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Fonction exponentielle Exercices corrigés

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Texte intégral

(1)

Terminale S 1 F. Laroche

Terminale S

Fonction exponentielle Exercices corrigés

1. 1. Fesic 1996, exercice 2 1

1. 2. Fesic 1996, exercice 3 1

1. 3. Fesic 1996, exercice 4 2

1. 4. Fesic 2000, exercice 6 3

1. 5. Fesic 2000, exercice 4 3

1. 6. Banque 2004 4

1. 7. Expo + aire, Amérique du Nord 2005 5 1. 8. Basique, N. Calédonie, nov 2004 7

1. 9. Basiques 8

1. 10. Une fonction 9

1. 11. Un exercice standard 11

1. 12. Une suite de fonctions 12

1. 13. ln et exp 15

1. 14. Recherche de fonction 16

1. 15. Etude de fonction hyperbolique 18 1. 16. Une intégrale peu engageante… 20

1. 17. Tangente hyperbolique 22

1. 18. Tangente hyperbolique et primitives 24

1. 19. Antilles 09/2008 7 points 27

1. 20. ROC+fonction intégrale, Am. du Nord 2007 29 1. 21. Equation différentielle, équation fonctionnelle et sinus hyperbolique, La Réunion, juin 2004 32 1. 22. Exp, équation, suite réc, Am. du Sud, juin 2004 33

1. 23. Exp et aire 35

1. 24. Caractéristique de Exp et tangentes 37

1. 1. Fesic 1996, exercice 2

Soit f la fonction définie sur ℝ*+ par ( ) 3 ex

f x = x et C sa courbe représentative.

a. f est une bijection de ℝ*+ sur

3

27 ;

e

 + ∞

 

 .

b. La droite (∆) d’équation x=3 est axe de symétrie de la courbe C.

c. C admet une unique tangente parallèle à l’axe

(

Ox

)

et elle est obtenue au point d’abscisse x=3. d. La tangente à C au point d’abscisse 1 a pour équation :y= −2ex e− .

Correction

a. Faux : La fonction f est dérivable sur *+ et

( ) ( )

4

x 3 e x f x

x

′ = − , or pour x ∈ [3,+ ∞[, f x'( ) 0≥ car 0 et 4 0

ex > x > et pour x

]

0 , 3

[

f

( )

x <0. f n’est pas monotone sur ℝ*+ et elle ne réalise donc pas une bijection.

b. Faux : Si la droite ∆ d’équation x=3 est axe de symétrie de la courbe C alors f doit être paire dans le repère

(

I i j, ,

)

avec I

(

3, 0

)

. Posons y Yx==X+3

alors

( )

( ) ( )

( )

3 3

3 3

3 3

X X

e e

Y f X f X

X X

+ − +

= = ≠ − =

+ − + . Donc f

n’est pas paire dans le repère

(

I; ,i j

)

avec I(3, 0).

c. Vrai :

( ) ( )

4

3 0

ex x f x

x

′ = − = pour x = 3 car ex >0donc C admet une unique tangente parallèle à l’axe

(

Ox

)

et elle est obtenue au point d’abscisse x = 3.

d. Faux : La tangente à C au point d’abscisse 1 a pour équation : y=f

( ) (

1x1

)

+f

( )

1 = −2ex+3e. 1. 2. Fesic 1996, exercice 3

Soit f la fonction définie sur ℝ par : ( ) 2

1 2 e x x f x x

= − −

+ et C sa courbe représentative.

a. lim ( )

x f x

→+∞ = +∞.

(2)

Terminale S 2 F. Laroche b. La droite D d’équation

2

y= − x est asymptote à C. c. f est décroissante sur ℝ.

d. L’équation f x( ) 0= a une unique solution sur ℝ. Correction

a. Faux : 2 12 12

lim lim car lim 0

2 2

1 ( 1) ( 1)

x

x x

x x x

e x x

x e x e x

→+∞ − = →+∞ − = −∞ →+∞ =

+ + + .

b. Vrai : lim ( ) lim 2 0

2 1

x

x x

x e

f x x

→+∞ →+∞

 

− − = + = donc la droite D d’équation 2

y= −x est asymptote à C en

+∞ et elle est située au dessus de C car

2 1

e x x

− + >0.

c. Vrai : La fonction f est dérivable sur ℝ ;

2

2 2

( 1) (2 ) 1

'( ) ( 1) 2

x x

e x e x

f x x

− + −

= −

+ soit

2 2

2 2 2 2

( 2 1) 1 ( 1) 1

'( ) ( 1) 2 ( 1) 2

x x

e x x e x

f x x x

− + + − +

= − = −

+ + qui est toujours

strictement négative car somme de deux termes strictement négatifs. f est décroissante sur ℝ. d. Vrai : La fonction f est dérivable et strictement décroissante sur ℝ, f(0)=1 positif et f(1)= 1 1

2e−2 donc négatif. f est donc bijective et il existe un unique réel α

]

0 ; 1

[

solution de l’équation f x( ) 0= .

