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De la columnisation du vagin · BabordNum

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(1)

FACULTÉ DE MÉDECINE ET DE PHARMACIE DE BORDEAUX.

A-INTÏSTÈE 1897-98 N<> 90

DE

THESE POUR LE DOCTORAT EN MÉDECINE

présentée et soutenue publiquement le 3 Jnin 1898

FAR

Raoul-Jean-Marie-Michel-Camille VIZERIE

à Issigeac(Dordogne), le 22 août 1874.

!MM. LANELONGUE,

BOURSIER,

professeur.... Président.

professeur.... i

DATTCCOM , , .

POLISSON, agrégé : .luges.

BINAUD, agrégé 1

Le Candidat répondraaux questions qui lui seront faites sur les diverses parties de l'Enseignement médical.

BORDEAUX

MBRI ME RIE Y. CAD OR ET 17 HUS: MOMTMÉJAN —-17

1898

(2)

FACULTÉ

IIE

MÉDECINE

ET DE PHARMACIE DE BORDEAUX

M. DE NABIAS Doyen. | M. PITRES Doyen honoraire.

PROFESSEURS :

MM.

Clinique interne.

MICE AZAM

DUPUY MoUSSOUS.

Professeurs honoraires.

Cliniqueexterne Pathologieetthérapeu¬

tiquegénérales Thérapeutique

Médecineopératoire...

Clinique d'accouchements

Anatomiepathologique

Anatomie

Anatomie générale et histologie

Physiologie Hygiène

MM.

PICOT.

PITRES.

DEMONS.

LANELONGUE VERGELY.

ARNOZAN.

MASSE.

N.

COYNE.

BOUCHARD.

VIAULT.

JOLYET.

LAYET.

Médecinelégale Physique

Chimie

Histoire naturelle Pharmacie Matière médicale Médecineexpérimentale.

Cliniqueophtalmologique

Clinique des maladies chirurgicales Clinique gynécologique.

Clinique médicale des maladies des enfants.

Chimiebiologique

MM.

MORACHE.

BERGONIE.

BLAREZ.

GUILLAUD.

FIGUIER.

deNABIAS.

FERRÉ.

BADAL.

PIÉCHAUD.

BOURSIEH.

A.MOUSSOUS DENIGES.

AGREGES EN EXERCICE

section de médecine (Pathologie interneet Médecine légale).

MM. MESNARD.

CASSAET.

AUCHE.

MM. SABRAZES.

Le DANTEC.

section de chirurgie et accouchements

Pathologieexterne

MM. VILLAR.

BINAUD.

BRAQUEHAYE

Accouchements MM. RIVIERE.

CHAMBRELENT.

A natomie.

section des sciences anal'omtques et physiologiques

j MM. PRINCETEAU. | Physiologie MM. PACHON.

•••

( CANNIEU. I Histoire naturelle BEILLE.

section des sciences physiques

Physique MM. SIGALAS. I Pharmacie M. BARTHE.

ChimieetToxicologie.. N. (

COURS COMPLÉMENTAIRES :

Cliniquedes maladies cutanéeset syphilitiques MM. DUBREUILH.

Cliniquedes maladies des voies urinaires POUSSON.

Maladiesdu larynx, des oreilles etdu nez MOURE.

Maladiesmentales RÉGIS.

Pathologieinterne RONDOT.

Pathologie externe DENUCÉ.

Accouchements RIVIERE.

Chimie N.

Le Secrétaire de laFaculté: LEMAIRE.

Pardélibération du 5 août 1819, la Facultéaarrêtéqueles opinions émises dans les !hèsesqui lui sont présentées doivent être considérées comme propres à leurs auteurs, et qu'elle n'entend

leur donner ni approbation ni improbation.

(3)
(4)
(5)

A mon Président de Thèse

Monsieur le Docteur M. LANELONGUE

Professeur deClinique chirurgicale à la Faculté de Médecine, Chevalier de laLégion d'honneur,Officier de l'Instruction publique,

Membrecorrespondantde l'Académie de Médecine, Membre de l'Académie de Bordeaux.

(6)
(7)

M. le professeur Lanelongue nous a fait le très grand hon¬

neurd'accepterla présidence denotre thèse.Nous l'en remercions sincèrement. Nous le remercions de nousavoir, dans desleçons

aussi claires que brillantes, dirigédanslaclinique chirurgicale.

Durant notre vie d'étudiant, il s'est toujours montré à notre

égard dune grande bonté. Nous lui enconserveronsune recon¬

naissance éternelle.

M. le professeur A. Moussous nous a initié à la médecine in¬

fantile. Nous le remercions des excellents conseils qu'ilnous a

donnés.

A diverses reprises, M. le professeur Badal nousa donné des

témoignages de sympathie. Qu'il reçoive l'expression de toute

notre gratitude.

