• Aucun résultat trouvé

La prévalence et le profil clinique et paraclinique de la tuberculose au cours du lupus érythémateux systémique

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "La prévalence et le profil clinique et paraclinique de la tuberculose au cours du lupus érythémateux systémique"

Copied!
1
0
0

Texte intégral

(1)

Communications posters électroniques / Revue du Rhumatisme 83S (2016) A163-A304 A199

Conclusion. – L’étude GO-Practice décrit l’utilisation du GLM en vie réelle en France, où il est avant tout prescrit pour le traitement de la SA (64 %)

Conflit d’intérêt. – aucun

PE.Di-066

Prévalence de la fibromyalgie

au cours de la polyarthrite rhumatoide

A. Fazaa (1) ; S. Bouden* (2) ; K. Abdelghani (1) ; S. Kassab (1) ; S. Chekili (1) ; A. Laatar (1)

(1) Rhumatologie, Hôpital mongi slim, Tunis, Tunisie ; (2) Rhumatologie, hôpital Charles Nicolle, Ariana, Tunisie

*Auteur correspondant : selma.bouden@gmail.com (S. Bouden) Introduction. – La fibromyalgie (FM) peut être primitive ou secon- daire à des rhumatismes inflammatoires chroniques, notamment à la polyarthrite rhumatoïde (PR). Cette association est décrite dans 11-30 % des cas. Les objectifs de cette étude étaient d’évaluer la pré- valence de la FM au cours de la PR, et de déterminer ses facteurs pré- dictifs.

Patients et Méthodes. – Une étude transversale, descriptive et analy- tique a été menée, incluant des patients ayant une PR (critères ACR 1987), et qui avaient répondu au questionnaire FIRST (Fibromyalgia Rapid Screening Tool). Ce dernier comprend 6 questions cotées 0 ou 1. Une FM était retenue pour tout score ≥ 5. De plus, des informa- tions concernant l’âge, le sexe, la pathologie et le traitement ont été recueillies. L’étude de liaison entre 2 variables qualitatives a été effectuée par le test du chi2 et celle entre une variable qualitative et une variable quantitative par le test de Student. Le seuil de significa- tion p a été fixé à 0,05.

Résultats. – Trente patients ont été inclus, 6 hommes et 24 femmes, âgés en moyenne de 54 ans [39-70]. La PR évoluait en moyenne depuis 7 ans [1-24]. L’activité évaluée par le score DAS28 était en moyenne de 4,6 [1,9-7,37]. Des complications à type de coxite et/ou de luxation C1-C2 ont été retrouvées chez 16 % des patients (respec- tivement 10 % et 13 %). Les manifestations extra articulaires (MEA) étaient présentes chez 13 % des patients. Un score ≥ 5 dépistant une FM a été retrouvé chez 10 patients (33,3 %). L’existence de FM était significativement liée à la durée d’évolution de la PR (p < 0,01), au DAS28 (p = 0,03), à la CRP (p < 0,01) et à la présence de complica- tions (p = 0,03). Cependant, aucune liaison significative n’a été retrouvée avec l’âge, le sexe, la présence d’érosions, la vitesse de sédimentation, les MEA et la nature du traitement de fond de la PR.

Conclusion. – En accord avec les données de la littérature, l’associa- tion PR-FM était fréquente dans notre étude, retrouvée dans 33,3 %.

Ceci rend l’évaluation de l’activité de la PR plus difficile. En pratique, le dépistage de la FM devrait être systématique afin d’assurer une prise en charge thérapeutique appropriée.

Conflit d’intérêt. – aucun

PE.Di-067

La prévalence et le profil clinique et paraclinique de la tuberculose au cours du lupus érythémateux systémique

J. Alhiane* (1) ; K. Nassar (1) ; W. Rachidi (1) ; S. Janani (1) ; O. Mkinsi (1)

(1) service de rhumatologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc

*Auteur correspondant : jamilalhiana@gmail.com (J. Alhiane) Introduction. – Les infections, complications fréquentes au cours du lupus érythémateux systémique (LES), constituent une des princi- pales causes de morbidité et de mortalité de la maladie. Parmi lesquelles la tuberculose est en partie due à l’état d’immunodépres- sion liée à la maladie et aux traitements particulièrement dans les pays d’endémie. Le but du travail est d’évaluer la prévalence de la

tuberculose au cours du lupus et le profil clinique et paraclinique des patients atteints.

Matériels et Méthodes. – Étude rétrospective portant sur quarante- quatre patients lupiques hospitalisés au service de Rhumatologie. Le diagnostic du LES a été retenu devant l’existence d’au moins quatre des critères de l’American College of Rheumatology (ACR).

