsentative

du moment de

transition

dlectronique

d'autre part. Ainsi, par le fait du

phdnomdne

de croisement dvitd et

surtout par le fait que celui-ci se

produit

dans la zone des minima des courbes de

potentiel,

(es

valeurs des forces d'oscillateurs

vibroniques

absolues donndes dans la table III ne doivent dtre considdrdes que comme des ordres de

grandeur,

mdme si, h I'intdrieur d'un

systkme

donna, Ies rapports entre ces forces d'oscillateur sont

beaucoup plus

fables. De mdme, mars h un

degrd

moindre, les durdes de vie (Tab.

IV)

ne sont fiables

qu'h

un facteur deux

prds.

Ces incertitudes

importantes

se reflktent dans [es spectres

thdoriques

bien que Ies moments de transition

dlectroniques

soient

pratiquement inchangds,

Ies spectres

thdoriques

en base I ou II diffkrent sensiblement,

particulidrement

pour ce

qui

est des intensitds relatives des trots

systd-

(9)

ii~i<ill fi~~i<till

hsi

I

j =i,gi

('4) ~~j?1

j

Base II

i

". Base 1

".,

2 'X X'X. ".

.-,

~

o

~ 2s 3

~~'~°~~"°" ~ IA

l~~i,ill

@~Zi.~~~

'

I~l'j?

ha q~=I.iii

?

(14)

f~=

ii

i.I

i ii ii i.i ii i

11

iit~i~tno«~EiTt~i~Jiii)

Fig.

3. -Influence de la base sur la prediction ab-initio du spectre dlectronique de Gesi. La figure

montre (es fonctions d'ondes

vibroniques

des niveaux X ~Z~ (u" = 0) et 2 ~Z~ iv' 0) en fonction de la

distance intemucldaire calculdes dans la base I (en bas) et II (en haut) ainsi que le moment de transition

dlectronique

entre (es deux dtats. Noter la diffdrence entre les valeurs du facteur du Franck-Condon qon et de la force d'oscillateur too selon la base choisie.

[Influence of the basis over the ab-initio

prediction

of the electronic spectrum of Gesi, The

figure

shows

the vibronic wavefunctions of the

X~Z~(u'=0)

and 2~Z~ iv" =0) levels as a function of the

internuclear

separation

when calculated in basis I (bottom) and basis II (top) and the electronic transition

moment between the states. Note the difference between the values of Franck-Condon factors

qoo and oscillator strengths fjjo

depending

on the basis,]

mes

(Fig. 4).

Notons que cette difficultd de

prdvoir

avec

prdcision

)es valeurs des forces d'oscillateurs

vibroniques

et des durdes de vie dans le cas des croisements

6vitds,

mdme avec

un calcul trds bon du moment

dlectronique,

est un

phdnomdne qui

ne peut dtre que trds

frdquent

dans la mesure oh la

spdcificitd

du croisement dvitd est

justement

de

changer

la

configuration

dominante de part et d'autre du minimum de l'dtat

adiabatique.

(10)

Table III. -Forces d'oscillateur

vibioniques

absolves

(en lo~4)

du

systdme 2~Z~

X

~Z~

calculdes dans la base II

(les

valeurs donndes entre

parenthdses

sont celles calculdes dans la base

I).

[Absolute

vibronic oscillator

strengths (in lo~4)

of the 2

~Z~

X

~Z~

system calculated

using

basis II

(values

between

parentheses

are those calculated

using

basis I-1

v" / v' 0 2 3 4 5

0 371 287 142 60 24 lo

(117) (175) (150) (98) (55) (27)

186 26 8 8 204 139 78

(131) (14) (24) (99) (129) (112)

2 41 166 26 36 135 158

(72)

(28) (68) (8)

(16)

(75)

3 7 87 6 3 0 5 32

27)

(6 9) (1 ) (44

(47

)

(4)

4 25 97 2 97 62

17)

(51) (27) (28) (6) (49)

5 6 49 6 19 32

(2)

(23)

(52) (1

) (39

(4)

TabIeIV.-Dur£es de i<ie radiatives des six

premiers

Riveaux

vibroniques

des dtats

/lectroniques

de Gesi observables par

absot.ption

calculdes dans la base II

(celles

calculdes dans la base I sont donnles entre

parenthdses).

[Radiative

lifetimes

(calculated using

basis

II)

of the six lowest vibronic levels of the electronic

states of Gesi that are

expected

to be observed in

absorption (values

between

parentheses

are

those calculated

using

basis

I).]