Enfin, à tous ceux qui ont contribué à notre éducation médi¬

cale, merci.

(8)
(9)

DE

CHAPITRE PREMIER

DEFINITION

Il existe, dans la pratique gynécologique, un pansement peu

connu en France, et qui, par sa simplicité et les lions résultats qu'il produit, mériterait la popularité. C'est la columnisation.

On peut la définir : un tamponnement méthodique du vagin

destiné à le transformer en une colonne rigide pour servir de

soutien aux organes génitaux internes. Son principal but est

d'exercer sur les lésions inflammatoires du bassin des actions modificatrices.

(10)

CHAPITRE II

HISTORIQUE

C'est à Bozeman que revient l'honneur d'avoir pratiqué

la

première columnisation. Toutefois,

c'est Talliaferro d'Atlanta

qui aemployésystématiquement cette

méthode dès 1877,

connue

en Amérique sousle nom de « méthode de

Talliaferro

».

Voici

les conclusions de son ouvrage :

La pression diminue l'afflux du sang;

Elle accroîtl'absorption des exsudats;

Elle détruit les tissus hyperplasiques par métamorphose rétrograde;

Elle réduit tout déplacement.

Cette méthode se répandit avec rapidité aux

Etats-Unis

:

Cœ.

Turker, Rewes-Jackson, Gray-Potter adoptent les conclusions

de Talliaferro. Potter reprend ce sujet et, complète les conclu¬

sions de Talliaferro par les suivantes :

La columnisation estun bon traitement pour la rétroversion

adhérente; elle arrête l'inflammation pelvienne pér-utérine.

C'est alors que Mundé vulgarise la méthode de

Talliaferro

dans son Manuelà l'usage des étudiants et des praticiens.

TrèspopulaireenAmérique, la

columnisation

paraîten

France,

comme dans le reste de l'Europe, àpeu près ignorée.

La plupart des traités de gynécologie sont muets sur

la

ques¬

tion. Seul, M. Samuel Pozzi, dans la dernière édition de son ouvrage, consacre quelques lignes à la columnisation.

Peu de gynécologistes emploient ce procédéque l'école

lyon¬

naise, aveclesprofesseurs Laroyenne et Condamin, a

préconisé.

Sous l'impulsion du professeur Condamin,

deux

thèses ont été

écrites sur la columnisation, celle de Dewick (1894), celle de

(11)

- 13

Quincicn(1895). Nous avons faità cette dernière quelques em¬

prunts.

Dans cette taculté, M. le Professeurde clinique chirurgicale, Lanelongue emploie la coluninisation. Son interne, M. de Bou- caud, a bien voulu nous communiquer des observations ; nous l'en remercions vivement.

M. le professeur Boursier exécutefréquemmentla columnisa-

tion. L andernier, il a fait une leçon clinique sur ce sujet, et

son interne, M. Fraikin, a publié cette année un travail sur la coluninisation. 11 a eu la complaisance de nous en faire part,

et denouspermettredereproduire quelquesobservations deson

ouvrage ; qu'il acceptel'expression de notre reconnaissance.

(12)

CHAPITRE III

M A NUEL OPÉRATOIRE

Talliaferro pratiquait la columnisation de

la

façon

suivante

:

Ilmettait la malade dans la position génu-pectorale, et intro¬

duisait aufond du cul-de-sac postérieur, à l'aide d'une pince,

2 ou 3 plumasseaux d'ouate trempés dans la

glycérine et

rem¬

plissait le reste du canal avec des tampons secs

de laine fine¬

ment cardée et bien tassée ; ou bien il trempait lalaine dans

une solution phéniquée et l'exprimait

soigneusement avant de

l'introduire dans le vagin.

On a reproché à Talliaferro de ne point

stériliser la laine.

Ce reproche est dénué de fondement, attendu

qu'à l'époque où

cet auteur pratiqua la columnisation, la

stérilisation n'était

pas

connue.

Le vagin supporte mal l'acide phénique. Sou

emploi

est

dan¬

gereux et peut amener des ulcérations de la muqueuse.

Un troisième reproche adressé à la méthode de

Talliaferro

est l'emploi de la positiongénu-pectorale.

On

a

dit

que

cette

position, sans donner de gros avantages,

blessait la pudeur des

femmes, et pour ce seul motif devait être

rejetée.

Auvard, dansles Archives de tocologie, aainsi décrit son pro¬

cédé : « On applique le spéculum, puis011 verse

dans l'intérieur

» du spéculum une certaine quantité de

glycérine,

un verre à

» liqueur. O11 peut, si on le juge à propos, y

ajouter

un peu

» d'iodoforme.

