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LE MOIS HYDRO-ÉLECTRIQUE EN FRANCE ET À L'ETRANGER : Information diverses : La Houille Blanche en Limousin

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Academic year: 2022

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L A H O U I L L E B L A N C H E 1 7 !

d'un ingénieur. C'est à ce problème q u e s'est attaqué M . Boucher et il l'a résolu avec u n e simplicité et u n bonheur parfaits. N o u s d o n n o n s , dans la note ci-dessous, résumant la description qu'il a publiée dans le

Bulletin technique de la Suisse romande,

les détails les plus frappants de cette installation unique, (i)

C'est grâce aux progrès de l'art d u

tubiste

que cette magis- trale conception a p u être réalisée.

Usine de Vouvry. — Elle fournit l'énergie sous forme d e courant m o n o p h a s é à

6000

volts et à 5o périodes et peut alors se mettre en parallèle avec l'usine de la G r a n d e - E a u , située à 10 kilomètres de là, en a m o n t d'Aigle. C e s deux usines se prêtent ainsi u n mutuel secours et q u a n d le débit de l'eau baisse à celle de la G r a n d e - E a u , celle d u Lac T a n a y lui transmet une aide proportionnelle.

Il semble qu'il y ait là d'utiles exemples dont pourront s'inspirer les ingénieurs dans des cas analogues.

Antres installations visitées par le Congrès. — L e s con- gressistes ont terminé leurs promenades par la visite des usines bien connues de la Coulouvrenière et de Chèvres.

Près de Chèvres, sur la rive droite d u R h ô n e , les congres- sistes ont p u voir u n e usine d'électrochimie qui emprunte son énergie à l'usine voisine. Cette usine d'électrochimie est fermée. S o n histoire nous a été contée de deux manières différentes et, ce qui semble en résulter, c'est que l'exploi- tant a d û cesser pour diverses causes dont l'une, et n o n des moindres, aurait été l'irrégularité avec laquelle l'usine de Chèvres lui donnait l'énergie.

Cette dernière,

usine communale,

satisfaisant d'abord aux besoins c o m m u n a u x , n e donnait à son client q u e son superflu, q u a n d elle en avait.

(1) L a plus haute chute d'eau du monde :

L a Société des Forces motrices d e la G r a n d e - E a u utilise à V o u v r y (Suisse) u n e chute effective d e 920 mètres p o u r la distribution de la force motrice et d e l'éclairage, par l'électricité. Cette chute alimentée par le lac T a n a y qui reçoit annuellement plus d e 12000000 d e m ' »3

d'eau, peut d o n n e r par a n sur l'arbre des turbines S o o o o o o o HP heure.

L'installation prévue p o u r 10000 HP et pouvant en d o n n e r actuelle- m e n t 2000 est destinée à renforcer l'usine hydro-électrique cons- truite par la m ê m e Société à to kilomètres d e V o u v r y . L e s alter- nateurs d e ces d e u x usines étant d e m ê m e voltage et d e m ê m e fré- q u e n c e sont couplés en parallèle sur le m ê m e réseau.

L a prise d'eau est constituée par u n puits.de 3o mètres d e profon- deur o ù d é b o u c h e u n e crevasse naturelle c o m m u n i q u a n t avec le lac et d o n n a n t a u x basses e a u x 200 litres par seconde. L'eau est d'abord a m e n é e par 2 tunels, puis par u n tuyau e n tôle d e 1200 mètres de long et d e o m . 80 d e diamètre, jusqu'à l'endroit o ù c o m m e n c e la grande descente. E n ce point, o ù la pression n e dépasse pas 21 mètres, o n a placé u n e s o u p a p e d e retenue destinée à arrêter l'eau en cas d e rupture d e la canalisation à l'aval. U n e colonne m o n t a n t e de 25 mètres d e haut atténue le c o u p d e bélier d û à la fermeture d e cette soupape. L a grande descente d e la canalisation, qui c o m m e n c e alors et s'étend sur 1940 mètres e n ligne à p e u près droite, c o m p r e n d 2 sections. L a première, longue d e 635 mètres est f o r m é e d'un tuyau unique d e 5oo"'/"' d e diamètre extérieur avec u n e épaisseur de métal croissant d e 7 à 11,5 "/'». D a n s la seconde sectionj longue d e i3oo mètres, la conduite principale se subdivise e n d e u x tuyaux d e 341 m/»' d e diamètre extérieur. L'épaisseur d u métal croit de 8 à s8m/fll. C e s conduites sont en" acier extra-doux Martin S i e m e n s sans rivure. Les joints à e m b o î t e m e n t s sont serrés par des boulons, ce qui a rendu inutile tout a m a r r a g e au sol d e la canalisation et la pose d e massifs d e m a ç o n n e r i e près d e s coudes» D u reste, la canalisation est recou-

Il y a là une leçon de choses capable de faire réfléchir les industriels — s'il y en a — q u i seraient partisans de la

niuni- cipalisation

des services de production de l'énergie et aussi ceux qui, trop confiants, louent cette énergie sans vérifier, au préalable, si le producteur sera toujours à m ê m e de faire face à ses engagements.

*

* *

E n plus de ces installations, les m e m b r e s d u Congrès ont encore visité le sanatorium de Leysin et l'organisation d u petit chemin de fer à crémaillère A b t qui y tait accéder.

A u sanatorium de Leysin, o n saisit sur le vif ce que l'on peut appeler

Viîidustrialisalion de l'art de guérir.

Sont-ce donc, en effet, autre chose q u e des usines à guérison q u e ces palais si plaisants et si confortables o ù tout est combiné, soins

perfectionnés,

site admirable, pour faire oublier ses douleurs au malade !

*

L e 17 septembre, les derniers congressistes se séparaient à Genève.

LE MOIS HYDRO-ÉLECTRIQUE

en France et à l'Etranger

I N F O R M A T I O N S D I V E R S E S

L a Houille Blanche en Limousin

O n est parfois tenté de croire q u e le D a u p h i n é et la Savoie sont les seules régions o ù l'on puisse avantageusement utiliser la Houille blanche. S T . est vrai q u e ces contrées sont particulièrement favorisées à ce point d e vue, elles n'en ont cependant pas le m o n o p o l e absolu.

