Mégote, Anonyme

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Préface

Au sein d’une fédération interstellaire une polémique fait l’objet d’un débat entre son conseil et l’armée stellaire. Le sujet est en fait le sort des criminels. Dans la fédération, il y a la cité–prison qui est en réalité, une ville qui fut érigée sur une planète déserte et pouvant contenir près de 2 millions d’individus. Il n’y a pas d’autorité qui maintient un ordre. Les détenus sont livrés à eux-mêmes et, la seule fois que l’on peut y voir des uniformes est lorsqu’il y a du ravitaillement. De plus, une décision va changer la face d’une planète primitive qui offre peu d’espoir de civilisation du aux gènes. Yemka, le maître de la guerre, voir une excellente façon de régler de problème qu’il tenait en particulier résoudre, la planète primitive et les hors-la-loi. Il va donc utiliser son pouvoir et l’autorité dont il est investi afin de mener à terme son plan qui est en fait, l’anéantissement de ces derniers.

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Chapitre premier L’assemblée

Dans la paisible fédération interstellaire les Étoiles–Unies Espinol règne une harmonie presque parfaite en ce sens que, la guerre, les conflits, la famine et autre plaies de société ont été résolus. La seule ombre restante est la criminalité qui a prit la forme d’idées subversives. Après des recherches faites sur les planètes, de la fédération, le conseil fédéral décida de regrouper les hors-la-loi sur une planète désertique sur laquelle il construisit une ville pouvant en contenir près d’un million. Tout les révolutionnaires quel qu’il soit y furent déportés.

La solution semble adéquate. Pendant plus de 10 années des vaisseaux de la fédération font la navette de façon à ravitailler les prisonniers vêtements, nourritures et autres denrées indispensables à leur survie. Un nouveau problème se posa à la fédération. Plusieurs membres du conseil trouvaient regrettable que l’on est à garder emprisonner des individus quels qu’ils soient. Une réunion au sommet fut sollicitée.

L’assemblée se réunit sur la planète Tougis, siège de la fédération, dans le palais de l’ancien roi Olkar, dictateur d’avant la fédération. L’on pouvait apercevoir une immense salle avec en son centre une table elliptique entourée de 101 bancs et, le tout de couleur blanc était en suspens grâce à un champ anti gravité. Il y avait à la tête conseil Zabi, premier représentant de l’union fédérée. Il fondit la fédération et, dans sa sagesse, il y intégra le conseil incluant des représentants de chaque groupement planétaire avec en

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plus, le chef des armées Yemka, maître de la guerre, originaires de la planète Markab.

Auloba, le premier à avoir fait part de son appréhension au sujet des criminels, prit la parole :

• « Honorables membres de cette assemblée, je voudrais vous faire part de mon appréhension à plusieurs niveaux au sujet des hors-la-loi détenus dans la cité–prison. Premièrement, les détenus s’imposent, l’un et l’autre, des règles insensées et essaient, selon les observations faites par l’honorable Yemka maître de la guerre et ses agents noirs, d’établir un monopole. Ils ne peuvent s’insurger contre l’ordre établi, il n’y en a pas ! Reste qu’il est déplorable de voir l’atmosphère qui s’y trouve. On ne peut laisser cette situation continuer ainsi. Deuxièmement, la fabrication d’armes rudimentaires a commencé dans certains secteurs, selon le rapport. Le tout pourrait même mettre en danger la sécurité des équipages des vaisseaux de ravitaillement. En fait, la situation concernant les détenus est pire que lorsqu’ils vivaient dans la communauté. Plusieurs membres du conseil

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appuient ma démarche mais aucun n’a une solution de rechange. Que peut-on faire ? »

Un long silence prend place. Puis le maître de la guerre rompt le silence :

