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LES AUTO ANTICORPS : UN OUTIL DIAGNOSTIQUE AU COURS DES MALADIES SYSTÉMIQUES

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Academic year: 2022

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(1)

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MAROC MEDICAL

Les auto anticorps : un outil diagnostique au cours des

maladies systémiques

The auto antibodies : a diagnostic tool in systemic diseases

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M. Zahlane, L. Essaadouni

Résumé : Les auto-anticorps constituent un outil diagnostique important au cours des maladies auto-immunes, leur taux n’est corrélé à l’activité de la maladie que pour un petit nombre d’entre eux.

L’intérêt de la recherche des auto-anticorps est objectivé dans :

- Le diagnostic positif et les différentes corrélations aux maladies systémiques.

- Le diagnostic différentiel des connectivites.

- L’évolution et le pronostic de ces affections selon le titre ou le type de l’auto-anticorps.

Par anticorps antinucléaires on entend tous les auto-anticorps dirigés contre des structures du noyau. Toute recherche d’anticorps antinucléaires commence par le dépistage et se poursuit par l’analyse pour identifier tout ou une partie des antigènes reconnus.

Après la définition des anticorps antinucléaires, de leurs différentes spécificités et de leurs techniques de détection, nous allons passer en revue les principales maladies systémiques, en étayant leur corrélation directe avec les différents types d’auto-anticorps.

Mots clés : Auto-anticorps, maladies de système

Abstract : The auto antibodies constitue an important diagnostic tool in the auto-immune diseases, their rates do not correlat with the activity of the disease except for a little number among them. The interest of the research of the auto-antibodies is objectified in : - the positive diagnosis and the different relationships to the systemic diaseases.

- the differential diagnosis of the systemic diseases.

- the evolution and the prognosis of these affections according to the title or the type of the auto-antibody.

The antinuclear antibodies means all the autoantibodies directed against structures of the nucleus. Ang research of antinuclear antibodies starts with tracking, followed by analysis, to identify all or a part of the recognized antigens.

After the definition of the antinuclear antibodies and their different specifications as well as their techniques of detection, we are going to review the main systemic diseases, explaning direct interrelationship with different types of auto-antibody.

Key Words : Auto-Antibody, Systemic diseases.

Tiré à part : M. Zahlane, Médecine interne, hôpital Ibn Tofail - Marrakech - Maroc.

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Introduction

Une maladie systémique est caractérisée par une as- sociation à des degrés divers de signes ou de symptômes systémiques : rhumatologiques, cutanés, pulmonaires, cardiaques, rénaux, musculaires, neurologiques, digestifs, vasculaires, hématologiques, exocriniens, avec souvent un syndrome inflammatoire biologique, des anomalies immu- nologiques. La présence ou non d’anticorps antinucléaires (Anticorps antinucléaires) a une grande importance, de même que leurs caractéristiques [1].

La production des auto-anticorps est secondaire à une activation des lymphocytes B auto réactifs, liée à un dé- règlement de la reconnaissance du soi, responsable d’une auto-immunisation.

Les auto antigènes qui donnent lieu à cette réaction auto-immune lors des maladies systémiques dites non spé- cifiques d’organes à expression multifocale sont faits de constituants intracellulaires (noyau, nucléole, mitochon- drie) ou d’antigènes membranaires (récepteurs) [2].

Leur nature biochimique est surtout représentée par des protéines (glycoprotéines, enzymes) et des anticorps nucléiques.

Ainsi, les auto-anticorps produits dits « pathologiques » ont pour caractéristique d’être associés à une stimulation antigénique persistante. Leurs concentrations sériques sont élevées et sont généralement de classe Ig G.

L’intérêt de la recherche des auto-anticorps réside dans :

• Le diagnostic positif et les différentes corrélations aux maladies systémiques

• Le diagnostic différentiel des connectivites

• L’évolution et le pronostic de ces affections.

Nous proposons dans cet article une revue générale de la littérature sur les auto-anticorps dans les maladies sys- témiques.

Physiopathologie des maladies auto-immunes

à la rupture de la tolérance du soi dont les mécanismes sont multiples incluant par ailleurs une activation par l’auto-an- tigène (schèma 1).

