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Submitted on 1 Jan 1878
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Des diagrammes électriques
E. Bouty
To cite this version:
E. Bouty. Des diagrammes électriques. J. Phys. Theor. Appl., 1878, 7 (1), pp.264-273.
�10.1051/jphystap:018780070026401�. �jpa-00237425�
264
corps mauvais conducteurs. L’action de cette électricité
qui
setrouve sur les
parois
doit certainement se faire sentir sur le tour-niquet.
Alors il arrivera que si l’onapproche
lamain,
ou engénéral
un corps bon conducteur
communiquant
avec lesol,
il seproduira
le
phénomène
de condensation ordinaire. Commeconséquence nécessaire,
le débit dutourniquet
seraaugmenté
et, parsuite,
lemouvement de rotation sera
plus rapide.
En tenant
compte
de cette remarque et de celles faites par M. Mascart dans sonTraité d’électricité (p. I75
etsuivantes),
on serendra
parfaitement compte
de toutes lesparticularités
relatives autourniquet électrique.
Il y
a encore uneexpérience
queje
veuxciter, qui
montre bienla difficulté que l’on
éprouve
pour fairepénétrer
directemzent l’électricité dans les corps mauvais conducteurs. Onprend
unvase
cylindrique
en verrerempli
d’essence detérébenthine,
danslequel on
met untourniquet électrique.
Cetourniquet
commu-nique
avec la machine au moyen d’un fil de cuivrequi
traverse laparoi
du vase à sapartie
inférieure. Dans cesconditions,
le tour-niquet
ne fonctionne pas. L’électricité serépand
sur lesparois
extérieures du vase. On
réussira,
aucontraire,
très-bien l’ex-périence
enplaçant
dans le même vase letourniquet
soutenu parson
pied
ensoufre,
et enapprochant
delui,
par lapartie supérieure
ouverte du vase, l’extrémité d’un fil
métallique parfaitement isolé,
en communication avec la machine
électrique.
DES DIAGRAMMES
ÉLECTRIQUES;
PAR M. E. BOUTY.
1. On sait que la recherche des actions exercées par un
système
de corps électrisés se ramène au calcul du
potentiel
V correspon- dant. Celui-ci est une fonction des massesagissantes,
de leurscoordonnées et des coordonnées d’un
point quelconque
de l’es-pace.
Quand
lesystème électrique
estdonné,
lepotentiel
se calculepar une
intégration,
et sa valeur en toutpoint
del’espace
est com-plétement
déterminée.Réciproquement, quand
lepotentiel
estconnu, la densité
électrique
en unpoint quelconque
est déter-Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018780070026401
265 minée sans
ambiguïté
par uneéquation
aux différencespartielles
de V .
2. La considération du
potentiel, analytiquement équivalente
àcelle des masses
électriques,
est d’une utilitéplus
immédiate pour la solution desproblèmes
d’électricité. Onpeut
d’ailleursenvisagerle potentiel
à unpoint
de vueplus général,
c’est-à-direindépendam-
ment de son
origine,
comme étant unepropriété
purement numé-rique
afférente àchaque point
del’espace,
si l’on veut, une qua- trième coordonnée(1);
etpuisque
leséquations qui
serapportent
à l’électricité en
équilibre
sontidentiques, quant
à laforme,
àcelles de la
propagation
de la chaleur ou de l’électricité dans les milieux conducteurs(2),
etc., ainsi on pourra traiter simultané-ment des
problèmes d’espèce différente ;
iln’y
auraqu’à
inter-préter d’après
certainesrègles
fixes les résultats abstraits obtenus.3. Les
diagrammes
dont nous avons à nous occuper résultent de la considération dessurfaces
de niveau et deslignes
deforce.
Étant
donnée une fonctionnumérique
V des coordonnées d’unpoint
del’espace,
les surfaces de niveau sont définies parl’équa-
tion
( 1 ) V -
a étant une constante
quelconque ;
leslignes
de force ou de fluxsont leurs
trajectoires orthogonales.
