Paraissant le Jeudi et le Dliagcbe â la Ctaoï-de-foods

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Vingt ème Année. — N- 32 P r i x d u n u m é r o : 1 0 centimes.

Dimanche 23 Avril 1905 Bureaux: R u e d e l a S e r r e , 5 8

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Suisse . . . . Fr.6»— Fr. S B - Union postale » 12»— » 6»—

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Paraissant le Jeudi et le Dliagcbe â la Ctaoï-de-foods

A N N O N S E S

suisses âOd., offres et demandes de place 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne

Les annonces se paient d'avance.

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l .

Bureau des Annonces: HAASENSTEIN & VOGLER, 32, rue Leopold Robert, CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger.

Chambre suisse de l'horlogerie

L'assemblée annuelle de la Chambre suisse de l'Horlogerie a en lien jeudi à Neirchàlel, comme nous l'avons annoncé dans noire dernier numéro.

La question de la hausse des verres de montres a l'ail l'objet d'un rapport 1res in- téressant et complet de la commission spé-*

ciale désignée pour cet objet. Le moment n'est pas venu de parler de ce rapports certains points du problème sont encore à l'étude, demandent de nouvelles démarches et c'est seulement dans quelque lemps que l'on pourra présenter, aux délégués des associations de fabricants d'horlogerie, des conclusions définitives et des propositions fermes.

II en est de même de la question d'une hausse générale du prix de vente des mon- tres de fabrication suisse, certains groupe- ments très importants n'ayant pas encore pris de décision à cet égard. Nous leur rappelons la circulaire du l'I mars, à la- quelle ils n'ont pas encore répondu. Dans ces conditions, le comité central de la Cham- bre a décidé que les deux questions se- raient soumises, en même lemps, à une réunion de délégués des sociétés de fabri- cants d'horlogerie, qui sera convoquée dès (pie le comité aura en mains les éléments nécessaires. '

D'intéressants renseignements ont été communiqués sur l'organisation d'un grou-

pement des fabricants de montres système Roskopf, auquel les principaux produc- teurs de ce genre de montres si avili, ont d o n n é leur adhésion de principe. Le se- crétariat de la Chambre suisse a reçu trois rapports émanant des plus importantes maisons et les solutions qui y sont préco- nisées feront l'objet d'une prochaine éludé coïnp'aratiye.

La participation de l'horlogerie suisse à l'Exposition de Liège, à fait l'objet de communications. Les exposants suisses du groupe de, l'horlogerie ont été, du reste, réunis samedi dans l'aprèsmidi, à la Chaux- d e - I

^?

ö n d s , ' p o u r examiner la question dans son ensemble et procéder à l'organisation

definitive de leur représentation commer- ciale.

Le sophisme protectionniste du travail national

(Du Monde Econo/nique) Est-il vrai que les tarifs de restriction et de diselte du système soi-djsanl prolecteur protègent ellicacement le travail national?

Telle est la question que«dans notre pré- cédent article nous avons réservée pour la discuter avec toute l'ampleur qu'elle com- porte.

La protection du travail national, c'est la, on peut le dire tout le système et le

leader, M. Méline, lorsque dans son rap-

port général en 1892, il prétendait qu'il n'y avail dans le libre échange et la pro- proteclion, que des procédés de réglemen- tation bons ou mauvais suivant les temps, les lieux et les circonslances, ne manquait pas d'ajouter que ce qui le préoccupait, c'était le point de savoir quel était, de ces deux procédés, celui qui donnait le plus d'aliment au travail national.

Examinons donc ce point qui, pour nos protectionnistes, est fondamental.

M. Domcrgue, dans la Réforme écono-

mique a formulé de la manière suivante

l'argument :

« L e produit agricole ou industriel, pro- duit dans le pays, contient des profils pour le capitaliste, des salaires pour l'ouvrier, c'esl-à-dire ce qui fail la richesse d'un pays, et il n'y a rien de tout cela dans le pro- duit étranger qui cuire et se consomme. »

Qu'est-ce que cet argument prétendu dé- cisif? C'est un pur sophisme par sous- traction.

Il semble, en vérité, que les théoriciens de ce régime protectionniste qui s'analyse en une double soustraction : soustraction d'argent de la bourse d é l'acheteur,, et soustraction de produits sur le marché où Jai diselte de l'offre amène la cherté des prix ; il semble, dis-je, que les arguments, comme le système lui-même, ne puissent être que des sophismes par soustraclion.