Le rôle d’une telle activation polyclonale a été démon- tré dans de rares cas, notamment certaines formes de lu- pus, mais l’antigène cible est apparemment nécessaire à l’expression des clones autoréactifs pathogènes dans la majorité des cas. L’activation des cellules B autoréactives est nécessaire à la différenciation des clones B producteurs d’auto-anticorps [3].

Le plus souvent, l’activation est spécifique de l’auto- antigène avec intervention de cellules T auxiliaires ayant échappé à la tolérance à laquelle elles sont normalement soumises. Cette activation fait intervenir une sélection po- sitive par l’antigène par laquelle sont amplifiés les clones B ayant augmenté l’affinité de leur récepteur pour l’antigène.

Méthodes de détection des autos anticorps au cours des maladies systémiques

Les anticorps antinucléaires

Les Anticorps antinucléaires sont détectés par immu- nofluorescence indirecte IFI sur coupes de foie ou de rein de rat, sur frottis de leucocytes humains ou des cellules HEp-2 caractérisées par un index mitotique élevé [3].

Cette technique représente un premier test permettant Schèma 1 : Mécanismes effecteurs des réactions

auto-immunes [3].

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sent dans le sérum en fonction de l’aspect d’immunofluo- rescence observée.

Ainsi, à chaque type de fluorescence correspond une famille d’auto anticorps [2] :

- Fluorescence nucléaire périphérique = auto anticorps anti-ADN (figure 1)

- Fluorescence nucléaire homogène = auto-anticorps dirigés contre des nucléoprotéines nucléosomales ADN / Histones (figure 2)

- Fluorescence mouchetée = auto anticorps dirigés con- tre les antigènes nucléaires solubles non histones (figure 3) - Fluorescence nucléolaire = auto anticorps anti-RNP (figure 4)

Lors du dépistage, le sérum est dilué initialement au 1/80, 1/100 ou 1/160 en fonction de laboratoires. En prati- que courante, il n’est pas nécessaire de poursuivre les dilu- tions au-delà de 1/1000.

La variation inhérente à la mesure peut être de plus ou moins une dilution dans un même laboratoire mais parfois beaucoup plus entre deux laboratoires différents.

Le titre des Anticorps antinucléaires est important pour l’interprétation d’un résultat positif.

D’après Peltier et Bach, le pourcentage de positivité des Anticorps antinucléaires varie selon la maladie systémique sous jacente, Le tableau 1 résume les résultats de détection des anticorps antinucléaires au cours des principales mala- dies de système.

Figure 1 : Fluorescence nucléaire périphérique [20]

Figure 2 : Fluorescence nucléaire homogène[20]

Figure 3 : Fluorescence mouchetée [20]

Figure 4 : Fluorescence nucléolaire [20]

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Tableau 1 : Détection des Anticorps antinucléaires en pathologie humaine en pourcentage de positivité [3]

Maladies AAN globaux (IFI sur noyau

entier)

Ac anti DNA (test de Farr) LES

Lupus discoïde PR

SGS Sclérodermie Polymyosite Angéites nécrosantes

100 22 à 46

30 37 60 29 29

60 à 100 5 0 à 10

10 0 0 0 LES : Lupus érythémateux systémique, PR : polyarthtrite rhumatoïde, SGS : syndrome de Gougerot-Sjögren, Anticorps antinucléaires : anticorps antinucléaires, IFI : immunofluores- cence indirecte, AC : anticorps

Les anticorps anti-antigènes nucléaires insolubles - Anticorps anti- ADN natif

La détection d’auto anticorps anti-ADN natif (ADN double brin) est très caractéristique du lupus érythémateux systémique, elle se fait en pratique clinique par immunopré- cipitation d’ADN radioactif (test de Farr), par IFI sur Cri- thidia luciliae et par technique immunoenzymatique (Elisa) disponible pour la recherche d’ Ig M et Ig G anti- ADN [4].

- Anticorps anti-histones et anti-ADN dénaturé (mono- caténaire) :

Ils sont recherchés par technique enzymatique Elisa et par une antiglobuline radio marquée RIA.

Ils recouvrent la majorité des auto-anticorps détectés au cours des lupus induits par des médicaments.