• « Honorable conseil, je ne prends pas part habituellement aux décisions civiles, quoiqu’il en soit, j’ai possiblement non pas une mais deux solutions n’ont pas un mais deux problèmes. Les criminels représentent un danger non seulement envers eux-mêmes mais aussi envers les équipages de ravitaillement, ils ont accès à une technologie de base qui leur permet de fabriquer des armes artisanales, ce qui représente un certain danger. Ils vivent dans un contexte qui leur permet de passer le temps à des futilités genres anarchistes. Les criminels n’ont absolument aucune responsabilité qui leur permettrait de subvenir à leurs besoins et de fonctionner dans un contexte sain. La survie peut être salvatrice pour l’individu, certaines règles de civisme pourraient même voir le jour. C’est mon point de vue sur le premier problème. Le second est la planète Mégote qui, comme tous le savent, les indigènes n’ont aucune chance d’évolution dû à une malformation génétique naturelle à l’échelle planétaire. Tous, sans exception, sont condamnés à plus ou moins long terme à être exterminé par la sélection naturelle. Les scientifiques fixent même la date à un millénaire tout au plus, la planète pourra à ce moment-là être affilié à la fédération et devenir du même coup une planète minière. Il m’est donc venu à l’idée de conjuguer les deux situations. On envoie les dissidents sur Mégote avec des outils de qualité mais de base, genre marteau, couteau, pelle, scie à main, etc., afin de leur permettre de survivre raisonnablement. J’installerai deux sécurités, une sera la castration des hors-la-loi afin d’éviter qu’il y ait mélange de gènes et peut-être empirer l’état génétique des indigènes et

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l’autre sera d’implanter dans chaque criminel un émetteur–de–signes– vitaux reliés à un satellite orbital nous informant des décès et des déplacements éventuels. »

Le chargé des relations au sein de la fédération de l’alliance planétaire l’honorable Neptalis, resta songeur quelques instants puis, fit part de ses inquiétudes :

• « Que croyez-vous que sera l’impact sur les indigènes ? Toute déficiente que soit leur vie, ne croyez-vous pas qu’il y a un risque d’aberration quelconque dans leur mode de vie ? »

Yemka :

• « Le fait d’intégrer des outils dans leur vie ne pourra qu’être bénéfique. Le contact pourra toujours leur être profitable en les amenant à se regrouper formant ainsi une dynamique. Il est reconnu que les hors-la-loi cherchent à se regrouper. Quoiqu’il en soit, lorsque les dissidents seront morts, le problème, s’il y en a un, ne devrait pas perdurer. Du moins, d’après les analyses effectuées depuis des 250 dernières années, elles ont clairement démontré la non-existence ou, voir même un semblant de changement. Ils n’ont pas de coutumes si primitifs soient-elles. Je ne crois pas que nous sommes en face d’une immixtion vu le contexte, plusieurs ont même de la

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difficulté à se nourrir. Les indigènes sont simplement condamnés. Je ne crois pas que le contact détériora ce qu’ils ont comme vie. »

Zabi :

• « Il est possible que cela n’aura pas d’effet pervers, les analyses démontrent qu’ils vont mourir comme ils sont nés. Le fait qu’ils soient génétiquement déficients ne nous autorise pas de les traiter avec mépris. »

Yemka :

• « Ce n’est pas du mépris de ma part et, l’expérience pourrait être bénéfique du moins, c’est possible ou même, n’avoir aucun effet. »

Zabi :

• « Passons au vote et nous déciderons par la suite. Qui est pour l’exil des prisonniers sur Mégote ? »

Pendant que l’honorable Zabi avait parlé, un gigantesque écran fit son apparition du plafond, pouvait distinguer le pourcentage du vote : 27 %, 36 %, 60 % et 74 % étaient le pourcentage final. Zabi attendit quelques instants puis, communique à voix haute les résultats :

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• « Bon… l’exil a été accepté mais qui s’occupera de l’exil et de la surveillance ? »

Yemka :

• « Avec l’autorisation du conseil je me porte volontaire. »

Un grondement se fit entendre du conseil puis, le silence.

Zabi :

• « Passons au vote afin de savoir si l’honorable Yemka maître de la guerre en aura la responsabilité et, ce devra être un vote final de 90 % minimum ! »

Après cinq minutes de délibération, l’écran indiqua 100 %.

L’honorable Zabi prit la parole :

• « Le tout fut accepté à l’unanimité. Je voudrais ajouter quelque chose… vous serez responsable de toutes les conséquences s’il y en a et, vous devrez

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vous assurer qu’ils ne quitteront pas Mégote. Voyez à ce que tout soit fait dans les plus brefs délais. Merci à tous d’avoir siégé ! »

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Deuxième chapitre Le départ pour Mégote

Yemka le maître de la guerre avait quitté, sous le regard quelque peu désapprobateur de certains membres du conseil de la salle de conférence. Il se dit en son for intérieur « Il n’avait qu’à ne pas voter pour la motion ma concernant. » Il continua nonchalant sa route vers la navette spatiale qui le conduira jusqu’au Darus, de plus imposant bâtiment avec 100 km de long, et de plus puissamment armé de la fédération des Étoiles–Unies–Espinol. Il possède un canon laser de 10 km pouvant détruire une planète, super géante, d’un seul tir.