Ici, il est aisé de le constater, le so-

•

phisme consiste à supprimer un person- nage qui, sur la scène économique, joue un rôle des plus importants, un rôle essen- tiel : l'acheteur, le consommateur national.

~S\. Dornetgue dit :

«Voyez le tort l'ail au travail national par la vente sur notre, marché d'un pro- duit élranger, le concurrent français est empêché ainsi de vendre son produit, d'où le préjudice causé à noire producteur. »

Ainsi, nous ne voyons apparaître en scène que le vendeur étranger et son con- current national : l'écrivain protectionniste oublie et supprime un troisième person- nage qui joue cependant un rôle essentiel;

il escamote l'acheteur, il le jette dans une oubliette, et le tour est joué, le bon publie est convaincu du lorl causé au travail na- tional par la vente du produit étranger.

Rétablissons en scène l'acheteur national, le sophisme va être percé à jour.

Vous diles : le travail national subit un préjudice de la vente du produit étranger.

Je réponds : le vendeur étranger ne donne pas son produit, il le vend et. com- me tout vendeur, il vend le plus cher pos- sible ; l'acheteur du produit est donc obligé de le payer, et comme le commerce est ni.

échange d'équivalents, il s'en suit que le travail national de l'acheteur paie le travail étranger, et (pie par suite, le produit étran- ger par son origine, devient national à par- tir du moment où il est achelé et payé avec du travail national équivalent. Ainsi le sophisme protectionniste est confondu : il avait pour tromper l'opinion, procédé par escamotage, par soustraction, il avait jeté l'acheteur national dans l'oubliette, par un tour habile de prestidigitation ; sa ruse éventée, nous découvrons le sophisme et sommes rassurés sur le sort du travail na- tional.

Le commerce est un échange d'équiva- lents et l'importation de produits étrangers • ne peut jamais faire tort au travail national, puisque le travail national ' donné en échange au vendeur forme la contre-valeur du travail étranger.

Est-ce clair? «

Cela est si clair que M. Dômergue qui, dans un numéro récent de la Béjorme éco-

•' •' '

•

->ÏA)

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

comique faisait valoir les avantages de la

discussion pour mellre en lumière le pour et le contre d'une question, que M. Do- mergue, disons-nous, se gardera bien de répondre, et pour cause.

Si l'argument protectionniste avail quel- que fondement, il y a longtemps qu'en Angleterre, ce pays libre-échangiste qui depuis un demi-siècle et plus, a ouvert vo- lontairement son marché aux importations des produits du m o n d e , il y a longtemps (pie le travail national sérail en décadence et sa ruine serait complète.

La richesse d'un pays, d'après les doc- leurs de Faculté protectionniste, se mesure à l'excédent de ses exportations sur ses importations : c'est ici la balance de la puis- sance et du commerce d'un peuple.

Or, depuis l'adoption de la liberté du commerce, il se trouve que les importa- lions sont chaque année en excédent sur les exportations.

Tellement (pie si, M. Mélinc et ses amis ont raison, si la Balance du Commerce marque la vraie richesse, l'Angleterre libre s'est appauvrie, depuis 50 ans, de plus de cent milliards,

Voilà la situation économique de l'Angle- terre jugée d'après les principes de la Fa- culté protectionniste!

Quelle Faculté, et quelle science écono- mique que celle des docteurs de l'Econo- mie politique nationale!

On voit bien que c'est le roi Midas qui a élé le premier docteur, le fondateur de l'Ecole, ce fameux monarque de Phrygic qui, convaincu, comme ses disciples, d u rôle prépondérant de l'or, avail demandé aux dieux le précieux privilège de trans- former en or tout ce qu'il toucherait.

On sait l'histoire et que notre docteur, fondateur du Protectionnisme allait mourir de faim sur des las d'or si les dieux, à sa prière, ne lui avaient relire le fatal privi- lège.

Après le fameux repas d'or, le roi Midas fut converti aux vrais principes économi- ques.

Nos docteurs contemporains du Protec- tionnisme, au lieu de s'inspirer du roi Mi- das, première manière, feraient sagement de réfléchir aux causes de la conversion du fondateur de leur Ecole.

