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Une inscription lapidaire dédiée à la foudre trouvée à Bernex

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Une inscription lapidaire dédiée à la foudre trouvée à Bernex

PAUNIER, Daniel

PAUNIER, Daniel. Une inscription lapidaire dédiée à la foudre trouvée à Bernex. Genava , 1973, vol. N.s., t. 21, p. 287-295

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:102529

Disclaimer: layout of this document may differ from the published version.

(2)

Une inscription lapidaire dédiée à la foudre trouvée à Bernex

par Daniel Paunier

nÉcouvnnrn ET

DESCn,TPTTON

Au mois de mai 1972, tn fragment de pierre épigraphique était mis

au

jour

dans Ie secteur

D du ehantier archéologique de Bernex, à I'exté- rieur du mur

d'enceinte de

l'établissement

gallo-

romain, à 3 m environ au nord-est de la porte monumentale,

au

niveau

de

la

couche de destruc-

tion.l Il s'agit

d'une plaque de calcaire jurassique

dont seul

subsiste

l'angle supérieur

gauche. Ses dimensions actuelles

sont

les

suivantes: hauteur 14,5 crn; largeur I9,5 cm; épaissew 2,5

à

4,0

crn.

Le texte

est

partiellement,

conservé sur

deux lignes mais un C, bien que brisé près

de

son sommet, en annonce indubitablement,

une

troisième. La hauteur

cles

lettres

mesure respec-

tivement 4,3 et 3,8 cm. Les lignes de

construc-

tion

parallèles tracées

par

le

graveur sont

encore

bien visibles. La valeur des interlignes varie entre 1,6 et, 1,8 cm. Le champ

épigraphique

l Pour

le

plan

do l'établissement,,

voir

D. pÀuNrER, L'éta,bl'issement gal,l,o-romain d,e Bernen

GE,

dans

J\SGU, t. r,vr,

1971,

figure I, p. 141; uaro-

n. sAUTER,, Chronique a,rchéolog,ique 7970-1977, dans Genaua ns. t,.

xx,

L912, frgure 15,

p.

123.

La

pierre

a, été découvorto

fortuitement

par

M.

Ch. Rossi de Bernex au momont do la construction d'un immou-

ble; olle se trouvait,

dans

uno

bande

de torrain

située

entre

deux tranchées de sondage effectuées

lors

do

la

campagne de fouilles de 1970; en raison do l'étendue du sito et des délais impartis,

il n'avait pas été possiblo alors de faire des

recherches exhaustives sur la surfaco

totalo

du terrain.

tr'igure

l. L'inscription

(éch. 1: 2). Inventaire des fouilles:

C 476; inventaire nte.n: 21086,

(3)

n'est pas délimité

autrement, que

par les

bords mêmes

de la plaque. La

cassure,

en raison

de son usure,

doit être

considérée comme ancienne.

Le texte

est,

le suivant:

DIV

X'V L

C

Sa

restitution

peut s'envisager sous deux formes:

Div[om] n'ul[gur] c[onditum]

ou

Diu[m]

X'ul[gur]

c[onditum].

La restitution graphique que nous

avons

tentée (figures 3 et 4) montre que la

première

formule, âvec une lettre supplémentaire,

ne

respecterait

pas

une

ordonnance

symétrique

de

l'inscription; si l'on admet que le graveur

a disposé son

texte avec soin, on peut

considérer comme probable

la

deuxième

solution,

même en

tenant compte des ligatures éventuelles.

Quoi

qu'il en soit, le

sens

de I'inscription

reste iden-

tique

dans les

deux cas:

<

La foudre

de

Jupiter

a été enfouie >.

LE CULTE DE LA

X'OUDRE

On sait que les R,omains ont emprunté

aux

Etrusques l'interprétation

des

foudres,

considé- rées comme

une manifestation de la

puissance

divine.

Sénèque

et Pline,

notamment,2 nous

ont décrit

avec

précision

les

principaux rites qui lui sont attachés'. obseruatio, interpretatio,

erora-

t'io; des trois foudres que lance Jupiter, la première est un avertissement, la

seconde

peut

causer

des

dommages,

et la troisième, la plus terrible, voue à une perte certaine les objets qu'elle frappe. L'endroit touché par la foudre devenait

sacré

et, suivant la tradition

grecque,

inviolable; on y procédait à l'enterrement

de

la foudre (fulmen

conilere)

en enfouissant

dans

le

sol les traces de son passage:

objets

consumés,

pierres, débris divers. Cetté fo"-" d'expiation se faisait publ'ice, ainsi qu'en témoigne

une

inscription trouvée

en

ftahe,s ot priuatim,

selon

que la foudre était tombée sur un lieu public ou sur le domaine d'un simple particulier.a

Ce

furent d'abord

les pontifes,b

puis les

haruspices

2 sÉmÈqun: Quest'ions naturel,l,es,

lir,'ro rr,

32-50;

rr,rNn r,' ANcr nx, H isto'ir e N atur el,le,

livre

rr, I 3 7 - I 4 8, 3

OIL IX,

1041 :

lul,(gur)

con(d,itum) p(ubli,ce).

a,l. rrÂnqulnnt, Le

culte chez

les

Roma'ins,

t. t,

Paris, 1889,

pp.