L e s P y r é n é e s , l'Auvergne, le Jura et les V o s g e s possèdent de belles

verte d'une épaisse c o u c h e d e terre destinée à la préserver d e s variations d e température et contre la chute d e rochers. C h a c u n . d e s d e u x tuyaux d e la seconde section est terminé par u n e v a n n e tiroir en acier, mobile à la m a i n , destinée à fermer l'eau e n cas de réparation à l'aval. Cette v a n n e est suivie d'une autre à c o m m a n d e hydraulique se m a n œ u v r a n t à distance et depuis le tableau de distribution. Celle-*

ci doit se fermer rapidement e n cas d'accident. N é a n m o i n s , pour éviter u n c o u p d e bélier dangereux, cette fermeture n e s'effectue pas en m o i n s d e 5 secondes.

L'usine contient actuellement 4 turbines d'une puissance normale d e 5 o o HP, possédant individuellement d e u x distributeurs d e 5oo HP cha- cun, m a i s dont u n seul est réglable. D e u x d e ces turbines sont des roues Pelton e n bronze. L e s d e u x autres sont c o m p o s é e s d'un disque massif e n fonte à la périphérie duquel, à droite et à gauche, se trouvent des ailettes courbes. C h a q u e distributeur est alors double, d o n n a n t u n jet p o u r les aubages d e droite et u n autre pour ceux d e g a u c h e . C e s turbines sont m u n i e s d e remarquables régulateurs hydrauliques à servo-moteur, dont le fonctionnement est parfait.

Elles entraînent c h a c u n e à la vitesse d e 1000 tours par minute, u n alternateur m o n o p h a s é à 6000 vole.-» ; les turbines p r o p r e m e n t dites étant m o n t é e s e n porte-à-faux sur les bouts des arbres d e ces alternateurs. L'excitation d e ceux-ci se fait, soit par des excitatrices m o n t é e s e n bout d'arbre, soit par d e u x petites d y n a m o s actionnées c h a c u n e à 2000 tours par minute, à l'aide d'une turbine d e 25HP possé- dant u n seul distributeur réglable à m a i n . U n e petite batterie d'accumulateurs sert en outre d e secours p o u r l'excitation.

P o u r les 2000 premiers chevaux établis, l'installation a coûté environ 800000 francs. O n estime à 3ooooo francs fa dépense nécessaire p o u r doubler cette puissance. Cette usine n e fonctionna q u e depuis le m o i s d'avril 1902,

Article published by SHF and available athttp://www.shf-lhb.orgorhttp://dx.doi.org/10.1051/lhb/1902034

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•172 L A H O U I L L E B L A N C H E

installations o ù la Houille blanche est largement mise à contribution.

O n rencontre m ê m e en L i m o u s i n u n e usine hydro-électrique dont les caractéristiques n o u s ont paru suffisamment intéressantes p o u r être signalées à nos lecteurs.

Cette usine située au Saillant près d'Allassac (Corrèze) e m p r u n t e sa puissance hydraulique a u courant torrentueux d e la Vézère.

Elle c o m p t e à l'heure actuelle quatre groupes électrogènes d e 600 HP par unité et c o m p r e n d r a lorsqu'elle sera c o m p l è t e m e n t équipée 7 groupes d e m ê m e puissance, soit 4200HP.

Les alternateurs fournissent d u courant triphasé à 8coo volts qui est surélevé par des transformateurs à 20000 volts, tension adoptée p o u r le transport d e force.

L a ligne à 20000 volts, longue d e 80 kilomètres, fournit, depuis 2 ans déjà, la lumière et la force motrice a u x villes d e Lubersac et de L i m o g e s .

A u x portes de cette dernière, la tension est abaissée à 32oo volts p o u r alimenter directement l'ancien réseau primaire d e l'usine à vapeur qui fonctionnait à ce voltage. Cette usine, qui c o m p o r t e elle- m ê m e u n e puissance installée d e 2400 DP, a d u reste été conservée intacte, pour venir en aide à la station d u Saillant en s'accouplant avec elle sur le réseau à 32oo volts o u m ê m e lui suppléer totalement en cas d'accident.

O n voit l'intérêt q u e peut présenter u n e telle installation, remar- quable par la longueur de la ligne de transport, par la tension d u courant et surtout par la mise en parallèle d'alternateurs actionnés, les u n s par la vapeur, les autres par l'eau, et qui fonctionnent à 80 kilomètres d e distance.

N o u s publierons prochainement d e savantes études d e notre colla- borateur, M . D u m a s , ingénieur des Ponts et Chaussées, sur le cou- plage des alternateurs à distance.

L'Enseignement Electroteclmique à, Lyon

L e développement incessant des applications de l'é.iergie électrique a m e n a n t p e u à p e u la transformation d'industries très diverses, nécessite d e jour e n jour u n personnel technique plus n o m b r e u x . C'est surtout dans les pays de m o n t a g n e s , ç'est-à-dire, d a n s les régions o ù par le jeu régulier des forces naturelles lî provision d e houille blanche se renouvelle sans cesse, qu'il est utile d'orienter l'enseigne- m e n t d u côté d e l'électrotechnique ; là, assurément, est l'avenir industriel pour n o m b r e d e provinces françaises.

C'est en se plaçant à ce point d e v u e q u e le Conseil d'Administra- tion de l'Ecole Centrale Lyonnaise prévoyant le bénéfice q u e L y o n est appelé à tirer d e sa situation topographique, par rapport a u x Alpes, a u Massif Central et m ê m e a u x Pyrénées, a décidé d e compléter l'enseignement technique d o n n é dans cette localité par la création d'une quatrième année d'études spécialement consacrée à l'Electricité industrielle ainsi qu'à la M é c a n i q u e appliquée n o t a m m e n t à l'Hydraulique.

L e Conseil général d u R h ô n e a voté à l'Ecole u n e subvention dans le but de développer l'enseignement électrique.

Cette nouvelle année d'études est facultative p o u r les élèves diplômés d e l'Ecole, qui, d'ailleurs y seront a d m i s d e plein droit.

D'autre part toutes personnes justifiant des connaissances suffisantes p o u r suivre les cours avec fruit pourront profiter d e cet enseigne- m e n t .

L'idée maîtresse qui a présidé à l'organisation d e l'enseignement est la suivante :

Etablir u n cours d'Electrotechnique Générale sur lequel viendront p o u r ainsi dire se greffer, des conférences sur les applications industrielles.