Les anticorps anti-antigènes nucléaires solubles (AC anti-ENA)

Ils sont le plus souvent dirigés contre des protéines nu- cléaires associées à des ARN de petite taille, leur recherche se fait essentiellement par immunoprécipitation. Quatre auto-anticorps principaux méritent d’être détaillés en rai- son de leur importance clinique :

- Auto-anticorps anti-Sm

Ils sont très spécifiques du Lupus érythémateux systé- mique, associés à une faible prévalence de l’atteinte rénale et peuvent être présents en l’absence d’anticorps anti-ADN natif.

- Auto-anticorps anti U1 RNP

Ils ne sont pas spécifiques du Lupus érythémateux sys- témique, leur présence au cours du Lupus érythémateux systémique indique un faible risque d’atteinte rénale. Ces anticorps représentent surtout le marqueur d’une connec- tivite mixte.

- Auto-anticorps anti SSA ou anti-Ro

Ils sont détectés dans le syndrome de Gougerot-Sjögren et dans Lupus érythémateux systémique chez les nouveaux nés de mère ayant des anticorps anti SSA circulants, sou- vent associés à des pertes fœtales prématurés et des blocs de conduction cardiaques congénitaux.

- Auto-anticorps anti SSB ou anti-La

Ils sont également détectés au cours du Syndrome de Gougerot-Sjögren et du lupus cutané subaigu [5].

- Autres auto-anticorps anti-antigènes nucléaires solu- bles :

Qu’on verra plus en détails au cours des chapitres sui- vants, ils sont représentés par :

L’anticentromère, anti-Sc l70, anti-Mi, anti- Polymyosite1, anti-Jo1, anti-PL7, anti-PL12, anti-EJ et anti OJ, anti RANA, anti RA33, anti Ku.

Les principaux anticorps dirigés contre les antigènes nucléaires solubles en pourcentage de positivité sont cités dans le tableau 2 :

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Anticorps antiphospholipides (aPL)

Ces anticorps représentent une famille très hétérogène d’anticorps dirigés contre des phospholipides anioniques (cardiolipine, phophatidyl-sérine) ou neutres (phosphayidy- léthanolamine) et /ou des protéines plasmatiques liant ces phospholipides comme la β2 GP1 et la prothrombine [6].

Les tests de coagulation dépendant des phospholipides peuvent être perturbés en présence d’un anticoagulant cir- culant. Les tests de coagulation utilisés peuvent explorer la voie endogène, la voie exogène ou la phase finale commune de la coagulation.

Le temps de céphaline activée (TCA) explore la voie endogène de la coagulation, l’allongement obtenu est plus ou moins important selon le réactif utilisé.

• Le VDRL (Vederal Disease Reseach Laboratory) : les anticorps aPL habituellement responsables de la fausse sérologie syphilitique sont d’isotype Ig M et ne nécessitent pas de cofacteur protéique pour se fixer.

• Les anticorps anticardiolipines (ACL) sont des aPL anioniques, peuvent être retrouvés dans des maladies auto- immunes ou au décours des maladies infectieuses. Ils sont d’isotype Ig G et/ou Ig M, présents à un titre moyen ou élevé, mesurés par une technique Elisa standardisée de dé- tection des acl dépendants de la β2 GP1.

• Il est possible de détecter des anticorps anti β2 GP1 en l’absence de PL (β2 GP1- Elisa) en utilisant des micro- plaques particulières. Cette technique manque de standar- disation.

Ces auto-AC reconnaissent leur cible en l’absence de PL, ils n’existent pas dans les maladies infectieuses mais sont fréquents au cours du Lupus érythémateux systémique et le syndrome primaire des antiphospholipides (Syndro- me des antiphospholipides primaire).

• Autres anticorps

- Les anticorps antiprothrombine et les anticorps anti- phosphatidyléthanolamine (aPE) détéctés par Elisa [9, 10].

- Les anticorps antiphosphatidylcholine (aPC) qui se- raient associés aux anémies hémolytiques auto-immunes idiopathiques ou secondaires au lupus [11].