1. 3. Fesic 1996, exercice 4

Soit f la fonction définie par : ( ) ln(1 ) 1

x x

x

f x e e

e

= − +

+ et C sa courbe représentative.

a. f est définie et dérivable sur ℝ, et pour tout x réel on a : 2 2 '( ) (1 )

x x f x e

e

= + .

b. lim ( ) 0

x f x

→−∞ = .

c. L’équation f x( ) 0= n’a pas de solution réelle.

d. La droite D d’équation y= +1 x est asymptote à C. Correction

a. Faux :

( ) ( )

( )

2

( )

2

2 2

1

1 0

1 1

x x x x x

x x x

e e e e e

f x

e e e

+ − −

′ = − = <

+ + +

.

b. Vrai : lim ln(1 ) 0 car lim 0 et ln1=0 1

x x x

x x x

e e e

→−∞ e − + = →−∞ =

+ .

c. Vrai : D’après a. f

( )

x <0 donc f est strictement décroissante et d’après b) f tend vers 0 en – ∞ donc f < 0 sur ℝ et l’équation n’a pas de solution réelle dans 1

2, I= − +∞.

d. Faux : lim lim

1

x x

x x x

e e

→+∞e = →+∞

+ x

e

1 car lim 1=0

1x 1 x ex

e

= →+∞

 

⋅ + 

lim ln(1 x) lim ln x( x 1) lim ln( x 1)

x e x e e x x e

→+∞ + = →+∞ + = →+∞ + +

(3)

Terminale S 3 F. Laroche

donc lim ln(1 ) lim 2 ln( x 1)

x x

ex x x e

→+∞− + − = →+∞− − + = −∞ et pour finir lim ( )

(

1

)

x f x x

→+∞ − + = −∞.

Conclusion : la droite D d’équation y=x+1 n’est pas asymptote à f(x) mais la droite d’équation y= −1 x est asymptote à f(x).

1. 4. Fesic 2000, exercice 6

Pour tout réel m, on considère l’équation (Em) : e2x−2ex− =m 0.

a. L’unique valeur de m pour laquelle x = 0 est solution de l’équation (Em) est m = 0.

b. Pour toute valeur de m, l’équation (Em) admet au moins une solution.

c. Si –1<m<0, l’équation (Em) a deux solutions positives.

d. Si m>0, l’équation (Em) a une unique solution.

Correction

a. Faux : Si x = 0 alors l’équation (Em) s’écrit e0−2e0− =m 0 soit m= −1. b. Faux : Posons X=ex >0, on a alors l’équation X2−2X m− =0 où ∆ = +4 4m. On obtient au moins une solution pour m≥ −1 telles que 1 2 2 1

1 1

2

X + +m m

= = + + et X2 = −1 1+m. Si m< –1 il n’y a pas de solution.

c. Faux : X1 est évidemment positive. Etudions le signe de X2 : 1− 1+m> ⇔ >0 1 1+mm<0. Donc pour 1− <m<0 il y a deux solutions X1 et X2 positives et on obtient x1 =ln 1

(

+ 1+m

)

>ln 1 soit

1 0

x > et x2 =ln 1

(

1+m

)

<ln 1 soit x2 <0.

d. Vrai : Si m>0, 1− 1+m<0 donc X2 =ex >0 n’a pas de solutions et 1+ 1+m>0 par conséquent

( )

1 ln 1 1

x = + +m . 1. 5. Fesic 2000, exercice 4

Soit f la fonction définie sur ]0 ; +∞[ par : 1 ²

( ) x x

f x e

x

 

=   et g définie par : g(x) = x3 – x2 – x – 1.

Répondre par vrai ou faux en justifiant sa réponse.

A. lim ( )

x f x

→+∞ = +∞.

B. la droite d’équation y = 0 est une asymptote à la courbe représentative de f quand f tend vers +∞. C. La fonction dérivée de f et la fonction g ont le même signe.

D. La fonction f atteint un minimum pour x = 1.

Correction A : FAUX

1 ² 1

lim ( ) lim x lim x x 0

x x x

x x

f x e

x xe e

→+∞ →+∞ →+∞

−  

 

=   =  − =

    car

lim 1 0

x→+∞xex = et lim 0

x x

x

→+∞e = (théorème).

B : VRAI

La réponse est dans la question précédente ; comme lim ( ) 0

x f x

→+∞ = , par définition, la droite d’équation y = 0 est asymptote à la courbe.

C : VRAI

1 ² 1

( ) x x x x

f x e e xe

x x

 − 

=  = −

  ; f est dérivable sur ℝ*.

(4)

Terminale S 4 F. Laroche

(

3 2

)

1 1

'( ) 1 ( )

² ² ²

x x

x x x x e e

f x e e e xe x x x g x

x x x x

= − − − + = − − − = .

Dans la mesure où on compare f et g sur l’intersection de leur domaine de définition (ℝ*+), les deux fonctions ont le même signe.

D : FAUX

La fonction f ’ ne s’annule pas en 1, elle n’admet donc pas de minimum pour x = 1.

Remarque : f(1) = 0, la courbe coupe donc l’asymptote en 1, … mais aussi en –1.

1. 6. Banque 2004

Le plan est rapporté à un repère orthonormal

(

O i j; ,

)

.

Soit f la fonction définie sur ℝ par : 1 2

( ) 2,1 1,1 1,6

2

x x

f x = ee + x+ .

1. Faire apparaître sur l’écran de la calculatrice graphique la courbe représentative de cette fonction dans la fenêtre [−5 ; 4] x [−4 ; 4]. Reproduire l’allure de la courbe obtenue sur la copie.

2. D’après cette représentation graphique, que pourrait-on conjecturer : a. Sur les variations de la fonction f ?

b. Sur le nombre de solutions de l’équation f(x) = 0 ? 3. On se propose maintenant d’étudier la fonction f.

a. Résoudre dans ℝ l’inéquation e2x − 2,1ex + 1,1 > 0 (on pourra poser ex =X pour résoudre).

b. Etudier les variations de la fonction f.

c. Déduire de cette étude le nombre de solutions de l’équation f(x) = 0.