T (ns) / v' 0 2 3 4 5

l~Z~

87 85 88 83 88 85

(92) (87) (91) (92) (90) (90)

2

~Z'

2 8 29 29 30 31 31

(49) (47) (45) (44) (43) (42)

4 3Il 44 31 30 30

(32) (30) (29) (26)

(11)

2

Base II 2 ~E~ iv'>

~

X~Z~

jv..=o> ~ °

f

8

l ~E~ iv')

~

X~E~jv"=0)

m~

4

(

~

~>

4

~n

iv')

~

K~n

iv "=0>

~w

t 0

~

°'

4 '=0

w~

>

$l o

22

ENERGIE

(

I

O~ cm'~)

Fig.

4.

Spectre synthdtique

de distribution de l'intensitd des trois systdmes de transfert de charge intenses de Gesi calculd dans chacune des deux bases I et II.

[Synthetic spectrum of the intensity distribution in the three intense charge transfer systems of Gesi calculated using basis I and basis II,]

Les trois transitions

dlectroniques

observables en

absorption

sont toutes des transitions

«

paralldles

», c'est-h-dire se faisant sans

changement

de la valeur de A. Ceci renforce l'idde

que Gesi est une moldcule presque homonucldaire. Pour une moldcule vraiment homonu-

cldaire, comme

Si~

ou

Ge~,

les

dtatj

infdrieurs seraient de

symdtrie

g pour X

~Z~

et

u pour

X'~II

tandis que les dtats excitds seraient

au contraire de

symdtrie

u pour les dtats

~i~

et g pour les dtats

~Il.

Comme la

paritd

g ou u doit

changer

lors d'une transition

dlectronique,

on voit que seules les transitions

parallbles

seraient

permises

et c'est effective- ment ce

qui

se passe dans nos calculs sur Gesi, tout-h-fait comme si cette moldcule dtait

pratiquement homonucldaire,

du moins du

point

de vue des

probabilitds

de transition.

3.2 SPECTRE D.fMIssIoN. Tout ce

qui

vient d'dtre dit pour Ie spectre

d'absorption

de Gesi

s'applique dgalement

h son spectre d'dmission les trots transitions de transfert de

charge

doivent foumir (es

systbmes

dominants de ce spectre d'dmission.

Rappelons qu'il s'agit

des

systkmes

I

~Z~

- x

~i~

vers 400 nm, 4

~Il

- X'

~Il

vers 350 nm et 2

~i~

- x

~i~

vers

330 nm.

En

plus

de ces

systdmes triplet-triplet,

on peut

espdrer

observer, mars sans doute

plus difficilement,

leurs

analogues singulet-singulet

avec

'I+

et

'Il

comme dtats infdrieurs des

transitions. Ces

systdmes

devraient donner leur spectre exactement dans la mEme zone et il est

fortement

probable qu'ils

sont

largement

recouverts dans la mdme zone par (es

systbmes triplet-triplet.

C'est

pourquoi

nous n'avons pas

jugd

utile de (es dtudier avec une

prdcision particulikre.

En revanche, une transition en Emission

pourrait

se rdvdler

particulikrement

intdressante h

rechercher pour identifier la

prdsence

de la moldcule Gesi. Ii

s'agit

de la transition

(12)

2

'Z+

- I

'Il qui

devrait se situer dans

l'infrarouge,

aux alentours de

2,5

~Lm, et pour

laquelle

nous avons calculd un moment de transition

dlectronique

de l'ordre du

Debye

vers

2,30 I.

La

courbe d'dvolution en R de ce moment est donnde sur la

figure

5 en mdme temps que celle des moments des transitions I

'Z+

- I ~II et I

'A

- I

'II,

Les deux dtats

supdrieurs

~Z+ sont le rdsultat d'un croisement dvitd entre Ies

configurations

I et III. Une

fagon simple

de ddcrire

I'apparition

de ce

systkme

2

'I+

- I

'II

est de dire

qu'il provient

de l'interfdrence

quantique

constructive des moments

correspondant

h une excitation

(dans

[es deux

sens)

gr

(liante)

«

(liante)

due au

mdlange

des

configurations (1), «~

gr~, et

(III),

gr~, dans l'dtat excitd en transition avec la

configuration (II) «'

gr~ de l'dtat infdrieur.

Quant

h la transition I

~i+

- 2

'I+,

elle est d'intensitd

compldtement ndgligeable,

avec un moment de l'ordre

de, seulement, quelques

centidmes d'u.a. dans la zone des minimas. Cette faiblesse est

explicable

par Ie fait que Ies dtats I

'I+

et 2

'i~

sont ddcrits par des

configurations «~gr~

et

gr~

qui

sont di-excitdes I'une par rapport h I'autre.

