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CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DES TRAVAUX DE MAINTENANCE DES RESEAUX HTA/BT DE DISTRIBUTION DE LA SBEE :

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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REPUBLIQUE DU BENIN

********

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

**********

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

**********

ECOLE POLYTECNIQUE D’ABOMEY –CALAVI

**********

CENTRE AUTONOME DE PERFECTIONNEMENT

**********

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

SPECIALITE : Maintenance Industrielle

THEME

CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DES TRAVAUX DE MAINTENANCE DES RESEAUX HTA/BT DE DISTRIBUTION DE LA SBEE : CAS DE LA DIRECTION

REGIONALE DU LITTORAL I

Réalisé par :

Pacôme Gbèhindé ATTOLOU

Superviseur :

Dr. Alphonse Codjo QUENUM

Année académique 2009-2012 Tuteur de Stage

Vincent SOUNKOTO

Chef Service Dépannage HTA/BT (DRL1)

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Réalisé par ATTOLOU Gbèhindé Pacôme Page 1

DEDICACE

A l’Eternel DIEU tout puissant, pour son immense amour dont il ne cesse de me combler. Que son esprit m’accorde sa lumière afin que l’objectif que je poursuis soit absolument atteint ;

A mon feu père, Vincent o. ATTOLOU qui, le premier, m’a orienté sur la voie de l’instruction ;

A ma très chère maman Pascaline CAPO CHI-CHI pour ses soutiens, ses prières, ses conseils et le chemin qu’elle me montre ;

A mes sœurs et frères pour tous leurs soutiens ;

A mon épouse Sènan Gracias Uleriche HODIGUE et mes enfants Max, Merry, Maëlyss et Melvin pour leurs soutiens affectifs et moraux ;

A toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont contribuées et apportées leur pierre à la réalisation de ce document.

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Réalisé par ATTOLOU Gbèhindé Pacôme Page 2

REMERCIEMENTS

Nos remerciements vont d’abord à l’endroit de Dieu et de tous ceux qui ont contribué à l’aboutissement de ce rapport, en particulier :

 A Monsieur Mohamed SOUMANOU Professeur des universités, Directeur de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (D/EPAC)

 A Monsieur Clément AHOUNNOU Maître de conférences CAMES, Directeur-Adjoint de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi

(DA/EPAC)

 A Monsieur Christophe AWANTO Chef du Centre Autonome de Perfectionnement (C/CAP)

 A tout le corps professoral du CAP/EPAC pour nous avoir offert une formation de qualité.

 A mon maître de mémoire DOCTEUR Alphonse C. QUENUM pour son assistance, ses critiques pertinentes sa la volonté et son encadrement dont il a fait preuve pour la conduite de ce travail malgré ses multiples occupations.

 A Monsieur Laurent TOOSOU, Directeur de la Société Béninoise d’Energie Electrique (SBEE).

 A Monsieur Arounan OLOULADE Directeur de Distribution(DD)

 A Monsieur Roger GBEGAN Directeur Régional (DRL1)

 A Monsieur Thomas GODOUI Chef d’Exploitation (CE)

 A Monsieur Ernest SONON Chef Service Gestion des Réseaux(CSGR)

 A Monsieur Vincent SOUNKOTO Chef Service Dépannage (CSD)

 A Monsieur Fabrice ZOHOUN, Chef Section Maintenance Lignes(CSML)

 A Monsieur Médard AHONOUKOUN Chef Section Maintenance Postes (CSMP)

 A tout le personnel de la Société Béninoise de l’Energie Electrique (SBEE).

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 A vous les membres du jury, qui avez accepté juger ce modeste travail ; que vos critiques et vos suggestions nous permettent de nous améliorer.

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Réalisé par ATTOLOU Gbèhindé Pacôme Page 4

SOMMAIRE

DEDICACE ... 1

REMERCIEMENTS ... 2

SOMMAIRE ... 4

LA LISTE DES SIGNES ET ABREVIATIONS... 5

INTRODUCTION ... 6

PREMIERE PARTIE ... 8

CHAPITRE I : HISTOIRIQUE DE LA SBEE – APERCU SUR LA SBEE – LE STAGE ... 9

CHAPITRE II LE STAGE ... 25

DEUXIEME PARTIE ... 32

CHAPITRE III CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DES TRAVAUX DE MAINTENANCE DES RESEAUX HTA/BT DE DISTRIBUTION DE LA SBEE : CAS DE LA DRL1 ... 33

CHAPITRE IV: REMARQUES, SUGGESTIONS, RECOMMANDATION ET CONCLUSION ... 69

1- REMARQUES ... 69

2 - SUGGESTIONS ... 69

3- RECOMMANDATIONS ... 70

4- CONCLUSION ... 71

BIBLIOGRAPHIE ... 72

ANNEXE ... 73

Table des matières ... 78

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Réalisé par ATTOLOU Gbèhindé Pacôme Page 5

LA LISTE DES SIGNES ET ABREVIATIONS

SBEE : Société Béninoise d’Energie Electrique HTA : Haute Tension de Classe A

m : Mètre

mm : Millimètre

A : Ampère

KV : Kilo Volt

KVA : Kilo Volt Ampère

Km : Kilomètre

DMT : Dispositif de Mise à la Terre et en court-circuit RGPH : Recensement Général de la Population Humaine INSAE : Institut National de la Statistique de l’Analyse

Economique

CEB : Communauté Electrique du Bénin H61 : Transformateur Installé sur Poteau IACM : Interrupteur à Commande Manuelle

VHT 22T : Isolateur en Verre Trempé de Tension 22Kv D1, D2, D3, D4 : Départ 1, 2, 3,4

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Réalisé par ATTOLOU Gbèhindé Pacôme Page 6

INTRODUCTION

De nos jours, l’énergie électrique a pris un grand pas sur le développement de toute nation. Pour que chaque consommateur puisse être alimenté par une tension adaptée, il faut la mise en place des réseaux de distribution HTA/BT. Au Bénin les réseaux publics de distribution HTA/BT sont gérés par la Société Béninoise d’Energie Electrique (SBEE). Parfois ces réseaux de distribution sont soumis à des perturbations, mettant ainsi en cause la continuité de service. «

Le Réseau électrique, une fois construit doit être surveillé, maintenu, entretenu et dépanné en cas de panne

Afin d’améliorer la qualité dans la continuité de service, la SBEE doit mettre un accent particulier sur :

- La connaissance des réseaux - Les visites périodiques - Les mesures de charges - Les actions de maintenance - Les travaux d’entretien

- Les contrôles par la thermographie - Les dépannages rapides.

Pour une société qui se veut compétitive, et qui a l’obligation de mettre à la disposition de ses clients de l’énergie électrique en continu, cette énergie doit à tout moment présenter des caractéristiques dans les normes requises pour que son utilisation soit aisée et sans crainte.

C’est pourquoi elle doit être livrée à une fréquence et à une tension constante car les éventuelles variations autour de leurs valeurs nominales peuvent entraîner des gênes importantes, responsables des avaries de matériels ou d’incident chez les consommateurs. Pour ce faire, la SBEE doit s’investir dans la maintenance et le dépannage rapide.