- Les anticorps dirigés contre la protéine C, la protéine S et les anticorps anti-annexine V ne sont actuellement étudiés que par quelques équipes spécialisées. Les AC anti- protéine C et anti-protéine S constitueraient un facteur de risque de thrombose veineuse, alors que les AC anti-an- nexine V seraient plutôt associés à un risque de perte fœtale [7].

Tableau 2: pourcentage des principaux anticorps dirigés contre les antigènes nucléaires solubles [3]

AC(Anti-) LES PR Lupus

induit Connecti-vite mixte Scléro-dermie SGS CREST PM DM

SmRNP SSASSB Centrom-ère Scl70 PM1Mi RANA

3030 4015 40 0- --

0-100 00 - -- 80-

300 -- - - --

950 00 - 0- --

300 0- 0 300 10-

03 8060

-- --

0- -- 70 13- --

0- -- - 60-

--

0- -- - 20- 10-

LES : Lupus érythémateux systémique, PR : polyarthtrite rhumatoïde, SGS : syndrome de Gougerot-Sjögren, PM : polymyosite, DM : dermatomyosite

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Facteurs rhumatoïdes

Ce sont des autos anticorps classiquement de type Ig M polyclonale, dirigés contre le fragment Fc des Ig G autolo- gues [2].

Les tests sérologiques les plus utilisée pour détecter la présence de facteurs rhumatoïdes au cours de la polyarth- rite rhumatoide sont le latex et la réaction de Waaler-Rose.

-Le test au latex détecte des autoanticorps agglutinants des particules de latex recouvertes d’ Ig humaines.

-La réaction de Waaler-Rose détecte des autoanticorps agglutinants des GR de mouton ou humain, recouverts d’Ig de lapin antiGR.

Les résultats de ces tests sont exprimés en dilution du sérum ou en unité internationale avec des seuils de positi- vité habituels supérieure à 1 : 32 ou 40 UI/ml.

Auto anticorps anticytoplasme des polynucléaires neutrophiles :

Ils sont mis en évidence par IFI sur frottis des Poly- nucléaires neutrophiles, ils se répartissent de deux maniè- res :

Les C ANCA qui parsèment le cytoplasme (figure 5) et les P ANCA qui se cantonnent à la périphérie du noyau (figure 6).

Les antigènes correspondants sont des enzymes carac- téristiques des granules primaires ou secondaires des Poly- nucléaires neutrophiles et des lysosomes des monocytes.

Ces autoanticorps sont retrouvés dans certaines vascu- larites systémiques telle que la maladie de Wegener, le syn- drome de Churg et Strauss, la périartérite noueuse et po- lyangéite microscopique, ainsi que dans d’autres maladies systémiques comme le Lupus érythémateux systémique et la polyarthrite rhumatoide sans vascularite associée [12].

Divers auto anticorps - Auto anticorps antinucléole

Les nucléoles sont constitués d’acide désoxyribonucléi- que ribosomal (ADNr), d’acide ribonucléique (ARNr) et de protéines intervenant dans la transcription des gènes ribo- somaux et la maturation des ribosomes.

Les autoanticorps antinucléole sont surtout détectés au cours de la sclérodermie [13]. Les auto anticorps dirigés contre les protéines sont : Anticorps antiARN polymérase, anti Th, anti NOR90, antifibrillarine, antinucléoline.

- Auto anticorps anti-antigène cytoplasmiques

Ils sont détectés au cours du Lupus érythémateux sys- Figure 5 : Aspect cytoplasmique C ANCA [22]

Figure 6 : Aspect périnucléaire P ANCA [22]

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témique vis-à-vis de protéines ribosomales ainsi que vis-à- vis des protéines du cytosquelette [3].

- Auto anticorps dirigés contre des protéines membra- naires

Des auto anticorps dirigés contre des antigènes de la membrane des globules rouges, des plaquettes, des Poly- nucléaires neutrophiles ou des lymphocytes peuvent être observés dans le Lupus érythémateux systémique.