Onappelle
aussilignes
deforce
lestrajectoires orthogonales
des sections déterminées dans les surfaces(I)
par unplan
ou une surface déterminée. Onpeut
construire lesdiagrammes
sansspécifier
le sens que l’on attache à la fonction V.L’interprétation qu’on
leur donnera sera différentesuivant les conventions que l’on aura faites à cet
égard.
4.
Quand
Vreprésente
lepotentiel électrique,
ce que nous supposeronsdésormais,
on sait que la forceélectrique, rapportée
à l’unité de masse, a pour
expression 2013dV dn·Sa
direction est celle(1) M. Maxwell, qui est porté à considérer les actions à distance comme propagées
par un milieu approprié, considère le potentiel comme une quantité caractérisant, pour chaque point de l’espace, l’état élastique de ce milieu universel.
(’) Consulter les articles de MM. Potier, Cornu, Blavier, dans les volumes précé-
dents de ce Journal.
266
des
potentiels
décroissants sur laligne
de forcequi
passe aupoint
considéré;
sagrandeur
est en raison inverse du segm ent déterminésur cette
ligne
par deux surfaces de niveau infinimentvoisines,
pour
lesquelles
lepotentiel
diffère de laquantité
fxe dV.Quand
Vreprésente
latempérature
d’un corpsconducteur,
leflux de chaleur
rapporté
à l’unité de surface a aussi pourexpression
2013dV dn·Sa
direction et sagrandeur
se déterminent comme pour la forceélectrique.
On
peut,
sur une surface deniveau,
limiter une certaine éten-due par des
lignes
de force formant une sorte de tube continu(1).
Ce tube
découpe
sur les autres surfaces des zones correspon-dantes ;
et, endésignant par d03C3
un élémentintercepté
sur une sur-face tracée
arbitrairement,
par dn l’élément de normale à cettesurface,
laquantité2013 dV an d03C3 (1)
est constante. Dans le cas de la conductibilitéthermique,
cetteintégrale représente
le flux de cha- leurqui parcourt
letube ;
dans le cas de l’électricité enéquilibre,
M. Maxwell
désigne
laquantité correspondante
sous le nom d’iiz-duction
électrique.
Nous nous bornons à
rappeler
ces’diversesnotions, qui
doiventêtre familières au lecteur.
5. Les
diagrammes
ont pourobjet principal
dereprésenter
aussicomplétement
quepossible
toutes lesparticularités
duchamp
élec-trique.
Pour êtreparfaits,
ils devraient donner la valeur dupoten- tiel,
lagrandeur
et la direction de la force en unpoint quelconque de l’espace
et enfinpermettre
de déterminer la valeur de l’induction à travers une surfacequelconque.
Ce n’est toutefois que dans descas
particuliers
que l’on sait réaliser toutes ces conditions.Nous en fournirons
quelques exemples d’après
M. Maxwell,.Dans tous les cas, ces
diagrammes
sont formés delignes équipo- tentielles, correspondant
à des accroissements fixes ettrès-petits
ôV du
potentiel,
et delignes
de force normales auxprécédentes.
Les deux
systèmes
delignes
divisent leplan
dudiagramme
enpetits quadrilatères
dont les côtés sont sensiblementrectilignes.
(1) Faraday donnait à ces tubes le nom de solénoïdes.
(2) Théorème de Green ; voir Tnnité d’électi-icité, de M. Mascart, t. 111, p. 227·
267 6. La construction des
lignes équipotentielles
est, engénéral,
assez facile. Il n’en est pas
toujours
de même pour leslignes
deforce. On
s’appuie
sur les théorèmes suivants : _THÉORÈME
1. - Étant
dozzzzé unsystème
Aqui
résulte de la stc-perposition
de deuxsystèmes
B etC,
lepotentiel
V de A est lasomme des
potentiels Vj
etV2
de B et de C.Pour s’en
convaincre,
il suffit de remarquer que, pardéfinition,
le
potentiel
est une fonctionpurement numérique.