312-314.

6 Trrn-t tvn,

t. t,

20,7 : nec ca,elestes mod,o caer,imon'ias, sed, 'iusta quoque

lunebrio

placand,osque manes

ut

'idem pontileæ ed,oceret, quaeEue proùig'ia ful,mini,bus alioue guo ai,su mi,ssa susciperentur o,tEue cura,rentur,

Figure 2, Représontation graphiquo de

I'inscription

(éch.

I

: 2).

(4)

DTVON\

MTLGVR CONDTTVN\

DTVN\

ruLGVR COMNMN\

n'igure 3. Première

restitution:

Diuom.

étrusques

6 qui présidèrent à ces

cérémonies.

Selon

le rite

que

Numa, dit-on, tenait d'Egérie,

\a procuratio fulguritorunz 7 consistait en un

sa,crifice

d'oignons, de cheveux

et,

de

poissons, en

substitution

à des sacriflces humains.s

Autour du petit tertre formé par l'enfouissement,

on

élevait souvent quatre murs, formant un véri- table tombeau de la foudre, le plus souvent

ouvert,

vers le haut;

e sa ressemblance

avec un prrits lui â

va,lu

le nom

de

puteal; on l'appelait atssi

bid,ental

en raison du sacrifice que

les haruspices

y offraient.l0 Plusieurs de

ces monu-

ments ont

été

retrouvés

dans

un état

de conser-

vâtion relativement bon, notamment à

R,ome,

près

des

Thermes de Dioclétien

11

et à

Nîmes.l2

La

rt margelle >

du puteal ou un cippe portait

généralement

l'inscription rituelle.

On

imaginait encore que la foudre laissait

après

son

passage

des objets métalliques ou des objets de pierre (ceraunia); la

même

origine était attribuée aux silex taillés et aux pierres polies de l'âge

néo-

lithique;13

nous aurons l'occasion de

revenir

sur ce

point. Suivant la définition de I'estus, il'ium

o\

îliDonx

fulgur

désigne

la foudre tombée

pen-

dant le jour, manifestation de la

puissance de

6Autu-enr,r,r, Nuits

a,ttiques,

t,. w, 5,2:

statua Romae

in

corwit'io pos,ita

Horati'i

Cocl,itis, fortiss,im'i ai,r'i, d,e caelo tacta est. Ob ,id,

lulgur

p'iaculis luend,um aruspices er

Etruria

acc'it'i.

?

La procuration a pour

but,

de détourner

I'offot fâcheux de

la

foudre.

8 ovrDn,

lastes, l.rtt,

285-344: conversation entre

Jupiter et Numa otr Ovide oxpliquo los

ritos

d'oxpiation de la foudre; cf. los vers

339-343:

< caed,e caput > d,iæ'it

; cui ren

< Pareb,intus

vinquit

X'ignre 4. Deuxième rastibûbiont

Dium,

< caed,enda est hortis eruta, cepa me'is >.

Addddit luic < hom'in'is D

;

( su?rùes, a,it

ille

< capi,llos r

;

postulat h,ic animcr,m; cu,i Numa, < pi,sc'is > a'it.

Risi,t et < H'is >

'inyt'it

< fac,i,to mea tela procures rr.

e r,ucArN, Pharsale,

t. vrrr,

863-864: Tarpe'is qui, sa,epe deis sua tur(r negarunt, 'inclusum Tusco aene- ra,ntur caespite lulmen.' souvent,, ceux

qui

rofusent leur encens

auxdieux

du Capitolo adorent le

tertre

étrusque enferrnant les débris de

la

foudre. (Tracl.

a.

BorrReER:r,

Ed, Bellos-Lottres). A propos

do

l'ouverture du tombeau, il n'est

pout,-être pas

inutile de rappeler ici que le portique nord

de

I'Erechteion d'Athènes, qui abritait un autel

de

Zeus Hypatos,

était

en

partie

à ciel ouvert (ouver-

ture de

0,90

mxl m onviron);

au-dessous, dans

une petite crypte, trois trous profonds dans

le rocher

primitif avaient

été causés, pensait-on, par

la

foudro de Zeus,

loAeur,Ée,

De

deo Bocratis,

7t

Tuscorum piacul,a, lulguratorum bid,ental,ia,,. ; voir aussi c. prETRÀNGEr,r, B,id,ental,ia,

dans Al,ti il,ella

ponti,/ic,ia accad,em'ia ronlana, d,,i archeolog'ia,

Rondiconti, t. xxv-xxvr,

1949-r950; 1950-1951

) pp.