» Avec les pinces à pansement, on

introduit

un

premier

tam-

)>

pou dans le cul-de-sac postérieur, puis un autre

dans chaque

» cul-de-sac latéral ; 1111 quatrième est appliqué dans le cul-de-

» sac antérieur. Ces tampons sont faits avec de l'ouate hydro-

(13)

» phile ; leur volume est celui d'un abricot. Il faut avoir soin

» de bien appliquer chaque tampon dans le cul-de-sac vaginal,

» afin de bien le distendre. Lorsque tous les tampons sont in-

» troduits, le col utérin est enserré entre eux, et l'utérus se

» trouve maintenu par unesortede coussin circulairesurlequel

» il repose.

» Lestampons s'imbibentdela glycérineverséedans le vagin,

» il doivent rester vingt-quatre heures en place et ne seront

» retirés que par le médecin ».

La méthode d'Auvard a soulevé plusieurs objections. A part

chez lesvierges, verser de la glycérine dans le vagin est tout

au moins inutile, sinon nuisible.

De plus, il est dangereux de serrertrop fortement le tampon appliqué dans le cul-dc sac antérieur. Ailleurs nous en avons

expliqué le motif.

Enfin le tamponnement du vagin, d'après le procédé.Auvard,

se fait un peu à l'aveugle et risque de ne pas être supporté.

Voici, d'après M. le Dp Quincien, le procédé employé à Lyon

par MM. Laroyennc et Gondamin.

La femmeestplacée dans laposition dorsale ou dorso-sacréc.

On pratique la désinfection du vagin et, cette opération accom¬

plie, 011 introduit un spéculum bi-valve, fortement écarté de façon à découvrir largement le col utérin et les culs-de-sac, si

cet écartement n'est pastrop douloureux.

Il faut quinze à vingt tampons pour le pansement. Ces tam¬

pons sont formés de ouate hydrophile imbibée de glycérine.

On exprime fortement ces tampons de façon àleur laisser le volume d'une noix, la forme d'un fuseau.

On introduit d'abord le tampon du cul-de-sac postérieur, puis ceux des culs-de-sac latéraux, enfin celui du cul-de-sac antérieur qui doit être peu volumineux et peu serré, afin de ne pas gênerle fonctionnementde la vessie. Ces premiers tampons

serontsaupoudrés d'iodofornie.A part le tampon du cul-de-sac antérieur, ils doivent être assez serrés pour remplir un rôle

utile.

Amesure que le fond du vagin se comble, 011 retire le spé-

(14)

16

culuni en ayant soin de refouler les tampons avec une

pince.

Les derniers bourdonnets imbibés de glycérine ne doivent pas dépasser le plan passant par l'axe de la symphyse.

Mieux

vaut

ne pas mettre de tamponsjusqu'à l'orifice

vulvaire,

niais rester légèrement en arrière. On évite ainsi la compression de l'urè-

tlire.

C'est une pratique facile à acquérir, c'est une

habitude,

un doigté à prendre pour le degré de

pression.

La

pression doit

être le plus énergique dans le cul-de-sac de

Douglas; c'est

par là, en effet, que l'on atteint les lésions du petit

bassin

que

la

coluninisation se propose de combattre. 11est un

inconvénient

à cette pratique : la femme est, en

général, constipée. Les

tam¬

pons postérieurs exercent une

compression

du rectum,

d'où

stase des matières fécales. On obviera à cet inconvénient en recommandant aux columnisées des lavements fréquents si cela

est nécessaire.

Si la malade éprouve de la gênede la miction,

l'ablation d'un

oudeuxtampons,ablationqu'elle peut faire elle-même,

viendra

àbout de ce malaise.

Combien une coluninisation peut-elle demeurer en place?

Quincien cite des femmes ayant gardé leur pansement quinze

etvingt jours, sans qu'il exhalât de mauvaise odeur.

Toutefois,

il reconnaîtqu'ilest bon de changerle pansement tous les

cinq

ou sixjours, plus souvent ne serait pas un mal. Les

malades,

fait-il remarquer, sont immédiatement soulagées;

mais

au

bout

de deux ou troisjours, par suite de la réduction des tampons,

la marche redevient difficile. De plus, après quarante-huit heu¬

res, l'action de la glycérine semble épuisée, il 11e se fait

plus

de saignée blanche et ladouleur réapparaît.

Tel est, assez rapidement décrit, le procédé employé par l'école lyonnaise. C'est celui adopté parM. ie professeur Bour¬

sier. Toutefois, il y a ajouté quelques modifications. Ainsi, il rejette l'emploi de l'iodoformedont

l'odeur

repoussante et per¬

sistante 11e peut être supportée par tout le monde. Ensuite, et

cette raison a plusde poids que la précédente,

l'iodofornie

pro¬

voque"fréquemment de petites «

exulcérations

».

Enfin,

un

troi-

(15)

- 17

siènic motif milite contre ce médicament. Des personnes y sont

très sensibles et présentent des phénomènes d'intoxication.