L e Professeur de ce cours sera chargé d e maintenir l'unité d e v u e dans l'enseignement en reliant entre elles, par des développements théoriques des branches de l'EIectrotechnique, les diverses confé- rences sur les applications industrielles, chacune d e ces applications étant traitée par u n Ingénieur, qui d a n s l'Industrie se sera plus spécialement occupé d e la question.

L'enseignement d e la M é c a n i q u e et de l'Hydraulique appliquées- sera fait dans u n ordre d'idées analogues.

U n grand développement sera d o n n é à la partie pratique, tant a u point de v u e électrique qu'au point d e v u e m é c a n i q u e ; dessins,

projets, m e s u r e s , etc., se rapportant à c h a c u n e des d e u x branches d'études.

N o u s n e p o u v o n s qu'applaudir à cette extension d o n n é e aux études de l'Ecole Centrale Lyonnaise,persuadé qu'on parviendra ainsi peu à peu à créer à L y o n u n centre d'études électriques et hydrauliques.

O n contribuera d e la sorte déplus en plus au développementindustriel de la région en formant des ingénieurs capables d e rendre i m m é d i a - tement des services en passant d u Laboratoire à l'Usine sans avoir à s'adresser a u x Instituts techniques étrangers. N o u s s o m m e s heureux d'apprendre à nos lecteurs q u e cette transformation importante et d'ordre é m i n e m m e n t pratique et actuel est confiée à notre savant et très distingué collaborateur M . H . Rigollot,docteur ès-sciences, chargé d u cours de physique industrielle à l'Université d e L y o n , et qui vieat d'être n o m m é directeur d e l'Ecole.

Fabrication électrique de l'acier

UElectratechnische Zeitschrift signale qu'à Gysinge (Suède) o n fabrique directement d e l'acier coulé à l'aide d'un four électrique dépourvu d'électrodes. A p r è s d e longs essais c o m m e n c é s e n 189g, M . Kjellin, à la fin d e l'année 1900, établit u n four d e 58 kilowatts pouvant d o n n e r 600 à 700 k g d'acier e n 24 heures ; il opérait sur

t8o k g de minerai, dont le traitement ne durait q u e 3 à 4 heures. L e s résultats obtenus depuis sont assez satisfaisants p o u r qu'il ait entre- pris l'établissement d'un four d e 3 o o chevaux devant traiter 1800 k g de minerai à la fois. L e métal obtenu se caractérise par sa haute densité, s o n degré supérieur d e ténacité et d'homogénéité ; il est fort dur et n e se d é f o r m e pas à la trempe, sans doute par l'absence relative d e gaz pendant sa préparation. L a qualité supérieure d u produit obtenu lui p e r m e t d e lutter contre les produits similaires d e la métallurgie, son prix d e m e u r a n t d'ailleurs égal au leur, il va sans dire q u e l'on peut fabriquer par ce procédé les aciers réactifs c o u - rants : aciers au c h r o m e , au nickel, au m a n g a n è s e , a u tungstène; ce dernier jouit de propriétés magnétiques spéciales.

D'autre part, dans u n e notice publiée ,à l'occasion d u C o n g r è s d e la Houille Blanche, M . BÈRTHOLUS d o n n e d'intéressants détails sur le système Relier pour la fabrication électrique d e l'acier. D'après ce procédé qui a été appliqué à l'usine d e Kérousse (Morbihan), le minerai est d'abord réduit d a n s u n premier four, f o r m é d'une c h a m b r e à fusion o ù jaillit l'arc électrique, et d'une colonne e n maçonnerie rétractaire renfermant le minerai, le c h a r b o n réducteur et le fondant L e métal brut ainsi obtenu est ensuite coulé dans u n four inférieur réservé exclusivement à l'affinage et à l'épuration.

M . Keller espère pouvoir couler d e i5 à 20 tonnes d'acier à la fois, en e m p l o y a n t ces dispositifs nouveaux. L a tonne d'acier fabriqué par ce traitement électrique revient à environ 90 francs et nécessite 2800 kilowats-heures effectifs, soit 38oo chevaux-heure électriques.

. — c e o —

A C A D É M I E D E S S C I E N C E S

Séance dit 4 août igoz.

M e s u r e de la limite élastique des m é t a u x . — N o t e de

M . C h . FRÉMONT.

L'auteur dit que, lorsque l'on essaye des éprouvettes à la c o m p r e s - sion o u à la traction, il est impossible d'obtenir u n e direction n o r m a l e a u plan d e la section d e l'effort d e compression o u d e traction d e la m a c h i n e à essayer, l'obliquité d e cette direction ayant pour effet d e localiser l'effort d a n s u n e région plus o u m o i n s g r a n d e d e la section éprouvée ; il s'en suit q u e la charge n'est pas également répartie par unité d e surface et q u e le d i a g r a m m e d o n n a n t le taux d e cette répartition est faux.

Il est parvenu à le démontrer, en d o n n a n t u n très grand degré d e polissage à la surface extérieure d e l'éprouvette essayée ; il a p u observer qu'où la limite d'élasticité était dépassée, il se produi- sait u n dépoli d e cette surface suivant des lignes discontinues. D e plus, l'auteur est arrivé à u n e égale répartition d e la charge, soit par compression, soit par traction, e n d o n n a n t a u x éprouvettes essayées

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17.1

par compression, la forme d e troncs de cônes ; et à celles essayées par traction, la m ê m e forme, mais terminée par u n cylindre dont le diamètre est celui d e la section m i n i m a . D a n s ces conditions, lorsque la limite d'élasticité est atteinte, le dépoli se m o n t r e sous la forme d'une n a p p e continue sur la surface extérieure d e l'éprouvette ; cette n a p p e venant de la déformation irrégulière se propage dans la partie la plus faible d e l'éprouvette et gagne, d e proche e n proche, toute la surface extérieure de la section ; l'examen au microscope d e cette n a p p e , p e r m e t d e calculer l'égale répartition de l'effort.

S u r la caverne d u Holl-Loch (trou d'Enfer) de la Schlei- chende-Brunnen (source rampante) (Suisse). — Note de

M . E . - A . MARTEL.