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Réalisé par ATTOLOU Gbèhindé Pacôme Page 7

C’est fort de cela qu’il a été choisi le thème de ce rapport qui s’intitule :

« CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DES TRAVAUX DE

MAINTENANCE DES RESEAUX HTA/BT DE DISTRIBUTION DE LA SBEE CAS DE LA DIRECTION REGIONALE DU LITTORALE 1 »

L’étude s’articulera autour de deux (02) grandes parties. La première partie traite des travaux effectués au cours du stage. La deuxième partie aborde les travaux de fin d’étude relatifs à la contribution aux travaux de maintenance des réseaux HTA/BT de distribution de la SBEE : cas de la Direction Régionale du Littoral 1.

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PREMIERE PARTIE

HISTORIQUE DE LA SBEE - APERÇU DE LA DIRECTION REGIONALE DU LITTORAL 1(DRL1)

STAGE

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CHAPITRE I : HISTOIRIQUE DE LA SBEE – APERCU SUR LA SBEE – LE STAGE

I-1- HISTORIQUE DE LA SBEE

Les premiers équipements électriques ont été installés en 1948 au Dahomey. Par la convention du 30 Septembre 1955, ces installations électriques ont été cédées à une société anonyme française dénommée : la Compagnie Coloniale de Distribution de l’Energie Electrique (CCDEE) qui est implantée au cœur du centre-ville de Cotonou en face de l’HOMEL (Hôpital de la Mère et de l’Enfant) ex maternité lagune à quelque mètres de l’ancien pont sur l’avenue Delorme pendant 10 ans. Son siège était à Yaoundé au Cameroun. Elle devient plus tard la compagnie centrale de Distribution de l’Energie Electrique (CCDEE).

Au début, cette compagnie avait pour mission la production et la distribution de l’énergie électrique à Porto-Novo et Cotonou. Par la suite, l’Etat Dahoméen lui a concédé l’adduction aux villes de Parakou, Abomey, Lokossa, Ouidah et leurs environs.

Après l’indépendance, la Compagnie Coloniale de Distribution d’Energie Electrique devient la Compagnie Centrale de Distribution d’Energie Electrique, avec son siège social à Cayenne, département de la Guyane en France

Au cours de la période révolutionnaire et le 31 décembre 1970, la CCDEE a été rachetée par l’Etat dahoméen qui la confia à une société nationale d’économie mixte. Cette politique du gouvernement a pour objectif l’obtention d’aides financière et technique importante auprès des instances internationales ; aides auxquelles une société privée ne peut prétendre. Ainsi la CCDEE est devenir la Société Dahoméenne d’Electricité et d’Eau (SDEE) par ordonnance N° 73-13 du 07 février 1973, année où l’Etat dahoméen a pris en charge les

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Réalisé par ATTOLOU Gbèhindé Pacôme Page 10

secteurs vitaux de l’économie et puis après Société Béninoise d’Electricité et d’Eau (SBEE) avec le changement de la dénomination du pays en 1975.

Ainsi par décret N° 2003 – 203 du 12 Juin 2003, les activités eau et électricité de la société Béninoise d’Electricité et d’Eaux (SBEE) ont été séparées, ce qui a donné lieu à la création de deux sociétés que sont :

-La société Nationale des Eaux du Bénin(SONEB) - La Société Béninoise d’Energie Electrique (SBEE)

-La société Béninoise d’Energie Electrique (SBEE) est une société d’Etat à caractère industriel et commercial. Ses statuts ont été approuvés par le décret N°

2004 – 098 du 1er mars 2004 et harmonisés avec l’acte uniforme de l’OHADA (Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaire).

Placée sous la tutelle du Ministère de l’Energie(ME), la SBEE est administrée par un Conseil d’Administration muni des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société. La SBEE est une entreprise qui se retrouve sur toute l’étendue du territoire national dont le siège est à Cotonou.

La SBEE a pour mission d’assurer le service public de distribution d’électricité sur tout le territoire national. Mise à part quelques centrales thermiques qui lui produisent de l’énergie électrique, la SBEE achète la plus grande partie de l’énergie qu’elle transporte, et distribue sur tout l’ensemble du territoire national.

A travers cette mission, la SBEE a pour objectif non seulement de se prendre en charge pour la production mais de desservir aussi d’ici l’an 2021 en électricité toutes les 77 communes et chef-lieu du Bénin.

C’est dans cette Société Béninoise d’Energie Electrique, que s’est déroulé notre stage à Cotonou à la Direction Régionale du Littoral1.

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I-2- APERÇU DE LA DIRECTION REGIONALE DU LITTORAL 1

I-2-1-Localisation de la Direction Régionale du Littoral 1

La Direction Régionale du Littoral1 de la SBEE se situe au sud du Bénin. Son siège est sis au quartier GANHI à Cotonou en face de l’ex collège la flèche qui aujourd’hui est devenu collège Père Planque et du prêt à porter NEW LOOK.

Elle compte 5 agences.

I-2-2- Organigramme de la direction régionale du littoral 1

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Fig. n°1 ORGANIGRAMME DE LA DIRECTION REGIONALE DU LITTORAL 1

Agence SERVICE COMMERIAL SERVICE PATRIMOINE ET GESTION DES S TOCKS

SERVICE GESTON DES RESSOURCES HUMAINES

SERVICE COMPTABILITE ET FINANES Section Facturation et

Gestion des anomalies

Section Développement Commercial et Communication externe

Section Patrimoine Section Gestion des archives et classement

Section Magasin et Gestion des Stocks

Section Administration du Personnel

Section Santé au travail

Section Comptabilité Général

Section comptabilité Analitique Section

Travaux neufs

Section Réduction des pertes Techniques

Section Maintenance Lignes

Section Maintenance Postes SERVICE GESTION DES

RESEAUX DE DISTRIBUTION

SERVICE DEPANNAGE HTA-BT SECTION COMMUNICATION

SERVICE AUDIT INTERNE CONTROLE MATIERES QUALITE ET NORMES MATIERES QUALITE SECURITE ET

SERVICE INFORMATIQUE

SERVICE CONTROLE DE GESTION ET GOUVERNANCE

CHEF D’EXPLOITATION CHARGE DES OPERATIONS TECHNIQUES

DIRECTION REGIONALE

SECRETAIRE

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Réalisé par ATTOLOU Gbèhindé Pacôme Page 13

I-2-3- Présentation du réseau électrique de la direction régionale du littoral 1 dans la ville de Cotonou

I-2-3-1-La ville de Cotonou

La ville de Cotonou de par son importance économique et administrative, est aujourd’hui la première ville du Bénin.

C’est un grand carrefour d’axe routier conduisant vers les pays de l’hinterland (Togo, Niger, Burkina, Mali et Nigéria).

D’après le RGPH4 (source : Institut national de la statistique et de l’analyse économique INSAE), la population du littoral est estimée 679.012Habitants en 2013 avec un taux d’accroissement de 2,09%.