M. Boursierne bourre pas tout le vagin de tampons glycéri-

nés. Seuls les tampons des culs-de-sac et les premiers qui les

suivent sont imprégnés de glycérine.Le reste duvagin estrem¬

pli de bourrelets d'ouate trempés dans du sublimé faible et exprimés. A sa clinique, M. le professeur Boursier nous a dit qu'il n'avait jamais constaté d'accidents d'intoxication par le

mercure ni aucune irritation de la muqueuse vaginale.

Voici la pratique de M. le professeur Lanelongue :

La malade est placée dans une position genu-pectorale, posi-

sition avantageuse dans lecas derétroversionsurtout. Lapesan¬

teur agissant, le vagin estmaintenu àpeu prèsbéant, l'utérus a

une tendance manifeste àtomber enavant, etle cul-de-sac pos¬

térieur, le plus difficile à bien combler, apparaît avec toute sa

netteté, permettant pour ainsi dire de prendre l'utérus par derrière.

Le tamponnement est assuré parcinq tampons glycérinés, de

volume variable suivant le cas, mais ne dépassant pas celui

d'une noix en moyenne. Quatredeces tamponssont placés dans

chacun des culs-de-sac, le cinquième vient appuyer surle col.

Le reste du vagin est bourré jusqu'au niveau de la fourchette

pardes tampons simples de ouate hydrophile.

Chaque tampon est muni d'un filque lemalade retrouve aisé¬

ment et qui lui servira à sortir ces tampons. En effet, lorsque la

colonne de tampons doit être changée, M. le professeur Lane¬

longue, avantd'en refaire unenouvelle, fait donneràlamalade,

aulit bienentendu, une abondanteinjection vaginaled'au moins

une dizaine de litres, à une températureaussi élevée que possi¬

ble, pratique qui aide à la régression des exsudais pelviens.

Le lavement chaud quotidien est également mis en pratique

concurremment avec la colunmisation.

Vizerie 2

(16)

CHAPITRE IV

MODE D'ACTION

La columnisationjoue le rôle d'un pilier d'une

colonne placé

dans levag'inpoursoutenir l'utérus et

les

annexes.

Bien souvent,

lorsqu'on pratique la

columnisation,

cesorganes

sont enflammés

par cette

opération, ils perdent toute mobilité et voient leur

inflammation disparaître ou s'atténuer.

L'immobilisation n'est-

elle pas en effet le

meilleur des antiphlogistiques?

De plus, ce pansement exerce une

compression élastique très

douce, régulière, généralisée.

C'est

une sorte

de

massage,

mais

un massage constant. Cela

contribue

à

la résorption rapide des

exsudats inflammatoires. Lesadhérences ayant amené desdévia¬

tions de l'utérus disparaissent et, par

suite, l'utérus reprend

sa position normale.

A côté de l'action mécanique produite par la

columnisation,

il faut remarquer l'action de la

glycérine. C'est

un

excellent

antiphlogistique; étant

avide d'eau, la glycérine amène

un

flux

considérable de sérosité et par suitedécongestionne

les

organes génitaux.

A sa clinique, M. le professeur

Boursier

nous a

fait observer

que la columnisation

était

un

obstacle

au

coït,

cause

de récidive

fréquente des lésions

génitales inflammatoires de la femme. Des

femmes demandent àla columnisationune protection contre des

maris par trop affectueux.

Notons en passant qu'il est

nécessaire

que

la columnisation

soit bien faite. Les échecs sifréquentsattribuablesàla

columni¬

sation résultent souvent d'un défaut dans la technique du pan¬

sement.

(17)

CHAPITRE Y

INDICATIONS DE LA COLUMNISATION

Voici les principales

indications de la coluninisation

:

Annexites anciennes.

Douglassite des Lyonnais

(paramétrite postérieure).

Rétroversion avec adhérences.

Déviation utérine parune trompe

enflammée.

Prolapsus de l'ovaire

douloureux.

Les annexites anciennes sont très amélioréespar le bourrage

du vagin. A l'observation I, est

relatée l'histoire d'une femme

souffrant depuis huit ans. Des

applications de tampons glycé-

rinés, 011 peut l'affirmer, fort

mal faites

par

la malade elle-

même, n'avaient produitaucun

résultat. On fait le curettage,

la malade continue à souffrir. Au «î décembre, 011 pratique la

coluninisation ; cinq jours après, les

douleurs sont moins vives.

Un traitement de deux mois par ce procédé

améliore

à ce point la malade qu'elle sort se

disant guérie.