L a caverne, visitée par l'auteur, est à 16 kilomètres de S c h w y z et à 75 mètres au-dessus d u village d e Stalden, entre les vallées de la M u o t a et d u Starzlen-Bach. L e s galeries reconnues d e la caverne ont 7 kilomètres de long et ?a hauteur m o y e n n e est d e 52 mètres.

L e fond d e la caverne est à 5oo mètres au-dessous d u sol d u pla- teau; le cours d'eau qui circule dans le fond est dû, en partie, a u x eaux de pluie et, en partie, à celles de la M u o t a ; le débit varie d e u n à plusieurs mètres cubes p a r seconde, la température d e ces eaux était de 5°8 C .

D a n s la dernière galerie (Crystall-Hohle), o n a recueilli des cristaux de gypse, produits soit par u n e p s e u d o - m o r p h o s e , soit par la disso- lution d'un b a n c gypseux par les infiltrations, et d'une cristallisation p.ir évaporation très lente.

Séance du 16^ août igo2.

Résistance à la traction d u béton a r m é . — M é m o i r e de

M . CONSIDÈRE.

L'auteur rend c o m p t e des expériences faites par u n e c o m m i s s i o n n o m m é e par le Ministre des T r a v a u x publics, p o u r vérifier les con- clusions qu'il avait formulées antérieurement.

L e s expériences à la traction étaient faites sur des prismes d e 2 mètres d e long et d e o m . 10 de côté, a r m é s près des angles, de fils de fer dont la section totale était d e 1 r3 millimètres carrés. L e béton contenait 3oo kil. de ciment Portland, pour on , 38 o o de gravier passant au crible de 25 millimètres d e maille et om 34 O 0 d e sable pas- sant au tamis de 5 millimètres d e maille.

O n déterminait séparément les efforts q u e produisaient le métal d'une part, et le béton d e l'autre ; o n a constaté q u e , sous u n e tension totale d u prisme d e 38oo kil., l'allongement a été d e 1, 3 millimètre par mètre d e longueur; la tension préalable produite par le retrait d u béton, était d e 520 kil.

D a n s u n e autre expérience, la traction était de 1790 kil. et l'allongement d e 0,29 millimètres par mètre d e longueur.

Enfin, o n soumettait le béton a r m é à des déchargements et des chargements successifs ; o n constatait q u e le coefficient d'élasticité q u e possède, p o u r résister à la compression, le béton qui a subi de grands allongements, est diminué, m a i s dans u n e proportion consi- dérablement m o i n d r e q u e le coefficient d'élasticité de tension.

L a diminution a été de moitié p o u r u n prisme soumis à des allon- g e m e n t s quatre à six fois plus grands q u e ceux qui se produisent dans les constructions.

S u r les travaux de cette année à l'Observatoire d u M o n t - Blanc. — M é m o i r e de M . JANSSEN.

L'auteur indique q u e :

M . le D r H é n o q u e doit faire des études sur les modifications q u e subit l'hémoglobine d u sang e n rapport avec les efforts musculaires et l'altitude.

M . le professeur A u b e r t étudie les modifications q u e l'altitude et la rareté d e l'atmosphère apportent à la richesse des rayons violets et ultra-violets d u spectre.

M . L e Cadet, d e l'Observatoire de L y o n , doit faire des études sur l'électricité atmosphérique.

M . le Dr Tissot doit étudier les modifications q u e l'altitude seule

o u c o m b i n é e avec le travail musculaire apporte à la composition d u sang et a u x échanges respiratoires.

L'auteur doit étudier la construction et la disposition à d o n n e r à des thermomètres, baromètres et a n é m o m è t r e s , de dimensions per- mettant leurs lectures de C h a m o n i x avec u n e iunette suffisamment puissante.

Séance du 2S août 1 go2

E t u d e théorique de la résistance à la compression d u béton armé. — M é m o i r e de M . CONSIDÈRE.

L'auteur, rappelant les résultats des expériences dont il avait rendu c o m p t e d a n s la séance d u 18 août, dit q u e l'étude des propriétés d u béton n o n a r m é à la traction ne pouvait faire prévoir celles d u béton a r m é s o u m i s a u x m ê m e s efforts. Il était nécessaire de véiifiersi, par analogie, la résistance d u béton a r m é à la compression donnait h e u à des effets analogues à ceux qui avaient été constatés p o u r la traction, et si l'on pouvait se servir de ces résultats p o u r la cons- truction.

O n pensait q u e le béton c o m p r i m é s'écrasait toujours avec u n gonflement latéral ; les armatures longitudinales ne pouvaient qu'ajouter leur résistance à la sienne sans modifier celle-ci. M . C o n - sidère pensait qu'en s'appuyant sur ces considérations, l'on obtien- drait le m a x i m u m d'effet utile e n frettant le béton a u m o y e n de fils o u d e barres d'acier enroulés en spires hélicoïdales, d a n s les m e m b r u r e s - c o m p r i m é e s , à la distance d e leur surface qui serait nécessaire p o u r les protéger de la rouille. D e s expériences prélimi- naires lui avaient d é m o n t r é q u e le métal e m p l o y é d e la sorte produisait u n effet utile sensiblement double de celui q u e d o n n e n t les armatures transversales rectilignes; il n e parle d o n c q u e d u béton fretté.

L a résistance des corps solides étant produite: i° par la cohésion, 2°,par le frottement intermoléculaire, et admettant q u e ce dernier frottement est soumis a u x m ê m e s lois q u e le frottement à la surface des corps et q u e son intensité est dans le m ê m e rapport q u e la pression n o r m a l e , il calcule la résistance q u e le frettage produit en a u g m e n t a n t le frottement ; en plus, n e tenant pas c o m p t e de l'aug- mentation des effets de la cohésion et d e l'accroissement de la densité d u s a u frettage, ce supplément d e résistance étant incertain et d e valeur inconnue, il m e s u r e la résistance réelle des prismes frettés ; calculant la résistance q u e d o n n e le frettage par son action sur le frottement intermoléculaire, il e x a m i n e c o m m e n t la différence qui est attribuée à la résistance propre d u béton cadre avec les résultats antérieurement c o n n u s sur celui-ci.

T o u s calculs théoriques faits, l'auteur arrive à conclure ce qui suit pour u n cylindre fretté sans cohésion.