37-52:

le

bid,ental

était

un

endroit,

frappé par la fôudre otr on

devait

cond,ere fulmen.

11

.r. rrexquarD,r,

o,p.

cit,, p, 3I4:

R,omo (Saggi

d,el,l,'acad,enyi,a d,i Cortona, t,.

v, p.

161): sarcophage do

travertin

entouré do quatre murs.

12CIL XII, 3048: trouvéo à la têto d'un

côt6 d'< un

petit

ouvrago do maçonnorio environ 4 piods de longueur (sic),

do

15 pouces de

hauteur et

de l5-16 pouces do largour, construit' de potites pierres quarrées

et

recouvert en

voûte

avec des dalles de pierre n... On remarque

ici,

contra,irement à l'usage, que le tomboau comprend une couverture.

13

ç. r'oueùnns,

a,rt.

lulmen,

da,ns DA.REMBERe et sAGLro,

Dictionna,ire des

antiqu,ités grecEues et romaines,

Paris,

1877-1919;

c.

THrrLrN,

art. Iuppi- ter, col IL26-1I43, dans reulv-\MrssorrA,

-RaaZ-

Encyclopïrd'ie,

Stuttgart, IglT ; t, TourarN,

Zes

cultes païens d,ans

l'empire

roma'in,

t, trt,

I92O,

pp.

366-368;

?. sÉBrlr,or, Le

lol,k-trore

(si,c)

d,e

(5)

Jupiter, par opposition à

summanum

ou

Sum, mani

fulgur,

celle

qui tombait pendant la

nuit.ra Rappelons encore

qu'à

Rome, le

culte

de

Jupite,r X'ulgur était célébré aux Champs de Mars

le 7 octobre.ls

RÉ"ARTITIoN DES

INSOB,IPTTONS

nÉtrÉns a LA LÀ ForrDRtr

Les inscriptions

dédiées

à la foudre sont parti- culièrement bien

représentées

en

Narbonnaise,

notamment aux envirohs de Nîmes. A notre

connaissance, celle de

Bernex

est

la

dix-septième

qui a

été

trouvée

dans

cette province, alors

que

les formules du même type mises au jour

en

Italie et dans les autres régions du

monde

Figuro 5. Carte de répartition

des inscriptions dédiées à la foudre dans Ie monde

romain

occidental.

lioux seuls oir

la

f oudre est tombée que cette pierro

dit-on,

so peut rencontrer.

De

Ià son norn grèc do céraunio,

car ce que nous

appolons

{ulmèn,

los Grecs

I'ont

nommé l{era,unon. Ceux

qui

Ia

portent

chastement ne seront,

point

frappés de

la

foudre;

transportés

par un navire sur un fleuve ou

sur la mer, ils ne seront pas submergés par la tourmento ou

atteints par le feu du ciol. Elle fait

gagnor les procès, elle

fait

vaincre dans los bataillos, elle pro-

curo do cloux

songes

et un

agréablo sommeil r.

Texto

cité

pa,r

a.

rraMrNe,

La

d,écouoerte

du

passé.

Progrès récents et techni,ques nouaelles en préluistoire et en archéolog,ie, Paris, 1952,

p.

15.

14

rnsrus, De

oerborurn s'ignificatu qu&e supersunt

cum Pauli

epitome,

publié par \{.M.

r,rNosev, Hildosheim 1965,

p.

2542 prouorsurn ful,gur appel,-

latur,

quod, ,ignoratur noctu

an

,interd,'i,u s,it factum;

'itaque

lou,i Tul,guri et

Summano

fit,

quod, il,'iurna,

Iou'is, nocturna, Summani

lulgura habentur;

ibi.d,.,

p.

66:

Dium lulgur

appellabat d,i,urnum, quod, pu,ta- bant louis ut nocturnum Bummaz,i ,. sarNl aueusrrN,

De

ciai,tate Deà,

t. w, 23:

Roma,ni aeteres nesc'io quem Summa,num coluerunt mag,is quarn louem a,il,

quem fulm'i,na

d,,iurna perti,nerent,

cud

noolurna fulm'ina trilnebant.

16

vlrnuvn, t. r, 2,5i CIL

12,331.

Pour l'étude

du problème, on plus des références données on notes supro,,

oî pout ajouter: e.

wrssowÀ, Rel,igi,on unil,

Kul,tus

d,er

Rômer, Munich, 1912, pp.

I2I-L22

(Hand,b.

der hlass.

Altertums-Wi,ssenschalt, 5,4);

A.