Mais il n'y a pas que les

annexites chroniques qui bénéficient

de la coluninisation. Des annexites subaiguës en retirent un avantage 11011 moins

précieux. A l'observation Y,

nous

voyons

une femme ayant eu des douleurs

de ventre à plusieurs repri¬

ses. Elle rentre à l'hôpital pour

douleurs violentes siégeant

dans le côtégauche du bas-ventre.

L'examen permet de diag¬

nostiquer une

salpingo-ovarite ancienne

avec

poussée inflam¬

matoire. Sous l'influence du tamponnement, la femme est

très

rapidement améliorée.

Ce

sont

certainement les

cas

dans les¬

quels cette pratique compte

les résultats les plus brillants.

La douglassite des

Lyonnais

est une

affection caractérisée

surtout par une

rétraction des ligaments utéro-sacrés tendus

(18)

- 20

comme deux cordes des deux côtés du col, et

devenus très

sensibles. Le cul-de-sac postérieur est

oblitéré

en

partie

par

des exsudats qui passent à

l'état de brides filamenteuses. Le

col de l'utérus est attiré enarrière etpeutexercer une

pression

sur le rectum. Les brides peuvent être assez

puissantes

pour

créer une antéflexion.

Dans cette paramétrée

postérieure, il

y a

toujours

un

état

congestif très marqué, que

la columnisation améliorera. De

plus, le bourrage du

cul-cle-sac postérieur amène

sa

dilatation.

Il en résulte un assouplissement des

brides rétractées et leur

allongementprogressif.

Les résultats sontimmédiatement bons. M.

Gondaniin asoigné

par ce procédé une

femme atteinte de douglassite, Elle ne

pouvait marcher tant

était vive la douleur

;

après quelques

séances de columnisation, elle put, sans

souffrance, accomplir

un trajetde 5 kilomètres.

Larétroversion avec adhérences s'améliore par le bourrage

du vagin. Dans cette

affection, les malades accusent

une

sensa¬

tion de gêne et de poids sur

le fondement,

un

tiraillement

douloureux dans l'aine d'un seul ou des deux côtés.

Les rétroversions qui se forment ont

été classées

en

réducti¬

bles, difficilement réductibles,

irréductibles.

Dans le premier cas, la

réduction faite, la columnisation est

inutile. Dans les deux autres cas, la columnisation a

rendu des

services signalés. Elle agit comme massage,

mieux

encore

puis¬

qu'elle est un massage

de tous les instants. Elle agit aussi par

glycérine. Les

glandes sécrétant davantage, le courant sanguin

s'exagère. Cela facilite

le résorption des adhérences. Peu à

peu on arrive à

réduire l'utérus. Cette réductibilité obtenue,

on pourra utiliser

le port d'un pessaire.

Les déviations utérines par une trompe

enflammée bénéfi¬

cient de lacoluniiiisation. On sait combien estfréquente

l'inflam¬

mationde la trompe cliez lesjeunes

femmes

en

particulier. Par

suite de l'inflammation, la trompe peutse

recroqueviller, et

par

suite altérer l'utérus. Elle peut amener des

adhérences, des dé¬

viations de l'utérus. Dans l'observation IV, on

voit

une

femme

(19)

21

atteinte d'annexite amenant

la latéro-version. Cette femme, qui

éprouve

de vives douleurs, est promptement soulagée par la

columnisation.

Le prolapsus

de l'ovaire douloureux est avantageusement

traité par la

columnisation. Sous l'influence d'une affection des

ligaments larges ou

de l'utérus, par le fait de son inflammation

propre, ou

du développement d'une tumeur dans sa substance,

à la suite d'une

péritonite de voisinage, l'ovaire peut contracter

dans lepetit

bassin des rapports nouveaux. Quelquefois, sans

lésion

appréciable de l'ovaire

on

des annexes de l'utérus, l'or¬

gane

tombe dans le cul-de-sac recto-utérin et cause de violentes

douleurs pendant la

marche,

ou

le coït. Dervich, dans sa thèse,

rapporte

le fait d'une femme souffrant depuis neuf mois, chez

qui la

marche était impossible. La sensibilité du cul-de-sac pos¬

térieurest telle que le

toucher est rendu difficile. Toutefois, on

arrive à diagnostiquer un

prolapsus de l'ovaire droit dans la

cavité de Douglas. La

columnisation est instituée; cinq jours

après la femme

vaquait à ses occupations et avait pu fournir

une marche de deux heures.

La columnisation nous

paraît pouvoir être appliquée dans

deux cas bien tranchés

qui relèvent soit de la méthode lente,

soit de laméthode rapide.

Toutes les femmes, de par

leurs conditions sociales, ne peu¬

vent se soumettre à un

traitement qui, pour être efficace, doit

être

poursuivi durant de longs mois, sans trêve, et toujours

par des

mains compétentes. Malgré l'action incontestablement

favorable qu'il

produit

sur

l'état inflammatoire de l'utérus et

des annexes, cepansement ne

met

pas

à l'abri de ces infections

secondaires qui

prennent naissance au niveau de la cavité uté¬

rine.