Cotonou dispose de plusieurs unités de production industrielle et d’une main d’œuvre hautement qualifiée et est propice aux investissements. Elle dispose aussi d’un grand marché régional.

I-2-3-2- Organisation du réseau électrique HTA /BT dans La ville de Cotonou

I-2-3-2-1- Sources d’énergie alimentant la ville de Cotonou

La SBEE du littoral1 (Cotonou) dispose de deux sources de production : les centrales thermiques en location et l’énergie hydraulique de la Communauté Electrique du Bénin (CEB).

En permanence c’est la source de l’énergie hydraulique de la CEB qui reste la seule source de production et les centrales thermiques en location de

MARIAGLETA, de VEDOKO et de GBEGAMEY viennent en renfort au moment des déficits de la CEB.

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Réalisé par ATTOLOU Gbèhindé Pacôme Page 14

I-2-3-2-2 - Les centrales thermiques de la ville de Cotonou

 La centrale thermique AGGREKO de GBEGAMEY à une capacité de 15 MW

 La centrale thermique de MRI à une capacité de 20 MW

 La centrale thermique de MARIAGLETA est composée de la centrale APR d’une capacité de 100 MW et de la centrale AGGREKO d’une capacité de 50 MW

I-2-3-2-3- Interconnexion CEB et Cotonou (station VEDOKO)

La CEB (Communauté Electrique du Bénin) est une société créée en 1968 par le Togo et le Bénin. Elle est chargée de l’achat et du transport de l’énergie hydraulique en provenance D’AKOSSOMBO au Ghana. Elle produit également de l’énergie à partir du barrage de NANGBETO au Togo.

En général, la CEB fournit l’énergie électrique produite à l’aide des barrages hydrauliques et de la turbine à gaz au Togo par le biais de la CEET et au Bénin grâce à la SBEE.

I-2-3-2-4- Présentation du réseau HTA du littoral 1

Le réseau HTA du littoral 1 est mixte aéro-souterrain donc exposé aux aléas climatique que sont la température, l’humidité de l’air, l’altitude, la présence d’aléas climatique, de corps solides, la présence de substance corrosives, chocs mécaniques, vibration, champs électromagnétiques, rayonnements solaire, foudre et vent. Les lignes principales sont construites avec des câbles almélec de 54,6, 75,5 ; 110 ; 148 mm². On retrouve dans les dérivations les câbles de section de 34,4 et22 mm².

La ville dispose de plusieurs départs (20A souterrain, 20A aérien, 10 aérien, 10B souterrain etc.)

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Réalisé par ATTOLOU Gbèhindé Pacôme Page 15

Le tableau de répartition des départs au poste C 442 et C 443

Poste c 442 Vèdoko

L’arrivée T6 de la CEB alimente les départs de la SBEE suivant : - 10B aérien =7 MW

- 10B souterrain = 6,5 MW - 20A aérien =8 MW

- AGLA = 4,4 MW - FIDJROSSE = 5,5 MW

L’arrivée T2 de la CEB aliment les départs de la SBEE suivant : - 10A souterrain = 2,5 MW

- 204 = 2,5 MW - 236 = 6 MW - 10A aérien = 5,5 MW - 180 bis en cours de réhabilitation

L’arrivée T3 de la CEB alimente les départs de la SBEE suivant : - 20A souterrain=7,3 MW

- 20B (C263) avec les départs C131 et C5 - Départ Ste Rita en construction

Poste 443 Gbégamey HT1 - le départ C 178 = 1MW - le départ C 179 = 1MW - le départ C 181 = 3,5 MW

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Réalisé par ATTOLOU Gbèhindé Pacôme Page 16

NB : les travaux de densification et de réaménagement sont toujours en cours et peuvent modifier à tout moment ces configurations.

I-2-3-2-5- Connaissance des éléments constitutifs du réseau - les lignes électriques

Les lignes électriques hautes tension du littoral 1 sont de classe HTA c’est à dire haute tension de catégorie A (15KV). Elles assurent la liaison entre la source de production et les consommateurs c'est-à-dire la distribution de l’énergie à travers toute la ville du Littoral 1 et ses environs. Elles sont aéro- souterraines et sont composées de câbles conducteurs généralement en alliage d’aluminium (almélec) suspendus à des isolateurs sur des poteaux béton de 11 à 14 mètres et enterrées dans des canalisations.

Les lignes basses tensions construites avec des poteaux en béton et en bois de 9 mètres pouvant transité une tension de 230/400V se retrouvent dans tous les quartiers du littoral 1.

Les câbles conducteurs qui transitent l’énergie ne sont pas choisis au hasard.

On tient compte de plusieurs paramètres qui dans le choix des câbles conducteur présentent les caractéristiques suivantes ;

- du métal employé (résistivité, chaleur massique) pour le conducteur (cuivre ou aluminium) ;

- du type d’isolant (caoutchouc, PVC, Butyle, polychloroprène…) ; les câbles les plus utilisés dans le spectacle sont isolés en polychloroprène (symbole PR) : U1000 R02V rigide pour chemin de câble, H07RN-F et H05RN-F souples

- du nombre de conducteur (unipolaire ou multipolaire) - du type de conducteur (rigide, souple, multibrins) :

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Réalisé par ATTOLOU Gbèhindé Pacôme Page 17

- du nombre de conducteurs sous tension dans le voisinage ; - du type de pose (aérien, encastré, chemin de câble)

- de la longueur du câble et de la chute de tension admissible, - de rendement de la charge

- de la température ambiante ; - de la durée de fonctionnement

Le grand problème est l’échauffement qui peut faire fondre le câble. En nous rappelant l’énoncé de la foi de joule qui dit :

W= R x 1²x t

W : énergie R : résistance I : Intensité T : temps

Pour des raisons de poids (masse volumique de l’aluminium = 2,7/g/cm3, soit environ 3 fois moins que celle de cuivre = 8,9 g/cm3) et de prix, les âmes en aluminium rigides sont très utilisées pour les grosses sections. La section des câbles a été normalisée (sections de 0,75 ; 1 ; 1,5 ; 2,5 ; 4 ; 6 ; 10 ; 16 ; 25 ; 35 ; 50 ; 70 ; 95 ; 120 ; 150 ; 185 ; 240mm²) et des abaques permettent de trouver l’intensité maximale admissible dans le câble en fonction de divers critères. Le tableau N°1 montre quelques exemples.

