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de l'esclavage des Noirs

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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A B É C É D A I R E

de l'esclavage des Noirs

Gilles Gauvin

ÉDITIONS DAPPER

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A bolitions B ossales C odes noirs D anses E sclavage F emmes

G enèse des créoles H abitations

I déologies J oug militaire K arib ou Caraïbes L ouverture

M arronnage

N égriers

O laudah Equiano P roductions

Q uakers R évoltes

S chœlcher et Sarda-Garriga T raite négrière

U nion

V ie quotidienne W etzell

X (identité) Y abs

Z ombi Toussaint

A B É C É D A I R E

de l'esclavage des Noirs

Auteur : GILLESGAUVIN

Illustration de couverture : François Bourgeon

Format : 17 x 20,5 cm

Environ 160 pages et 56 illustrations (41 couleur / 15 noir et blanc) Cartes, chronologie, bibliographie, index

ISBN : 978-2-915258-21-9

Prix : 13

Parution : septembre 2007

Sommaire

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La République française a aboli par deux fois l’esclavage dans ses colonies : en 1794, puis en 1848. Pourquoi a-t-il fallu deux abolitions ?

La France fut avec le Portugal et la Grande-Bretagne la troisième grande puissance organisatrice de la traite négrière entre le XVIeet le XIXesiècle. Ce commerce d’esclaves africains encou- ragé par l’État royal fournissait de la main-d’œuvre aux colons français de l’océan Atlantique (Saint-Domingue, Guadeloupe, Dominique, Martinique, Sainte-Lucie, Grenade, Guyane) et de l’océan Indien (l’île Bourbon et l’île de France – devenues La Réunion et l’île Maurice –, puis Mayotte au XIXesiècle).

La première abolition, en 1794, n’est pas due à un simple acte de générosité des députés de la jeune République fran- çaise. Député et philosophe, Condorcet, membre de la Société des amis des Noirs, avait dénoncé un « crime contre l’espèce humaine ». Mais qui pouvait alors s’intéresser à de si lointains territoi- res ? Il y a bien la petite commune de Champagney en Franche-Comté qui demande dans son cahier de doléances

La Convention décrète l’égalité des droits pour les Noirs et l’abolition de la traite, 4 février 1794.

bolitions

A

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Le 7 avril 1803, Toussaint Louverture est découvert sans vie dans sa cellule du fort de Joux, dans le Jura. Il y était emprisonné, sur ordre de Bonaparte, depuis le23 août 1802. L’ancien général de division de la République française, qui s’était proclamé gouverneur à vie de Saint- Domingue en 1801, est assis sur une chaise, la tête appuyée contre une cheminée. Le « Spartacus noir » est alors âgé de 60 ans. L’ancien esclave avait en fait été condamné par Bonaparte à une mort lente. « La composition des nègres ne ressem- blant en rien à celle des Européens, je me dispense de lui donner ni méde- cin, ni chirurgien qui lui seraient inutiles », avait déclaré le responsa- ble de la forteresse quelques mois avant le décès de son prisonnier…

L’histoire de Toussaint Louverture est aussi celle de la révolte de la colonie esclavagiste de Saint-Domingue, devenue première république noire en 1804, sous le nom d’Haïti (du nom d’un ancien royaume caraïbe).

C’est Christophe Colomb qui, en 1492, fit d’abord de cette grande île des Caraïbes une colonie espagnole.

Baptisée Hispaniola (« Petite Espagne »), elle fut très rapidement dénommée

Denis A. Volozan, Portrait équestre de Toussaint Louverture, vers 1803.

Toussaint ouverture

L

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raite négrière

T

Quelle différence y a-t-il entre esclavage et traite négrière ?

Réduire enesclavageest le fait d’enlever toutes ses libertés à un individu pour en faire une simple force de travail, alors que la traite négrièredésigne le commerce des esclaves africains. Le mot « traite » recouvre en fait toute sorte de commerces.

Est-ce que ce sont les Européens qui ont inventé la traite négrière ?

Rappelons que le commerce des esclaves existait déjà dans l’Antiquité et que les Africains n’en furent pas les seules victimes, tel étant alors le sort réservé à tout prisonnier de guerre, quelle que soit son origine. L’Afrique a connu la traite négrière bien avant l’arrivée des Européens, et les empires arabo-musulmans l’ont pratiquée à partir du VIIIesiècle.

François Auguste Biard,Traite des nègres, vers 1833.

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CONTACT ÉDITIONS Dominique Lacroze : 01 45 00 91 71

E-mail : dlacroze@dapper.com.fr CONTACT PRESSE Brigitte Daubert : 01 45 00 07 48

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ÉDITIONS DAPPER

Abolitions :© Giraudon - The Bridgeman Art Library •Toussaint Louverture :© Musée d'Aquitaine •Schœlcher et Sarda-Garriga :

© Mairie de Fessenheim / © Photo RMN - Jean-Gilles Berizzi •Traite négrière :© Wilberforce House, Hull City Museums and Art Galleries, UK - The Bridgeman Art Library

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Un ouvrage de référence manquait à l'histoire de l'esclavage des Noirs.

Cet abécédaire, conçu par Gilles Gauvin, constitue un ouvrage de sensibilisation pour un large public. Il évoque les différents aspects de l'histoire des anciennes colonies françaises soumises à l'esclavage (Martinique, Guadeloupe, Guyane, La Réunion et Saint-Domingue / Haïti). Ce qui permet de comprendre que cette

histoire partagée

fait partie intégrante de l'histoire nationale.

L'abécédaire est également ouvert au monde anglo-saxon, qui a joué un rôle précurseur non seulement dans la mise en place de la traite négrière, mais aussi dans le combat abolitionniste en Europe. En effet, ce crime contre l'humanité a été perpétré par nombre de puissances européennes.

Sans tomber dans le piège de la simplification, les textes fournissent des repères, principalement historiques et économiques, compréhensibles par tout lecteur, notamment les jeunes.

L'iconographie abondante et diversifiée sollicite l'imaginaire et constitue un support de connaissance de première qualité.

G

ILLES

G

AUVIN

, docteur en histoire (Institut d'études politiques de Paris), est depuis une dizaine d'années enseignant en collège ZEP (Zone d'éducation prioritaire).

Par ailleurs, il est membre du Comité pour la mémoire de l'esclavage (CPME), qui œuvre à mieux faire connaître cette histoire.

Tout public

Parution : septembre 2007

ÉDITIONS DAPPER

50, avenue Victor Hugo – 75116 Paris 01 45 00 91 75

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