ÉDITORIAL /EDITORIAL
Aïe, aïe, aïe, le temps passe trop vite, et le verre des actions à mener n ’ est qu ’ à moitié plein !
Crikey! Time is going by too quickly and only half of the tasks have been performed!
R. Laugier
© Springer-Verlag France 2010
Le mi-mandat est déjà passé, et si le verre des actions accomplies pour la SFED depuis le début du mandat a commencé à se remplir, il n’est qu’à moitié plein : encore beaucoup de choses restent à faire !
Certes, la poursuite d’une gestion rigoureuse continue de porter ses fruits, et l’équilibre financier a pu être maintenu en 2009, malgré les contraintes budgétaires croissantes de nombreuses firmes pharmaceutiques ou fabricants de matériel qui diminuent les rentrées des sponsors. Il a cependant été possible de sauver, une année encore, l’édition papier de notre annuaire qui a retrouvé sa belle couleur en dégradé de bleu : les amateurs decollectorss’en réjouiront !
Acta Endoscopicacontinue de nous surprendre à chaque nouveau numéro par sa rigueur, sa régularité et surtout l’intensité visuelle de son contenu. Un grand merci aux rédacteurs qui se dévouent dans l’ombre pour que ce rêve de belle revue de formation continue spécifique à l’endoscopie soit devenu une réalité pérenne grâce à la SFED !
Les fiches juridiques ont également pris vie et vont vous apporter un nouvel éclairage sur notre profession : que ses initiateurs et ses sponsors en soient remerciés !
Certaines nouvelles commissions comme celle de la pédiatrie sont un réel succès qui nous amène une nouvelle audience, de nouveaux travaux cliniques et de nouvelles rencontres professionnelles.
La commission recherche et développement poursuit son rôle de moteur dans la recherche clinique et sa réorganisation améliore encore son efficacité. Il en est de même pour la com- mission capsule, elle aussi très bien structurée et très active.
Le site revu et remis au goût du jour nous paraît, à chaque utilisation, plus accueillant et surtout plus fonctionnel : sa réactivité s’est développée pour le bien commun : les SFED hebdo commencent à prendre place dans notre actualité de tous les jours.
Les contacts sont de plus en plus étroits avec la Société marocaine d’endoscopie digestive et de vrais partenariats vont en découler, nous permettant « d’exporter » Vidéo- Digest, de promouvoir l’enseignement de l’endoscopie française et d’enrichir nos relations bilatérales en particulier pour les problèmes de désinfection.
La check-list d’endoscopie est achevée, a fait le tour de notre spécialité et vient de recevoir sa validation définitive par la commission ad hoc de la HAS : cela est illustré par la présence de nos deux logos au bas de ce document qui va devenir d’utilisation quotidienne.
La nouvelle édition de Vidéo-Digest devrait vous surpren- dre (agréablement, nous l’espérons…) par une nouvelle place donnée à l’état de l’art et par de nouveaux sujets d’ateliers, lesquels sont rallongés à 1 h 30 et seront situés tôt le matin et en fin de journée. Le retour sur le direct s’étalera lui aussi sur trois heures pour permettre d’avoir le temps de discuter tous les cas traités la veille.
Enfin, c’est parti pour demander la saisine de la HAS par l’UNCAM sur l’évaluation de la vidéocapsule colique…
La journée de réflexion de janvier nous a permis de faire avancer un certain nombre de dossiers, mais toutes ces actions ne sont pas encore finalisées.
Peut-être de façon moins visible, le dossier des armoires de stockage est en train de se débloquer : un texte est en préparation sous l’égide du Conseil national de l’hygiène hospitalière en accord avec l’Afssaps pour définir une règle d’utilisation pour ce type de matériel, dont les règles d’utilisation deviennent un sujet d’actualité de plus en plus brûlant.
Mais il faut aussi voir la moitié encore vide du verre :
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l’enquête sur les deux jours d’endoscopie en France va peut-être changer de support et passer du format papier au format électronique : cette évolution est rendue néces- saire par la montée incessante des coûts de sa réalisation et le gain de temps et d’énergie que cette évolution doit apporter… à condition que vous tous compreniez cette nécessaire adaptation et fassiez l’effort de saisir lesR. Laugier (*)
Hôpital La Timone, 264, rue Saint-Pierre, F-13385 Marseille cedex 05, France e-mail : rlaugier@ap-hm.fr Acta Endosc. (2010) 40:221-222 DOI 10.1007/s10190-010-0088-x
Cet article des Editions Lavoisier est disponible en acces libre et gratuit sur archives-acen.revuesonline.com
données de ces jours d’endoscopie directement sur votre ordinateur au lieu de les inscrire sur les feuillets papier ! Je suis néanmoins totalement convaincu que notre spécialité, qui a su si bien s’adapter à l’iPhone, au podcast de programmes, à Radio-Digest, saura faire preuve une fois de plus de souplesse intellectuelle et de capacités d’adaptation pour l’intérêt général ;
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la création du Conseil professionnel national (CNP), voulue par la loi HPST, se heurte encore à des réticences de principe pour sa composition et surtout son mode de fonctionnement, alors même que le pouvoir décisionnaire en matière de gestion sera dévolu à un conseil de gestion auquel ne participeront que le ministère et la CNAM ! Toutes les bonnes volontés sont rassemblées pour qu’une structure unique nous représente tous ;•
les actions de communication sur le dépistage du CCR ont commencé (conférence de presse, soutien à la journée du cancer colique du 30 mars dernier, réédition d’affiches sur les différents niveaux de risque par l’INCa, participation à l’association des polypectomisés de France), mais qu’il est difficile en notre beau pays de faire bouger les choses… Le côlon gonflable prend vie petit à petit et nous saurons à la fin de cette année, après quelques villestests, si cet achat se montre à la hauteur de nos espérances de communication : pour l’instant de nombreux acteurs du dépistage, en France, se sont montrés intéressés…;
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pour la graver dans les mentalités, il faut encore finaliser la mise en valeur sur le site de l’importance de la lettre de rappel du contrôle coloscopique à la bonne période, selon les recommandations de la HAS, pour éviter au maximum les contrôles trop précoces, inutiles et critiquables mais aussi et surtout les oublis de contrôle qui peuvent aboutir à des catastrophes humaines, et bientôt peut-être aussi, judiciaires…;•
les discussions avec la HAS sur le niveau de sécurité des plateaux techniques d’endoscopie progressent, mais il nous faut rester vigilants sur les aboutissants de telles discussions et les conclusions directives qui pourraient en émerger.Que chacun le réalise : 24 mois, c’est à la fois beaucoup pour qui veut apporter sa pierre à l’édifice et très court pour que les actions entreprises voient leur terme aboutir…Soyez cependant sans inquiétude sur la ligne de conduite à suivre et sur l’énergie dépensée sans compter par ceux qui se sont donné pour but de réussir à suivre cette ligne !
222 Acta Endosc. (2010) 40:221-222
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