Il semble donc qu'il faille

souvent faire plus, et plus vite:

nettoyer

d'abord l'utérus, le débarrasser des produits septiques

qui

l'encombrent

par

le curettage. Peu après, 011 s'adressera à

la columnisation, qui aura

d'autant plus d'effet qu'elle portera

sur un organe sain et

ramolli

par

le curettage.

Curetter sans tamponner

dans la suite, et tamponner sans

(20)

__ ç>2

curettage préalable sontclésactions

thérapeutiques

incomplètes.

Nous nous résumerons doncen disantque, dansles cassigna¬

lés plus haut (annexite, douglassite, etc.), sans manifestations

certaines de métrite, on appliquera la columnisation. Ce sera

la méthode lente.

Dans les autres cas, l'inflammation utérine est évidente,

on pratiquera la columnisation, mais elle sera précédée du curettage. C'est la méthode rapide. Plusieurs de nos observa¬

tions en démontrent la valeur.

(21)

CHAPITRE VI

CONTRE-INDICATIONS DE LA COLUMNISATION

Il ne faut pas pratiquer la columnisation

clans les affections

aiguës. Dansces cas,la malade ne peut, par

suite de la douleur,

supporter le pansement. Est-il

besoin d'attendre,

pour

instituer

pareil traitement, que

l'affection soit passée à l'état chronique?

Non, M. le professeur Lanelongue utilise

la columnisation dans

les états subaigus, et n'a qu'à s'en féliciter.

C'est dans

ces

cir¬

constances qu'on obtient les meilleurs résultats.

Une autre contre-indication de la columnisation, c'est lagros¬

sesse. Quincien cite l'exempled'une femme ayanteu deuxgros¬

sesses. Elle estatteinte d 'une douglassiteet souffre depuis deux

ans. Outre la souffrance due à son affection, elle dit ressentir

les mêmes symptômes éprouvés par elle au

début de

ses

deux

grossesses précédentes. Légerretard

de règles. Quoique

présu¬

mant une grossesse, Quincien instituela

columnisation. A l'épo-

il perd de vuecette femme,

les règles n'avaient point

reparu.

Plus loin, l'auteur ajoute : « Le retard des règlesaumomentoù je perds de vue cette femme est

de 21 jours

».

Quoique cette

femme ait eu ou cru avoir des symptômes de grossesse, avec

un retard de règles de 21 jours, on ne peut affirmer

qu'elle fût

grosse. Quand bien même cela serait, nous 11e croyons pas que

cet exemple soit à suivre.

L'utérus n'aime

pas, à

cette période,

être gêné dans son développement. La

columnisation

peut

et

doit, si elle est continuée un certain temps, amener sa révolte,

des contractions et parsuite l'avortement.

Avant de pratiquer une

columnisation, il serait bon d'envisa¬

ger la possibilité d'unegrossesseet

de s'abstenir si

on a

des

pro¬

babilités.

(22)

Lorsqu'onpourra

diagnostiquer

qu'un ovaire est scléro-kys- tique, on n'emploiera pas la columnisation. Les symptômes

ressentis par les malades atteints de cette affection se rappro¬

chent de ceux de la salpingite catarrhale et interstitielle : dou¬

leurs abdominales et irradiées, difficulté ou impossibilité de la

marche et de la station debout, douleurs pendant et après le

coït. Le toucher simple ou combiné permet de reconnaître sur

les côtés ou en arrière de l'utérus un

corps en général un peu

irrégulier, douloureux à la pression. C'est l'ovaire dont le volume n'est que faiblement accru, et qui ne paraît pas très

altéré. Au cours de la laparotomie, ou à l'autopsie, on peut se rendre compte que le parenchymede l'ovaire estenpartie rem¬

placé par du iissu fibreux, avec des petits kystes. Dans ces cas

la columnisation ne produit aucun fruit, ainsi que semble le démontrer l'observation VI. Il s'agit d'une femme atteinte d'ovarite scléro-kystique (?) et chezqui lacolumnisation fut mal

supportée.

Une contr'indication, celle-là momentanée, c'est l'apparition

des règles. Pendantleurdurée,ilfaut laisserla femme aurepos,

interrompre le pansement. Cette contrindicationposéeenprin¬

cipe par l'école lyonnaise ne nous paraîtpas absolumentvraie.

Dans les observations que nous signalons, cette pratique habi¬

tuelle a été suivie. Sans avoir d'expérience à ce sujet, il nous

paraîtcependant qu'en face de l'état fluxionnaire dont l'utérus et les annexes sont le siège pendant la menstruation, ilestpeut

être inutile sinonimprudentde suspendrela columnisation. Les organes deviennent plusgros, pluspesants; inutile doncde leur

supprimer le point d'appui qui leur est si utile. D'autant plus qu'un utérus que l'on soutient assezmal d'habitudeprofitera de

cet état physiologique pourreprendre le terrain qu'on lui afait perdre, si l'on peut employer cette expression.