Les autoanticorps et les maladies systémiques Le lupus érythémateux systémique

Le Lupus érythémateux systémique est une maladie auto immune de la femme jeune dotée d’un grand poly- morphisme clinique et caractérisée par la production d’une grande variété d’auto anticorps dont certains ont un rôle pathogène direct [14]. Le diagnostic est posé sur des élé- ments cliniques et biologiques selon les critères de l’Ame- rican college of rhumatology 1997 [2] dont le dixième et le onzième sont représentés par des anomalies immunolo- giques notamment un désordre immunologique (AC anti- DNAn ou AC antiSm ou anticoagulant circulant ou ACL ou fausse sérologie syphilitique) et la présence d’un titre anormal d’Anticorps antinucléaires.

La présence d’anticorps antinucléaires est quasi cons- tante au cours du Lupus érythémateux systémique 99%

chez les nord américains, 96% dans les études européennes [15].

Les anticorps antinucléosomes sont principalement présents au moment du diagnostic de l’affection, avant tout traitement corticoïde ou immunosuppresseur [16]. Leur re- cherche est particulièrement intéressante chez les patients ayant un Lupus érythémateux systémique sans anti-ADN, décrits dans 10 à 30% des cas [17]. Leur sensibilité de 55- 85% et leur spécificité est de 92-98%.

La fréquence de l’anti-ADNn varie selon les séries de 36 à 98% [18]. Leur présence a une valeur pronostique pour

l’atteinte rénale dans le Lupus érythémateux systémique et elle est bien corrélée à l’activité clinique de la maladie.

C’est un marqueur dont la surveillance est justifiée tous les 3 à 6 mois en conservant la même technique de dosage.

Leur sensibilité et spécificité varient selon les techniques utilisées.

La fréquence des anticorps anti-ENA varie au cours du Lupus érythémateux systémique, selon la technique utili- sée mais aussi pour certains d’entre eux, notamment les anti-Sm, très évocateurs du Lupus érythémateux systémi- que, selon l’origine ethnique des patients ; ainsi la sensibi- lité des anti-Sm est de 30% chez les afroaméricains et de 3 à 7% dans les séries européennes par technique d’immu- noprécipitation et devient respectivement de 52 et 19% par technique immunoenzymatique [17].

La fréquence des anti-SSA varie au cours du Lupus érythémateux systémique de 20 à 60 % selon les séries [17- 18], ces anticorps ont une forte valeur prédictive pour le diagnostic du Lupus érythémateux systémique particuliè- rement pour les patients positifs en anticorps antinucléai- res mais sans anti-ADN n ou anti Sm.

Leur présence chez la femme enceinte est associée à un risque de bloc auriculo-ventriculaire chez le fœtus avec une fréquence de 1 à 2%. Les AC anti SSB sont présents chez 15% des Lupus érythémateux systémique.

La fréquence des ACL au cours du Lupus érythéma- teux systémique varie selon les séries de 17 à 87% [19]. Il est aujourd’hui admis dans la littérature que l’essentiel de l’information est apporté par l’Ig G alors que l’isotope Ig M s’avère d’un intérêt clinique mineur.

La recherche des AC anti-ribosomes dirigés contre les protéines P0, P1, P2 très évocateurs du Lupus érythéma- teux systémique, peut présenter un intérêt dans le cas où la recherche des marqueurs précédemment cités est négative.

Leur association avec les manifestations neuropsychiatri- ques du Lupus érythémateux systémique reste controversée.

Le syndrome des antiphospholipides

Le Syndrome des antiphospholipides peut être primaire

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ou secondaire à une autre pathologie, notamment le Lupus érythémateux systémique. Il est défini par l’association de critères cliniques et biologiques.

La mise en œuvre des tests immunologiques parallèle- ment aux tests de coagulation est indispensable du fait que les AC aPL ne sont détectés simultanément par ces deux techniques que dans 60% des cas.

La détection d’AC anticardiolipides (ACL) dépendants de la ß2 GP1 est la plus courante, dans de rares cas des AC anti- ß2 GP1 indépendants des aPL sont mis en évidence [7].

Les AC ACL et les AC anti- ß2 GP1 sont le plus souvent d’isotype Ig G.

La recherche d’un lupus anticoagulant doit être réalisée en parallèle à la recherche des AC ACL, comme pour ce dernier, la confirmation par une deuxième recherche sera réalisée au moins 12 semaines après sa première mise en évidence [8].

