Logiciel libre et République

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Logiciel libre et République

Jean-Luc Ancey

Un point de vue journalistique sur les féodalités numériques

Mai 2017

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Un mot sur l’orateur

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Un mot sur l’orateur

Jean-Luc Ancey Logiciel libre et République

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Un mot sur l’orateur

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Un mot sur l’orateur

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Un petit talent pour la bidouille.

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Un mot sur l’orateur

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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Pierre Bézier,

ingénieur chez Renault.

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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Ce à quoi on veut aboutir : un point de départ, un point d’arrivée

+ deux poignées

= une courbe, parfaitement lissée et parfaitement définie.

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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Quatre points.

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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Trois segments de droite.

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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Trois points médians.

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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Deux nouveaux segments de droite.

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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Deux nouveaux points médians.

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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Encore un nouveau segment.

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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Un nouveau point médian, qui sera aussi un point de passage.

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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Au départ, quatre points ; au bout du compte, deux fois quatre points (J est utilisé deux fois).

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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Une ligne brisée faite de segments de droite.

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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Des poignées aux tiers de chaque segment.

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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Alignement des poignées sur une direction moyenne.

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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On obtient une courbe parfaitement continue.

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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On peut relever sur cette courbe

autant de points de passage qu’on le souhaite.

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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Les courbes de Bézier dans le design industriel.

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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Les courbes de Bézier dans la typographie.

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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Un logiciel commercial : Adobe Illustrator.

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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Son double en logiciel libre : Inkscape.

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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Les courbes de Bézier dans les jeux vidéo

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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La première étape, en termes informatiques.

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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La deuxième étape en termes informatiques.

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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Le calcul du nouveau point de passage.

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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Récapitulatif

des lignes de code.

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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Construction d’une fonction informatique autour

de cette démarche logique.

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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Deux sous-fonctions pour achever le travail.

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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La traduction algorithmique de l’idée de départ.

.

Notions de signature et d’interface.

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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Il suffit d’ajouter à cela la maîtrise des tests et des boucles, et on est en route vers la toute-puissance informatique.

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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Notez que les plus fondamentales de ces lignes sont rigoureusement les mêmespour le design industriel, le jeu vidéo et la typographie : le code informatique estréutilisable.

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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Laquantitéde lignes de code auxquelles ça correspond.

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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L’évaluation de la complexité d’un programme en lignes de code et en journées-homme. Ordres de grandeur.

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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La proportion de lignes de code susceptibles d’être utilisées pour plus d’un usage... et la proportion du reste.

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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Ce n’est pas parce que la proportion de code nouveau est faible que son coût est négligeable.

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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Le parcours d’une idée à l’ère informatique

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Valeur intellectuelle, valeur lucrative.

Qui mérite de tirer profit d’un code ? Qui risque fort de n’en tirer aucun profit ? Qui peut en tirer profit sans y comprendre rien ?

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De la ferraille de bureau au logiciel libre

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De la ferraille de bureau

au logiciel libre

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De la ferraille de bureau au logiciel libre

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La Pascaline (1645).

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De la ferraille de bureau au logiciel libre

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Le métier Jacquard (1801).

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De la ferraille de bureau au logiciel libre

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L’ingénieur américain Herman Hollerith invente la carte perforée, donc crée la mécanographie, en1887.

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De la ferraille de bureau au logiciel libre

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De la ferraille de bureau au logiciel libre

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Une calculatrice électro-mécanique.

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De la ferraille de bureau au logiciel libre

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La machine de Turing (imaginée en1936) .

Idée capitale : si l’on peut effectuer untraitement informatique, on peut effectuertout traitement informatique.

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De la ferraille de bureau au logiciel libre

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Colossus (1943). Le premier ordinateur est une arme de guerre.

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De la ferraille de bureau au logiciel libre

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1955. L’amiral Grace Hopper travaille sur les spécifications

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De la ferraille de bureau au logiciel libre

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Les cartes perforées de

l’époque (initialement pensées, dit la légende, pour des

dispositifs bien peu informatiques...)

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De la ferraille de bureau au logiciel libre

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1959. Le langage Cobol

(Common Business Oriented Language).

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De la ferraille de bureau au logiciel libre

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Code source, compilateurs, code exécutable.

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De la ferraille de bureau au logiciel libre

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L’IBM 360 (1965), premier ordinateur vendu en grande série (IBM a été fondée en 1911, essentiellement

pour produire des machines de mécanographie).

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De la ferraille de bureau au logiciel libre

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La loi de Moore

(énoncée par Gordon Moore, fondateur d’Intel, en1965).