4. On veut représenter, sur l’écran d’une calculatrice, la courbe représentative de la fonction f sur l’intervalle [−0,05 ; 0,15], de façon à visualiser les résultats de la question 3.

Quelles valeurs extrêmes de l’ordonnée y peut-on choisir pour la fenêtre de la calculatrice ? Correction

1.

2. a. f semble croissante.

b. L’équation f(x) = 0 semble avoir une seule solution en 0.

3. a. e2x − 2,1ex + 1,1 > 0 donne X2−2,1X+1,1 0> ; cherchons les racines : ∆ =2,12−4, 4 0, 01 (0,1)= = 2

(5)

Terminale S 5 F. Laroche d’où les racines 1 2,1 0,1 1 2,1 0,1

1,1, 1

2 2

X + X

= = = = ; on peut alors factoriser :

2 2,1 1,1 0 ( 1,1)( 1) 0 ( x 1,1)( x 1) 0 XX+ > ⇔ XX− > ⇔ ee − > .

Les solutions sont alors ex∈ − ∞] ; 1[ ]1,1 ;∪ + ∞ ⇔[ ex∈]0 ; 1[ ]1,1 ;∪ + ∞ ⇔ ∈ − ∞[ x ] ; 0[ ]ln(1,1) ;∪ + ∞[.

b. 1 2 2

'( ) 2 2,1 1,1 2,1 1,1

2

x x x x

f x = ee + =ee + . Le signe de f’ est celui calculé précédemment.

c. 1 0 0

(0) 2,1 1,1.0 1,6 0, 5 2,1 1,6 0

f =2ee + + = − + = ;

2 ln(1,1) ln(1,1)

(ln(1,1)) 1 2,1 1,1ln(1,1) 1, 6 0, 0001588

f =2ee + + ≈ − .

Comme f(ln(1,1)) < 0, f s’annule en 0 puis une seconde fois pour une valeur de x supérieure à ln(1,1). Il y a donc deux solutions.

4. Il suffit de prendre ymin < f(ln(1,1)) et ymax > 0 comme ci-dessous. Par exemple [−0,0002 ; 0,0002]

convient très bien.

1. 7. Expo + aire, Amérique du Nord 2005 5 points

Soit f la fonction définie sur l’intervalle [0 ; +∞[ par f x

( ) (

= x1

) (

2ex

)

.

Sa courbe représentative C est tracée dans le repère orthonormal ci-dessous (unité graphique 2 cm).

1. a. Étudier la limite de f en +∞.

b. Montrer que la droite ∆ d’équation y = 2x −2 est asymptote à C . c. Étudier la position relative de C et ∆.

2. a. Calculer f'

( )

x etmontrer que f'

( )

x =xex+2 1

(

ex

)

.

b. En déduire que, pour tout réel x strictement positif, f'

( )

x >0.

(6)

Terminale S 6 F. Laroche c. Préciser la valeur de f' 0

( )

, puis établir le tableau de variations de f .

3. À l’aide d’une intégration par parties, calculer l’aire, exprimée en cm2, du domaine plan limité par la courbe C , la droite ∆ et les droites d’équations x = 1 et x = 3.

4. a. Déterminer le point A de C où la tangente à C est parallèle à ∆. b. Calculer la distance, exprimée en cm, du point A à la droite ∆.

Correction

1. a. En +∞, x−1 tend vers +∞ et 2−ex tend vers 2 car ex tend vers 0 ; f a pour limite +∞.

b. f x( ) (2 x2) (= x1) 2

(

ex

)

2(x− =1) (x1)(ex) : avec les croissances comparées, ex emmène tout le monde vers 0, la droite ∆ d’équation y = 2x −2 est bien asymptote à C .

c. Signe de ( ) (2f xx−2)= − −(x 1)ex : lorsque x≤1 c’est positif, donc C est au-dessus de ∆ ; lorsque x≥1 c’est négatif, donc C est en dessous de ∆.

3. a. f x'( ) (= x1)' 2

(

ex

)

+(x1) 2

(

ex

)

' 2= −ex+(x1)ex = −2 2ex+xex d’où

'( ) x 2(1 x)

f x =xe + −e .

(7)

Terminale S 7 F. Laroche b. Comme x est positif, xex >0 et x> ⇒ − < ⇒0 x 0 ex <e0 = ⇒1 ex− < ⇒ −1 0 1 ex >0 donc f’ est positive.

c. f'(0) 0 2(1 1) 0= + − = .

2. Comme x≥1 il faut calculer

3

1 (x 1)e dxx

− − : on pose 1 ' 1

' x x

u x u

v e v e

= − =

 

 ⇒

 

= = −

 

  d’où

3 3 3 3 3 3 3 1 1 3

1 1

1 1

(x−1)e dxx = − − (x 1)ex − −e dxx = −2e −ex = −2e −ee =e −3e

∫ ∫

.

Comme l’unité d’aire est de 2 cm x 2 cm, soit 4 cm2, on a donc

(

e13e3

)

4 0,87 cm 2.