Résultats. – Il s’agissait de 7 patientes ayant une tuberculose maladie soit 16 % de la série, l’âge moyen était de 47 ans avec une durée moyenne d’évolution de la maladie de 13 ans. La tuberculose était multifocale chez 3 cas soit 7 %. La tuberculose pulmonaire était retrouvée chez 4 cas tandis que les autres atteintes étaient : ostéo- articulaire (3 cas), ganglionnaire (2 cas), péritonéale (1 cas), intesti- nale (1 cas), pleurale (1 cas). Aucun contage tuberculeux récent n’a été noté chez nos patientes. Toutes les patientes étaient symptoma- tiques au moment du diagnostic avec un syndrome inflammatoire biologique. Le diagnostic positif était bactériologique (1 cas), histo- logique (3 cas) et il était basé sur un faisceau d’arguments cliniques et radiologiques chez 3 cas. La tuberculose dans notre série était associée à l’atteinte rénale, à la leucopénie, à la lymphopénie, à un complément bas et à la prise d’une corticothérapie (>25 mg/j) au long cours et immunosuppresseurs (Cycloposphamide 2 cas, Myco- phénolate Mofétil 1 cas, Méthotrexate 1 cas). L’évolution sous traite- ment antituberculeux était favorable cliniquement chez 6 patientes.

Une patiente a gardée une douleur mécanique en rapport avec une coxarthrose secondaire et la rechute a été notée chez une patiente.

Discussion. – Comparativement aux résultats de la littérature ayant rapportés entre 5 à 30 % de tuberculose au cours du lupus, dans notre série la prévalence était de 16 %. Elle est souvent extra-pulmo- naire et multifocale. Le déficit de l’immunité cellulaire, surtout du système des macrophages, peut expliquer la prédisposition des malades lupiques à la tuberculose.

Conclusion. – La surveillance du risque infectieux chez les patients lupiques devait être systématique en particulier la tuberculose dans les formes avec atteintes graves nécessitant la prescription des immunosuppresseurs au long cours y compris la corticothérapie.

Conflit d’intérêt. – aucun

PE.Di-068

Prévalence de facteurs de risque de chute chez les malades suivis à la consultation de pathologie osseuse : Expérience du service de rhumatologie durant 2014 à 2016

J. Alhiane* (1) ; S. Janani (1) ; W. Rachidi (1) ; K. Nassar (1) ; O. Mkinsi (1)

(1) Service de rhumatologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc

*Auteur correspondant : jamilalhiana@gmail.com (J. Alhiane) Introduction. – La chute et ses complications sont parmi les pro- blèmes de santé les plus importants dans la population âgée. Elle est source de fractures, d’hospitalisations, de perte d’autonomie et peut conduire à une institutionnalisation.

Patients et Méthodes. – Il s’agit d’une étude rétrospective de données recueillies prospectivement à partir de 152 dossiers de malades sui- vis à la consultation au service de Rhumatolgie dont le but est de déterminer la prévalence des chutes et ses facteurs de risque dans notre contexte.

Résultats. – Il s’agit de 140 femmes et 12 hommes avec un âge moyen de 59 ans. Sept malades avaient une DMO normale, 47 une ostéopénie et 98 une ostéoporose densitométrique. 92 malades avaient une insuffisance vitaminique D et 23 avaient un carence.

L’IMC était supérieur à 25 chez 73 malades. L’interrogatoire a retrou- vée la présence de facteurs de risque de chute chez 100 malades : 72 cas avaient une baisse de l’acuité visuelle (50 cas de cataracte, 3 cas de glaucome, 6 cas syndrome sec oculaire, 2 cas de rétinopa- thie hypertensive), 21 cas avaient des épisodes de vertige (secon- daire à un déséquilibre de tension ou glycémie), 19 cas polymédicamentés (> 5 médicament), 19 cas de gonarthrose avec UntitledBook1.book Page 199 Thursday, November 10, 2016 12:20 PM

Références

Documents relatifs

L’atteinte rénale est plus fréquente chez l’enfant que chez l’adulte (présente chez 30 à 80 % des enfants) et souvent d’emblée sévère.. Il s’agit de l’atteinte grave

Dorfman et Berry insistent sur les difficultés rencontrées pour distinguer la lymphadénite de Kikuchi de l’adénite nécrosante lupique, ce d’autant plus qu’une évolution

Maroc Médical, tome 26 n°1, mars 2004 49 Résumé : Afin d’illustrer l’importance des manifestations neuropsychiatriques du lupus érythémateux disséminé, nous rapportons le

Si la tuberculose pulmonaire est la localisation la plus fréquente de la maladie (75 à 85 % des cas), l ’ ensemble des organes peut être atteint, l ’ incidence des

Les manifestations digestives notées dans ce travail étaient les suivantes : Trois de nos patients avaient des douleurs abdominales, isolées et inexpliquées dans un cas, associées à

– La surveillance du risque infectieux chez les patients lupiques devait être systématique en particulier la tuberculose dans les formes avec atteintes graves nécessitant

De même, les patients porteurs d’une MS admis en réanimation pour pathologie infectieuse, ont un risque de décès supérieur à ceux admis pour poussée évolutive de la MS

Le recrutement se faisait au Centre de Diagnostic et de Traitement (CDT) de l’HJY (service d’enregistrement obligatoire de tous les patients avant le ravitaillement en