)

0.6

I 2'Z+ -'H

--

§

0.5

f 'A 'fl

--- O

0A

l 'Z~

'fl fi

°.3 -+

0.2

I

0.1

i

~

1.6 1.8 2 2.2 2.4 2.6 2.8 3

SEPARAnON WTERNUCLEAWE

IA

Fig,

5. Variation, en fonction de la distance intemucldaire, des moments de transitions dlectroniques

entre (es dtats

singulets

de valence de Gesi calculds dans la base II.

[Intemuclear distance

dependence

of the electronic transition moments between the valence states of Gesi calculated

using

basis II-j

4.

Energie

d'ionisation.

Les

configurations possibles

des dtats

dlectroniques

de valence de I'ion Gesi+ sont obtenues h

partir

de celles de Gesi neutre par

Ejection

d'un Electron d'une orbitale « Iiante ou

gr liante des

configurations

I, II ou III, ce

qui

fournit (es

configurations

suivantes :

(VII) «~2 «~3 «'1 w~ ~i~ ~i+

~A

~i~

(VIII)

« ~2 « ~3

«

°

gr ~

III

(IX)

« ~2 « ~3 « ~ I gr

~II

la

figure

6 montre Ies courbes

d'dnergie potentielle adiabatique

des dtats de Gesi~. On note que l'dtat fondamental est un dtat

~Z~

notd X

~i~,

avec une distance intemucldaire de

2,

389

1

(13)

iiooo

i

~fl

i<coo

~ 2~-

~

2~+

u loooo

~' ~i

I

° i~fl

loco

x~i~

loco

I I-I lA I-I I-S

sEPJRAnoN IN1ERNucLEAwE

(1)

Fig.

6. Courbes de potentiel

adiabatiques

des dtats dlectroniques de valence de Gesi+ calculdes dans la base II.

[Adiabatic

potential

curves of the valence electronic states of Gesi+ calculated

using

basis II-j

et une

frdquence

de vibration

harmonique

de 351 cm-I L'dtat I

~II

est le

plus

bas dtat excitd

de Gesi+. Il a la

configuration «~

gr~ h la distance

d'dquilibre mais,

h faible distance

intemucldaire, il est

plutbt

ddcrit

principalement

par la

configuration «°

gr~ par suite d'un croisement dvitd avec l'autre dtat

~II.

Le calcul des courbes de

potentiel

nous a

permis

d'en ddduire certaines constantes

spectroscopiques,

en l'occurrence, la distance

d'dquilibre correspondant

h

chaque

dtat

dlectronique

lid

(Tabl. V).

L'orbitale

gr liante de Gesi+ a un r61e tout-h-fait

original

dans la

mesure ok le nombre

d'occupation

de cette orbitale permet de classer )es dtats

dlectroniques

selon leur distance

d'dquilibre.

Ainsi l'dtat 2

~II qui

est ddcrit

principalement,

h la distance

d'dquilibre,

par la

configuration «°

gr~ a un r~ de

2,3131.

Les dtats

dlectroniques

dont la

configuration principale, toujours

h la distance

d'dquilibre,

est

«' gr~

ont

une

sdparation d'dquilibre plus grande ~Z~

r~

=

2,385 I,

X

~Z~

r~

=

2,3891,

~A

r~ =

2,4531

et

~Z+ i~

=

2,4961.

Enfin l'dtat

dlectronique

dont la

configuration principale

h la distance

d'dquilibre

est

«~ gr',

c'est-h-dire l'dtat I

~II,

a un r~ de 2,569

h,"Ainsi, plus

le nombre

d'occupation

de l'orbitale gr est

dlevd, plus

la distance

d'dquilibre

est

petite.

Ce

phdnombne

se

retrouve dans le cas de

Si( [35], Ge( [36]

et GaAs+

[37]

sans, pour autant,

qi'il

soit

explicitement

mentionnd dans les articles

correspondants.

L'ionisation de Gesi

provient,

soft de

l'djection

d'un Electron de l'orbitale « liante si la moldcule se trouve dans

l'dtat,dlectronique

X

~i~,

soit de

l'Ejection

d'un Electron d'une

orbitale

gr liante si la moldcule se trouve dans l'dtat

dlectronique

X'

~II.

Dans le

premier

cas, le

potentiel

d'ionisation

adiabatique

est de 59 800 cm-I avec

un

Ar~

de

0,031

et dans le

(14)

Table V.-Constantes

spectroscopiques

des dtats

dlectroniques

de valence de Gesi+

calculdes dans la base II.

[Spectroscopic

constants of the valence electronic states of Gesi+ calculated

using

basis

II.]