3. a. La tangente à C est parallèle à ∆ lorsque f x'( ) 2= : mêmes coefficients directeurs ; on a donc

'( ) x 2 2 x 2 x 2 x 0 ( 2) x 0 2

f x =xe + − e = ⇔ xee = ⇔ xe = ⇒ =x . Le point A a pour coordonnées 2 et

(

2

)

2

(2) (2 1) 2 2

f = − −e = −e .

b. La distance du point A à la droite ax by c+ + =0 est

2 2

A A

ax by c

a b

+ +

+ ; ici ∆ a pour équation cartésienne 2x y− − =2 0 d’où notre distance est

2 2

2 2

2.2 (2 ) 2 2 ( 1) 5

e e

− − −

=

+ − , soit en cm :

2

2 5 e

.

1. 8. Basique, N. Calédonie, nov 2004 5 points

On considère la fonction f définie sur par ( )

x

f x x

e x

= − . On note (C) sa courbe représentative dans le plan rapporté au repère orthogonal ( ; , )O i j , l’unité graphique est 2 cm sur l’axe des abscisses et 5 cm sur l’axe des ordonnées.

Partie A

Soit g la fonction définie sur ℝ par ( )g x =ex− −x 1.

1. Etudier les variations de la fonction g sur ℝ. En déduire le signe de g.

2. Justifier que pour tout x, ex− >x 0. Partie B

1. a. Calculer les limites de la fonction f en +∞ et −∞. b. Interpréter graphiquement les résultats obtenus.

2. a. Calculer f x'( ), f’ désignant la fonction dérivée de f.

b. Etudier le sens de variation de f puis dresser son tableau de variation.

3. a. Déterminer une équation de la tangente (T) à la courbe (C) au point d’abscisse 0.

b. A l’aide de la partie A, étudier la position de la courbe (C) par rapport à la droite (T).

4. Tracer la droite (T), les asymptotes et la courbe (C).

Correction Partie A

x

f 0 0

+∞

f’ +

−1

+∞

(8)

Terminale S 8 F. Laroche 1. '( )g x =ex−1 est positive lorsque x≥0 ; g(0) 1 0 1 0= − − = : comme g est décroissante avant 0 et croissante après, g est toujours positive.

2. Comme g x( ) 0≥ , on a ex − ≥ ⇒x 1 ex− >x 0 (ceci montre que f est définie sur ℝ).

Partie B

1. a. 1 1

lim ( ) lim lim 0

1

x x

x x x

f x x

e x e

x

→+∞ = →+∞ = →+∞ = =

− − +∞

; 1 1

lim ( ) lim lim 1

1 0 1

x x

x x x

f x x

e x e

x

→−∞ = →−∞ = →−∞ = = −

− − −

.

b. On a une asymptote horizontale en −∞ : y= −1 et une autre en +∞ : y=0.

2. a. 1( ) (2 1) 2 (1 ) 2

'( ) ( ) ( ) ( )

x x x x x

x x x

e x x e e x xe x x e

f x e x e x e x

− − − − − + −

= = =

− − − .

b. f’ est du signe de 1−x.

3. a. y f− (0)=f'(0)(x−0)⇔ =y x. b.

2 ( 1) ( )

( )

x x

x x x x

xg x x e x

x x xe x

f x x x

e x e x e x e x

− − − −

− +

− = − = = =

− − − − .

Comme g est positive, ainsi que exx, f x( )−x est du signe de −x, soit positif avant 0 (C est au-dessus de T), négatif après (C est en dessous de T).

4.

1. 9. Basiques Exercice 1

Soient f et g les fonctions définies de ]0 ; +∞[ dans ℝ par :

x

f

−∞

0

1 +∞

f’ + −

−1 0

1 1 e

(9)

Terminale S 9 F. Laroche

1 1

( ) 2

2 1

x x

f x x e e

= + ⋅ +

et

( ) 2 2x 5 x 2 g x = ee + .

a. Démontrer que 1 1 1

( ) 2 2

2 1 2 1

x

x x

f x x x e

e e

= + + = − +

− −

b. Factoriser g(x).

c. Déterminer le signe de la dérivée de f.

Correction

a. 1 1 1 2 1 1

2 2 2 . ( )

2 1 2( 1) 2 1

x x

x x x

e e

x x x f x

e e e

− + +

+ + = + = + =

− − −

1 1 2 1 1

2 2 2 . ( )

2 1 2( 1) 2 1

x x x x

x x x

e e e e

x x f x

e e e

− + + +

− + = + = + =

− − − ;

b. g x( ) 2= e2x−5ex+2,X=ex, ∆ =5² 4 2 2 25 16− × × = − = =9 3², 5 3 X ±4

= ,

1 1 2 2

2 1 2

x x

X e

X e

= =

= = , ( ) 2( 2)( 1)

2

x x

g x = ee − .

c. 1 1

( ) 2

2 x 1

f x x

e

= + +

− ,

2 2 2

2 2 2 2 2

( )

2( 1) 2( 2 1) 2 5 2

'( ) 2

( 1) ( 1) ( 1) ( 1) ( 1)

x x x x x

x x x

x x x x x

g x

e e e e e

e e e

f x e e e e e

− − − + − − +

= − = = = =

− − − − −

est donc du signe de g(x) et f est donc négative entre ln 2 et – ln 2, positive ailleurs.

Exercice 2

Démontrer que quel que soit le réel x on a : ln(ex+ −1) ln(1+ex)=x. Correction

1 1

ln( 1) ln(1 ) ln 1 (1 )

1 1

x x

x x x x x x

x x

e e

e e x x e e e e

e e

+ +

+ − + = ⇔ = ⇔ = ⇔ + = +

+ + 1 1

x x

e e

⇔ + = + . Exercice 3

Résoudre les systèmes :

a. 2 3 5

3 2 3 24

x y

x y

 − =



× + =

 b.

ln ln 2 ln 4

x y 1

x y

e e e

+ = −



 =



Correction

2 3 1

4 2 32, 2 8, 3

3 2 3 33

x y

x x

x y x

 − = −

 ⇒ × = = =

 × + =

 , 3 3 3

8 3y 1 3y 9 2

x x x

y

= =

   =

 ⇔ ⇔

 − = −  =  =

  

  , S = {(3 ;2)}.