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Réalisé par ATTOLOU Gbèhindé Pacôme Page 18

Tableau N° 1 : Intensités admissibles dans les câbles BT (en ampères)

Nature de l'arme

Section nominale

(mm²)

Intensité du câble isolé au papier imprégné (1) ou câble à isolement

Câble en faisceaux torsadés ou U 1000

R.1.2.N (2)

Câble de série 500 volts isolés ou PV (2)

Conducteurs de série 500 volts isolés au PCV

(2)

Dans l'air

Enterrés (régime discontinu)

Dans l'air Dans l'air

sous moulure (1 conducteur par rainure)

ou sous conduit (2 ou 3+N)

1 2

3+ 2

3+ 1 2 3+

N N N

Cuivre 6 59 53 45 41 45 41 3

10 51 83 80 72 62 56 62 56 50

16 69 109 106 95 82 74 82 74 66

25 92 145 159 138 124 107 97 107 97 86

35 112 177 152 131 118 131 118 106

50 134 210 230 181 156 141 156 141 126

230 198 179 198 179 160

70 210 325 465 275 240 215 240 215 192

95 615

150 705

(3) 240

300

Aluminium 16 54 85

25 72 113 97

35 88 138 119

50 107 164 141

70 180

95 168 255

150 225 325

240 310 435

Le Tableau montre l’intensité que peuvent supporter certains câbles présentant

différentes caractéristiques dans l’air, enterrés ou sous moulure.

Exemple : Câble cuivre isolé au papier imprégné de 35mm² supporte dans l’air 112 A et 177 A quand il est enterré.

1- Régime de très courte durée : Court-circuit pendant une seconde de température initiale 50°, température finale 150°

- Cuivre 120 A/mm² pendant 1 seconde ;

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Réalisé par ATTOLOU Gbèhindé Pacôme Page 19

- Aluminium 77 A/mm² pendant 1 seconde.

- Les isolateurs

L’isolation entre les conducteurs et les poteaux est assurée par des isolateurs.

Ceux –ci sont réalisés en verre, en céramique, ou en matériaux synthétiques. Les isolateurs en verre ou céramique ont en général la forme d’une assiette. On les associe entre eux pour former des chaînes d’isolateurs. Plus la tension de la ligne est élevée, plus le nombre d’isolateurs dans ta chaîne est important. Sur les lignes du littoral 1, on retrouve des isolateurs VHT 22T ou VHT et les chaînes d’isolateurs comportant 3 assiettes. Les figures 2 et 3 montrent un exemple d’isolateur VHT 22T (fig. 3) et une chaîne d’isolateurs (fig.2)

Fig. 2 Chaîne d’isolateurs servant Fig. 3 : Isolateur VHT 22 d’encrage sur le réseau HTA

- Les IACM (Interrupteur Aérien à Commande Manuelle)

Les IACM ont pour but d’isoler un tronçon de ligne HTA, une dérivation ou un transformateur HTA/BT pour localiser un élément défectueux afin de réaliser des modifications de schéma ou bien permettre une intervention sur les installations et de procéder soit à des maintenances soit à des raccordements.

Sur le réseau HTA du littoral 1, on rencontre plusieurs types d’interrupteurs à commande manuelle :

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Réalisé par ATTOLOU Gbèhindé Pacôme Page 20

 Les IACM de 31,5A qui sont aujourd’hui dépassés, se retrouvent rarement sur le réseau soit ponté ou complètement isolés. Leur pouvoir de coupure est de 31,5A :

 Les IACM de 40A que l’on rencontre fréquemment, se retrouvent en extrémité de ligne dans une structure de réseau HTA arborescente, permettant d’isoler une grappe ou un transformateur afin d’effectuer des travaux sur la ligne en bouclage entre deux départs HTA.

 Les IACM de 100A présents sur le réseau du littoral 1, avec un pouvoir de coupure et permettent d’isoler un tronçon de réseau HTA ou de servir de bouclage entre deux départs HTA.

 Les IAT (Interrupteur aérien à creux de tension) sont des appareils à commande manuelle mais à ouverture automatique dans le creux de tension en cas de défaut permanent à son aval, le défaut fugitif et semi- permanent étant éliminé par des cycles de ré enclenchement rapide et lent du disjoncteur de départ.

 Les IACT ont un pouvoir de coupure de 100A et se place au début des grandes lignes de transport ; l’appareil comprend :

- L’appareil sectionneur muni de sa commande manuelle ;

- Un dispositif de protection constitué d’un organe de détection des défauts à l’aide de 3TC associés à 2 relais 1 maxi et 1 relais 1 résiduel :

- Un dispositif de compte passages à mémoire (45s) commandant l’ouverture de l’interrupteur ;

- Une réserve d’énergie, ressort tendu lors de la fermeture de l’appareil.

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Réalisé par ATTOLOU Gbèhindé Pacôme Page 21

La figure 4 montre un exemple d’IACM

Fig. 4 : IACM

- Les transformateurs

Un transformateur est une machine statistique à induction destinée à modifier l’amplitude des signaux tels que la tension et le courant tout en conservant la fréquence et la puissance.

Les transformateurs présents sur le réseau du littoral 1 transforment la tension de 15000 volts en 400/230Volts pour les diverses consommations. On rencontre sur le réseau du littoral 1 des transformateurs de 50, 100, 160, 250, 400, 630, 800, 1000, 1250 kVA. Les figures 5 et 6 montrent respectivement un transformateur h61 (transformateur sur poteau) et un transformateur H59 (transformateur en cabine)

Fig. 5 Transformateur H61 Fig. 6 : Transformateur en cabine

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Réalisé par ATTOLOU Gbèhindé Pacôme Page 22

- Le disjoncteur compact BT

C’est un appareil tétra polaire destiné à la gestion et à la protection du transformateur. Il permet l’exploitation facile du réseau.

Le disjoncteur est un dispositif électromécanique voir électronique, de protection dont la fonction est d’interrompre le courant électrique en cas d’incident sur un circuit électrique. Il est capable d’interrompre un courant de surcharge ou un courant de court-circuit sur le réseau BT. Suivant sa conception, il peut surveiller un ou plusieurs paramètres d’une ligne électrique. Sa principale caractéristique par rapport au fusible est qu’on peut le réenclencher (il est prévu pour ne subir aucune avarie lors de son fonctionnement).

Les principaux disjoncteurs utilisés sur le réseau BT du littoral 1 sont de marques : merlin Gerin ; Legrand ; gardy etc. et calibrés de 63,75, 100, 125, 160, 200, 250, 300, 400, 500, 630, 800, 1000, et 1250A.

La figure 7 montre un exemple de disjoncteur compact BT

Fig. 7 Disjoncteur compact

- Les éclateurs et les parafoudres

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Réalisé par ATTOLOU Gbèhindé Pacôme Page 23

Ce sont des dispositifs de protection destinés à protéger le matériel électrique ils ont pour rôle de limiter les surtensions d’origine atmosphérique en créant un écoulement à la terre.

Le matériel électrique peut être détérioré par des surtensions si l’on n’a pas pensé à créer dans les installations un point faible dont le niveau d’isolement de l’appareillage ne soit dépassé.