THÉORÈME II. -
Quand
unsystème
A résulte de lccsecpenposi-
tion de deux
çystètnes
B etCâ,
l’inductionproduite
par le sys- tènleA,
à travers uzzeportion
donrzée d’ uneslllface quelconque,
est la somme des inductions
produites
par B et C.On a, en
effet,
d’où
7.
Diagrctmme correspondant
à unpoint unique.
- Lepoten-
tiel a pourexpression
Les surfaces
équipotentielles
sont dessphères ayant
pour centre lepoint
électriséP ;
leslignes
deforce,
des droitespartant
de cepoint.
Un
plan passant
par lepoint
P coupe les surfaceséquipoten-
tielles suivant leurs
grands.
cercles. On tracera, parexemple.,
ceuxqui correspondent
aux valeurs i,2, 3, ...
dupotentiel ;
leurs rayonssont
M, M 2,M 3,....
L’induction à travers une surface S
prise
sur unesphère équi- potentielle
est- , f£/
d03C3 = 2013M R2S;
à travers las hère
entièreelle est
2013403C0 1B’1,
parconséquent proportionnelle
à lacharge
M du268
point
électrisé. Le nombre deslignes
de forcequi parLent
dupoint
P est aussi
proportionnel
à M.Menons arbitrairement
(fig. I)
une droite XX’passant
par lepoint P,
et divisons l’une dessphères équipotentielles
en M zoneségales, AA’, BB’, ...
par desplans perpendiculaires
à XV. Ceszones
correspondent
à des valeurségales
de l’induction et les- Fig. t .
droites
PA, PB, ... qui joignent
au centre lespoints
de divisionsupérieurs
sont deslignes
de force au nombre de M. Elles satis- font à la condition de limiter sur les surfaceséquipotentielles
des zones
correspondant à
des inductionségales.
Désignant
par03B81,03B82...
lesangles APX, BPX,...,
on aSi M est un nombre
entier,
la Miêmeligne
de force se confondavec PX’.
Étant
donnée la méridienne S d’une surface de révolutionquel-
conque, l’induction à travers la zone de cette surface limitée à une
ligne
deforce,
PB parexemple,
dont le numéro d’ordre est p, a pour valeur2013403C0p.
8.
Diagramme
dusJFstème
de deuxpoints.
- Soient mainte-269
nant deux
points
électrisés P etP’, possédant
lescharges
M et M’.Le
champ électrique
à déterminer est de révolution autour de l’axe PP’qui joint
les deuxpoints.
Traçons
sur deux feuilles distinctes(1)
depapier transparent
lediagramme
despoints
P et P’ considérésisolément,
et superposons les deuxfeuilles,
de sorte que les axes XX’ desdiagrammes partiels
coïncident avec l’axe du
système.
Sur une troisième feuille super-posée
aux deuxpremières,
on verra partransparence
les deux sys- tèmes de cercles et de droites et leurs intersections.Pour obtenir les méridiennes des surfaces
équipotentielles,
ilsuffit
(d’après
le théorème 1 du n°6)
dejoindre
par un trait continu les intersections des cercles dont lespotentiels V1
etV2
ont unesomme V constante. Ainsi la courbe dont le
potentiel
est 7 passe par les intersections dePour obtenir les
lignes
de force dusystème
des deuxpoints,
ilsuffit
(d’après
le théorème II du n°6)
dejoindre
par un trait Fig. 2.continu les
points
d’intersection deslignes
de force de P et deP’,
tels que la somme des numéros d’ordre p
et p’
de ceslignes
soitconstante. Ces numéros d’ordre doivent être
rangés à partir
de ladirection PX de l’axe
(fin. 2)
dans un même sens, parexemple
inverse du mouvement des
aiguilles
d’une montre.(1) Pour n’avoir sur la même feuille qu’une épure très-simhle.