P o u r u n raccourcissement d u cylindre, de valeur d o n n é e , le métal des frettes subit u n e déformation et, par suite, u n e fatigue qui n e sont q u e les 7 ^ d e celles qu'éprouveraient des armatures longitu- dinales, associées a u raccourcissement d u cylindre. L'effet utile d u travail d u métal des frettes étant multiplié par 2, 4, e n raison de leur m o d e d'action, la résistance qu'elles d o n n e n t au cylindre est les d e celle q u e produiraient les armatures longitudinales d e m ê m e poids, subissant le m ê m e raccourcissement q u e le prisme fretté.

A u m o m e n t o ù le dépassement d e la limite d'élasticité dans les armatures longitudinales produirait l'écrasement d u cylindre le

375 ' métal des frettes n e travaillerait qu'aux d e cette limite et, par

suite, l'écrasement d u béton fretté serait encore fort loin d e se pro- duire. Passant de là au béton avec ciment, l'auteur dit qu'il rendra c o m p t e p r o c h a i n e m e n t d e l'expérience indiquée ci-dessous.

O n avait f o r m é u n e balise d a n s le département d u Finistère, celle d e Gorlébian, d'un tube métallique d e ^ c e n t i m è t r e s d e diamètre rempli de.pâte d é c i m e n t pur. L e s vagues l'avaient ployé suivant u n rayon de 55 centimètres mesurés sur l'axe.'On e n a détaché u n tronçon, dans la plus grande courbure, et l'on a constaté q u e le ciment, qui avait subi d e si é n o r m e s déformations n'était traversé, dans la partie c o m p r i m é e , q u e p a r d e r a r e s fissures et avait conservé u n e très g r a n d e résistance,

(4)

m L A H O U I L L E B L A N C H E

SOCIÉTÉ INTERNATIONALE DES ÉLECTRICIENS

Nous donnerons, dans notre prochain numéro, l'analyse de l'unique bulletin récemment paru : août-septembre - octobre.

_ .——-OQ3—' •

SOCIÉTÉ DES INGÉNIEURS CIVILS

L'utilisation des chutes d'eau dans les Alpes françaises.

M . R. Tavernier, dans u n m é m o i r e adressé à cette Société, re- produit dans le Bulletin d e m a i 1902, et q u e n o u s croyons d e circons- tance de résumer ici, passe successivement e n revue les questions relatives à la statistique des forces hydrauliques dans les Alpes françaises, a u x conditions techniques d'établissement des grandes usines, aux prix de revient et a u x emplois principaux d e l'énergie.

L'auteur explique qu'il ne suffit pas d e connaître les étiages ordi- naires ou exceptionnels, mais encore leur fréquence. L e s industriels qui ont installé les premières grandes usines hydrauliques d u D a u p h i n é et de la Savoie ont cherché avec raison à utiliser irrégu- lièrement, e n sus des eaux d'étiage, u n e certaine proportion des eaux m o y e n n e s ; mais, p o u r fixer dans c h a q u e cas, au_ m i e u x des circonstances, les eaux m o y e n n e s utilisables, c'est-à-dire le débit m a x i m u m de la dérivation à créer, ils ont d û jusqu'ici « opérer a u sentiment » et ce sont précisément les constatations faites par eux, depuis q u e fonctionnent leurs usines, qui constituent les seuls éléments précis dont o n dispose aujourd'hui p o u r apprécier l'allure des torrents alpestres.

Si la plupart des rivières ont leurs basses e3ux en été, il n'en est pas de m ê m e des cours d'eaux alimentés par la Houille blanche.

M . Tavernier pense que, peut-être, verra-t-on dans l'avenir, grâce à la liaison des réseaux d e distribution, u n e n s e m b l e d'usines hydrau- liques établies sur des cours d'eau d'allures opposées, se compléter et corriger leurs défaillances les unes par les autres.

L e s variations saisonnières, si gênantes, peuvent être atténuées par le reboisement des pentes d é n u d é e s et surtout par la régularisation des lacs et, à cet effet, l'auteur reconnaît qu'en dehors m ê m e de tout concours administratif, l'initiative privée a p u , p o u r certains bassins réduits, jouer u n rôle e x t r ê m e m e n t utile; il cite l'exemple d u bassin d e L a n c e y .

L'inventaire de nos forces hydrauliques est d o n c u n e opération délicate et l'on peut être conduit à des estimations fort divergentes, suivant q u e l'on envisage les étiages exceptionnels et d e peu de durée, les basses eaux m o y e n n e s o u le m a x i m u m des eaux utilisables.

M . Tavernier estime q u e d'après la carte provisoire dressée par l'Administration de l'Hydraulique agricole p o u r le département des Hautes-Alpes, la puissance hydraulique totale d u département serait d e 3oo.ooo chevaux e n basses eaux et de Soo.ooo che%-aux en eaux m o y e n n e s . Il ajoute q u e M . l'ingénieur en chef Gotteland évalue la puissance hydraulique totale de la Savoie à 320.000 chevaux e n étiage et à 65o.ooo c h e v a u x e n eaux m o y e n n e s , et q u e , d'après les renseignements recueillis par M . l'ingénieur A r n a u d , la puissance totale des Alpes-Maritimes pourrait être provisoirement évaluée à 70.000 chevaux e n eaux basses et 140.000 chevaux e n eaux ordi- naires.

M . Tavernier, parlant d e la statistique des moulins et usines e n France, e n Suisse et en Italie, dit n o t a m m e n t , ceci, en ce qui con- cerne les Alpes françaises : « E n n o m b r e rond, 9.000 moulins d'une puissance m o y e n n e de 12 chevaux chacun, voilà le bilan par lequel se r é s u m e , à la suite d'efforts séculaires, la mise en valeur d e notre richesse hydraulique alpestre; 58 usines d'une puissance m o y e n n e d e 4000 chevaux chacune, voilà ce qu'y a ajouté, a u bout de quelques années, l'essor é c o n o m i q u e extraordinaire qui est la conséquence d u p r o g r è s d e s a p p l i c a t i o n s é l e c t r i q u e s s>-,

U n chapitre d u m é m o i r e est consacré à l'examen, depuis la prise d'eau jusqu'aux turbines, des divers organes constitutifs d'une grande dérivation industrielle, L a plupart des observations qu'il contient ayant été déjà exprimées d a n s le c o m p t e - r e n d u d u congrès n o u s passons à la partie d e ce chapitre o ù M . Tavernier e x a m i n e les rendements. Il lui semble qu'en général l'on ne s'est pas préoccupé de calculs assez rigoureux p o u r déterminer, dans les dérivations, la limite é c o n o m i q u e entte l'accroissement des sections — et par suite des dépenses permettant de diminuer les pertes de charges et d'amé- liorer les r e n d e m e n t s — d'une part, et les pertes admissibles, d'autre part.

