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Corrigé examen d’Analyse Complexe du 18/12/2015 (session 1)

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Texte intégral

(1)

Université de Cergy-Pontoise - Licence L3-S5-2015-2016

Corrigé examen d’Analyse Complexe du 18/12/2015 (session 1)

Exercice I 1. ∂P

∂x = 3x2−3(y−1)2, ∂P

∂y =−6x(y−1).

2. Relations de Cauchy-Riemann : ∂P

∂x = ∂Q

∂y et ∂P

∂y =−∂Q

∂x. 3. On a ∂Q

∂x = 6x(y−1) donc Q(x, y) = 3x2(y−1) +a(y), où a : R → R est une fonction dérivable. Donc

∂Q

∂y = 3x2+a0(y) = ∂P

∂x = 3x2−3(y−1)2

d’où a0(y) = −3(y−1)2 ce qui implique quea0(y) =−(y−1)3+AavecA∈R. On en déduit que Q(x, y) = 3x2(y−1)−(y−1)3+A.

4. La fonction f est donnée par

f(z) = P(x, y) +iQ(x, y) =x3−3x(y−1)2 + 3ix2(y−1)−i(y−1)3+Ai

= x3+ 3ix2(y−1) + 3x(i(y−1))2 + (i(y−1))3 +Ai

= (x+i(y−1))3+Ai= (z−i)3+Ai.

Exercice II

I) 1) a) Comme h est holomorphe, elle est analytique sur C et donc DSE autour de α.

Donc il existe une suite complexe (an)n∈

N etR >0tel que pour tout z ∈D(α, R), on ait h(z) =

+∞

X

n=0

an(z−α)n.

De plus, a0 = h(α) = 0 et a1 = h0(α) 6= 0. Donc h(z) = (z − α)φ(z) avec φ(z) = P+∞

n=0an+1(z−α)n. Comme φ(α) =a1 6= 0 et que φ est continue (car SE) , on en déduit qu’il existe r > 0 tel que φ(z) 6= 0 pour tout z ∈ D(α, r). Donc h(z) 6= 0 pour tout z ∈D(α, r)\ {α}.

b) Pour tout z ∈D(α, r)\ {α}, d’après la question précédente, on a : f(z) = g(z)

h(z) = g(z)

(z−α)φ(z) = f(z)e z−α, avec fe= g

φ holomorphe sur D(α, r) (comme quotient de 2 fonctions holomorphes avec φ 6= 0 sur D(α, r)) et fe(α) = φ(α)g(α) 6= 0. Ceci montre que f a un pôle simple en α et que le résidu de f en α vaut Res (f, α) = fe(α). Comme h(z) = (z −α)φ(z), on a h0(z) = (z−α)φ0(z) +φ(z), donch0(α) =φ(α)d’où Res (f, α) = g(α)

h0(α).

2. a) On cherche les racines de z2 +z + 1; comme (z −1)(z2 +z + 1) = z3 −1, il s’agit des z 6= 1 qui vérifient z3 = 1, soit les racines cubiques de l’unité distinctes

(2)

de 1, donc z = e2πi/3 = α1 et z = e4πi/3 = eπieπi/3 = −eπi/3 = α1 = α2. On a donc z2 +z+ 1 = (z−α1)(z−α2) donc

f(z) = eiz

z2+z+ 1 = eiz

(z−α1)(z−α2)

a deux singularités en α1 etα2 6=α1, qui sont des pôles simples. De plus, la fonction f est holomorphe surC\{α1, α2}comme quotient de 2 fonctions holomorphes avecz2+z+16= 0.

b) On a f = gh avec g(z) = eiz et h(z) = z2 +z + 1 qui sont holomorphes et vérifient h(α1) = 0avech01)6= 0( carα1 racine simple deh) etg(α1) = e1 6= 0. Les hypothèses de la question 1. sont vérifiées, on en déduit d’après 1.b) que

Res (f, α1) = g(α1)

h01) = e11+ 1. Or α1 =e2πi/3 =−12 +i

3

2 donc 2α1+ 1 =i√ 3 et e1 =ei2e

3

2 = (cos(1

2)−isin(1 2))e

3 2

donc

Res (f, α1) = (cos(12)−isin(12))e

3 2

i√

3 .

II) 1. On fait un dessin du demi-disque de rayon R > 0 dans le demi-plan Im(z)>0 délimité par le lacet γR. On a |α1| <1 <2 ≤ R et Im(α1) >0 donc α1 est à l’intérieur de ce demi-disque ouvert tandis que α2 est à l’extérieur carIm(α2)<0.

2. On applique le théorème des résidus à la fonctionf, qui est holomorphe surC\ {α1, α2} et au lacet γR qui ne passe par les pôles (α1, α2) de f. On a de plus Ind(α1, γR) = 1 et Ind(α2, γR) = 0 d’après le dessin obtenu au 1 et le fait que CR+ soit parcouru une fois dans le sens trigonométrique direct. On a donc

Z

γR

f(z)dz = 2πiRes(f, α1) = 2π

√3(cos(1

2)−isin(1 2))e

3 2 .

3. Soit z ∈CR+, donc |z|=R≥2 d’où par l’inégalité triangulaire

|z2+z+ 1| ≥ |z2| − |z+ 1| ≥R2−R−1>0

car |z+ 1| ≤ |z|+ 1 =R+ 1, |z2|=|z|2 =R2 et|z2+z+ 1| ≥R2−R−1>0pourR≥2 (car R ≥2⇒R2 ≥2R⇒R2−R−1≥R−1>0). De plus, |eiz|=eRe(iz) =e−Im(z) ≤1 car Im(z)≥0pour z ∈CR+. Finalement, on a |f(z)| ≤ R2−R−11 pour toutz ∈CR+ . Donc

Z

CR+

f(z)dz =

Z π

0

f(Re)Riedθ ≤

Z π

0

|f(Re)|Rdθ≤ πR R2−R−1. 4. On a

Z

γR

f(z)dz = Z

[−R,R]

f(x)dx+ Z

C+R

f(z)dz.