270
Considérons,
eneffet,
à travers la surfaceéquipotentielle passant
au
point
A d’intersection de laligne
de force p dupoint
Pet p’
de
P’;
lapremière
de ceslignes
limite sur la surface une zone derévolution, QAA’
à traverslaquelle
l’induction dupoint
P est- 41! p;
de même l’induction de P’ est2013 403C0p’.
L’induction totaleest
donc 2013 403C0(p+p’),
et lepoint
Aappartient
à laligne
deforce du
système,
dont le numéro d’ordre est p -t--p’.
On vérifiera aisément que les
lignes
de force ainsi construitescoupent. orthogonalement
les méridiennes des surfaces de niveau.En
effet, l’équation
de ces dernières en coordonnéesrectilignes
est, en
désignant par d
la distancePP’,
Quant aLmlignes
del’orce,
elles sont déterminéespar la
conditionmais on sait que l’on a
(n° 7)
il en résulte que
ou
Telle est
l’équation
deslignes
de force en coordonnées recti-lignes. Égalant
à zéroles dérivées despremiers
membres de(I)
et de(2),
on reconnaît que leproduit
des valeurs dedy dx
ainsi obtenuesest
égal
à - i . C’est la condition pour que les deuxsystèmes
decourbes
(1)
et(2)
secoupent
àangle
droit.9. Il doit être bien entendu que les surfaces
équipotentielles correspondant
à unpoint
dont lacharge
estnégative
serapportent
à des valeurs
négatives
dupotentiel ;
et de méme que leslignes
27I
de force sont affectées de numéros d’ordre
négatifs quand
lacharge
dupoint
électrisé estnégative.
Il faut remarquer en effet que lesigne
del’induction2013 dV dn
da7change
avec lesigne
de V.10. Soient ii
points
éleclrisésdisposés
enligne droite ;
la con- structionqui
nous a servi dans le cas de deuxpoints
nous per-mettra de réduire successivement à n2013 1, n 2013 2,... le nombre de
diagrammes distincts ;
et par n 2013 iopérations
on obtiendra ainsi lediagramme
dusystème.
11. On obtiendra de même le
diagramme correspondant
à unchamp électrique
constant troublé par l’introduction de un ouplu-
sieurs
points
électrisésP, P’, placés
enligne droite,
pourvu que celle-ci coïncide avec la direction non troublée deslignes
de forcedu
champ.
Eneffet,
la droite PP’ est dans ce cas un axe desymétrie.
Les surfaces
équipotentielles
duchamp
constant sont desplans équidistants perpendiculaires
àl’axe ;
leslignes
deforce,
desparal-
lèles à
l’axe,
dont les distances à PP’ sont entre elles comme les rayons descylindres
de section I , 2,3,
c’est-à-dire comme les racines carrées des nombres entiers consécutifs. On combinera d’abord lediagramme
C duchamp
avec celui dupoint P ; puis
lediagramme
résultant avec celui dupoint P’,
etc.(1).
12. Dans tous ces
digrammes,
leslignes
de force issues d’unpoint
électriséplacé
à une distance finie ou infinie se continuentsans
interruption ;
elles se terminent sur despoints
électrisés en senscontraire,
ou seprolongent jusqu’à
1*’Infini. Le nombre deces dernières est
égal
à la sommealgébrique
de toutes lescharges électriques qui produisent
lechamp.
Le
potentiel
étant de la forme V =03A3m rni,
les surfaces de niveaucorrespondant
à de très-hautes valeurspositives
ounégatives
deV ont autant de nappes distinctes
qu’il
y a depoints
P électrisésdans le sens considéré. Chacune de ces nappes se
rapproche
d’au-(1) Étant donnés Il points arbitrairement placés dans l’espace, il n’y a aucune
difficulté à construire par un procédé analogue aux précédents les sections faites par
un plan quelconque dans les surfaces équipotentielles du système. Il suffit d’avoir
déterminé les sections faites dans les sphères équipotentielles de chaque point. Mais
la forme des zones d’égale induction étant indéterminée, il n’y a plus lieu dans ce
cas-là de tracer sur le diagramme des lignes de force en nombre déterminé.