11 croit, e n outre, q u e les usines auraient plus d'intérêt, a u double point de vue des frais de premier établissement et des rendements, à s'échelonner les u n e s à la suite des autres, le'canal de fuite de l'une étant raccordé a u canal d'amenée de la suivante ; ainsi elles profite- raient a u m o i n s , e n c o m m u n , d e la prise et d e la décantation des eaux toujours obtenues par des ouvrages coûteux.

A u chapitre suivant l'auteur e x a m i n e la question des prix d e revient d u cheval hydraulique et électrique dans les différentes cir- constances o ù l'on peut s'en rendre c o m p t e avec quelque a p p r o x i m a - tion. D'une façon générale, dit-il, le cheval hydraulique coûtera d'autant m o i n s à a m é n a g e r et à transporter : 1° qu'il sera d û à u n e chute plus élevée ; 20 qu'il sera produit e n plus grande quantité à la fois. Et, ensuite, pour sortir des généralités, il cite les résultats auxquels est parvenu M . D u s a u g e y d a n s s o n étude détaillée d u projet d'établissement d'une usine hydraulique de 8 à 10000 chevaux et d'une canalisation permettant le transport de l'énergie à 60 kilom.

au m o y e n de courants triphasés à 20000 volts (i). Cette étude serait toute entière à citer, n o u s e n g a g e o n s n o s lecteurs à s'y reporter.

M . Tavernier attire particulièrement l'attention sur la progression suivante des prix auxquels arrive M . D u s s a u g e y :

C h e v a l hydraulique continu sur l'arbre d e s tur-

bines 2 0 à 30 fr. l'an.

Cheval électrique à 20000 volts, pris à l'usine 40 à 60 fr. » Cheval électrique transporté à 60 kilom., livré

après tranformatton sous 225 volts 120 fr. » E n c o m p a r a n t ces chiffres aux prix de revient d u cheval produit par la vapeur, o n trouve q u e l'on peut avantageusement transporter au loin le cheval hydraulique qui ne coûte pas plus de 1.000 francs et q u e l'on peut avoir aussi intérêt à a m é n a g e r le cheval hydraulique bien placé, m ê m e s'il coûte plus d e 2.000 francs. D e là, et en pas- sant par des considérations é c o n o m i q u e s (principalement, l'auteur conclut qu'il y aurait grand intérêt à régulariser par u n e m a c h i n e à vapeur u n e force hydraulique intermittente.

D a n s le chapitre d u m é m o i r e concernant les d é b o u c h é s , l'auteur dit q u e le b o n m a r c h é extraordinaire d e la force hydro-électrique, utilisée à l'usine génératrice m ê m e , devait avoir p o u r effet i m m é d i a t d e provoquer u n essor formidable des industries électro-chimiques.

Bien des espérances ont été déçues e n ce qui touche cette évolu- tion ; cela n'a rien d e surprenant et il n'en est pas m o i n s vrai q u e ces industries sont pleines d e promesses ; elles n e subissent qu'un t e m p s d'arrêt. M . Tavernier arrive à cette conclusion q u e l'essor des industries électro-chimiques et métallurgiques serait peut-être tout autre qu'il n'est actuellement si a u lieu d'immobiliser leurs res- sources dans l'aménagement des forces considérables qu'elles ont choisies, ces industries avaient p u , pendant la période des ."essais, s'installer n'importe o ù c o m m e locataires et choisir ensuite à loisir, d a n s l'ensemble d e notre richesse hydraulique « qu'un régime n o u - veau mettrait à la disposition de toutes les initiatives », le lot conve- nable et l'endroit propice.

L'avenir est aux installations qui ont su se créer des débouchés multiples et, à ce sujet, l'auteur cite les résultats obtenus par de n o m - breuses entreprises tant e n France qu'en Suisse et en Italie et des- quels « il semble bien résulter: q u e l'avenir des forces hydrauliques est surtout dans les entreprises d e transport et de distribution ».

A u point d e v u e d e la tarification, l'auteur estime qu'on devra, dans cette industrie d e la mise en valeur et d e la vente des forces hydro-électriques, user d'une tarification très élastique,

(1) O u v r a g e d e la collection : Au pays de la Houille blanche, A . Gratier et J, R e y , éditeurs, Grenoble.

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L A H O U I L L E B L A N C H E

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basée sur la valeur d u service rendu, faire payer à c h a q u e client ce qu'il peut payer ; et p o u r pousser l'exploitant vers ce but « u n régime libéral, qui n e gênera q u e le m o i n s possible la souplesse d e ses tarifs, paraît encore le meilleur ». M . Tavernier cite alors les tarifs variés des diverses grandes installations actuelles.

L a fraction sur voie ferrée est susceptible d'un grand développe- m e n t , mais, au point d e v u e é c o n o m i q u e , o n se heurte à u n e dépense colossale d e renouvellement d e matériel. Il faut d o n c prévoir u n e période assez longue d e transition, et il paraît rationnel d e c o m - m e n c e r par les lignes de m o n t a g n e qui ont de fortes déclivités, et d'appliquer ensuite ce n o u v e a u m o d e de traction d'abord a u x trains de voyageurs. D a n s cet ordre d'idées, la Suisse et l'Italie surtout n o u s offrent déjà l'exemple d'essais remarquables.

[.attraction électrique des bateaux sur les c a n a u x mérite également l'étude la plus attentive des techniciens et des économistes, en parti- culier le p r o b l è m e d e l'aménagement d u R h ô n e « vaste en're tous, séduisant pour les u n s , utopique pour les autres », si loin qu'il soit encore d'être résolu, mérite cependant d e provoquer les études et les recherches des ingénieurs, Enfin, l'irrigation elle-même doit, a u point d e v u e d e l'agriculture, trouver avantage à être faite par l'énergie hydro-électrique, grâce à son fractionnement qui se plie à toutes les exigences.