GnnNTER,,

Les

rehigions étrusques

et

roma,ines, Paris, 1948,

pp.

18-19.

r') 0 l/

\.r'J

Erance,

t. rv,

1907, pp. 68-69; E.

parrr,

Les pierres d,e

foudre

d,ams l,e tenxps

et

d,ans L'pspace, dans Anno,Les d,a l,'uniuersité ile Po,ùt,ùers, 1953,

pp.

2-2g.

Marbode, évêque de Rennes à

la fin du

xre sièclo,

résums ainsi l'opinion

commune

sur les

pierres

poligs:

c Quand

l'air

s'agite

troublé par

los vents 9-n

furie,

quand

le

tonnerro éclato

horrible et

que

l'éclair en feu foudroie

les nuées déchirées, alôrs cetto pierro tombe

du

ha,ut

du

Ciel. Son nom groc est celui-même de

la

foudre, puisque c'ost dans les

(6)

romain

s'élèvent,

à

trente.16 Les cartes de

réparti- tion que nous

a,vons

établies (figures 5 et

6)

montrent avec évidence le groupement tle

ces

inscriptions, saufdeux

exceptions, en

Italie d'une part,

en

Narbonnaise d'autre part

17.

Les

causes de

cette concentration

dans

notre province

sont,

incertaines; peut-être faut-il l'expliquer

une fois

encore par les circonstances historiques et

le

voisinage de l'Italie

et,

de la Méditerranée qui ont permis à Rome

de

marquer la

Narbonnaise cl'une

ompreinte particulièrement forte.

On

trouve

généralement les formes

suivantes:

Iulgur

dli,um,t8

?ulgur iliaom,rs Fulgur

d'ittom

conilitum,zo Tulgur

cond,'itum d,iaom,zr Diuom

fulgur

cond,itum,zz

Fulgur

cond,itum,z3

?ulgur

16

Voir les

références

'infra; nous n'avons

pas

compris

dans

cot inventaire

des

inscriptions à

la

foudre d'un type très différont, ou do

locture douteuse:

par ex. CIL X,

1015;

CIL XIY,

245;

CIL XI,

1024,

A

Gonève,

quatre

dédicaces intérossant

le

culte

X'igure 6. Carte de

répartition

des inscriptions dédiées à

la

fou<lre en Narbonnaise.

st. H'Ppo/ltê 4cëIôD

a-J'

o

eé2.èrs ç Nè.bènpe O

rle

Jupiter

ont été découvertos

jusqu'ici: CIL X.II,

2588

:

\M. DEoNNA, P'i,erres sculptées d'e

la

oie'illa Genèae,

Genève

1929,

p. 36, no Il3

(Genèvo);

clL XII,

2589

:

DEoNNA, op. c'it.,

p.

34,

no

I00 (St, Victor)

; CIL, )(II

2590

:

DEoNNA' op. c'it., p. 14, no 6

(Saint-Pierre);CILXII,259l :

DEoNNA'

op.

c,it.,

p.

15,

no 7 (rive

gauche

do I'Arve,

sous Pinchat).

1?

M. euy

BA.nn,rJor,,

directour des Antiquités

historiques

du

Languedoc-R,oussillon, prépare -uno étude de sy'nthèse sur K Le cul,te d,e la' Eoudre d'ons l'Anti,quité, en Ga,ule Nctrbonna"ise r. Je

lui

laisse donc le sôin d'une analyse détaillée dos découvertes dans cotte province.

18

Romo: CIL Y\

205

et

30. 878.

leNewcastlo: CIL YII, 561; Nîmes: CIL XII,

3047;

Montbazin

(près

de Montpellior):

Espéran-

diew ILG,

543l'

Année

ëpigraphiEte 1902,

p.

3, no 3; Bultr. Soc. nat. antiq. de Urance,190l, pp. 206-

207.

20

Nîmes: ClL XII,3O48.

z1 Nîmes,

CIL XII,

3049.

22 Tvtoa,,

CIL Y,

6778.

2B

Rome: CIL V\

30.877;

Puteoli: CIL X,

16O3;

Taormina: CIL X,6990; Lyon, CIL XIII,

1785;

o lii

orcnoble Yd/epce

*oÉDa

(7)

conilitum

publice,za

Fulgur Summani

(foudre tombée de nuit),z5

Fulgur

summa,nium cond,ittcm,z6

Ioaium

fulgur,27, Iultgt'i,ter

futgur

fulmen.z8

Notre texte doit être rapproché de la série,

modeste

jusqu'ici il est vrai,

des

formules

Diaom

futgur conilitum trouvées en deux

exemplaires

à Ivrea (Italie),

sur

la route d'Aoste et

des cols

du petit et du Grand-Saint-Bernard. Nous donnons

en

p.294 un tableau récapitulatif des inscriptions

dédiées à

la

foudre.ze

UNE HAcHn wÉor,rrureun EN R,apponr

ÀVEC NOTR,E INSCR,IPTION

La découverte de notre inscription donne tout

son sens à

la

mise au

jour,

lors des

fouilles

entre- prises en 1970,

d'une

hache

néolithique

en

pierre polie recueillie

à quelques mètres de

l'endrôit

oir

gisait notre texte

épigraphique.so

D'après

ce que

nous

savons des coutumes religieuses rappelées

plus haut, il ne fait guère de doute qu'il faille

Cavaillon: CIL XII,

1041

; Mont

Saint-Jean

(Qard)