Quoi qu'il en soit, l'Angleterre nous prouve, par son exemple, que le travail d'une nation n'a rien à redouter de l'im- portation des produits étrangers et la ri- chesse croissante de ce grand pays est la réfutation la plus sûre, la plus décisive, de l'absurde et ridicule système de restriction qui prétend enrichir les peuples par la di- sette et qui, pour durer, s'appuie sur le prétendu argument du travail national qui ne résiste pas à l'examen et n'est qu'un sophisme par soustraction.

E R N E S T M A U T I N E A I :

La concurrence déloyale

Un employé de la fabrique d'horlogerie Thiel frères, à Ruina (Tliuringe), se livrait, depuis un certain temps, à un actif commerce de montres.

Plusieurs horlogers établis se trouvèrent lésés par celte concurrence; Ils adressèrent donc une plainte au président de l'Association des horlo- gers allemands. Celle pièce élail accompagnée d'une annonce publiée dans le journal de Rullia el signée du nom d'Albert Ballzer, ouvrier horlo- ger possédant différents premiers prix d'exposi- tion.

L'inserllon rnème était ainsi conçue: Afin de réaliser les vœux intimes de plusieurs intéressés, |

j'ai l'intention de liquider mon stock important de mon 1res de messieurs el de dames, marchan- dise de première qualité. Grâce à mes achats di- rects en Suisse, ollestés par les quittances de l'administration des douanes, je suis à même de fournir des montres irréprochables au plus juste prix : monlres-remontoirs pour dames, remontoir cylindre cl ancre pour messieurs, en mêlai ar- gent el or (suivent les prix).

La maison Thiel frères à procédé à un examen sérieux de celle affaire, el elle adresse au Comité de l'Association des horlogers allemands l'inlé- ressante pièce suivante, datée du 8 février:

«Nous avons pris bonne noie du contenu de votre honorée lettre du 7 courant el sommes à môme de vous fournir les renseignements ci- après :

Le soussigné, M. Henri Thiel, directeur, n'a eu connaissance de l'annonce de notre chef-ou- vrier, M. Ballzer, que par votre lettre du 4 février.

S'il en avail eu connaissance plus tôt, M. Ballzer eut déjà été interrogé à ce sujet, el le résultat de l'enquête vous aurait été communiqué.

M. Ballzer est occupé chez nous depuis deux ans, d'abord comme surveillant, puis comme chef-ouvrier. Nous l'avons lancé sévèrement pour cette affaire, et nous,vous assurons que nous avons pris soin, une fois pour toutes, pour qu'au cun de nos employés ne s'occupe plus, à l'ave- nir, de faire le commerce d'articles lenus par notre clientèle. Tout contrevenant sera renvoyé impitoyablement de noire maison.

Nous achèterons toutes les marchandises qui seraient encore en mains de notre employé et les remettrons au prix coulant aux horlogers de la place.

Nous espérons ainsi avoir agi au mieux des intérèls de l'Associalion cenlrale et de ses mem- bres, et, en vous priant de communiquer noire déclaration aussi auxmembres de l'Associalion, nous vous présentons, etc.» (Signatures).

(Moniteur de la Bijouterie).

Caisse de retraite

pour les fabricants d'horlogerie

On nous écrit dét-Delémônt, le 11) avril 1905.

Monsieur le Rédacteur de la Fédération

horlogère suisse, à Chaux-de-Fonds.

Monsieur,

Permettez à un de jos abonnés d'émetlre une idée, quitle à vous dejl'apprécier comme vous le jugerez à propos : :

Par ces lemps de questions d'assurance de toutes sortes, discutées dans la plupart des états, ne trouvez-vous pas qu'il sérail bon si les patrons et fabricants d'horlogerie formaient une asso- ciation, dans le but de la fondation d'une caisse de retraite. Vous me direz que beaucoup n'ont pas besoin de retraite, ce qui esl vrai, mais pour la plupart ce n'est pas le cas. Nous serions, nalurel lernen t, obligés de fonder nous mêmes notre caisse et de l'alimenter, avec l'aide de ceux des fabricants qui auraient réussi, et qui voudraient faire des legs, à l'occasion, à la dite association.

Celle question a été disculée dernièrement par quelques patrons horlogers el autres, qui trou- vaient que beaucoup de patrons sont plus mal placés que beaucoup d'employés d'élat el aulres, auxquels une retraite est assurée après un cer- tain nombre d'années de travail.