Arrivé au Darus, il donna l’ordre de diriger le bâtiment vers Markab, sa planète d’origine qui est aussi le siège militaire de la fédération. Trois jours de voyage passèrent sans incident. Lorsqu’il atteignit Markab, il prit une navette qui l’emmena directement à son quartier général d’où il convoqua ses généraux. Lorsque ses généraux eurent tous répondus au commandement et, qu’ils se présentèrent dans la salle d’audience du QG, il entama la conférence par :

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• « Je ne permettrai aucune mais, aucune erreur de votre part. Me suis-je bien fait comprendre ? »

Les généraux répondirent à voix haute et claire :

• « Oui maître ! »

• Le conseil m’a investi d’une mission. Cette mission consiste à déporter tous les anarchistes qui se trouvent dans la cité–prison, sur Mégote. Général Ouslou, vous allez réunir tous vos médecins afin de castrer les dissidents. Général Kroz, vous allez mobiliser 1000 engins cosmiques pouvant contenir 100 passagers à bord. Général Klincos, vous mobiliserez 100 satellites de communication et 10 de surveillance, a envoyé à l’instant dans le système solaire de Mégote, vous pouvez disposer. Général Arkon, vous enverrez une base stellaire sur une planète géante du système de Mégote. La plus loin possible. Général Valenza, vous allez équiper les criminels d’outils de base comme ce que les colons utilisaient à l’époque des colonies. Rien de mécanique, tous devant être manuels. Je n’ai rien d’autre à ajouter pour l’instant. Disposez !

Tous les généraux disposèrent sur le champ afin d’exécuter les commandements. Le maître de la guerre Yemka se retira dans ses quartiers afin de mûrir la déportation.

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Une semaine plus tard tout était fin prêt. Le général Ouslou avait dépêché plus de 1000 chirurgiens dans la cité-prison afin de commencer la castration des anarchistes. Les satellites et engins cosmiques furent mobilisés, ainsi que, la base sidérale.

Selon le général Ouslou la castration des dissidents peut prendre un mois avant d’être terminée. Les délais semblaient raisonnables selon Yemka le maître de la guerre. Satisfait, il partit faire une ronde de surveillance à bord du Darus aux frontières de la fédération, manœuvre qu’ils prisaient tout particulièrement, en attendant que la première partie de l’opération soit terminée.

Un mois plus tard.

Yemka revint de son périple des frontières. Rien à signaler comme d’habitude. La fédération possédait une telle force de frappe qu’elle en dissuadait les contrevenants. Il effectuait tout de même des rondes afin de démontrer qu’il y avait vigilance.

Le maître de la guerre convoqua les généraux Kroz, Arkon, Valenza, Klincos et Ouslou dans son QG. À leur arrivée, il leur dit :

• Généraux, je vous ai fait venir afin de vous faire part de ma décision en ce qui vous concerne. Celle de vous affecter directement au commandement

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de mission que je vous ai donnée. Le conseil me tiendra responsable de toutes les conséquences et j’en ferai de même avec vous. Suis-je clair ?

Les généraux :

• Oui maître !

Yemka :

• Général Ouslou, général Klincos, général Arkon et général Kroz, vous partez en mission sur la base stellaire jusqu’à ce que tout soit fini. Ce sera une mission d’environ un millier d’années. Faites votre deuil de permission pour les 1000 prochaines années. Général Kroz vous partirez avec moi en dernier, je tiens à ce que tout soit prêt avant l’arrivée des criminels. J’escorte ris votre flotte d’engins cosmiques et tous ses passagers avec le Darus. De plus, vous pouvez commencer l’embarquement des hors-la-loi aujourd’hui même.

21 jours plus tard.

Le général Kroz embarqua les derniers dissidents en personne et fit son rapport au maître de la guerre qui était très satisfait du délai et de l’efficacité avec laquelle le tout fut mené.