: CIL XII,

2769; Saint-Hippolyte-de-Caton

(Ga,rd)_:_C_IL

XII,

2888; Argilliers-(prèê de Nîmes) :

CIL 4If, 2970;

Monrm{ra,t,:

CïL XII,

802É;

Saint - Gilles : C

I L XII,

4 I 00 ; R oussillon ; Rhod,ania, 1952,

pp.

27-28 eL Galli,a,

t. xvr, lg58, p.

497;

da,ns Ga,llia,

t. vnr,

1950,

p.

IBB, cetto insôription

est citéo

sous

le lieu

< Gargas >,

ce qui

consïitue manifestement une erreur; Simiane: GAtIia,,

t. xxrr,

_I-Q64, p. 557,; Lubéron z Gal,L,ict,, t,,

xxrr, 1964,p.587;

Nîmes: Galli,a, t,.

xxrr,

1964,

p.

bOB.

2a

Entro Conza

ot,

Mirabella, près de

Bénévont (Samnium):

CIL IX,

L047.

26 Rome:

CIL VI,

30.879.

28 Rome:

CIL VI,

206,

2?

Sér.rier (Hauto-Savoio):

Go,lli,a,

t. xrv,

1g56,

pp.26I-262.

28 Ampuis (près de Vienne)

: CIL XII,

LBOT.

2eVoir cartes, figures 5 et 6; abréviations

du

tabloau: AE : Année épigraphique; ILG : u.

FsrERANDrnv,

Inscript'ions latines

d,e Gaule, Paris,1929.

3! Cetto hache

a

été publiée

pâr

MÀr,c-R. sAt-rr,rR,, da,ns (]enaud.

ns. t,, xx,

1972,

pp. llg-120.

Nou en donnons uno photographie à1â figure T.

Figgre^J, La hache néolithique. Dimonsions: long.

max. ll,l cm;

Iarg.

max.

b,8

cm;

épais,max. 2,7 crn;

poids 268 g.

(8)

mettre ces deux témoins archéologiques

en

étroite relation; la

<

pierre de

foudre n

aura

été ensevelie à

l'intérieur

du

puteal

sur lequel

devait être

fi.xée

l'inscription;

au

moment

de

l'abandon

de

l'établissement,

dans les premières années du ve siècle, le

tertre

sacré

qui s'élevait

à

l'extérieur

de l'enceinte, à quelques mètres de la porte monu-

mentale, n'échappa

pas

davantage

à

la

destruc-

tion

que les

bâtiments du

domaine,

et

ses débris

furent

dispersés

jusqu'à la venue des

archéo- logues

du xxe

siècle...

Plusieurs interprétations peuvent expliquer la

présence

de

ce

tertre ou de cette inscription

à

l'entrée

de

l'établissement rural

de

Bernex:

-

chute réelle de

la

foudre en cet

endroit,

or) une hache de pierre

polie fut

enterrée comme trace

matérielle

de

la manifestation

de

Jupiter;

-

simple découverte par les Gallo-R,omains

d'une

hache

néolithique qui

consa,cra ce

lieu

comme

<

fulguritum t;

- intention apotropaïque, enfin,

l'enfouissement

d'une

hache de

pierre devant prémunir l'éta-

blissement, des effets de

la

foudre.3l

Il n'est pas

sans

intérêt de remarquer que

les

haches de pierre de l'époque néolithique ont joué un rôle dans les croyances

populaires

jusqu'à l'époque contemporaine. Dans

son

ouvrage sur le folklore de

n'rance,3z

P. Sébillot

énumère

un grand nombre de pratiques:

dépôt ou enfouissement des haches dans les

fondations

des

maisons, dans les champs,

sous des foyers,

dans des greniers, dans des meubles;