Agréez, Monsieur le Rédacteur, mes civilités empressées.

J. I.MIIOIT.

* • *

L'idée est excellente en soi, car il est certain que la situation de nombreux fabri- cants cl chefs d'ateliers est 1res précaire el le deviendra toujours plus, parce que les grandes entreprises industrielles tendent de plus en plus à se substituer aux petits et moyens ateliers ou comptoirs.

Mais il faudrait, pour réaliser l'idée de notre correspondant, qu'il existât, entre les fabricants et patrons de notre industrie horlogère, des sentiments de solidarité qu'il ne nous a pas encore été donné de voir se manifester.

La solidarité ouvrière se développe de

plus en plus et p r e n d les formes les plus diverses; dans le monde des fabricants et chefs d'ateliers, c'est la doctrine du « chacun pour soi» qui, jusqu'ici, règne en maîtresse et empêche toute aclion commune dans le sens préconisé.

Il serait sans doute très désirable q u e cela change et nous saluons comme u n indice heureux, la récente entente des fabricants de boites de montres en or, réalisée sur un programme susceptible d'un grand développement.

Horlogers, méfiez-vous !

Un petit tour que l'on joue fréquemment aux horlogers et qui réussit ma foi assez bien à ceux qui en sont les auteurs, consiste à faire réparer sa montre dans les meilleures conditions possi- bles, c'est-à-dire à l'œil ou presque. Oui, à l'œil, et vous allez voir comment.

Un Monsieur entre dans la boutique d'un hor- loger qui le reçoit la plupart du temps assis dc- vanl son établi sans souvent même retirer son indispensable loupe. La réparation dont on lient à charger l'horloger n'est ni longue, ni coûteuse.

Il s'agit simplement de faire remplacer un verre de montre. L'horloger prend la montre mais à ce moment le client fait observer qu'il a une pe- tite course à faire justement dans le quartier el que pour gagner du temps (la maxime britanni- que dit «Times is Money»), il reviendra dans quelques instants reprendre sa montre pourvue d'un verre neuf.

De retour, le client réclame sa montre en de- mandant à l'horloger de bien vouloir la mettre à l'heure, ce que celui-ci ne refuse jamais. LU- montre en main, le client pousse un cri de sur-;

prise. Mais Monsieur, ma montre ne marche plus, or elle marchait parfaitement quand je vous l'ai remise. D'où discussion dont le diapason atteint souvent une noie 1res élevée. Voulant éviter un scandale, le brave horloger la plupart du lemps reprend la montre et se met à la répa- rer ce qui lui prend quelquefois deux ou trois Iveurespet tout-cela-pour-reèevoir-cG-mHaaTrétri-

bution la modeste somme de trente centimes en- viron, juste le prix du verre remplacé.

Le meilleur moyen d'éviter une telle mystifica- tion consiste donc à poser le verre devant le client.

Horlogers ! méfiez-vous.

(Revue de VHorlogerie-Bijouterie).

Brevets d'invention

Horlogerie et Bijouterie

LISTE DES BREVETS ENREGISTRÉS Modification««.

Cl. 64, n" 23647. 1« avril 1902, 7 '/» h. p. — Montre. — Salvalor Janner, fabricant d'hor- logerie, Chaux-de-Fonds (Suisse). Mandataire:

A. Mathey-Doret, Chaux-de-Fonds. Transmis- ' sion selon déclaration du 11 mars 1905, en fa- veur de Edouard Schneider, fabricant d'hor- logerie, Chaux-de-Fonds (Suisse); enregistre- ment du 16 mors 1905.

Cl. 64, n" 23,647. 1« avril 1902, 7'/• h. p. — Montre. — Edouard Schneider, fabricant d'horlogerie, Chaux-de-Fonds (Suisse). — 'transmission selon déclaration du 23 mars 1905, en faveur de Paul Soguel, fabricant d'horlogerie, Chaux-de-Fonds (Suisse) ; enre- gistrement du 27 mars 1905.

K m l i u t ï o i i s .

Cl. 64, n" 20,712. Boîtes de montres à fermeture hermétique.

Cl. 64, n" 22,944. Raquette pour montre.

Cl. 64, n° 28,679. Perfectionnement aux mouve- ments de montres.

Cl. 64, n

u

29,718. Mouvement de montre.