La place des autres AC appartenant à cette famille des AC aPL (AC anti-prothrombine, AC anti-annexine, AC anti-Ig M antiphosphatidyléthanolamine) dans le diagnos- tic du Syndrome des antiphospholipides reste à préciser.

La présence de plusieurs AC aPL (AC anti-cardiolipi- des, lupus anticoagulant, AC anti- ß2 GP1) est l’élément le plus important ayant été associé au risque de thrombose.

Le syndrome de Gougerot-Sjögren

C’est une affection caractérisée par une sécheresse buc- cale et oculaire définissant le syndrome sec ainsi qu’une atteinte systémique.

Cette affection auto-immune peut être primitive ou as- sociée à une maladie systémique telle que la polyarthrite rhumatoïde, la sclérodermie ou la polymyosite.

Les autoanticorps dans le Syndrome de Gougerot- Sjögren se répartissent en deux catégories :

- Auto-AC du diagnostic

*AC anti-nucléaires :

Aspect moucheté en IFI, leur identification correspond à des AC anti-SSA qui peuvent être associés aux AC anti- SSB.

Dans la moitié des cas, les anti-SSA sont isolés, évo- quant un Syndrome de Gougerot-Sjögren ou un Lupus érythémateux systémique. Des anti-SSB les accompagnent dans l’autre moitié des cas, orientant vers un Syndrome de Gougerot-Sjögren mais pas vers un Lupus érythémateux systémique.

Dans le Syndrome de Gougerot-Sjögren primaire, les anti-SSA sont plus hétérogènes que les anti-SSB avec une sensibilité de 50% et une spécificité de 60% par technique Elisa. Le tableau suivant résume la prévalence des AC anti- SSA et anti-SSB dans le Syndrome de Gougerot-Sjögren primaire et secondaire selon deux techniques (immunodif- fusion radiale IDR et Elisa) (tableau 4).

Tableau 4 : prévalence des AC anti-SSA et anti-SSB dans le SGS primaire et secondaire selon la technique utilisée [20].

Pourcentage de sérums positifs IDR Elisa

SSA SSB SSA SSB

SGS primaire 40-80 20-40 70-98 60-90 SGS secondaire 10-50 5-20 40-90 30-50

SGS : syndrome de Gougerot-Sjögren, IDR : immunodiffusion radiale

*AC anti α-fodrine :

La spectrine se transforme en fodrine quand elle loge dans n’importe quelle cellule, à la condition que ce ne soit pas un globule rouge. Les premières études par Elisa ont consacré la spécificité des AC anti α-fodrine pour le Syn- drome de Gougerot-Sjögren surtout quand ils étaient d’ iso- type Ig A [21].

*AC anti appareil de Golgi :

Les premiers AC contre l’appareil de Golgi ont été dé-

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crits chez un patient souffrant d’un Syndrome de Gougerot- Sjögren primaire compliqué d’un lymphome.

Classiquement ces AC sont d’isotype Ig G. On les trouve dans 10 à 40 % des cas de Syndrome de Gougerot-Sjögren primaire, 5 à 10% des cas de Lupus érythémateux systémi- que et 10 à 20 % des cas de polyarthrite rhumatoïde [22].

- Auto AC du pronostic

*AC contre les antigènes thyroïdiens :

Le Syndrome de Gougerot-Sjögren primaire s’accom- pagne d’une atteinte auto-immune de la thyroïde dans 10 à 50 % des cas. Ainsi, il serait judicieux de surveiller la fonction thyroïdienne des malades pendant plusieurs années après que le diagnostic du Syndrome de Gougerot- Sjögren primaire ait été posé [23].

*AC anti-mitochondries :

La découverte d’AC antimitochondries chez un malade souffrant d’un Syndrome de Gougerot-Sjögren primaire fait craindre la survenue d’une cirrhose biliaire primitive dans deux cas sur trois mais il peut aussi s’agir d’une hépa- tite autoimmune [24].

*Les facteurs rhumatoïdes de classe Ig A :

Ce sont des marqueurs d’activité dont le niveau est pro- portionnel au degré de l’infiltration des glandes salivaires par les lymphocytes [26].