2 1 2

ln ln 2 ln 4 ln ln 4 . 1

x y

x y

x y xy

e e e e e

+

+ = −

  =

 ⇔

 = 

  =

, soit

1 16

1 2 xy x y

 =



 + = −



.

Soit à résoudre l’équation : X² – SX + P = 0, 1 1 1 1

² 0 ( )² 0

2 16 4 4

X + X+ = ⇔ X+ = ⇔X= − = =x y. Or, bien évidemment, les valeurs négatives sont exclues car ln n’est pas définie sur ℝ donc S = ∅.

1. 10. Une fonction

On considère la fonction g définie sur ℝ par g x( ) (= x+1)2ex.

(10)

Terminale S 10 F. Laroche Soit C la représentation graphique de la fonction g dans le repère orthonormal (O ; , )i j , unité graphique 2 cm.

1. Calculer la dérivée g’ de g. Montrer que g’(x) est du signe de (1 – x2). En déduire les variations de g.

2. Montrer que : a. lim ( )

x g x

→−∞ = +∞. b. lim ( ) 0

x g x

→+∞ = et préciser l'asymptote à C correspondante.

3. Tracer la courbe C dans le repère (O ; , )i j . On placera en particulier les points de la courbe d'abscisses respectives –2 ; –1 ; 0 ; 1 et 3.

4. a. Par une lecture graphique, indiquer, suivant les valeurs du nombre réel k, le nombre de solutions de l'équation g(x) = k.

b. Prouver rigoureusement que l'équation g(x) = 2 admet une solution α et une seule. Prouver que α appartient à l'intervalle [– 2 ; – 1].

c. Montrer que α vérifie la relation 1 2e2.

α

α = − − Correction

( ) ( 1)2 x

g x = x+ e .

1. g x′( ) 2(= x+1)ex+(x+1) (2ex) (= x+1)ex(2− − =x 1) (x+1)(1−x e)x. 2. a. lim ( ) lim 2 x lim 2 X

x g x x x e x X e

→−∞ = →−∞ = →+∞ = +∞.

b. lim ( ) lim 2 x lim 2 X 0

x g x x x e x X e

→+∞ = →+∞ = →−∞ = .

C a une asymptote horizontale en +∞.

4. a. Si k < 0, pas de solutions ; si k = 0, une seule solution : x = −1, si 0< k < 4/e, 3 solutions, si k = 4/e : deux solutions dont x = 1, enfin si k > 4/e, une seule solution.

b. Si x > −1, f(x) est toujours inférieur ou égal à 4/e (<2), donc f(x) = 2 n’a pas de solution sur [1 ; +∞[.

Lorsque x < −1, f est continue monotone strictement croissante de ]−∞ ; −1[ vers ]0 ; +∞[. Comme 2 est dans cet intervalle, il existe une seule valeur de x pour laquelle f(x) = 2.

(11)

Terminale S 11 F. Laroche Claculons f(−2)=7,39 et f(−1)=0 ; comme 0 < 2 < 7,39 on a −2 < α < −1.

c. Nous savons que 2 2 1 2

( ) 2 ( 1) 2 ( 1) 2

1 2

f e e e

e

α α α

α

α α α α

α

 + =

= ⇔ + = ⇔ + = ⇔ 

 + = −

; comme α < −1 on

choisit la racine négative, soit 1 2e2.

α

α = − − 1. 11. Un exercice standard

Soit fk la famille de fonctions définies sur [0,+∞[ par f xk( )=kx2+exk est un réel strictement positif quelconque et gk la famille de fonctions également définies sur [0,+∞[ par g xk( ) 2= kx ex. On note Ck la courbe représentative de fk dans le repère orthonormal

(

O i j; ,

)

, unité graphique : 2 cm.

1. Sens de variation de gk

a. Calculer la dérivée gk de gk ; vérifier que g xk′( ) est toujours strictement positif.

b. Calculer la limite de g xk( ) quand x tend vers +∞.

c. Déduire de ce qui précède l’existence et l'unicité d'un nombre réel α >k 0 tel que gk(α =k) 0. Donner une valeur approchée à 10−1 près de α1 et de α2.

d. Étudier le signe de g xk( ) sur [0, +∞[.

e. Montrer que f xk′( )= g xk( ) ; en déduire le sens de variation de fk. 2. Comportement asymptotique de fk en +∞

a. Déterminer la limite de f xk( ) en +∞.

b. Déterminer le signe de f xk( )−kx2 et sa limite en +∞. Interpréter graphiquement ce résultat ; on note Pk la courbe d'équation y=kx2.

3. Construction de fk.

a. Dresser le tableau de variation de fk. Préciser le signe de fk. b. Préciser l’équation de la tangente T à Ck au point d’abscisse 0.

c. Prouver que fkk)=kα αk( k+2).

d. On prend k = 1 : montrer que le point de coordonnées

(

α1; (f1 α1)

)

appartient à une parabole Q1 dont on donnera l’équation. Tracer dans le même repère T, P1, Q1 et C1.