Cl. 65, n

^D

15,935. Machine automatique à tour- ner les boites de montres.

Cl. 65, n° 24,024. Burette à huile pour horlogers.

Cl. 65, n

^ü

29,598. Réveil avec support mainte- nant cloche et miroir.

Cl. 6«'-, n° 30,095. Mouvement simplifié pour

horloges en tous genres.

« 5

m

LA FEDERATION HORLOGÈRE SUISSE 257

Brevets d'invention

Communication de l'office de brevets d'invention pour l'obtention des brevets suisses cl étran- gers. Malhey-Doret, Ingénieur-Conseil, La Ghaux-de-Fonds, rue Léopold-Robert n° 50.

Allemagne.

N° d(>0,030. Impulsion par poids et ressort com- binés pour mouvements de marche et mouve- ment de sonnerie, — Hamburg-Amerikanische Uhrenfabrik, Schramberg (Württemberg.)

"N0 160,007. Montre à inducteur avec ancre à inducteur à mouvement rotatif intermittent.—

Fernand Schneider, Fulda.

Etats-Unis d'Amérique.

N° 785,830. Horloge pour automobiles. — Wil- son E. Porter, New Haven.

N° 785,831. Horloge pour automobiles. — Wil- son E. Porter, New Haven.

N" 784,273. Mécanisme de sonnerie pour horlo- ges. — Richard Nussberger, Zuricli (Suisse).

Angleterre.

N» 248(54/1903 Horloge électrique. — F.-A.

Chandler, Leamington et B. Bonniksen, Co- ventry.

France.

N" 349,159 Horloge à sonnerie à longue marche.

— F.-A. Pohlhammer.

N° 349,195. Système d'horloge mécanique. — S.-A. Ferrer.

N" 4107/281181. Nouveau commutateur électri- que applicable à l'horlogerie. — G. Pour rat- Talon.

Le plus gros diamant du monde

On vient de découvrir, au Transvaal, dans l a mine « P r e m i e r » , près de Pretoria, un diamant monstre, le plus volumineux qu'on connaisse à l'heure actuelle. Et, comme tous les diamants célèbres doivent avoir leur nom propre, on l'a baptisé le Culliman.

Le Culliman, emplit la main d'un homme : il a 10 centimètres de longueur, (>'/i de largeur, 3 s/i d'épaisseur. C'est donc une sorte de table ou de plaque. Il pèse brut 3,024a/i carats, soit (>"20 gr. 68. Rappelons que le Régent, taillé, pèse seulement 136 carats. Mais on sait que la beauté de sa forme, la qualité de son eau, à peu près sans défaui, sont surtout ce qui en fait l'une des plus belles gemmes du monde. On dit le Culli- man également très pur.

Détail assez curieux, ce fut un peu par hasard que l'on découvrit le monstrueux d i a m a n t : Dans la soirée du 20 janvier, M- Fred. Wells, contre- maître de la mine, faisait une tournée sur les travaux, entre quatre et cinq heures, quand il remarqua sur le sol un reflet qui attira vivement son attention. Il s'approcha: les rayons du so- leil qui déclinait allumaient une aigrette lumi- neuse sur une pointe cristalline émergeant du sol légèrement. M.Wells tira son couteau, creusa le sol autour du caillou brillant, s'enfièvrant, à mesure que la pierre résistait, au point qu'il cassa la lame de l'instrument et finit par arra- cher la pierre précieuse, M. Wells n'avait pas perdu sa journée. .

Indicateur postal et Indicateur des dépêches des bureaux ambulants de

la Suisse

L'« indicateur postalde la Suisse» renfermant les horaires d'été des chemins de fer, bateaux à vapeur et courses postales de la Suisse, édité spécialement pour le service postal par la Direc- tion générale des postes, paraîtra vers le milieu de mai.

Cette publication peut être commandée auprès de chaque office postal. La prochaine édition de l'Indicateur postal sera livrée, sans autre com- mande, aux particuliers et aux maisons de com- merce qui, jusqu'à présent, se sont régulière-

•jment procurés .celle publication.

Le prix de vente au public s'élève à fr. 1.50 p a r exemplaire.