On rencontre les éclateurs et les parafoudres sur le réseau HTA de la ville du littoral 1. Aujourd’hui la Direction générale de la SBEE a sorti une note pour interdire l’utilisation des éclateurs qui selon elle ne réponde plus à une bonne fonctionnalité et procéder au fur et à mesure à leurs remplacements. Pour tout nouveau réseau à construire, l’utilisation des parafoudres est obligatoire. Les figures 8 et 9 montrent respectivement une protection de transformateur par éclateur et celle d’un transformateur par parafoudre

- Les cellules HTA

La figure 10 montre un exemple de cellule HTA

Fig. 9 Parafoudre HTA protégeant un transformateur

Fig. 8 Eclateur HTA protégeant

un transformateur

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Réalisé par ATTOLOU Gbèhindé Pacôme Page 24

Fig.10 Cellule HTA

Ces appareils à haute tension sont répartis en cellules individuelles qui permettent par association de réaliser de multiples schémas. Le système modulaire permet la construction de poste de répartition HT et de livraison avec une très grande souplesse. Il existe différents types de cellules :

- Cellule interrupteur - Cellule de mesure

- Cellule DM disjoncteur

- Cellule de protection

Les cellules de protection prennent des fusibles calibrés selon l’intensité primaire pour protéger le transformateur.

-Les matériels de raccordement

Les cosses à rainure parallèle sont des matériels utilisés dans le raccordement HTA alors que les connecteurs BT sont utilisés dans le raccordement des câbles conducteurs basses tension

I-2-3-2-6- Pack abonné de la direction régionale du littoral 1

La SBEE du littoral 1 compte aujourd’hui 89312 abonnés BT et 364 abonnés HTA à la facturation mars 2018.

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CHAPITRE II LE STAGE

Pour notre stage, c’est le service dépannage qui s’est chargé de notre prise en compte pendant notre séjour

II-1- PRESENTATION DU SERVICE DEPANNAGE HTA/BT

II-1-1- Composition du service dépannage HTA/BT

Le service dépannage HTA/BT comprend deux sections - La section ligne

- La section poste

II-1-2- Missions du service dépannage HTA/BT Il est chargé de :

Entretenir et maintenir les lignes HTA/BT et les postes HTA/BT ;

Procéder à l’entretien programmé des réseaux sur indication des agences ;

Assurer le suivi des charges des transformateurs ; Gérer les sinistres ;

Procéder à la réparation des conducteurs rompus ;

Organiser la confection des biotes de jonction et d’extrémité ;

Veiller à l’élagage des lignes HTA et BT ;

Assurer au sarclage des alentours des postes HTA/BT ; Assurer la visite permanente des ouvrages et recenser les débuts d’anomalies en vue d’une maintenance préventive ; Veiller à la réparation des demandes d’accès aux ouvrages pour travaux hors tension ;

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Veiller à l’application des règles de procédures d’accès aux ouvrages pour travaux hors tension ;

Veiller à la mise en application et au respect des prescriptions relatives à la sécurité des exploitants et des équipements du réseau de distribution.

II-1-2-1- Missions de la section maintenance lignes Elle est chargée de :

Entretenir et maintenir les lignes HTA et BT Réparer les conducteurs rompus ;

Confectionner les boîtes de jonction et d’extrémité ; Assurer l’élagage sous les lignes HTA/BT ;

Veiller à la mise en application et au respect des prescriptions relatives à la sécurité des exploitants du réseau de distribution.

II-1-2-2- Missions de la section maintenance postes Elle est chargée de :

Assurer le suivi des charges des transformateurs ; Assurer le sarclage des alentours des postes HTA/BT ;

Veiller à la préparation des demandes d’accès aux ouvrages pour travaux hors tension ;

Veiller à la mise en application et au respect des prescriptions relatives à la sécurité des exploitations et des équipements du réseau de distribution ;

Entretenir et maintenir les postes HTA/BT.

Il est à rappeler que le service dépannage est sous la tutelle immédiate du chef d’exploitation (CE) et à ses bureaux dans l’immeuble abritant l’agence de SIKECODJI vers la place de BICENTENAIRE

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II-2- Travaux effectués

Au cours de notre stage, nous avons effectué des travaux dans le cadre de la maintenance de quelques installations et équipements électrique de la SBEE du Littoral1.

- Entretien du départ 10b aérien

Nous avions fait l’entretien de tout le départ 10B Aérien (élagage, remplacement des isolateurs ou des chaînes d’isolateurs cassés serrage des différentes cosses, pose et remplacement des parafoudres entretien des cabines et poste H61) : quittant le poste 442 à VEDOKO passant par AGONTIKON, VODJE, CADJEHOUN, HAIE-VIVE, aéroport jusqu’à Montaigne.

Au démarrage de cet entretien qui vise à remédier à certaines pannes et à prévenir d’autre tous les techniciens programmés et constitués en équipe se sont rassemblés conformément au programme, au poste 442 sise à VEDOKO. Après un appel de présence le chef service gestion des réseaux et celui du dépannage en collaboration avec les opérateurs du poste 442 ont procédé à la consignation et la mise à la terre du départ 10B aérien. Ainsi les travaux sont lancés.

Après la consignation, un dispositif de mise à la terre et en court-circuit (DMT) est posé sur ledit départ toujours pour la sécurisation des agents. Chaque équipe est lancée dans les activités qui lui ai prévue. Certains s’occupent des élagages sous le départ et d’autres interviennent sur les organes du réseau (compact, cellule, transformateur, IACM, bretelle etc…). Mon équipe est chargée de faire l’entretien des postes en cabine et notre tâche se résume en quelques points :

-Balayer le local

-Enlever les toiles d’araignée

-Dépoussiérer les compacts, transformateurs, cellules -Contrôler les serrages des cosses et jeux de barre

-Prendre note des défauts constatés pour leur prise en compte selon leur gravité

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A la fin un rassemblement est fait encore au point de départ suivi d’un appel (pour s’assurer qu’il n’y a plus personne sur le réseau) et de la dépose du DMT avant la déconsignation du départ qui est suivi de la remise du départ.

- la réparation d’un câble effiloche a Vedoko carrefour la vie

Les riverains sur coup de fil nous ont alerté que des étincelles (amorçage) se font voir sur le réseau au niveau de carrefour la vie. Pour parvenir à remédier, nous avions coupé le départ sur instruction du chef gestion des réseaux.

Instruction selon laquelle le départ est consigné et mise à la terre. A l’aide de deux dispositifs de mise à la terre et en court-circuit (DMT) nous avons balisé la zone de travail. Après ces précautions de sécurité, un électricien est monté au poteau à l’aide d’une échelle coulissante d’une longueur totale de 12m pour la réparation. A l’aide d’un fil d’attache ce dernier a procédé au pansement de la partie effilochée. A sa descente nous avions procédé à la dépose des deux DMT et la déconsignation du réseau suivi de la remise du départ.

- Réparation de l’interrupteur à commande manuelle (IACM) du poste de commissariat Agla

L’information nous ai parvenir comme quoi sur l’IACM une flamme s’allume. Approché nous nous sommes rendu compte que c’est la cosse CBM qui a servi la connexion du câble sur l’un des paliers de l’IACM qui s’est fondu après plusieurs amorçages.