L a comparaison, a u point de v u e des dépenses de premier établis- s e m e n t entre les industries diverses et les services publics utilisant u n e chute d'eau, a m è n e M . Tavernier à cette notion exprimée a u début, d'un réseau d e distribution unique, recevant l'énergie de plusieurs sources et la distribuant à plusieurs clients.

L'étude d e la répartition d e la puissance hydraulique des Alpes m o n t r e qu'elle paraît suffisante pour faire face à tous les besoins c o n n u s dans cette région et constituer, e n m ê m e temps, p o u r les emplois n o u v e a u x p r o v o q u é s par les bas prix, u n e réserve qui n e sera pas d e si tôt épuisée. Il n e s'en suit pas pour cela q u e la Houille noire doive voir s o n emploi se restreindre, l'auteur pense qu'au contraire, la m a c h i n e à vapeur remplissant simplement, vis à vis de la puissance hydraulique, partout o ù elle rayonnera, la fonc- tion d e m a c h i n e auxiliaire a e n perspective u n rôle plus important sans doute q u e celui qu'elle a joué jusqu'ici.

A u point d e v u e législatif, M . Tavernier se borne à exposer la question et à montrer les avantages et les inconvénients des divers projets de lois e n présence. 11 n e veut pas, dit-il, rouvrir u n débat sur cette question délicate et c o m p l e x e . Il pense q u e le plus pressé

« avant d'agir, avant d'immobiliser des capitaux considérables dans l'usine hydro-électrique o u à côté, est assurément d'étudier tout d'abord et c o m p a r e r toutes les combinaisons. Il faut qu'en défrichant ce vaste c h a m p qui s'ouvre à l'activité industrielle d u pays, o n se rende c o m p t e exactement d u meilleur emploi de la meilleure chute d'eau ». A défaut d'une refonte générale d e la législation, la force des choses a déjà fait son œ u v r e . D e s lois spéciales ont été votées, pro- posées o u étudiées pour faciliter certaines entreprises particulières;

toutes ces lois spéciales constituent la meilleure préface aux réformes générales projetées.

B I B L I O G r R - A . P H I E

Tout ouvrage dont deux exemplaires seront envoyés à la Rédaction seront analysés dans la Houille Blanche.

La Librairie A. Gratier et J. Rey se charge de procurer tous les ouvrages ct-après mentionnés aux personnes qui désire- raient en faire l'acquisition. -

Les Forces hydrauliques d u Haut-Drac dans le département de l'Isère.

D a n s cette étude, M . G u e y m a r d e x a m i n e les m o y e n s d'aménager 4 chutes sur le Haut-Drac entre le p o n t Bernard ét le pont de P o n - sonnis, c'est-à dire sur u n e longueur d e 21,5 kilomètres, L a déni- vellation entre ces d e u x points extrêmes est d e 240 mètres.

L a première chute, dite d e P o n s o n n a s , située sous le pont d e ce n o m , _ aurait u n e hauteur de 5o mètres. L e débit d'étiage étant d'environ 20™3, la puissance disponible serait d'au m o i n s 9000 HP.

P e n d a n t 9 m o i s d e l'année, le débit m o n t a n t à 45m : l, o n aurait alors sur l'arbre des turbines 20000 HP.

Cette chute pourrait être a m é n a g é e e n établissant sur le Drac u n barrage, haut de 5o mètres environ, présentant u n développement d e 22 mètres à sa base et d e 85 mètres à son s o m m e t . C e barrage établi sur u n terrain solide semble ici, à cause d e la disposition des lieux, préférable à u n e simple dérivation avec tunel d'amenée. D e u x canaux creusés dans la roche a m è n e r o n t l'eau d a n s la c h a m b r e d e mise e n charge, située sur la rive droite et d'où partiront environ 17 conduites forcées ayant u n e longueur m o y e n n e de 60 mètres.

C h a q u e conduite alimentera u n groupe électrogénede 1000 à 1200 BP.

L e D r a c ayant d e très fortes crues qui peuvent aller jusqu'à iooo«"n par seconde au m a x i m u m , d e u x tunnels sur la rive gauche devraient être percés p o u r évacuer l'excès d'eau et éviter q u e celle-ci n e se déverse par le barrage. C e s tunels serviraient en outre, à détourner le Drac pendant la construction d u barrage. L e s dépenses d e l'instal- lation complète sont prévues à 2000000 de francs en chiffre rond, le barrage entrant dans cette s o m m e p o u r 6 i 5 o o o francs. M . G u e y m a r d m e n t i o n n e également les n o m b r e u x d o c u m e n t s réunis à ce sujet et d o n n e l'état des droits d e chute.

L a d e u x i è m e chute, dite des C h a m b o n s , située à 6 kilomètres en a m o n t d e la précédente, présenterait u n e hauteur d e 40 mètres, avec u n débit d'étiage d'au m o i n s 1 5m 3. Cette chute pourrait être réalisée, soit par u n barrage de 40 mètres de hauteur, mais qui, à cause d u terrain p e u résistant, n e présenterait pas toutes les sécurités voulues, soit par u n e dérivation souterraine.

Il serait possible, d'autre part, d e réunir ces d e u x chutes e n u n e seule, mais c o m m e la B o n n e se jette d a n s le Drac, entre celles ci o n serait obligé d e créer deux c h a m b r e s d'eau différentes, l'une pour le Drac avec 90 mètres de chute, l'autre pour la B o n n e , avec 73 mètres seulement.

L a troisième chute, située à 45oo mètres de la précédente, utilise- rait le m ê m e débit et aurait u n e hauteur d e 67 mètres. L a puissance à l'etiage serait d e 10000 HP.

Q n pourrait établir ici u n barrage d e 49 mètres sur le Drac dont le lit à cet endroit n'a q u e 5 mètres d e large sur u n e assez grande hauteur et d o n t les rives sont formées d e roches calcaires. L e prix de ce barrage serait_de 470000 francs. U n canal souterrain long d e 890 mètres amènerait l'eau à la c h a m b r e de mise en charge, d'où partiraient 7 conduites forcées d e 1 m . 60 de diamètre et d'une lon- gueur m o y e n n e d e i3o mètres. L e coût total de l'installation ne dépasserait pas i65oooo francs. O n pourrait aussi capter la chute par u n e simple dérivation; mais celle-ci, à cause des dispositions locales, serait obligée de traverser le Drac, il est vrai très resséré à cet endroit. L e s dépenses seraient, toutefois, u n p e u plus élevées q u e dans le premier m o d e de captage.