Sclérodermie et syndrome CREST :

Deux formes de sclérodermie sont décrites, les formes limitées incluant le CREST syndrome (Calcinose, Syndro- me de Raynaud, atteinte Oesophagienne, Sclérodactylie, Télangiectasie) et les formes diffuses ou systémiques (SCS).

*Les anticentromères dont l’aspect est généralement ty- pique, donnant une fluorescence en grains de taille moyen-

ne dans les cellules Hep-2 en phase mitotique et intermito- tique, et ne nécessitent pas de technique d’identification, re- trouvés dans 80 à 90 % des CREST et sont très évocateurs de cette sclérodermie limitée.

*Les AC anti-Scl 70 (anti-topo-isomérase I) donnent une fluorescence homogène souvent associée à une fluo- rescence nucléolaire due à la présence simultanée d’AC an- tinucléolaires [13].

Les AC anti-nucléolaires sont observés dans les formes diffuses.

La caractérisation des AC anti-Polymyosite/Scl est réa- lisable en routine, en revanche celle de l’anti-fibrillarine (U3RNP), anti-ARN polymérase I, II, III, Th/To et anti nucléoplasmine/B23 ne l’est pas [26].

Parmi les principales manifestations cliniques associées aux différents types d’auto AC antinuléaires, on peut citer : association des topo-isomérases I avec la fibrose pulmo- naire, les anti-centromères avec les pertes digitales isché- miques, les anticentromères, les anti U3RNP/ fibrillarine et les polymérases III avec l’hypertension artérielle pulmo- naire tardive (sans rapport avec la fibrose interstitielle).

Les maladies musculaires inflammatoires : poly- myosite et dermatopolymyosite

Ces affections sont caractérisées par des lésions inflam- matoires de différents muscles, surtout des ceintures, con- duisant à la nécrose des fibres musculaires.

Il existe des autoAC spécifiques des myosites ou MSA

« Myositis Specific Autoantibodies » (anti ARNt, antiJo1, anti SRP, anti Mi2, anti Polymyosite-Scl, anti-Mas) ou par- fois associés aux myosites ou MAA « Myositis Associated Autoantibodies » (antiRo, anti U1RNP) [27].

Dans 60 à 80% des syndromes des ARNt synthétases, il s’agit d’anticorps dirigés contre l’histidyl-ARN t synthètase ou Jo-1 ou PL1. Les 20 à 40 % restants sont des antiPL7, anti PL 12, des anti EJ, OJ ou KS. L’appellation antiJo1 cor- respond aux initiales du premier patient qui était un homme atteint de polymyosite.

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Les anti SRP sont rares, décrits dans 5% des myosites plutôt de type Polymyosite. Elles sont associées à une at- teinte myogène surtout proximale, particulièrement sévère (rabdomyolyse) et résistante au traitement (corticoïdes).

Les AC anti-Mi2 sont identifiés dans 5 à 15% des myo- sites, leur intérêt majeur est qu’ils sont très spécifiques des Dermatopolymyosite. En effet, 97% des patients avec anti- Mi2 ont une Dermatopolymyosite. Le tableau clinique n’a pas de particularité, mais il existe parfois une atteinte pul- monaire interstitielle, ces formes ont un meilleur pronostic que le syndrome des ARNt synthétases [28].

Les AC anti-KJ extrêmement rares et difficiles à détec- ter en dehors des laboratoires très spécialisés, sont associés à des formes cliniques moins bien identifiées mais qui se rapprochent le plus souvent au syndrome des ARNt syn- thétases.

Les anti-Polymyosite/Scl sont observés dans 5 à 25%

des myosites qui se présentent habituellement sous forme de scléromyosite.

Des autoAC anti-Ku sont décrits, dans 3 à 19% des myosites. Il s’agit de syndromes de chevauchement de type sclérodermatomysite. Néanmoins, ils ne sont pas spécifi- ques et peuvent être également observés dans d’autres con- nectivites.

Les anti-U1RNP sont considérés comme des marqueurs du syndrome de Sharp, mais ils sont aussi détectables dans de nombreuses autres connectivites (lupus, Sjögren, sclé- rodermie). Ces autoAC pourraient être des marqueurs de myosites car, dans la plupart des séries de connectivites avec myosites, des anti-U1RNP sont présents dans 5 à 60%

des cas, ce qui pose un problème nosologique.