usage

comme amulette contre la foudre, contre

les

influences malfaisantes, pour favoriser les

cou-

vées, guérir certaines maJadies, clonner

de

I'appétit aux chevaux... La coutume d'enfouir

dans les

fondations

des constructions neuves des

objets de pierre et le plus souvent des

haches

était,

respectée

il n'y a pas si longtemps

encore dans

la région d'Aoste

(fsère).33

DÀTATION

Pour la datation de notre inscription, il

est

difficile d'avancer une hypothèse solide en

se

fondant sur le caractère

des

lettres: dans

bien des cas,

la perfection d'exécution devait

dépen-

dre

essentiellement

du graveur; notre texte

est

loin

de

présenter la régularité et

les belles

pro- portions des inscriptions de haute époque:

les

lettres s'inscrivent dans des rectangles irrégu- liers,

les

deux

lignes

horizontales du n'sont,

iné-

gales et la barre inférieure se trouve dans la partie

supérieure de

la

haste

verticale;

l'espace- ment, des caractères

n'a

pas une

valeur

constante

et le

léger

arrondi du premier

des

deux V peut être mis au compte d'un caprice ou d'une mal-

adresse

du graveur. Le seul repère possible,

si

I'on admet une corrélation entre le mur

d'en-

ceinte et notre inscription, serait la

deuxième

moitié du rre siècle; cette période pourrait constituer

alors

un

terminus Ttost quem.s

31

La

présenco

de

haches

on piorre polie

de l'âgo

néolithique a

souvent, été signalée dans des cons-

tructions romainos: à Alésia, dans lo

sanctuaire

d'Apollon Moritasgus: E, sspÉnerotnu,

dans

Bull.

archéo\,. d,u Comité d'es

traoaun

hi'storiques, 1910,

p. 277;1912, p. 59;

1914'

p.

182; à-Alésia encorel dans un édifice à double colonnade identifié cornrne

les

thormes

de Ia ville par J.

TourÀrN:

GaIIi,a,

t. t,

1943,

pp. f47-I48; dans

dos farut'z

L. Dn vnsr,y, Les làna ou petits

temples gal'lo'

roma'ins ile

la

région normamd,e, R,ouen, 1900,

p.

12, 18,

2I,

28, 49, 85, 102, 101 ; à Vionne (Isère), dans

une <cachette romainer: dans

BuI'I'. d'es

Anti-

qua'ires d,e

France,

1925,

pp.

128-133;

à

Saint-

Bortrand-de.Commingos,

sur un seuil de

maison

romaine: dans Bul,I. Antiq., loc. cit.; dans

des sépultures romaines

à Lunoray

(Seine-Infériour-o),

à^Bray

(Oise),

à

Beaugency (Loiret)

; dans

des

oi,Ilae -à'

Baptoste (Lot-et-Garonno), à

TouratÙe

(Cher),

à Cârnac

(Morbihan)

: dans Bull'.

antiq.., ioc. c'it. Cos haches

sont

généralement considéréo

par

les auteurs comme des ex-votos

ou

des talis- mans contre la foudre. Sur cette quostion, on porrrrâ encore consultor

r', e. scrrenrrnn, Sur

l,'utilisatiom rituel,le d,e Si,len

et

d,e Ha'ches néol'ithiques, dans Reuue d,es musées et col,lect'ions archéologiques, t,'

xw,

1928, 3e année, no

2, pp.

46-40;

t.

r.nr.r'vct, QueI- ques obseruations sur -tràs poi,ntes d'e loud,re, da"ns

L'Anthropologie, 1009, pp.3l-34; G.

c+orrnY'

L'homme-d,es-c'i,tés lacustres,

Paris,

1932'

pp.

1l-12.

32 p. sÉsrr,r,o:r, op. c'it,,

t. rv, pp.

66-76.

aBJ.

nouçtnn,

Aoste

(Isère),

uicus et pagus,gal'lo' roma'ins, Recherches dtlvistoire et d'e topogra'phie hi's- torique, Thèse

do l'Ecole

des hautes études, Sor-

bonne,

6e

section,

1972,

pp.

24-25.

La

question do savoir si ces haches sont, -dês copies a été discutéo;

r'.

A, scaAEr.FEF,, o?o.

cit., p.

49, pense avec raison

qu'ellos sont d'authentiques

pièces

néolitliques:

lèur vertu

talismanique

-devait provenir do

leur

origino et do lour destination

mystériouses; uno pièée fraichemont,

polie n'aurait

sans

doute

pas

froduit

un effot semblable sur l'imagination supers- titieuse de l'hommo.

34

D. ?ÀrrNrnR,

L'établissement gctl,lo-roma'in d'e Bernen G.E, dans

J\SGU, t.

r,vr, 1971,

pp.

f39-163.