Peut-êtremêmelacolumnisation, cpii, danscertains cas, a une

influence marquée sur l'apparition des règles, aura-t-elle une

action directe sur leur cours enles régularisant, en les rappro¬

chant de leur type normal.

On pourra nous répondre cpie le tamponnement gêne ou

(23)

arrête le cours des règles comme le tamponnement vaginal

arrête une hémorrhagie utérine; nous ne le croyons pas; il y a loin de la columnisation méthodique employée comme nous la

décrivons autamponnementforcéet serrédestinéàluttercontre l'hémorrhagie, qui nécessite, pour être efficace, « le plein cha¬

peau » ce tampon des accoucheurs. Un artifice quelconque pourrait rendre ces tampons imperméables et permettre au sang- menstruel de filer entre leurs interstices sans se coaguler.

C'est là une hypothèse que nous avançons. Peut-être dans la pratique pourrait-on en retirer de bons effets.

(24)

CHAPITRE VII

RÉSULTATS DE LA COLUMNISATION

La coiumnisation, lorsqu'elle est employée dans des condi¬

tions bien définies, produit unsoulagement immédiat. Des fem¬

mes ne pouvant supporter la moindre marche, éprouvant des souffrances, et ayant durant de longs mois subi le traitement

médical ordinaire, et cela sans en retirer de profit appréciable, peuvent après la coiumnisation se livrer à l'exercice. Quincien

cite plusieurs exemples de ce genre.

Donc, amélioration immédiate, soulagement, tels sont les

résultats de la coiumnisation.

Y a-t-il guérison?Non. Une femme nepeutêtre soumise per¬

pétuellement à la coiumnisation. Le traitement interrompu au bout d'un temps plus ou moins long, il arrive que les douleurs

et les difficultés de lamarche réapparaissent.

On doit, lorsqu'on interrompt le pansement, instituer le trai¬

tement médical vulgaire. Etpuis, si l'affectionréapparaît, pour¬

quoi ne pas reprendre la coiumnisation?

Le syphilitique très amélioré par le traitement, n'est-il pas

obligé, dans le cours de son existence, de refaire de temps à

autre le traitement de la syphilis ?.

(25)

CHAPITRE VIII

Observation I

Prise par M. deBoucaud, interne dans leservice de M. leprofesseur Lanelongue.

Endométrite. Antéversion. Annexitegauche.

Mm?G., 26 ans, sans profession.

Entre pour douleurs du bas-ventre depuis 8 ans.

Rien àsignaler commeantécédents.

Premières règlesà 11 ans et demi. Douloureuses le Prjour.

Mariée à 17 ans et demi.

Grossesse à 18 ans et demi. Grossesse et accouchements nor maux. Se relève au bout de 8jours, pertessanguinolantesdurant un mois. Pesanteur dans lebas-ventre, ténesme vésical. Règles réguliè¬

res.

Grossesse à 22 ans. Se releveaubout de 9jours, nourrit 4 mois.

Les douleurs du bas-ventre reparaissentet n'ont point cessé. Sensa¬

tion de poids : irradations dans la région lombaire, la partie supé¬

rieure des cuisseset tout le membre inférieurgauche.Ténesme vési¬

cal. Pas de troubles de la sécrétion urinaire. Pas de troublesdigestifs

sauf constipation. Palpitations.

À beaucoup souffert de névralgies.

N'ajamais fait qu'un traitement par les injections et les tampons glycérinés.

Cavité utérine :7 centimètres et demi.

2 décembre. Curettage.Drainage. Tampons.

6décembre:Onenlève les tampons. Injections.

13 et 14décembre: Lamalade souffre du ventre.

15 décembre. Apparitition des règles.

30 décembre: Douleurs généralisées dans le bas-ventre. Annexes gauches trèsvolumineuses. Tamponnement.

(26)

28

3 janvier:On continue le tamponnement qui resteenplace 5jours.

Dès le 5janvier, les annexesont diminué de volumesontmoins dou¬

loureuses. Lamaladea de la rétention d'urine.

On sonde et on enlève trois tampons. La malade se lève un peu;

douleurs vives dans les fosses iliaques.

Du 10 au 16, nouveau tamponnement. La malade garde le lit.

Quelques douleurs du 16 au 50.

Règles pasdouloureuses, mais beaucoup plus copieuses.

2 février : On enlève la tige intra-utérine fixée au moyen de fils d'argent.

10 février : Tamponnement.

15 février : Tamponnement.