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Yemka le maître de la guerre commanda au général Kroz de rejoindre sa flotte et prit le chemin du Darus. Lorsque tous étaient à leur poste, il commanda de prendre l’itinéraire de Mégote à la vitesse de croisière.

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Troisième chapitre L’arrivée sur Mégote

Les hors-la-loi semblent quelque peu nerveux. Il est vrai que la maître de la guerre n’est pas quelqu’un de tendre. Il ne leur a rien dit au sujet du pourquoi qu’ils étaient transférés. La nervosité était une même fondée par ce que Yemka était un farouche défenseur de la façon de vivre des Espinolois. C’est à cause son intégrité qu’il avait été choisi pour être à la tête des armées. Il réussissait à maintenir la paix autant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la fédération.

Pour se rendre jusqu’à Mégote, à la vitesse de croisière, cela prenait environ cinq semaines. Une journée de l’heure H, Yemka décida de faire une conférence vidéo afin d’informer les dissidents du pourquoi qu’ils étaient transférés :

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• Sachez que vous êtes transférés par ce que le conseil a jugé bon de vous sortir des murs de la prison–cité, j’ai apporté une solution problème que vous représentez ce n’est peut-être pas la meilleure mais, il est possible que la survie fera de vous des individus, que ce soit dans notre société ou dans une autre, acceptable ou, à tout le moins fonctionnels. Vous êtes transférés sur une planète primitive où il y a une malformation génétique naturelle qui touche tous les indigènes. Ce n’est pas quelque chose de contagieux donc, vous n’avez rien à craindre. Chacun de vous aura un ensemble complet d’outils vous permettant de subvenir à vos besoins. Il y avait une même une surveillance de la planète afin d’éviter que vous ne la quittiez. Sur ce, il vous reste 10h53 minutes avant votre débarquement. Vous n’avez plus qu’à contacter le responsable de votre vaisseau afin qu’il vous donne votre nécessaire.

Pendant ce temps, Yemka donna ses instructions concernant le débarquement :

• Général Kroz, chaque débarquement devra t’être distancé d’au moins 500 km l’un de l’autre. Arrangez-vous pour qu’ils soient dispersés à la grandeur de la planète de façon à ce qu’il soit faute d’être impossible, que ce soit ardu qu’ils se regroupent. J’ai calculé que par groupe de 100 ce devrait être suffisant. Exécution !

Chaque vaisseau prit un itinéraire différent comme l’avait commandé la maître de la guerre et les satellites de surveillance furent positionnés autour de Mégote.

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Le débarquement se fit dans le plus grand calme et les nouveaux arrivants semblaient bien accepter leur nouvelle destinée. Après la première journée, plusieurs se cherchèrent un refuge naturel tandis que d’autres, se construit c’est un abri de fortune. Certains toutefois, décidèrent de former un groupe avec un chef, tandis que d’autres prirent la route en solitaire.

La faim fit que plusieurs commencèrent à chasser des animaux qui, ne connaissaient pas la crainte de l’homme, se laissèrent facilement tuer au grand étonnement des chasseurs de fortune. Pour la plupart des nouveaux arrivants cette aventure commençait à prendre la tournure de nouvelle vie s’offrait à eux. L’air était d’une pureté rare, la végétation était verdoyante et des cours d’eau semblaient les appeler pour qu’ils s’y abreuvent. C’était des paysages vierges. Ils étaient les premiers êtres à franchir ses lieux. Déjà, après seulement quelques jours, l’on pouvait remarquer que Yemka n’avait peut-être pas eu tort à leur sujet et à propos de cette décision. Sans s’avancer plus sur la question, il se dit que l’on pourra peut-être un jour les appeler des colons.

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Les mois passèrent et la situation ne semblait pas se détériorer même que, quelques colons établirent un faible contact avec les indigènes. Il n’avait pas de langage n’y une quelconque écriture mais, utilisaient des signes peu élaborés. Certains leur enseignèrent l’utilisation des couteaux, de la hache et autres outils qui avaient été mis à leur disposition. Dans certains cas c’était concluant, dans d’autres cas c’était peine perdue. Ils ne semblaient toutefois pas craintifs plus qu’il ne le faut vis-à-vis des nouveaux arrivants. L’on pouvait constater qu’ils n’avaient pas de sens de survie. Ils ne connaissaient pas le danger mais ce n’était pas parce qu’ils ne l’avaient pas vécus mais, plutôt par ce que c’était absent.