Etat Te

lcm-I>

re IA> Be

(cm-'>

toe lcm-i> ~oexe (cm-]>

X~Z'

0 2.389 0.1455 351 1.93

12H

4400 2.569 01258 319 2.24

2& 6400 2.453 0.1380 3 lo 3.05

2z-

7100 2.385 0.1459 343 3.28

2z+

8400 2.496 0.1333 307 6.34

2

2H

11500 2.313 0.1553 442 2.45

deuxidme cas il est de 59 000 cm-I avec un

Ar~

de

0,121.

Notons, enfin, que, bien

qu'il

n'existe aucune donnde

expdrimentale

concernant le

potentiel

d'ionisation de

Gesi,

on peut penser que ce

potentiel

ne doit pas dtre trbs

dloignd

de ceux du

germanium

ou du silicium

qui

sont

respectivement

de 63 600

im-'

et 65 743 cm-' L'ordre de

grandeur

est donc tout-h-fait satisfaisant.

5. Conclusion.

Cette Etude ab-initio a

permis

de

prdvoir

la structure

gdndrale

du spectre

dlectronique

de la moldcule Gesi, encore

jamais

observde en

phase

gazeuse. II ressort des calculs que cette

moldcule n'est pas

susceptible

d'absorber dans le domaine visible et

Que

ses

systbmes

de

bandes ddtectables en

absorption,

hormis les transitions

impliquant

des dtats de

Rydberg (non

calculds

ici),

sont h rechercher dans le

proche

ultra-violet,

Compte

tenu de la nature

triplet

de l'dtat

fondamental,

ces transitions doivent dtre des transitions

triplet-triplet-

Elles

proviennent

de l'excitation d'un Electron de l'orbitale liante pgr vers sa

correspondante

antiliante, c'est-h- dire

qu'il s'agit

de transitions de transfert de

charges

au sens que donne

Herzberg [38]

h cette

expression.

On ne peut

qu'dtre frappd

par l'extrdme ressemblance entre le spectre

prddit

ici pour la

moldcule Gesi et

celui, ddjh

connu

[?-6],

de la moldcule

Si~. L'analogie

ne rdside pas

uniquement

dans la

position

en

dnergie

et la forme des courbes de

potentiel.

Elle se retrouve

jusque

dans la

grandeur

et la variation des moments de transition. Ainsi, [es trois

systbmes

intenses

escomptds

dans

Gesi,

en l'occurrence le

systkme

I

~i-

- X

~i~

vers 400 nm, le

systbme

2

~i~

- x

~Z~

vers 330 nm et le

systkme

4

~II

- x'

~II

vers 350 nm sont

respective-

ment les

analogues

des

systbmes

H x, K X et D L de

Si~,

non seulement en

position spectrale

mais

dgalement

pour ce

qui

est de la

rdpartition

vibrationnelle de l'intensitd dans ces

systbmes.

En Emission, ces trois

systbmes

de l'ultraviolet

proche

restent ceux ayant la

plus

forte

probabilitd

de transition (mis h part,

peut-dtre,

les transitions provenant des dtats de

Rydberg

non calculdes

ici).

Les

systkmes singulet-singulet correspondants

n'ont pas non

plus

dtd

pris

en

compte ici mars ils ne sont pas formellement exclus

quoique

aucun d'eux n'ait dtd observd dans

(15)

Si~.

En revanche, dans

l'infrarouge

devrait

apparaitre

en Emission un

systbme singulet- singulet

2

'I+

- I

'II

vers

2,5

~Lm

qui

serait

l'analogue

du

systbme

d

~Z(

- b

'II~

de S12 rdcemment observd par Davis et Brault

[6].

Ce

systbme provient

d'un

dchange

entre orbitales

gr et « liantes dont l'intensitd rdsulte d'une interfdrence

quantique

constructive.

Les calculs effectuds sur les

plus

bas dtats de l'ion moldculaire Gesi+ ont

permis

de montrer que son dtat

dlectronique

fondamental est de

symdtrie ~Z~ L'dnergie

d'ionisation de Gesi a dtd

trouvde

dgale

h 59 800 cm-'.

Les

probabilitds

de transition que nous avons calculdes sont

intrinsbquement importantes.

Le

problkme

de l'observation des bandes

prdvues

de Gesi est donc de

parvenir

h rdaliser une

source donnant une concentration suffisamment dlevde en moldcules Gesi pour

pouvoir

ddtecter

spectroscopiquement

le

composd. Cependant,

mdme

ainsi,

des recouvrement inddsira- bles par des bandes du spectre de

Si~,

trbs semblable et malheureusement difficile h dliminer

sont h craindre et

risquent

de

compliquer singulibrement l'analyse.

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