Dèslors, le tamponnement est pratiqué d'une façon ininterrom¬

pue, etrenouvelé tousles quatre jours. La malade se lève etne souf¬

fre pas. Aumoment où l'on fait la columnisation, la malade se sent soulagée.

Du 19, au 22, règles normales et non douloureuses.

Sort le 24février.

Utérus non douloureux et parfaitement mobile.

Annexes droites : Rien.

Annexes gauches : Perceptibles mais non douloureuses.

Observation II

Recueillie parM. deBoucaud, inlernechez M. le professeur Lanelongue.

Métrite. Annexite gauche. Antéversion.

R..., 22 ans, couturière. Entréepourdouleurs du bas-ventre datant

de trois mois. Pas d'antécédents.

Réglée à 13 ans; depuis, règles régulières, durant trois à quatre jours, mais s'accompagnant de coliques durant toute la durée des règles.

11 y atrois mois, hémorrhagie abondante, avec coliques utérines.

Fièvre. Vomissements. Obligée de s'aliter. Se lève au bout de trois jours. Conserve douleurs dans le bas-ventre, des pertes teintées de

sang etfétides durant vingtjours.

(27)

29

Depuis, règles irrégulières. Il y a un mois et demi quelamalade

n'a rien vu.

Lesdouleurs du bas-ventre ont augmenté. S'accentuentparlasta¬

tion deboutet la marche.

Miction devenue douloureuse.

Le 30novembre 1897, jour d'entrée de lamalade.

Pasde douleurs au niveau de l'utérus etdes annexesdroites.

Légerempâtement etdouleur vive de la fosse iliaque gauche.

Au toucher : colnormal, col de nullipare.

Le corps utérin n'estpas gros il esten antéversion non dou¬

loureux, mobile.

Culs-de-sac antérieur etdroit : rien.

Cul-de-sac gauche: annexes augmentéesde volume; il existe une tuméfaction de la grosseur d'une mandarine. Douleur trèsvive à ce

niveau.

Du 3 au 3décembre: la malade a sesrègles, peu de douleurs.

(i décembre: Tamponnement glycériné. Amélioration rapide.

Les annexes gauchesont sensiblement diminué de volume.

Les douleurs persistent.

10 décembre:Tamponnement.

20décembre: Plus d'empâtement des annexes.

La malade sort le 23décembre.

Observation III

Recueillie parM. deBoucaud,interne.

Métrite. Antéversion. Annexitsgauche.

C., 22 ans, sans profession.

Pasd'antécédents, nihéréditaires, ni personnels.

Premières règlesà 10 ans. Durée 8 jours, avec coliques les deux

premiersjours.

Mariée à 19 ans. Un mois aprèsson mariage, inlluenza. Elle reste

deux mois sans voir ses.règles, puis, ellea une hémorrhagie abon¬

dante avec coliquesutérines. Elle a de la fièvre, ensuite desdouleurs

dubas-ventre etdesreins.

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30 -

Pendant quatre mois, les règles se font régulièrement, puis elles disparaissentpendant deux mois. Au bout de cesdeux mois, survint

une nouvelle hémorrhagie aveccoliquesvives, et expulsionsde volu¬

mineux caillots.

Aprèscettedeuxièmehémorrhagie, la malade vint à l'hôpitaldans

le service de M.Gervais, elle futtraitée parlesinjectionsvaginales,

et le repos. Elle en sort guérie.

Pendant un an, la malade estbien, sesrègles normales.

Au commencementde décembre, est réglée pendantquatre jours ;

trois jours après la cessation de ses règles, elle est reprise de vives douleurs dans le bas-ventre etd'une abondantehémorrhagie. Depuis

dixjours, suintement sanguin contenu, mais les douleurs ont dimi¬

nué au toucher, le corps utérin esten antéflexion marquée. Le col

est normal.

Le 16 décembre, on pratique lacolumnisation.

Dès le 27, on constate une forte amélioration. Les pertes hémor- rgagiques ont cessé. Plus de douleurs. Etat général meilleur.

Le 31, on pratique à nouveau le tamponnement.

Le 2janvier, lamalade sort, elle ne souffre plus.

ObservationIV

Prise par M. deBoucaud,interne de M. leprofesseur Lanelongue.

Endométrite.Antéfléxion. Latéro-version droite. Annexite gauche.

MmeP..., 23 ans, sans profession, entre le 11 janvier pour dou¬

leurs du bas-ventre existant depuis cinq ans.

Pas d'antécédents.

Réglée à 14 ans. Règles normales.

Mariée à 19 ans. Au bout d'un an quelques pertes jaunâtres.

Douleurs deinictioïKLeventredevientdouloureux, ballonné. Vomis¬

sements et fièvre. La malade garde trois mois le lit.

Pendant 9 mois, quelques douleurs du bas-ventre, exagérées par la marche.

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