De plus, R

R|f(x)|dx≤R

R

dx

1 +x2 <+∞doncR

Rf(x)dx est absolument convergente et on a

R→+∞lim Z

[−R,R]

f(x)dx= Z +∞

−∞

f(x)dx.

(3)

Par ailleurs, on déduit du résultat de la question 3. que lim

R→+∞

Z

C+R

f(z)dz = 0 donc

R→+∞lim Z

γR

f(z)dz = Z +∞

−∞

f(x)dx.

5. On déduit des questions 2. et 4. que J =

Z +∞

−∞

eix

x2 +x+ 1dx= 2π

√3(cos(1

2)−isin(1 2))e

3 2

puis que

I =Re(J) = 2π

√3cos(1 2)e

3 2 .

Exercice III I) On a

∀n≥0, an= 1 π

Z π

−π

f(x) cos(nx)dx et ∀n≥1, bn = 1 π

Z π

−π

f(x) sin(nx)dx

et SN(x) = 1 2a0+

N

X

n=1

(ancosnx+bnsinnx) pour toutx∈R.

Théorème de Dirichlet : Soit f :R →R ou C, 2π- périodique sur R et C1 par morceaux sur [−π, π]. Alors

∀x∈R, lim

N→+∞SN(x) = f(x+) +f(x)

2 ,

où f(x±) = lim

h→0+f(x±h).

II) Soit f :R→R la fonction définie par f(x) =|sinx|. On note an et bn les coefficients de Fourier de f.

1. x 7→ sinx et x 7→ |x| sont continues sur R, donc f est continue sur R. On a f0(0+) = 1 et f0(0−) = −1, donc f n’est pas dérivable en 0. Donc f n’est pas C1 sur R car elle n’est pas dérivable en x = kπ avec k ∈ Z, mais f est C1 par morceaux sur R. On vérifie que f(−x) = f(x) pour tout x ∈ R donc f est paire.

On en déduit que bn= 0 pour tout n≥1.

2. Pour n≥1, on a par parité de la fonction x7→ |sinx|cos(nx) an= 1

π Z π

−π

|sinx|cos(nx)dx= 1 π

Z π

0

2 sinxcos(nx)dx

donc en utilisant 2 sinacosb = sin(a+b) + sin(a−b) = sin(a+b)−sin(b−a), an = 1

π Z π

0

[sin((n+ 1)x)−sin((n−1)x)]dx

3. On a donc pourn ≥2 an = 1

π Z π

0

sin((n+ 1)x)dx− 1 π

Z π

0

sin((n−1)x)dx= 1

π[−cos((n+ 1)x

n+ 1 ]π0 + [cos((n−1)x n−1 ]π0

= 1

π[(1−cos((n+ 1)π)

n+ 1 +(cos((n−1)π)−1)

n−1 ]

(4)

Sinest impair,n±1est pair et on a cos((n+ 1)π) = cos((n−1)π) = 1d’oùan= 0 (vrai aussi pour n = 1) ; pour n pair, on a cos((n+ 1)π) = cos((n−1)π) = −1, d’où an = 2

π( 1

n+ 1 − 1

n−1) (vrai aussi pour n = 0 car a0 = 2 π

Z π

0

sinxdx = 4 π.) On applique le théorème de Dirichlet à f et on obtient pour tout x∈R, l’égalité

f(x) = 1 2a0+

+∞

X

n=1

a2ncos 2nx= 2 π +

+∞

X

n=1

2 π

1

2n+ 1 − 1 2n−1

cos(2nx)

d’où

π

2|sinx|= 1 +

+∞

X

n=1

1

2n+ 1 − 1 2n−1

cos(2nx).

4. On fait le changement de variablen =k+ 1 dans la 1ère somme et on obtient

m

X

n=1

1

2n−1− 1 2n+ 1

=

m

X

n=1

1 2n−1−

m

X

n=1

1 2n+ 1 =

m−1

X

k=0

1 2k+ 1−

m

X

n=1

1

2n+ 1 = 1− 1 2m+ 1.

En faisant tendre n vers +∞, on en déduit que la série de terme général (2n−11

1

2n+1) converge et que

+∞

X

n=1

1

2n−1− 1 2n+ 1

= 1

5. Comme cos(2nx) = 1−2 sin2(nx), on déduit des question 3. et 4. que π

2|sinx| = 1 +

+∞

X

n=1

1

2n+ 1 − 1 2n−1

(1−2 sin2(nx))

= 1 +

+∞

X

n=1

1

2n+ 1 − 1 2n−1

+∞

X

n=1

2 1

2n+ 1 − 1 2n−1

sin2(nx)

= 2

+∞

X

n=1

1

2n−1 − 1 2n+ 1

sin2(nx) = 4

+∞

X

n=1

sin2(nx) 4n2−1

donc pour tout x∈R, on a

|sinx|= 8 π

+∞

X

n=1

sin2(nx) 4n2−1.

On applique cette égalité à x= π2, en utilisant : sin(nπ2) = 0 si n est pair et ±1 si n = 2k−1est impair.

1 = 8 π

+∞

X

n=1

sin2(nπ2) 4n2 −1 = 8

π

+∞

X

k=1

sin2((2k−1)π2) 4(2k−1)2−1 = 8

π

+∞

X

k=1

1

16k2−16k+ 3

donc

+∞

X

n=1

1

16n2−16n+ 3 = π 8.

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