Correction

( ) 2 x

f xk =kx +e , g xk( ) 2= kx ex. 1. Sens de variation de gk

a. g xk′( ) 2= k e+ x est toujours >0 puisque ex l’est ainsi que 2k.

b. Comme ex tend vers 0 en +∞ la fonction g xk( ) se comporte comme 2kx et tend donc vers +∞. c. On a gk(0) 0= −e0 = −1 qui est négatif et lim k( )

x g x

→+∞ = +∞ qui est positif ; comme gk est continue, monotone strictement croissante elle s’annule une seule fois. Calculons des valeurs approchées de α1, solution de 2x ex =0 : on a 0, 351<α1 <0, 352.

x g1(x) x g2(x)

0,35172775 −1,612E−05 0,20335079 −0,00258881

0,35183246 0,00026696 0,20418848 0,00144524

(12)

Terminale S 12 F. Laroche De même on obtient la solution de 4x ex =0 : 0, 203<α2 <0, 205.

d. Comme gk est croissante, on a xkg xk( )<gkk) 0= et

( ) ( ) 0

k k k k

x>α ⇒g x >g α =

e. Il est immédiat que f xk′( ) 2= kx ex =g xk( ) ; fk est donc décroissante avant αk et croissante après.

2. Comportement asymptotique de fk en +∞

a. Là encore ex tend vers 0 en +∞ donc fk se comporte comme kx2 et tend donc vers +∞.

b. Comme f xk( )−kx2 =ex, cette expression est positive et tend vers 0 à linfini. La courbe Pk est donc asymptote de Ck et Ck est au dessus de Pk.

3. Construction de fk.

a. Comme kx2 est positif ainsi que ex, f xk( ) est positive.

b. On a fk′(0)= −1 et fk(0) 1= d’où la tangente : y= − +x 1. c. gkk) 0= ⇔eαk =2kαk donc

( ) 2 2 ( 2)

k k k k k k

f α =kα + kα =kα α + .

d. k = 1 : f11)=α12+2α1 donc

(

α1; (f1α1)

)

appartient à la parabole d’équation y=x2+2x.

Vous pouvez changer la valeur de k et voir également ce que fait fk lorsque k est négatif…

1. 12. Une suite de fonctions

Pour tout réel k strictement positif, on considère la fonction fk définie sur

[

0 ;+ ∞

[

par

( )

( ) ln x

f xk = e +kxx. Soit Ck la courbe représentative de fk dans un repère orthogonal ( ; , )O i j (unités : 5 cm sur l’axe des abscisses, 10 cm sur celui des ordonnées).

x

fk 0

0

αk +∞

fk − +

( )

k k

f α

1 +∞

(13)

Terminale S 13 F. Laroche Etude préliminaire

On considère la fonction g définie sur

[

0 ;+ ∞

[

par g x( ) ln(1= +x)x.

1. Etudier le sens de variation de g.

2. En déduire que, pour tout réel a positif ou nul, ln(1+a)≤a. Partie A : étude de f1

1. Calculer f x1′( ) et en déduire le sens de variation de f1. 2. Montrer que, pour tout x de

[

0 ;+ ∞

[

, 1( ) ln 1 xx

f x e

 

=  + 

 . 3. Dresser le tableau de variation de f1.

Partie B : étude et propriétés de fk

1. Calculer f xk′( ) et en déduire le sens de variation de fk. 2. Montrer que, pour tout x de

[

0 ;+ ∞

[

, k( ) ln 1 x

f x k x

e

 

=  + . En déduire la limite de fk en +∞. 3. a. Dresser le tableau de variation de fk.

b. Montrer que, pour tout réel x de [0,+ ∞[, on a k( ) k f xe .

4. Déterminer une équation de la tangente (Tk) au point d’abscisse 0 de Ck.

5. Soit p et m deux réels strictement positifs tels que p < m. Etudier la position relative de Cp et Cm. 6. Tracer les courbes C1 et C2 ainsi que leurs tangentes en 0.

Partie C : majoration d’une intégrale

Soit λ un réel strictement positif, on note A( )λ l’aire, en unités d’aire, du domaine délimitée par l’axe des abscisses, la courbe Ck et les droites x = 0 et x=λ .

1. Sans calculer A( )λ , montrer que

0

( ) x

A k xe dx

λ ≤

λ .

2. Calculer, à l’aide d’une intégration par parties, l’intégrale

0

xe dxx λ

.

3. On admet que A( )λ admet une limite en +∞. Montrer que lim ( )A k

λ λ

→∞ ≤ . Interpréter graphiquement ce résultat.

Correction Etude préliminaire

1. g x( ) ln(1= +x)−x sur [0 ;+ ∞[ : 1 1 1

'( ) 1 0

1 1 1

x x

g x x x x

− − −

= − = = <

+ + + donc g est décroissante.

2. Comme g(0) ln 1 0 0= − = et que g est décroissante, on a g x( ) 0≤ , soit ln(1+x)≤x. Partie A : étude de f x1( ) ln(= ex+x)−x

1. 1 1 1 1

( ) 1

x x x

x x x

e e e x x

f x

e x e x e x

+ + − − −

′ = − = =

+ + + ; le dénominateur est positif, le numérateur est positif lorsque 1

x≤ . Donc f est croissante sur [0 ; 1], décroissante sur [1 ;+ ∞[. 2. Comme x=ln( )ex , on a 1( ) ln( ) ln ln ln 1

x x x

x x

e x x

f x e x e

e e

 +   

= + − =  =  + . Lorsque x tend vers +∞

x

x e tend vers 0 (croissances comparées) donc f1 tend vers ln1 = 0.