Ce jour-là, sur demande du chef service dépannage, le chef service gestion des réseaux a fait couper le départ ce qui nous a permis d’ouvrir un IACM en amont du défectueux pour permettre la remise en service du départ afin que les autres abonnés puissent jouir de l’énergie pendant le temps du dépannage. Après le balisage par deux DMT de notre zone de travail, deux électriciens sont montés sur l’IACM. Pendant que l’autre change la cosse abîmée, le second procède à la vérification des autres serrages et le graissage des parties mobiles de l’organe de

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coupure. A la fin du dépannage les deux DMT sont déposés et l’IACM qui était ouvert est fermé pour alimenter les autres abonnés qui étaient sans courant lors du dépannage.

- Réfection de conducteurs rompus

Un soir vers 19H au moment où on s’apprêtait à rentrer, on nous informe que certains de nos clients sont sans courant vers ST MICHEL suite à un sinistre. Arrivé sur les lieux nous avions constaté que le poteau (support) est cassé par un camion gros porteur. Après le constat par les policiers et le dégagement du camion, nous avions procédé à l’isolement de la ligne en ouvrant un IACM suivi de la pose de deux DMT. Après ces précautions d’usage nous avons procédé à l’ouverture de la fouille et à l’implantation d’un nouveau poteau. Pendant ce temps une autre équipe s’occupe des épissures des conducteurs rompus. Après l’implantation du poteau, un monteur électricien s’est chargé de la pose des consoles inclinées et des isolateurs VHT22T et l’aide du tir fort a remonté les conducteurs.

- Réfection de câble pioche

Après plusieurs essais infructueux suite à un déclenchement du départ Fidjrossè, nous avions procédé à des recherches de panne qui à durée toute la journée.

Finalement c’est avec le véhicule de recherche de panne sur le réseau souterrain qui a pu localiser le point. Ainsi nous avions commencé par réaliser les fouilles jusqu’à retrouver les câbles qui sont piochés par les manœuvres d’une entreprise qui faisait des prestations pour le projet des fibres optique. Informé le chef service dépannage est venu sur les lieux avec les boites de jonction à froid et nous a aidé à les réaliser. Il faut préciser que le travail de dépannage est fait dans les conditions de sécurité d’usage.

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- Autres travaux effectues

Comme autre travaux nous avions effectués : - reprise de boite de jonction

- changement de prise d’un transformateur pour augmenter la tension

- campagne de mesure de charges

- vérification et remplacement d’un transformateur hors d’usage

- remplacement du disjoncteur compact de 630A brûlé au poste C17

Pour réaliser ces différents travaux, les deux sections du service dépannage disposent conjointement d’un véhicule 4X4 double cabine, des outils de travail, des équipements de sécurité, de balisage, d’ascension, de contrôle et de mesure.

Le recensement de l’outillage donne la liste suivante

II-3- Liste de l’outillage

- deux grimpettes pour poteau béton et une grimpette pour poteau bois ;

- deux multimètres et un appareil du champ tournant

- de deux échelles de 8 m, une de 14 m pour les travaux de maintenance ; (voir en annexe)

- des cordes de services ;

- d’un fusil lance câble pour se rassurer de la coupure effective du courant ; d’un détecteur de tension HTA de quatre dispositifs de mise à la terre et en court-circuit (DMT) ; (voir en annexe)

- d’une tronçonneuse pour couper les arbres à proximité des réseaux ; (voir en annexe)

- d’une dérouleuse de touret de câble HTA et BT ;

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- des gants de manutention ;

- de 5coupes-coupes pour l’élagage ;

- des poulies pour tirage HTA et des poulies pour tirage BT ; - des barres à mines ;

- des gants de sécurité ; - de trois tire-vites ;

- de tire-forts ; (voir en annexe) - des chiffons et ballais ;

- de pince à cercler;

- de deux pinces à sertir ; - de trois coupes câble ;

- des lampes torches et projecteur ; - des casques de sécurités ;

- des cadenas de consignation ;

- un sac équipé (pinces, tournevis, clé etc…).

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DEUXIEME PARTIE

TRAVAUX DE FIN D’ETUDE (TFE)

CONTRIBUTION AUX TRAVAUX DE DEPANNAGE ET DE MAINTENANCE DES RESEAUX HTA/BT DE

LA SBEE DU LITTORAL 1

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CHAPITRE III CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DES TRAVAUX DE MAINTENANCE DES RESEAUX HTA/BT DE DISTRIBUTION DE LA SBEE : CAS DE LA DRL1

III-1- ORGANISATION DE LA MAINTENANCE SUR LE RESEAU HTA /BT

III-1-1-Etude des réseaux

Dans les pays peu développé et surtout dans les villes, on adopte le réseau électrique aérien pour le transport et la distribution puisqu’il est moins couteux que les autres. C’est le cas de la ville de Cotonou où nous voyons qu’en général les réseaux de transport en moyenne tension sont la plus part en aérien mise à part quelques un qui sont en souterrain quant au réseau de distribution basse tension elle est aussi aérien.

Généralement les réseaux ont plusieurs dérivations et se présentent comme des branchages. Pour avoir être aériennes, ces réseaux ont l’avantage d’avoir une bonne maintenabilité puisqu’ils sont d’accès facile et les défauts sont réparables dans des délais relativement courts, avec des matériels qui ne nécessitent pas de gros moyens. Bien que les réseaux aériens aient ces avantages, ils sont aussi plus exposés aux intempéries de toutes sortes.

III-1-2- La connaissance des installations Elle se situe à plusieurs niveaux :

- l’importance des lignes (ouvrages aériens et du degré de leur continuité de service, Les lignes principales ou d’ossature, les lignes secondaires ou dérivation)

- Le matériel,

- La situation géographique,

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- l’environnement (végétation, tempête, orages fréquents, pollution, etc.)

III-1-2-1-Importance de la ligne

Cette distinction entre ligne d’ossature et dérivation classe les ouvrages en fonction des conséquences entraînées par les incidents. Ainsi la maintenance des lignes d’ossature est plus importante que les lignes de dérivation bien qu’étant qu’elles ne soient pas à négliger. De la même façon le degré de continuité recherché pour les lignes d’ossature est aussi plus important que celui des lignes de dérivation. Cette indication permettra au responsable d’adapter sa politique de maintenance.

III-1-2-2- Le matériel

Un inventaire très précis n’est pas nécessaire. Relever tous les supports par leur hauteur, leur effort, présente certes de l’intérêt mais tenir à jour ces renseignements est souvent difficile. Ces renseignements pourront être retrouvés, si besoin est, sur le plan relevé après travaux, sous réserve qu’il n’y ait pas eu trop de modification depuis la mise en service. Dans tous les cas, une visite sur place sera souvent plus profitable.

On se limite donc à connaître :

- le type de support (métallique, bois, béton…) ; - La technique utilisée (rigide ou suspendu) ;

- le type d’armement (nappe-voute, drapeau, alterné, nappe horizontale canadien etc...