Ce qui avait décidé de former une colonie firent construire un village dont certains, avec des limites. Chacun avait sa fonction et effectuait sa tâche quotidienne. Certains chefs de clan avaient assujetti les indigènes et voulurent prendre de l’expansion en plus de vouloir s’octroyer les outils des autres colons dont particulièrement les couteaux afin de s’en servir comme arme ou en fabriquer. Des éclaireurs partirent en manœuvre afin de trouver les autres colons qui se sont organisés plus ou moins bien et de s’accaparer leur dû. Certaines recherches portèrent fruits, les colons furent tués et dépouillés de leurs avoirs. Dans quelques cas les indigènes soumis étaient de plusieurs centaines. Ceux qui étaient solitaires furent utilisés comme guerriers tandis que ceux qui vivaient en petits groupes étaient utilisés pour des tâches ouvrières.

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Les Espinolois avaient une espérance de vie moyenne de quatre ou 5000 ans dépendamment des fonctions occupées. Ils avaient découvert ce qui faisait vieillir et avait trouvé une cure à cet effet. Le traitement consistait à prendre un comprimé de chronure toutes les semaines qui permettait de freiner le vieillissement de 95 %. Avant que les dissidents ne fussent découverts, ils bénéficièrent du traitement aussi. Reste que, même après en avoir été privé, l’effet continu quelques siècles. Tout dépend du nombre d’années qu’ils ont suivi le traitement.

Toujours est-il que 150 ans après l’arrivée des colons, certains chefs sont encore en vie et ont grossis les rangs de leurs armées ainsi que la population indigène. Certaines sont plus de 10 000 sans compter les enfants qui ont vu le jour sous leur dictature. Les territoires de certains chefs pouvaient être des milliers de kilomètres carrés. On pouvait dire qu’une dynastie avait vu le jour dans certains cas.

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Tout de même, plusieurs milliers des dissidents seront morts depuis quelque temps déjà et Yemka en avait été informé. Il y a eu des vagues des décès enregistrés à quelques reprises mais n’en fit pas de cas. Il était là afin de voir à ce qu’ils ne s’échappent pas de Mégote.

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Quatrième chapitre La venue des empires

Alumas, chef de plus de 20 000 indigènes se couronna empereur et il fit construire de gigantesques pyramides en son honneur. Tous devaient lui rendre honneur sous peine d’être tué. C’était un des tyrans du Nouveau Monde. Il se fit construire aussi des palais tous plus somptueux les uns que les autres. Son emprise était telle qu’il décidait de la vie de la mort sur tous les sujets, même ceux qui avaient été déportés avec lui. Les dissidents qui avaient des connaissances scientifiques étaient appelés les sages et les indigènes qui avaient pu apprendre à maîtriser étaient appelés les initiés.

La même formule a été utilisée dans tous les empires du Nouveau Monde. Ils étaient des privilégiés et on devait les respecter car ils savaient.

Orvicus, était un autre empereur de 33 000 sujets. Il n’était pas tyrannique mais, imposait sa loi avec vigueur. Il était vraiment apprécié de ses

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serviteurs. Il apporta la santé et un ordre établi qui faisait l’envie de plusieurs. Son défaut était de conquérir et entraîna souvent ses guerriers dans des conflits d’ordres territoriaux. L’empire d’Orvicus se trouvait près des frontières du royaume du roi Zirul, une île. Il ne l’avait jamais envahi parce qu’il le savait puissamment armé. Il y avait même une forme de respect.

Pantakos, était un autre emprunt apprécié de ses sujets. Il y en avait plus de 50 000. Son point fort était la politique. Il les avait convaincus qu’il n’y avait que la race qui comptait et qu’elle ne pouvait être que parfaite. Les activités sociales étaient un autre de ses points forts. Il organisait des jeux sportifs pour faire valoir le moi. Il fit construire des édifices de pierres qui étaient immenses et où les juges se déroulaient le tout en harmonie.