Partie B : Propriétés des fonctions fk

(14)

Terminale S 14 F. Laroche

1. (1 )

( ) 1

x

k x x x

k x

e k k kx

f x e kx e kx e kx

+ − −

′ = − = =

+ + + ; comme k est strictement

positif, fk a le même sens de variation que f1.

2. Avec le même calcul que précédemment k( ) ln 1 xx

f x k

e

 

=  + 

  qui

tend vers 0 lorsque x tend vers +∞. 3. a. Voir ci-contre.

b. Comme on le voit sur le T. V. on a

( ) (1) ln( ) 1 ln( ) ln ln ln 1

k k

e k k

f x f e k e k e

e e

+

   

≤ = + − = + − =  =  + 

    ;

utilisons l’inégalité ln(1+x)≤x avec k

x= e , on a ln 1 k k

e e

 + ≤

 

  d’où k( ) k

f xe. 4. En O, fk(0) ln 1 0= = et (0)

k 1

f′ = =k k d’où l’équation de la tangente : y=k x( −0) 0+ =kx.

5. Calculons f xm( )f xp( ) ln=

(

ex+mx

)

− −x ln

(

ex+px

)

+ =x ln

(

ex+mx

) (

ln ex+px

)

. Cette expression est positive lorsque ex+mx>ex+pxm>p. Donc dans le cas présent Cp est en dessous de Cm.

6. A la fin.

Partie C

1. Comme on doit calculer

0 0 0

( ) k( ) ln( x ) ln 1

x

A f x dx e kx xdx kx dx

e

λ λ λ

λ =

=

+ − =

 +  , chose à priori impossible, on majore fk par ln 1 kxx kxx x

e e kxe

 + ≤ =

 

  d’où 0 0

( ) x x

Aλ ≤

λkxe dx =k

λxe dx . 2. On intègre par parties avec u=x u, ' 1= et 'v =ex,v= −ex, soit

0 0

0 xe dxx xe x 0 e dxx e 0 e x e e 1 I( )

λ = − λλ = −λ λ − + − λ = −λ λλ+ = λ

∫ ∫

.

3. La limite de I( )λ est assez évidente : λeλ tend vers 0 lorsque λ tend vers +∞, I( )λ tend donc vers 1.

Par conséquent comme A( )λ ≤kI( )λ , on a à la limite A( )λ ≤k.

x

fk 0

0

1 +∞

fk + −

ln(e+k)−1

0 0

(15)

Terminale S 15 F. Laroche Sur la figure la courbe la plus basse correspond à k = 1, la plus haute à k = 10.

1. 13. ln et exp

D’après Paris, Bac C, 1974

Soit f la fonction numérique définie sur R par :

( ) ln( 2x x 1) f x = ee + le symbole ln désignant le logarithme népérien.

1. Montrer que e2xex+1 est strictement positif pour tout réel x. Étudier les variations de la fonction f.

Soit (C) la courbe représentative, dans un repère orthonormé, de la fonction f.

2. Préciser les limites de f en +∞ et −∞

3. Vérifier que f x( ) 2− x=ln(1−ex+e2x) et montrer que f(x) − 2x tend vers une limite lorsque x tend vers +∞. En déduire l’asymptote correspondante de (C).

4. Construire la courbe (C) (on précisera la tangente au point de (C) d'ordonnée nulle).

5. Déterminer, en utilisant la courbe (C), le nombre de solutions réelles de l'équation d'inconnue x :

2 7

1 8

x x

ee + = a. par le calcul,

b. en utilisant la courbe (C).

Correction

1. e2xex+ =1 X2− +X 1 en posant X=ex. On a alors ∆ = − <3 0 donc le trinômes est positif ainsi que

2x x 1

ee + .

(16)

Terminale S 16 F. Laroche 2

2 2

(2 1) '( ) 2

1 1

x x

x x

x x x x

e e

e e

f x e e e e

− −

= =

− + − + donc f’ est du signe de 2ex−1. Ce terme est positif lorsque

1 1

ln ln 2

2 2

ex > ⇔ >x ⇔ > −x . Par ailleurs f( ln 2) ln =

(

e2 ln 2eln 2+1

)

=ln14− +12 1=ln34. 2. En −∞ c’est facile car e2x et ex tendent vers 0. On a donc f qui tend vers ln1=0.

En +∞ e2xex+1 se comporte comme e2x et tend donc vers +∞. 3.

2 2 2 2 2 2

2

( ) 2 ln( 1) ln( ) ln 1 ln[( 1) ] ln(1 )

x x

x x x x x x x x

x

e e

f x x e e e e e e e e

e

 − + 

− = − + − =  = − + = − + .

Les termes e2x et ex tendent vers 0 à l’infini, donc f x( ) 2− x tend vers ln1=0. La droite y=2x est donc asymptote de (C).

4. La tangente en 0 est (y=x). Figure à la fin.

5. L’équation 2 7

1 8

x x

ee + = est équivalente à f x( ) ln(7 / 8)= . Comme 3 7

4< <8 1, on a 3 7

ln ln 0

4< 8< , il y a donc deux solutions.

Par le calcul on pose X=ex, ce qui donne l’équation 2 7 2 1

1 0 0

8 8

XX+ − = ⇔ XX+ = , 1 1 1 2 2

∆ = − =

d’où les racines 1 1 1 1 1 1

2 2 2 ln 2 2 2

X x  

= + ⇒ =  + 

  et 2 1

1 1 1 1

0 ln

2 2 2 2 2 2

X x  

= − > ⇒ =  − 

 .