(9)

TABLEATI

R

ÉcaPrrul,ATrn' DES rNscnrprroN s

eR

oupÉ ns sEr,oN r,a plr'ovnNANcE

ze

Province,dépar- Localité tement ou

canton

CIL Autres

références

Italie

Campanie

Latium

Piémont

Sicile

Conza Pompéi

Puteoli

Ostie Rome

Iwea Taormina

IX,

1047

x,

1603

vr,205 vI,206 vI,

30.877

vI,

30.879

vI,

30.879

Y,

6778

x,6990

aD,1946,176 AE,1946, Igg :

AE,lg4l,13

AE,lg4g,

g3

48,

1953,23

(deux

inscriptions)

Total pour I'Italie:

14

inscriptions (inventaire partiel, voir note

3g) Narbonnaise Basses-Alpes

Gard

Genève (CH)

Hérault

fsère Hte-Savoie Vaucluse

Simiane

Argilliers Montmirat

Nîmes

St

Gilles

St Hippolyte-

de-Caton

Bernex Montbazin Ampuis

Sévrier

Cavaillon Laudun Lubéron

Roussillon

xrl,2970

xII,

3023

xlr,

3047

xII,

3048

xII,

3049

XII,

41OO

xII,

2889

xII,

1807

xII,

1047

XII,2769

Gallia, 22,

1964, 557

Gall,io,

22,1964,

503

ILG,

543

- AE, t902,9

Gallia,

14, 1956,

26I

Gallia, 22,

1964, 557

Gallia 8,

1950, 138

:

Rhodnnia,1952,27 :

Gallia,16,

1958, 497.

Total pour la Narbonnaise:

17

inscriptions (inventaire

complet)

Tres

Galliae

Rhône

Lyon XIII,

1785

Britannia Northumberland

Newcastle

VII,

561

Total

général: 33

inscriptions

(10)

CONCI,USIO\

L'inscription

<le

llentex vient compléter utile- ment les maigrcs témoignages

archéologiques

concernant la vit' rcligieuse de nos

campagnes

à l'époque

rornaint'.:|5

Elle atteste qu'un rite purement romain avait été adopté par

les

indi-

gènes

d'alols

t1ui, comme

tous

les Celtes,

étaient particulièrernt'nt

itnpressiotrués

par

les

effets

de

l'éclair et de la foudre; à côté de Taranis,

dieu

gaulois du totrtrerre, Jupiter a rapidement

conquis une place <le

choix

et

il

est vraisemblable que peu à peu le dieu celtique et le dieu

capitolin ont dû

se confonclre. C'est le

Jupiter

gaulois

qui

régnaiL sur les grands cols des Alpes occidentales:

Petit et Grand-Saint-Bernard (Mons M'inoris Ioai,s et Mons loais), col de la Roue,

entre Modane et Barclonèche; on a remarqué aussi que

les

colonnes

clu dieu à l'Anguipède avaient

été érigées en

particulier

en des

points

oùr

la

foudro

tombe fréquemment.36 Il n'est pas étonnant

d'ailleurs

que les campagnes, soumises

plus

que Ies

villes aux

caprices célestes,

aient particulière- ment bien

assimilé les

rites

attachés

au culte

du

maître du ciel:

à côté tles forrnules

rituelles dont cette brève étude fait I'objet, nous

citerons

encore pour mémoire les autels des

sommets

consacrés à Jupiter, ex-voto offerts par

les bergers des Pyrénées

pour obtenir

une

protection

de leurs

troupeaux

contre

la

foudre.37

Ainsi

la découverte de Bernex,

tout

en

s'inscri- vant

dans

un contexte qui

dépasse le cadre pure- ment,

local,

nous

apporte un

élément d'apprécia-

tion

modeste, certes, mais

non

négligeable,

pour mieux connaître le degré et le caractère de la romanisation

de

la région

de Genève. 38

36

II n'a

été trouvé

jusqu'ici

à I'extérieur de l'agglo-

mération urbaine

que des autels

à Pan

(Versoix), à

Jupiter

(Carouge), à Morcure (Bonvard, communo de Vandæuvres), a,insi

qu'un buste

on bronze du

dieu

h:nairo

Men

(Landecy, communo de Bardon-

nex), et

des statuettes

en

bronze dos

dieux

Mars (Bonvard) et,

Ilermès

(Bonvard).

Références.'

paN: E.

DI;NANT, Cato'logue d,es sér'ies ga,ll,o-romaines

il'u

musée épigraph'ique cantonal,, Genèvo, 1909,

p.

198,

no 55; E.

ESP RANDTETJ,

Recueil, ç1énéral d,es bo's-rel,iefs, statues

et

bustes d,e l,a, Gaule roma'ine, 1907-1938, ù.

rx, p.

143, no 6799;

rM. DnoNNÀ, Pierres sculptées d'e

Ia

uiei,trle Genèue, Genève, 1929,

p,40,

no 134 (Cet ouvrage groupe en

un'"olume lesàrticles: w,

DEoNNÀ' Les col'lections l,apid,aires

au Musée d,'Art et d"H'istoire,

dans

Genan:a, t,.

w,

1926, pp, 218-3221'

t. v,

1927,

pp.