Les anti-Ro sont plus souvent associés à des myosites de type syndrome des ARNt synthétases et plus rarement à des myosites avec anti-SRP [29].

La polyarthrite rhumatoïde (PR) [1, 3]

C’est un rhumatisme inflammatoire chronique, qui a un potentiel destructeur des structures ostéocartilagineuses

*Les facteurs rhumatoïdes (FR) sont présents au cours de nombreuses pathologies rhumatismales et infectieuses.

Ils sont très utilisés pour le diagnostic de la Polyarthrite rhumatoïde et sont le seul marqueur biologique retenu à ce jour par l’ACR.

*AC anti-protéines ou peptides citrullinés sont des marqueurs précoces de la Polyarthrite rhumatoïde, favori- sant ainsi une prise en charge thérapeutique rapide. Dans 30% des cas, ils sont détectés avant le diagnostic de la ma- ladie et en absence de FR. La spécificité de ces AC pour la Polyarthrite rhumatoïde est supérieure à 90%.

L’évolution du titre des FR et des AC antiprotéines ou peptides citrullinés ne semble pas corrélée à l’évolution cli- nique et leur normalisation n’est pas un objectif thérapeuti- que. Il n’est donc pas recommandé de répéter leurs dosages au cours de l’évolution.

Les vascularites systémiques [2-12]

Ce sont des pathologies inflammatoires de la paroi des vaisseaux sanguins. Elles se caractérisent par des lésions vasculaires nécrosantes systémiques ou localisées, portant surtout sur des vaisseaux de petit et moyen calibre (vei- nules, capillaires, artérioles) et par la présence fréquente d’auto-AC anticytoplasme des Polynucléaires neutrophiles (ANCA).

*Les AC anti-Polyarthrite rhumatoïde3 qui donnent le plus souvent une fluorescence cytoplasmique

c ANCA, sont surtout évocateurs de la maladie de Wegener.

*Les AC anti-MPO qui donnent le plus souvent une fluorescence périnucléaire

p ANCA, sont surtout observés dans la maladie de Churg et Strauss, la polyangéite microscopique et les glo- mérulonéphrites nécrosantes pauci-immunes. Quelques cas d’AC anti-MPO ont été décrits dans la maladie de Wege- ner.

Le taux des ANCA, suivi grâce aux techniques immu- noenzymatiques de type Elisa, baisse généralement sous

(11)

de rechute. Sa mesure répétée au cours de l’évolution est intéressante pour détecter une rechute, à condition d’être réalisée avec la même technique et le même réactif.

Les principaux auto- anticorps et leurs techniques de recherche au cours de maladies systémiques sont résumés sur le tableau 5.

Tableau 5: Auto-anticorps et techniques de recherche au cours des maladies

Affection Auto-anticorps Méthode de dépistage LES

Anti-DNAn Anti-RNP Anti-Histone Anti-Sm

IF (crithidia luciliae), Elisa, WB

IF(cellules HEp-2) Elisa, WB

SAPL ACL, Anti-β2 GPI Elisa

SCS Anti-ARN

polymérase I, Anti-

centromères Cellules Hep-2

SGS Anti-SSA, Anti-SSB WB

PR Fc Ig G, Anti-

fillagrine Elisa, WB

Connectivite mixte

Anti-antigènes solubles, Anti-

U1RNP Cellules Hep-2, IF

PM Anti-JO1, PL7, PL12,

Anti-SRP WB

Vascularites ANCA Elisa

LES : Lupus érythémateux systémique, SAPL : syndrome des antiphospholipides, SCS : sclérodermie systémique, SGS : syn- drome de Gougerot-Sjögren, PR : polyarthtrite rhumatoïde, PM : polymyosite, WB : Western Blot, IF : immunofluorescence

Conclusion

La grande place de la recherche des auto-anticorps dans la pratique courante réside dans leur intérêt pour un diagnostic précoce des maladies auto-immunes, pour éta- blir des corrélations avec certaines atteintes systémiques et aussi , pour certains d’entre eux, pour l’évolution et le pronostic.

(12)

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Références

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