Zirul, était un roi obsédé par la puissance. Il avait été technicien nucléaire avant son incarcération dans la cité–prison. Il avait une maîtrise en la matière. Son but était de construire un engin spatial afin de s’évader de

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Mégote. Son pouvoir était craint de plusieurs, même des autres dissidents. Zirul voulait l’utiliser pour son engin spatial qu’il avait commencé à construire. L’engin devrait être en mesure de transporter 1000 occupants. Le générateur était fonctionnel, il l’utilisait pour alimenter les réseaux électriques de l’île. Tout allait pour le mieux lorsque, il s’est mis à surchauffer. C’est alors que les responsables du réacteur, les dissidents comme lui, l’avisèrent. Il s’y rendit en véhicules électriques, rapidement dans la grotte de la montagne pour constater trop tard qu’il allait exploser. Une déflagration nucléaire sans suivi, tellement puissante, qu’elle scinda le seul continuait existant en deux. Cela créa deux gigantesques raz-de-marée qui engloutirent près de 80 % de la surface terrestre. Ce qui est à proximité du centre du continent subirent la déflagration, quant à ceux qui habitaient les côtés est et ouest du continent, furent inondés en presque totalité.

Les satellites de surveillance en eurent la lecture et aussitôt Yemka le maître de la guerre en fut informé. Il envoya des satellites espions recueillir les

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informations pour mieux connaître l’origine de l’explosion. Ils revinrent bredouilles mais, après avoir vérifié ce qui restait de la surface de la planète, il en vint à la conclusion que ce n’était pas des missiles nucléaires qu’il avait causés mais, que l’explosion était belle et bien nucléaire. Yemka commanda d’augmenter la surveillance de surface de la planète.

Orvikus savais quel genre d’explosion est à l’origine de la destruction du tiers de son empire et se dit que cela ne se reproduira pas. Il interdit la pratique de la science quel qu’elle soit. Il passa le mot aux autres empires qui adhérèrent à sa cause. Partout c’était d’aller contre l’autorité en place que de pratiquer la science et punit de longues souffrances jusqu’à ce que mort s’en suive.

10 ans plus tard, Yemka fit un rapport au conseil relatant qui s’était passé, leurs rapports étaient comme suit : « Honorable Zabi, une explosion nucléaire a dévasté la majorité du continent se trouvait sur Mégote et est à 80 % recouvert d’eau. Depuis les 10 dernières années nous avons fait des analyses sans toutefois arriver à une conclusion. Nous savons avec certitude que ce n’était pas une ogive nucléaire. »

Zabi répondu au rapport par ligne sidérale :

• J’ose croire que vous avez effectivement fait des recherches afin de s’assurer que cela ne se reproduira pas. Quoiqu’il en soit, j’ai fait part de votre rapport au conseil et nous sommes tous du même avis, vous devez mettre un terme à cette menace. Ils n’avaient rien et ont tout de même réussi à causer cette catastrophe. Vous avez autorisation d’activer le tueur. Yemka :

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• Oui honorable Zabi, je le ferai.

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Cinquième chapitre Le Nouveau Monde

Tous les dissidents moururent mais, avant de s’éteindre Orvicus dit à ce sujet présent :

• Ne pratiquez pas la science, ce sont les dieux qui nous ont puni. Vous serez des sages que vous le communiquiez à d’autres. Ceux qui vont la pratiquer ce sera de l’hérésie et seront condamnés. Rendez hommage aux dieux !

Puis il s’éteignit.

1000 années passèrent sans qu’il y ait d’accroc, les indigènes étaient toujours vivants et proliféraient. Ils avaient même assimilé des comportements genre, vivre en société. Ils continuèrent à appliquer ce que des empereurs leur avaient appris tout en mettant en garde ceux qui voudraient pratiquer la science, c’était devenu de l’hérésie.

Tous se rappelèrent les événements qui ont suivi d’un colère des dieux, le soleil qui est apparu en pleine nuit, le déluge qui s’ensuivit et la mort simultanée des empereurs et de leurs serviteurs. L’existence des dieux ne pouvait être mise en doute. Le tout se communiqua, pour commencer, de bouche à oreille puis, commença les écrits. Seuls les sages pouvaient écrire et ils étaient écoutés.

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Les initiés eux, vivaient dans l’ombre. Ils communiquaient leur savoir à quelques rares personnes dignes de confiance après tout, si c’était su il risquait la torture.

Ce qui savait que c’était des empereurs qui inventèrent la roue et autre outils qu’ils utilisaient afin de construire, formaient de petites communautés, des petites communautés d’une centaine d’individus tout au plus.