Enfin, la quatrième chute, établie a u confluent de la S o u l o h e , et appelée chute d e C o r p s o u d ' A m b e l , donnerait avec u n débit do 1 5n>3 à l'etiage et u n e hauteur d e chute d e 75 mètres, u n e puissance m i n i m u m d e 1 1 à 12000 HP. Contrairement à ce qui a. été fait pour les trois chutes précédentes, la première surtout, l'étude de ce dernier projet est encore p e u approfondie.

C e s quatre chutes fourniraient d o n c pendant toute l'année u n e puissance de 3 o o o o à 40000 HP, puissance qui serait bien supérieure p e n d a n t 9 o u 10 m o i s .

Aide-Mémoire Pont-à-Mousson

N o u s signalons à n o s lecteurs ce formulaire in-16 d'environ 6 5 o pages, persuadés qu'il sera d'un utile secours à ceux qui s'occu- pent plus spécialement d e l'aménagement dés eaux pour force motrice o u assainissement.

S o n texte est divisé en plusieurs parties bien distinctes, ce qui facilite les recherches et en fait u n ouvrage q u e l'on a i m e à consulter à cause d e la rapidité avec laquelle o n y trouve la formule, le chiffre, d o n n a n t le lésultat d u calcul tout fait, o u bien le renseigne- m e n t technique sur l'hydraulique générale qu'il serait trop long d e chercher dans les traités spéciaux.

C e s différentes parties d u texte c o m p r e n n e n t principalement : i° L e s formules générales de_ mathématiques, d e nivellement, de m é c a n i q u e (résistance des matériaux), de physique industrielle, de chimie et d'électricité.

2» L e s formules d e l'écoulement d e l'eau dans les canaux ; les formules d e l'écoulement d e l'eau d a n s les tuyaux ; les tables de de P r o n y , Darcy, M M . Maurice L é v y et Flamant. A notre connais- sance, a u c u n traité d'hydraulique n'est à ce sujet plus complet ; ici ces renseignements, condensés d'une façon bien m é t h o d i q u e , consti- tuent u n formulaire e x t r ê m e m e n t c o m m o d e .

3» U n chapitre consacré a u x DISTRIBUTIONS D'EAU E T A L'ASSAINIS- SEMENT et formé par la très judiciettse.juxtaposition de texte d'auteurs autorisés, tels q u e M. Bechmann, ingénieur en chef des P. et C , professeur à l'École nationale des P, et C . ; MM. Imbeaux et Debauve, ingénieurs e n chef des P. et C , constitue e n quelque sorte

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u n traité succinct d'hydraulique industrielle, mais contenant néan- m o i n s toutes les d o n n é e s qu'un ingénieur doit posséder p o u r établir u n projet d e distribution d'eau. Cette partie elle-même, divisée en chapitres n o m b r e u x , est d'une lecture très facile.

Enfin, divers chapitres accessoires sont consacrés à YAlbiem de Pont-à-Mousson (tuyaux de types divers), à l'installation des canali- sations en fonte et à la législation.

Signalons encore q u e l'ouvrage se termine par u n Vocabulaire français, anglais, allemand, italien, des m o t s les plus usuels.

L'Aide-Mémoire d e P o n t - à - M o u s s o n est u n livre destiné à rester sur le bureau d e l'ingénieur; la Société des H a u t s - F o u r n e a u x et Fonderies d e Pont-à-Mousson a fait éditer, a u surplus, u n petit agenda d e poche, très élégant, contenant s i m p l e m e n t les tables et formules générales d e l'hydraulique industrielle q u e l'on a le plus souvent besoin d e consulter et qu'il est utile d'avoir sous les y e u x lorsque, par exemple, sur le terrain, l'on veut jeter les bases d'un avant-projet.

Notes et Formules de l'Ingénieur et du Constructeur Mécanicien,, par C h . Vigreux, C h . Milandre, R . - P . Bouquet. Vol. in-

16 de 1.700 pages.—• Bernard, éditeur, Paris.

N o u s pensons être utile à n o s lecteurs e n leur signalant la 13° édition parue e n 1902 d e l'aide-mémoire si apprécié d e M . Vigreux. D a n s cet important ouvrage se trouvent condensées avec préci>ion et clarté toutes les d o n n é e s et formules nécessaires à l'ingénieur et au constructeur, ainsi q u e la description détaillée des_

divers types de m a c h i n e s employées dans l'industiie. L e s auteurs désireux de maintenir le succès mérité des précédentes éditions ont

"•augmenté b e a u c o u p celle-ci surtout e n ce qui concerne les arbres d e transmission, l'hydraulique, les chaudières et les machines à vapeur, les gaz industriels, les automobiles et tout particulièrement l'exploitation des mines. L e s chapitres consacrés à la Sucrerie et à l'Electricité ont été, d'autre part, entièrement refondus et bien complétés. U n vocabulaire technique Anglais et A l l e m a n d termine cet ouvrage.

. OOOOjggOOO-O

PUBLICATIONS NOUVELLES, FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRES

Turbine hydraulique, par Robert M . Neilson. In.-8°, 176 p., avec

n o m b r e u s e s figures (Anglais) 10.40 Problèmes et solutions dans le domaine de la technique des eoitrants

alternatif et continu, par H . Vieweger. In-8» (Allemand)... 7..60 C o m m e n t 011 établit les devis pour les installations d'éclairage électri-

que et d'énergie, par Fritz H o p p e . 2"'« édit. In-8° (Allemand). 6,.20 Carte des établissements électriques de la Suisse, par le professeur

Dr W . Wyssling, avec texte 16 p . ln-8» (Allemand, anglais,

français) 4.4.5 Sidérologie, la Science du fer, par H a n n s v. Juptner, trad. d e

l'allemand par Charles Salter. ln-8° d e 352 p., avec 11 pl. et 410 fig. (Anglais) 14 60 Recherches sur les aciers a u nickel à hautes teneurs, par L . D u m a s ,

ingénieur-conseil d e la Société d e C o m m e n t r y - F o u r c h a m b a u l t . G r a n d in-8° d e 208 pages avec tableaux et fig 6 fr.

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