272
tant
plus
de la forme d’unesphère ayant
pour centre lepoint
P que la valeur absolue de V estplus grande. Quand
on faitdécroîtreV,
le nombre des nappes distinctes
peut diminuer,
et alors une seulenappe finit par
envelopper plusieurs points
électrisés.La surface de
potentiel
zéro atoujours
une nappesphérique
située à l’infini. Si elle
possède
une autre nappe,l’équation
decelle-ci sera donc de deux
degrés
inférieure à celle des autres sur-faces
équipotentielles.
Ainsil’équation générale
dessurfaces, équipotentielles,
pour deuxpoints
électrisés en senscontraire,
estElle est du
quatrième degré.
Elle se réduit au secondpour
= o.Elle
représente
alors unesphère
environnant lepoint
dont lacharge
absolue est laplus
faible. SiM=M’,
le centre de cettesphère s’éloigne
àl’infini,
etl’équation
r = r’représente
unplan perpendiculaire
au anilieu de laligne qui joint
les deuxpoints.
Quand, V
décroissant d’une manièrecontinue,
la surface v = ocperd
une nappe pour une valeur déterminée ao de la constante, la surface V = xoprésente
un noeud. Celui-cicorrespond
à unpoint
où la dérivée de V est
indéterminée,
c’est-à-dire où la force estnulle. On reconnaît que ces
points
sont despositions d’équilibre
instable pour une molécule
électrique placée
dans lechamp.
13. Un des
principaux
usages desdiagrammes
consiste à obtenirla solution
rigoureuse
ouapprochée
de diversproblèmes
relatifsà la distribution de l’électricité et à l’influence.
On se fonde sur ce
qu’on peut,
sans modifier les actions exercées àl’extérieur, remplacer
une surface de niveau V = a par une surface conductrice de même forme maintenue au mêmepotentiel.
La densité
électrique
p enchaque point
est donnée par la formuleet
peut
se déduire de mesuresprises
sur lediagrammes.
Si la surface de niveau considérée embrasse toutes les masses
électriques
dusystème
sansexception,
la distributionélectrique
déterminée par la formule
précédente
sera enéquilibre
d’elle-même. Si elle laisse en dehors un certain nombre de masses élec-
273
triques,
cette distribution est cellequi
résulte de l’influence deces masses sur le conducteur que l’on substitue à la surface de
niveau,
ce conducteur étant en relation lointaine avec une source aupotentiel
a. Parexemple,
on sait que la surface depotentiel
zéro relative au
système
de deuxpoints
électrisés en sens contraireest une
sphère ;
on en déduira la distributionélectrique produite
sur une
sphère
en communication avec lesol,
sous l’influence d’unpoint
électrisé extérieur.Il n’est pas
nécessaire,
pour une solutionapprochée,
que la surface conductrice et la surface de niveau soientreprésentées
par la mêlneéquation :
il suffit quel’analogie
de forme soit suffisam-ment
accentuée, principalement
dans lesparties
où la courbure estle
plus forte,
pourqu’on puisse pratiquement
confondre les distri-butions
électriques correspondantes.
GRAVURE SUR VERRE PAR
L’ÉLECTRICITÉ;
PAR M. G. PLANTÉ.
On recouvre la surface d’une lame de verre ou d’une
plaque
decristal,
avec une solution concentrée de nitrate depotasse,
en ver-sant
simpLement
leliquide
sur laplaque, posée
horizontalementsur une table ou dans une cuvette peu
profonde.
D’autreparu,
onfait