- La tension nominale et la tension d’usage ;

- le type d’isolateur (verre trempé, verre recuit ou porcelaine) - La longueur, la nature et la section des conducteurs ;

- L’âge de l’ouvrage ;

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III-1-2-3- Situation géographique Elle pourra se résumer à :

- Un tracé des lignes sur fond de plan, au 1/5000ème ou au 1/10 000ème pour les ouvrages moyenne tension, au 1/2000ème pour les lignes basse tension.

- IL sera important d’y faire figurer les obstacles particuliers (voies ferrées, cours d’eau…) et les accès (route, chemins forestiers…)

- Sur le réseau, on positionnera les appareils, les croisements de lignes et on portera la section et la nature des conducteurs.

- Si le réseau HTA est peu dense, on pourra se dispenser d’un schéma électrique et utiliser le tracé géographique.

III-1-2-4- Environnement

Par rapport au comportement particulier de l’ouvrage, l’environnement introduit souvent de nouveaux risques. On repèrera notamment les ouvrages en zone boisée, en zone marécageuse ou inondable en bord de mer, soumis aux vents forts ou à une pollution particulière.

III-2- SURVEILLANCE DES INTALLATIONS HTA/BT

La surveillance du réseau se fait quand il est en service. Elle peut se fait

généralement de deux manières lors des visites ou patrouilles d’exploitation. Ces visites ou patrouilles d’exploitation peuvent être systématiques ou

occasionnelles.

III-2-1- Visites ou patrouilles systématiques

Elles consistent à visiter au sol avec ou sans jumelles : - Les lignes HTA

Les lignes neuves devront faire l’objet d’une réception définitive environ un an après leur mise en service.

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Les autres lignes feront l’objet d’une visite en principe tous les 5 ans. Ce délai pouvant être réduit pour les ouvrages les plus anciens ou pour les lignes d’ossature.

Les lignes les plus exposées sont celles en bordure de mer, voisines d’arbres ou de végétations diverses nécessitantes surveillances et élagage. Elles feront l’objet d’une visite une fois par an au minimum.

Les appareils de coupure seront examinés lors de chaque manœuvre et feront l’objet de visites programmées, si possible deux fois par an.

- Les lignes BT

Seules les lignes en conducteurs qui ne sont pas construites à proximité des arbres ou soumises à un risque particulier seront visitées systématiquement.

III-2-2 -Visites occasionnelles

Elles sont l’ensemble des visites effectuées pour des recherches de panne lors d’un déclenchement du réseau ou d’une panne répétée.

III-2-3- Surveillance électrique

La contrainte la plus significative est la chute de tension en bout de ligne. Elle sera détectée par mesure chez les abonnés BT.

Pour tenir compte des variations importantes de tension on préfèrera les transformateurs avec réglage de la tension primaire de +- 5%.

III-3- ANALYSE DES INFORMATIONS

Généralement ces informations sont de deux ordres :

- Les comptes rendus de visites ou patrouilles (systématiques ou occasionnelles)

- L’analyse des incidents.

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III-3-1- Les comptes rendus des visites ou patrouilles

Les comptes rendus de visites permettront de mettre au point un programme d’entretien purement préventif, l’analyse des incidents aura pour conséquence de :

- Classer les actions préventives par ordre de priorité.

Exemple : défauts suite à des chutes d’arbres d’où priorité aux élagages

- Faire des actions de sauvegarde immédiate qui permettront d’éviter de manière quasi certaine des défauts à court ou moyen terme.

Exemple : rupture fréquentes de raccords pouvant conduire au remplacement immédiat de tous les raccords du même type

III-3-2- Analyse des incidents

L’analyse des incidents sera fait en tenant compte des bons d’incidents HTA et BT pour :

- repérer les défaillances multiples d’un même matériel - déterminer la puissance de coupure

- permettre d’avoir une carte d’incident, en HTA, où seront reportés géographiquement et par type les différents incidents.

NB : En raison de la faible densité des réseaux aériens HTA, cette carte reste généralement un bon indicateur.

III-4- PLAN D’ACTION PREVENTIVE

De ce plan d’action découleront directement, des risques encourus par l’ouvrage.

Les points principaux à examiner sont les suivants :

III-4-1- Etat des massifs (environnement des supports) - accès difficiles : support dans propriété clôturée

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- Massifs éclatés

- Massifs non conformes (pointe de diamant inexistante….) - Pieds des supports non dégagés et maintenus dans l’humidité - Pieds des supports en zone inondable (compris bordure de fosse) - Plateforme de manœuvre (IACM) inexistante ou insuffisante

(surface, etc)

III-4-2- Etat mécanique des supports

- Poteaux bois pourris ou de résistance diminuée (attaque insectes, humidité…)

- Poteaux béton en mauvais état : béton désagrégé, armatures découvertes.

- Pylônes métalliques tordus. Fers oxydés ou rongés ou coupés.

- Supports penchés (estimation écart en tête)

- Support haubanés (provisoire ou définitif isolement ….)

III-4-3- Etat des armements et des isolateurs

- ferrures tordus ou oxydées, rongées, coupées ; - Isolateurs fondus ou cassés ;

- Isolateurs présentant des traces d’amorçages ; - Position des chaînes à éclateurs (verticales) ;

III-4-4- Etat des conducteurs : - portées déréglées ;

- hauteurs au-dessus du sol paraissant insuffisante ; - attaches défaites ;

- brins coupés (nombre) ;

- raccords inadaptés (raccord cuivre pour dérivation aluminium) ; - réparation provisoire (raccords à étriers, blocs à griffes, etc.) ;

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- Présence de corps étranger sur les conducteurs : branches, pailles voisinage d’arbres: sous la ligne; à côté de la ligne ;

- estimation de la distance aux conducteurs, précision si possible sur la nature des arbres.

- estimation de la distance aux conducteurs, précision si possible sur la nature des arbres.

- Observations particulières :

- examen particulier des IACM (à la jumelle) : état des ponts, état des tresses, isolateur, fermeture des couteaux, raccordement à la terre traces d’amorçages….

- présence d’oiseaux morts au pied des supports, etc…

III-4-5- Etat des mises à la terre - continuité du circuit ; - état du câble ;

- protection mécanique ;

III-4-6- Réseaux en conducteurs isolés torsadés - portée déréglée

- fixation déformés, arrachés ou rompus ; - câble porteur auxiliaire détérioré ; - traces d’amorçage du câble à la façade ;

- boîte de coupure ou de dérivation présentant des traces d’amorçage ;

- mise en œuvre défectueuse du raccordement du faisceau à un câble souterrain.

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III-4-7- Vérification des mises à la terre

- la mise à la terre des masses des supports métalliques et de l’appareillage IACM, Transformateurs, éclateurs, parafoudres, … font l’objet de vérifications périodiques

- de la continuité des circuits - de leur résistance électrique

Ces vérifications seront réalisées tous les ans au moins et surtout avant la saison des pluies.

L’exploitant ouvre et tient à jour un registre portant les résultats des contrôles et mesures effectués.

