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N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

M AURICE F RÉCHET

Généralisation du problème de Pfaff

Nouvelles annales de mathématiques 4e série, tome 5 (1905), p. 110-114

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(2)

( " o )

[H6b]

GÉNÉRALISATION DU PROBLÈME DE PFAFF;

PAR M. MAURICE FRÉCHET.

Notation de M. Méraj. — Indiquons d'abord la notation que nous allons employer et dont l'idée est due à M. Méray.

Etant données n fonctions x{, . . , xr de r para- mètres o)4, . . . . tùn nous poserons

en désignant par d^i la différentielle de o>/ et par

le déterminant fonctionnel de j(, . . ., xr par rapport

à (O4, . . . , ( Or.

On voit alors que la différentielle multiple d(xx, . . . , xr)

a, avec le déterminant fonctionnel r^-—u ' * *'——^ le

7 D(tùu . . . , wr)

même lien que la différentielle dy avec la dérivée y'x. On démontre facilement que, si yK, . . . , yr sont r fonctions de n quantités, xt, . « . , ^« dépendant de{ , . . ., <or, on a

si 72 ^ /*, e t

si n <^ /'.

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Position du problème. — Ceci élanl, nous voulons résoudre le problème suivant :

Trouver les relations entre les quantités / ^ . . . ^ (où z4, . . ., ir farinent une combinaison quelconque de r des nombres i, . . ., //) et x{, . . ., xn qui entraînent la relation

(i) N Pii,...,ir d(xti, ..., Xir) = o avec n g r.

On obtient le problème communément appelé pro- blème de Pfaff pour /• = i.

Le problème ne se pose que si x^ . . ., xn ne sont pas indépendants, mais au contraire sont fondions de 7' paramètres k>4, . . . , (or. Montrons d'abord cjue l'égalité (i) ne peut avoir lieu quel que soit le sys- tème de fonctions de t o4 ? . . . , cor qui représentent xt, . . . , xn, que si tous les p sont nuls.

En effet, l'équation (i) est équivalente à la suivante

p

(-

r

' ^ ) ]

dx

**

J

Or on peut, en laissant aux crochets des valeurs fixes, donner aux quantités — des valeurs arbitraires puisque les x sont, par hypothèse, des fonctions abso- lument arbitraires des co. il faut doue que les crochets

soient nuls, c'est-à-dire que l'on ait

= I , . . . , 71),

en considérant x4, . . ., xii_l^ .^/1 + i, • • •, %n comme des fonctions arbitraires de o)2, . . . , cor. JNous sommes ramenés au même problème où l'on a remplacé /i, 7'

(4)

par n— i, /*— 1. En opérant successivement de la même manière, nous arriverons à l'égalité

qui doit avoir lieu quelles que soient les fonctions de cor

qui représentent les x autres que x, . . . , xir__r Par suite les p sont nécessairement nuls.

Solution du problème de Pfaff généralisé. — Ainsi l'équation (i) n'admet que la solution banale

lorsque les x sont fonctions arbitraires de to<, . . . , tor, c'est-à-dire fonctions arbitraires de r d'entre elles.

Ce cas est celui où toutes les n — r relations indé- pendantes qui doivent exister entre les x pour que le problème ait un sens sont arbitraires. Voyons ce qui arrive lorsqu'on se donne un nombre déterminé n — q de ces relations; soient

( 2 ) / i ( a ? i , . . .,xn) = o , . . . , f q ( o ou . ..,xn) = o

avec, nécessairement, (j^n—r.

Ces relations indépendantes sont résolubles par rap- port à q des x; on peut donc les mettre sous la forme (3) ri = (fl(x(/^u . . . , # „ ) , . . . , xq= yq( xq+u . . . , xn) . Par suite, l'équation obtenue en remplaçant xK, ...)Xn

par leurs expressions (3) dans (1) est une équation de même forme où n'entrent que les différentielles mul- tiples de xq+i, . . . , Xn, r à r. Et cette équation devant avoir lieu quelles que soient les n — q—r relations arbitraires qui doivent exister entre xa+{, . . . , Xni les

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( " 3 )

coefficients des différentielles multiples qui y figurent doivent être nuls d'après ce qui précède. On a donc des équations qui déterminent d'une façon unique les Pjlf...jr dans lesquels les ƒ sont supérieurs à q

(4) ^2^

où I'I, . . . , i's sont inférieurs à q et où yÂi, . . . , jk r_s sont r — s des nombres jfj, . . . , jr.

Les équations (3) et (4) forment donc la solution la plus générale de l'équation de Pfaff généralisée (i).

On voit que cette solution dépend de y fonctions ar- bitraires, q pouvant prendre les valeurs i, . . ., n — r.

Et elle détermine q -f- Crn_q des quantités x, p en fonc- tions des n — q -f- Crn — C'n_q autres.

On pourrait obtenir la solution générale en partant des équations non résolues (2) et en appliquant la mé- thode des multiplicateurs à lVquation (1) et aux équa- tions

qui soni conséquences de (2).

Remarque. — Dans le même ordre d'idées, on pour- rail être amené à généraliser la théorie des transfor- mations de contact en cherchant à déterminer des fonc- tions X | , . . . , Xw, P«,.,.,r, .. ., ¥iu )/r, .. . des variables

«r,, . . ., xn, /><,...,r< . . ., Pit,...,ir, - • • qui satisfassent à l'égalité

On aura une solution évidente (qui correspond aux transformations prolongées de Lie) en prenant pour X,, . . . j X/i des fonctions de xK, . . . , xn qui définissent

Ann. de Mathémat., 4' série, t. V. (Mars 1906.) 8

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( " 4 )

une transformation réversible quelconque. Car alors les P seront des fonctions bien déterminées des x et des/?, linéaires et homogènes par rapport aux p :

Mais il semble que Ton doive chercher dans une autre voie une véritable généralisation de la théorie complète de Lie (en faisant intervenir des considéra- tions de calcul fonctionnel).

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