1. 14. Recherche de fonction

Sur la feuille ci-jointe, figurent la courbe représentative (C) dans le repère orthonormé ( ; , )O i j d'une fonction f définie et dérivable sur ℝ ainsi que son asymptote (D) et sa tangente (T) au point d'abscisse O.

On sait que le point J(0 ; 1) est le centre de symétrie de la courbe (C), que l'asymptote (D) passe par les points K(–1 ; 0) et J et que la tangente (T) a pour équation y = (1 – e)x + 1.

1. Déterminer une équation de (D).

2. On suppose qu'il existe deux réels m et p et une fonction ϕ définie sur ℝ telle que, pour tout réel x, x

f

−∞

0

−ln2 +∞

f’ − +

ln(3/4)

0 +∞

(17)

Terminale S 17 F. Laroche f(x) = mx + p + ϕ(x) avec lim ( ) 0

x ϕ x

→+∞ = . a. Démontrer que m = p = 1.

b. En utilisant le point J, montrer que, pour tout réel x, on a f(x) + f(–x) = 2.

c. En déduire, après avoir exprimé f(x) et f(–x), que la fonction ϕ est impaire.

d. Déduire de la question b. que f ', dérivée de f, est paire.

3. On suppose maintenant que, pour tout réel x, ϕ( ) (x = ax b e+ ) x2 où a et b sont des réels.

a. En utilisant la parité de ϕ, démontrer que b = 0.

b. Calculer f '(x).

c. En utilisant le coefficient directeur de (T), démontrer que a = –e.

d. Démontrer que f x( )= + −x 1 xex2 1+ .

Correction

1. La droite (D) passe par les points J(0 ; 1) et K(–1 ; 0), une équation est donc y = x + 1.

2. a. lim ( ) 0 lim ( ) ( ) 0

x ϕ x x f x mx p

→+∞ = ⇔ →+∞ − + = , c'est-à-dire que la droite d'équation y = mx + p est asymptote à la courbe en +∞, c'est la droite (D). Donc m = p = 1.

(18)

Terminale S 18 F. Laroche b. Le point J est centre de symétrie de la courbe,

on a donc la relation :

f(xJ + x) – yJ = yJ – f(xJ – x) , ou encore :

( ) ( )

2

J J

J

f x x f x x + + − y

=

En remplaçant par les coordonnées de J, on obtient :

f(0 + x) – 1 = 1 – f(0 – x) ou encore f(x) + f(–x) = 2.

x

0

x x y

0

f x x ( + )

0

f x - (

0

x )

c. f(x) = x + 1 + ϕ(x), f(–x) = –x + 1 + ϕ(–x) donc f(x) + f(–x) = 2 + ϕ(x) + ϕ(–x).

Or, on sait que f(x) + f(–x) = 2, on en déduit que ϕ(x) + ϕ(–x) = 0, ou encore que ϕ(x) = – ϕ(–x), c'est- à-dire que la fonction ϕ est impaire.

d. f(x) + f(–x) = 2, donc, en dérivant chaque terme : f '(x) – f '(–x) = 0, soit f '(x) = f '(–x). Conclusion f ' est paire. Attention, la dérivée de f(–x) est – f '(–x) (dérivation des fonctions composées).

2. a. ϕ( ) (x = ax b e+ ) x2 ⇒ϕ(− = −x) ( ax b e+ ) x2 ; comme ϕ est impaire, on a ax + b = –ax + b, soit b = 0.

b. f x( )= + +x 1 ϕ( )x = + +x 1 axex2f x′( ) 1= +ϕ′( ) 1x = +aex2 +(ax)( 2 )− x ex2 = +1 a(1 2− x e2) x2. c. Le coefficient directeur de la tangente au point d'abscisse 0, soit J, est f '(0) = (1 – e) (équation de (T)).

On a donc l'égalité : f'(0) 1= + = − ⇒ = −a 1 e a e.

d. Il reste à conclure : f x( )= + +x 1 axex2 = + −x 1 exex2. 1. 15. Etude de fonction hyperbolique

Soit f l’application de

]

0 ;+ ∞

[

dans définie par 1 1 ( ) 2

2 1

x x

f x x e e

= + +

, et g l’application de dans ℝ définie par g x( ) 2= e2x−5ex+2.

Partie A

1. Montrer que, pour tout x de

]

0 ;+ ∞

[

, on a ( ) 2 1 1

2 x 1

f x x

= + +e

− . 2. Montrer que pour tout x de

]

0 ;+ ∞

[

on a ( ) 2 1

2 1

x x

f x x e e

= − +

. 3. Résoudre l’équation g(x) = 0 puis factoriser g(x).

Partie B : Etude de f

1. Calculer les limites de f en 0 et en +∞.

2. a. Montrer que la droite (D) d’équation 1

2 2

y= x+ est asymptote à la courbe (C) représentative de f.

b. Etudier la position de (C) par rapport à (D).

3. Montrer que la fonction dérivée de f est du signe de la fonction g de la partie A et dresser le tableau de variation de f.

4. Réprésenter (C) et ses asymptotes dans un repère orthonormal (unité graphique : 1 cm)

5. a. Etudier graphiquement suivant les valeurs du nombre réel m, l’intersection de (C) et de la droite (Dm) d’équation y = 2x + m.

b. Démontrer par le calcul ces résultats (on pourra utiliser le A.1.).

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