III-5- NOTION DE MAINTENANCE

La maintenance est un service d’une grande importance dans certaines entreprises à caractère spécial comme la Société Béninoise d’Energie Electrique (SBEE). Elle est donc un défi important à relever. Selon Larousse, la maintenance est « l’ensemble de tout ce qui permet de maintenir ou de rétablir un système en bon état » et d’après la norme AFNOR (NF X60 –100), la maintenance est « ensemble des actions permettent de maintenir et de rétablir un bien dans un état spécifié ou en mesure d’assurer un service déterminé »

En réalité, la maintenance commence bien avant le premier jour de panne.

C’est pour cela qu’il est souhaitable que la maintenance participer à l’installation du réseau pour s’enquérir des points probables de faiblesse qui peuvent occasionner des dérangements.

Maintenir, c’est maîtriser qui se résume en choisissant les moyens de prévenir, de corriger ou de rénover suivant l’usage du matériel, suivant sa criticité économique afin d’optimiser le coût global de possession. C’est aussi effectuer des opérations qui permettent de conserver le potentiel du matériel pour assurer la continuité et la qualité de service.

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La fonction maintenance a pour but d’assurer une disponibilité maximale des installations et infrastructures à un coût optimal dans de bonnes conditions de qualité et de sécurité dans le respect de l’environnement.

La définition de d’objectifs doit prendre en compte trois aspects ; humain, technique et économique d’où la notion de compromis qui sera fonction de la nature de l’entreprise ; ces objectifs peuvent être formulés de la manière suivante

- Maximiser la fonction fiabilité R(t) - Maintenir l’équipement en parfait état - Maximiser la disponibilité de l’appareil - Organiser des interventions ultra-rapides,

- Assurer la sécurité maximale au personnel, aux usagers - Diminuer les coûts indirects de maintenance,

- Fixer un seuil d’admissibilité de dégradation, - Fixer un risque associé à une fiabilité etc.

III-5-1- LES DIFFERENTS TYPES DE MAINTENANCE Il existe deux grands types :

a- La maintenance préventive b- la maintenance corrective.

III-5-1-1- Maintenance préventive

Selon la définition AFNOR (NF x 60 – 100), « c’est la maintenance qui vise à diminuer la probabilité de défaillances d’un système». Elle s’applique à des équipements dont l’arrêt provoque des coûts indirects importants. On distingue deux types de maintenance préventive.

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- La maintenance préventive systématique

Elle consiste à changer selon une périodicité ou un échéancier établi des éléments jugés comme trop usagés.

- La maintenance préventive conditionnelle

C’est une maintenance subordonnée à un type d’événement prédéterminé (autodiagnostic, information d’un capteur, mesure, évolution surveillée de paramètres significatifs).

III-5-1-2- Maintenance corrective

Ce type de maintenance est effectué après défaillance de l’équipement.

La figure 11 illustre les différents types de maintenance

Fig. 11 Organigramme de la maintenance

MAINTENANCE

MAINTENANCE

PREVENTIVES MAINTENANCE

CORRECTIVE

MAINTENANCE

SYSTEMATIQUE MAINTENANCE CONDITIONNEL

LE

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III-6- POLITIQUE DE MAINTENANCE

C’est l’ensemble des décisions prises au niveau de la direction, qui détermine l’importance que l’on souhaite accorder, au sein de la société à la maintenance des installations.

1II-6-1- Consignes de maintenance préventive

La politique de maintenance préventive à adopter par la SBEE est la maintenance préventive systématique et conditionnelle vu la continuité de service et l’évolution de la charge auxquelles les équipements sont soumis. Des fiches de maintenance seront donc élaborées pour surveiller l’état de fonctionnement de chacun des équipements.

III-6-2- Consigne de maintenance corrective

A la SBEE, les interventions de maintenance corrective doivent s’effectuer conformément aux règles de sécurité en vigueur pour ne pas provoquer des accidents d’électrocution pendant les travaux. Une intervention sur un équipement doit se faire de la manière suivante :

Pour procéder à un serrage de cosse provoquant l’échauffement et la brûlure au niveau des câbles mal dimensionnés sur un transformateur de cabine :

-Isoler le transformateur du réseau HTA en ouvrant un IACM ou un interrupteur de cellule HTA.

-Ouvrir le sectionneur ;

- faire la mise à la terre dans la cellule HTA ou par un dispositif de mise à la terre et en court-circuit:

- procéder à la maintenance corrective en redimensionnant les câbles et en procédant au serrage de toute les cosses ;

- Après les travaux enlever la mise à la terre et en court-circuit et mettre le transformateur en service.

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III-6-3- Tableau de bord

Une politique de maintenance cohérente ne peut s’apprécier qu’à l’aide d’un certain nombre d’élémentss permettant les différentes activités des équipes.

Il est donc très important de mettre en place la structure indispensable ;

- Pour recueillir les diverses informations qui permettront d’établir un diagnostic ayant pour but l’analyse et le suivi des différentes activités de maintenance :

- Pour prendre les décisions liées aux conclusions précédentes.

- Les informations concernant la maintenance peuvent être séparées en deux grands domaines ;

 le matériel ;

 les hommes.

III-6-3-1- Le matériel

La maintenance doit se traduire par une amélioration de la qualité de service donc une diminution des temps de coupures à la clientèle, elle doit se traduire également à terme, par une diminution des dégâts matériels aux ouvrages donc des investissements pour le renouvellement.

- Temps de coupure

En fonction de la structure de l’établissement, plusieurs méthodes peuvent être envisagées :

Réseaux HTA : Les interventions étant généralement importantes, les temps de coupure sont connus à partir des supports d’activités des agents (bons de travaux) ou s’il n’y a rien il appartient au responsable d’exploitation d’apporter les éléments nécessaires à l’établissement de l’énergie non distribuée :

Puissance coupée x temps de coupure

La puissance sera prise égale à la dernière mesure connue

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Il est intéressant de distinguer les temps de coupures et l’énergie non distribuées causés par les incidents et par les travaux.

Ces éléments peuvent très facilement être suivis mois par mois et faire apparaitre toute dégradation.

Le traitement de ces informations peut se faire soit manuellement, soit par l’ordinateur.

- Carte d’incidents :

Il est intéressant de reporter sur une carte géographique du réseau, les lieux d’incidents car il peut apparaître des points d’accumulation traduisant une défaillance technique.

Automatisme :

Si les départs des postes source sont équipés d’automatisme de reprise, il est nécessaire de suive mensuellement leur fonctionnement.

En effet, les résultats relèvent généralement de l’entretien urgent à faire :

 élagage :

 isolateur fissuré

 coup de foudre sur les isolateurs ou boîtes d’extrémité :

 rupture de brins amorçant avec les autres phases ou la masse ;

- Réseaux BT :

La même technique de collecte doit être réalisée pour les réseaux BT ; toutefois, le nombre important des dépannages peut rendre le traitement plus délicat, c’est pourquoi la première analyse BT doit porter sur la localisation :

- Par zone démographique ;

- Par nature technique d’incident ; - Par nombre

On peut par exemple constater ;

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