De nouveaux meneurs virent le jour. Ils disaient que la science faisait parti de l’évolution, que de persécuter ceux qui savent était un pas vers l’arrière et que se pas été perdu pour des générations. Il faut aller de l’avant ! Plusieurs se sont rendus au pouvoir de différentes sociétés. Les initiés sortirent peu à peu de l’ombre afin d’offrir leurs services à ces nouveaux dirigeants de plus, ils étaient bien payés, ce qui ne gâte rien.

250 années plus tard, les sociétés avaient fait un bond gigantesque dans leur évolution. Les véhicules ne nécessitaient plus d’animaux pour avancer, des machines remplaçaient les hommes, cela signifiait moins de main-d’œuvre, du travail fait à une plus grande cadence est quelquefois de meilleure qualité. Il commençait déjà à avoir des avions.

100 années s’écoulèrent.

Ils avaient maintenant des satellites d’exploration qui était en orbite autour de Mégote.

Yemka contacta l’honorable Zabi afin de lui en faire état. Zabi :

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•

moi le rapport personnellement.

Yemka envoya une centaine d’agents noirs sur les deux contine leur donna un an afin d’écrire leurs rapports.

L’année s’écoula et les agents noirs sur leurs rapports. Yemka a pris connaissance. C’est incroyable ce qu’il lisait.

Envoyez des agents noirs afin de savoir ce qu’il en est et communiquez moi le rapport personnellement.

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Envoyez des agents noirs afin de savoir ce qu’il en est et communiquez

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Yemka envoya une centaine d’agents noirs sur les deux contine

L’année s’écoula et les agents noirs sur leurs rapports. Yemka a pris Envoyez des agents noirs afin de savoir ce qu’il en est et communiquez

Yemka envoya une centaine d’agents noirs sur les deux continents puis il

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Chapitre final La décision

Yemka pris connaissance du contenu et fit rapport à l’honorable Zabi :

• Honorable Zabi, j’ai des rapports des agents noirs, voulez-vous reconnaître la teneur ?

Zabi :

• Étant donné que vous me le demandez, après que je vous l’ai demandé, je tiens tout particulièrement. Donnez suite !

Yemka :

• Scientifiquement, ils sont rendus à la traversée de la spatiale. Ils ont des satellite orbitaux, des véhicules motorisés, des avions et médicalement, ils sont un peu en arrière sur leur temps. Ils ont aussi des armes nucléaires. Zabi :

• Et comment vivent-ils ? Yemka :

• Il y a quelques pays que l’on peut qualifier de puissant car ils ont des armes nucléaires j’ai un certain pouvoir d’action mais, soumettent leurs peuples. La famine et la maladie font rage sur plus de 75 % des deux continents. La pollution est un problème planétaire de même que, les ressources naturelles sont presque toutes épuisées. Même si l’on

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débarrassait la planète des indigènes on ne pourrait pas l’exploiter, il y a peu de matières premières, ça ne vaudrait pas la peine et de plus, la pollution y est-elle, il y a un risque de contamination. Somme toute, leur situation est sans issue et en ce qui nous concerne, d’aucune utilité. C’est un fiasco.

Zabi :

• Heureux que vous constatiez que votre idée en est un ! Je vais en parler avec le conseil et nous verrons par la suite.

Un mois plus tard. Zabi :

• Maître de la guerre, nous du conseil, en sont venus à la seule conclusion possible. Vous devez détruire la planète ainsi que tous les indigènes. Nous ne pouvons ne pas nous permettre qu’ils entrent en contact avec d’autres races et de risqués qu’ils perturbent ou, entre en guerre avec eux. Vous avez l’autorisation d’utiliser le canon du Darus. La décision est irréversible ! Donnez suite !

Yemka :

• À vos ordres !

Yemka donna le commandement au capitaine du Darus de sortir de l’ombre de la cinquième planète, une super géante et de prendre la direction de Mégote. À 1 million de kilomètres de la planète, il donna la commandement d’armer le canon et de prendre pour cible Mégote. Il attendit quelques minutes puis, ordonna d’ouvrir le feu. Un gigantesque rayon sorti du canon

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et heurta violemment la planète qui explosa en fragments. L’espace s’illumina quelques instants puis ce fut le calme, un idéal et un mort ! Yemka donna le commandement à tous ses généraux de reprendre la route de Tougis afin de faire son rapport final en personne à l’honorable Zabi.

Le Nouveau Monde appelait Mégote « la Terre »…