107- 234;

t. vr,

1928,

pp.

I18-248; t,.

vrr,

1929,

pp.

259- 323),

,rurrrnnz CIL XII,

2591;

nrnrervr, op,

cit., p. 35, no 6;

onoltxe,

op. c'it,, p. 15, no 7; r,.

nr,oltnrl,

Carouge,

oilla

roma'ine

et

burgond'e, da'ns Gena,ua,

t,. xvrrr,

1940,

p.

62.

lrnncrmnl. CIL XII,

25951.

DUNANT, op. cit., p. 37, no 8; OnoNrre, op,

c'it.,p.16, no

13.

lrnu:

R,. MoNTANDorr-, Genèue, d'es orig'ines

aurinaasions

barbares,

Genève, L922, p.

174,

no

199;

w.

DEoNNA, Catalogue d'es bronzes figu'rés antiques d,u

Musée d,'Art et

d,'H'isto'i're, Genève, 1915-1916

(tiré à part, de

Indi,cateur d"ant'iquités su'isses,

t. xvrr,

1915,

p.

L92, 286; t,.

xvrrr,

1916,

p.31,

102), no 48,

p.23.

nrnns:

w.

onoww.e',

ibid.,

no 5,

p.

10,

rrenrrrs;

w. DEoNNl.,

ibid.,

no 31,

p.

f 8.

36 D. vAr* BEn,cI{EM, Le cul'te d,e

Jupiter

en Sui,sse à l'époque ga,llo-romai,ne, d'ans Reuue historique uau- d,oise, 1944,

p. 1l; r.

LE eaLL,

Jupiter

etles Grand's cols des Al'pes occid,entales, dans Actes d'u Coll'oque ,ùnterncttional sur les cols d,es Al,pes, Bourg-en-Bresse, 1969,

pp. 17l-I75; r.

LE GALL,

A

propos d'u caual'ier à I'Angui,pède, dans Mémoi'res d,e Ia Commission d,es ant'iqu'ités d,e

Ia

Côte-d'Or,

t. xxrv,

1954-58,

p.

24;

?.-M. DrrvAL,

Les

d'i,eut d,e

la

Ga'ul'e,

Paris,

1957, notamment Taranis et

Jupiter, pp,72-76.

3?

c. rounr,

A.

sorrrou,

Une aime pyrénéenne conso'- crée

à Jupi,ter:

Le Mont-Sct'con (Hawtes-Pyrénées), dans Gal,li,a,

t. xxr,

1963, pp,27 5-294; E. THEvENor, Di,ainités

et

satnctuaires d'e

la

Gaul'e,

Paris,

1968,

pp.26-28.

38

Au

moment oir je recevais les premières épreuves de cet,

article,

le professeur

D. Van

Berchem avait, l'obligeance de me signaler une

inscription

clédiée à

la

fôuclre trouvée à

Luni

(Ligurie) et mentionnée dans une

petite

notice illustrée consacrée au muséo de

cette ville. Je

dois

à I'amabilité drr

Jrrofesseur

A, Frova, soprintendente alle anbichita

della

Liguria,

quelqGs ronseignements complémentaires'

Il s'agit â'unê inscriptiin

Fulgurf cond,'itmn gravée sur une plaque de marbre trouvée en 1959 a'u conrs des

travaui pour la

construction 4rr

tnrrs{,';

elle roposait, entre une piscine

et un temple

dans uno foÂse rectangulaire

he 2,50x2,0 m où furent

mis

au jour

quelques

fragmonts

cle

terre crrite

pro-

venànt dri temple voisin, une plaque de

trronze

aux

bords profiIés contre laquelle

était

soudé une

sorte do petit autel creux; en

enfouissant,-ces

objets

frappés

par la foudre, on

avait, procédé à l'entorrement,

dè la foudre

elle-même. Cette ins'

cription sera publiée

clans

un prochain

ouvrage consacré

aux fbuilles de Luni; jusqu'ici, en

plus de

la

notice mentionnée, oIIe est brièvoment signa- lée

dans un article

do

n. sr-lwr,

Archâologische

Funde rrnd

Grabungen

in Norditalien,

1959-f967'

pp.

551-556,

f,uni, in

Archriologischer Anze'iger,

i068. Notre

tableau des inscriptions ne comprend, pour

I'Italie,

que les exemplaires cités; pour un

in-

ventaire plus

complet,

on

se reportera,

à p.

mrw'

euzzrvr, Tulgur

ôond,'iturn

e

bôd'entatr, da,ns GIi, archeolog,i, ,i,tal,dand

in

onore

rfi

Arnad'eo

Maùni',

Cava dei

Tirreni,

f965,

pp.

318-335.

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