Nouvelles diverses

La morale des grands bazars. — Une

revue très répandue, leKonfectionarv de Berlin, organe des propriétaires de bazars, a parlé ré- cemment de lu manière avantngeuse de pousser a la vente dans les bazars. L'article en question renferme entre autres les renseignements inté- ressants que voici :

« L o r s q u ' u n e dame entre dans un magasin dans le but d'acheter un manteau, il faut lui faire visiter, en premier lieu, quelques autres sections, où elle peut voir une masse d'articles divers... Après lui avoir vendu le manteau, on n'a qu'à lui offrir d'autres articles pour les lui faire acheter, car on a stimulé chez elle l'envie do les posséder, et elle en achètera pour autant qu'elle aura encore de l'argent. »

Et plus loin :

« L e s petits articles sont à pincer au prix et même au-dessous; on gagnera d'autant plus sur les grands. Une dame ayant acheté une paire de gant ou un morceau de savon quelques sous au-dessous du prix ordinaire est déjà entière- ment persuadée que tout est bon marché dans ces magasins ; elle achètera donc, avec une con- fiance illimitée, des manteaux, et môme des ro- bes de soie. »

Le journal technique allemand fait la réflexion que, dans les grands bazars, une fraude dirccle ne s'échange donc que contre une tromperie raf- finée. Mais la fraude n'existe point au sens juri- dique du mot : le reproche de la « tromperie raffi- n é e » , par contre, dans toute l'étendue du mot, est aplicable à ces procédés.

Danische Uhrmacher-Zeitung, Berlin.

Cote d e l ' a r g e n t

du 22 Avril igo5

Argent fin en grenailles . . fr. 100.— le kil' . A r g e n t fin l a m i n é , devant servir de base pour le calcul des litres de l'argent des boîtes de montres fr. 102.— le kil' . Change sur Paris fr. 100.15

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Marque lie fabrique déposée

HORIZON

€8 ]ontres anere de précision

e x t r a , s o i g n é e s

levée visible, double plateau, plates et extra = plates, lépine et savonnette, 19 lig. (16 size) 17V2 lig- (12 size)

F a b r i c a t i o n m é c a n i q u e p a r p r o c é d é s les plus m o d e r n e s . I n t e r c h a n g e a b i l i t é a b s o l u e .

low H3779J Mise à l ' h e u r e au p e n d a n t très^solide.

Les montres H o r i z o n se font également en pièces cylindre très soignées et en tous genres de boites o r , argent, métal; acier haute fantaisie.

Prix s a n s c o n c u r r e n c e à q u a l i t é é g a l e . Pièces de rechange finies et interchangeables;

Catalogue illustré sur tiemanûe.

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flanufacture

CH. C H O P A R D

^UTT**.

d'Horlogerie

S o n v i l i e r (Suisse)

TÉLÉPHONE Maison fondée en 1830 Marque de fabrique déposée Adresse télégraphique : Gloria, Sonvilior

\ $Ë E x p o r t a t i o n et g e n r e s p o u r t o u s les p a y s du m o n d e sgg;— r- . Spécialités de montres plates, extra-plates et extra-minces, ancres fixes, 17, 18 et 19 lignes

levées visibles, doubles plateaux, mise à l'heure au pendant, extra solide

Demandez les montres G L - O F Ç I A . qui sont livrées garanties comme bienfaclure, fini, réglage, élégance et solidité.

Les montres „GLORIA" se fabriquent en trois qualités, avec boîtes or, argent, acier, niel, vieil argent, frappes, métal et fantaisie, v e r r e s et savonnettes.

Ire qualité ' f 2

m e

qualité '

e x t r a soignée soignée réglage de précision, serré ;V1U réglage garanti à 30 secondes

secondes dans les dans deux positions et accompagnée

d'un bulletin de marche.

1 î

3me qualité bonne m o n t r e civile garantie réglée a l minute

au pendu les deux positions

La fabrique ne traite qu'arec maison de gros et offre monopoles pour la vente exclusive de sesj)roduils atjèc niärqiie « GtOrlU»-

. , . .:;.,.. H 105^11 Pour renseignements, catalogue illustré et prix, s'adresser à la 989

flanufacture de flontres „ G L O J I I A " à Sonvilier près Chaux-de-Fonds (Suisse)

Chaque pièce e s t accompagnée d'un bulletin de g a r a n t i e

Personnel expérimenté pour la fabrication des montres à hauteur minime.

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Imprimerie de la F é d é r a t i o n h o r l o g è r e s u i s s e (R. Haefeli & O ) , C h a u x - d e - F o n d s