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De la ferraille de bureau au logiciel libre

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Quelques chiffres pour comprendre la loi de Moore.

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De la ferraille de bureau au logiciel libre

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1969. Kenneth Thompson et Dennis Ritchie jettent les bases d’Unix.

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De la ferraille de bureau au logiciel libre

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Le langage C définit pour très longtemps

le style du code informatique.

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De la ferraille de bureau au logiciel libre

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1971. Le protocole FTP(File Transfer Protocol)est défini. Les outils de connexion de type Telnet datent de 1969.

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De la ferraille de bureau au logiciel libre

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De la ferraille de bureau au logiciel libre

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Arpanet en1977.

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De la ferraille de bureau au logiciel libre

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Début des années 1980.

Richard Stallman se voit contester le droit d’utiliser son propre code. Il lance en1983le projet GNU(GNU’s Not Unix).

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De la ferraille de bureau au logiciel libre

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La WTFPL, "What The Fuck Public License".

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De la ferraille de bureau au logiciel libre

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1989. Première version de la GNU GPL (General Public License)(en photo, l’avocat Eben Moglen, inspirateur des versions récentes).

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De la ferraille de bureau au logiciel libre

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Les quatre libertés du logiciel libre.

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De la ferraille de bureau au logiciel libre

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Free as in free speech, not as in free beer.

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De la ferraille de bureau au logiciel libre

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1990. Naissance duWorldWide Web.

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De la ferraille de bureau au logiciel libre

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1991. Linus Torvalds lance le projet Linux (qui, au départ, n’est qu’un noyau).

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De la ferraille de bureau au logiciel libre

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1998. Fondation de Google (des moteurs de recherche moins performants existaient dès 1995).

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De la ferraille de bureau au logiciel libre

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1999. Eric Raymond écrit l’essai

"la Cathédrale et le bazar".

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De la ferraille de bureau au logiciel libre

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Les deux types de licences : contaminantes ou non.

Les deux tendances politiques :libre softwareetopen source.

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De la ferraille de bureau au logiciel libre

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De la ferraille de bureau au logiciel libre

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L’information libre (Wikipédia devient un projet libre en2001).

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L’imaginaire du logiciel libre

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L’imaginaire du logiciel

libre

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L’imaginaire du logiciel libre

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"Tous mangèrent et furent rassasiés, et l’on emporta douze paniers pleins des morceaux qui restaient."

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L’imaginaire du logiciel libre

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Utiliser la potion magique pour résister encore et toujours à l’envahisseur.

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L’imaginaire du logiciel libre

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La facilité de duplication donne des armes à la contestation.

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L’imaginaire du logiciel libre

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"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres."

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L’imaginaire du logiciel libre

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"La propriété" (intellectuelle),

"c’est le vol."

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L’imaginaire du logiciel libre

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Si tous les gars du monde voulaient se donner la main...

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L’imaginaire du logiciel libre

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La maîtrise de la force et la volonté de lutter contre son côté obscur.

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Les logiciels libres les plus notoires

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Les logiciels libres les

plus notoires

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Les logiciels libres les plus notoires

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Firefox, LibreOffice

(et Gimp, Inkscape, Scribus, Thunderbird...).

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Les logiciels libres les plus notoires

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PHP et MySQL (MariaDB).

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Les logiciels libres les plus notoires

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Wordpress, Mediawiki, PhpBB.

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Les logiciels libres les plus notoires

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Linux (GNU/Linux), notamment Ubuntu.

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Les logiciels libres les plus notoires

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Les compilateurs libres (GCC).

Les langages libres (C, C++, Python...).

Les librairies libres (C++, Java...).

Etc...

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Les logiciels libres les plus notoires

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Qui écrit les logiciels libres ?

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Qui écrit les logiciels libres ?

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Qui écrit les logiciels libres ?

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1 - le petit truc astucieux mais invendable, donné simplement

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Qui écrit les logiciels libres ?

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2 - la démonstration de talent du chômeur qui cherche du boulot (2048).

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Qui écrit les logiciels libres ?

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Qui écrit les logiciels libres ?

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4 - la création du chercheur de génie payé pour tout autre chose, mais à qui on a laissé la bride sur le cou (Bézier, Tim Berners-Lee).

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Qui écrit les logiciels libres ?

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Qui écrit les logiciels libres ?

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6 - le projet commercial qui ne veut pas mourir bien qu’il ait fait faillite (Firefox, Blender).

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Qui écrit les logiciels libres ?

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Qui écrit les logiciels libres ?

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8 - le complément libre d’une stratégie commerciale (PostScript, PDF).

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Qui écrit les logiciels libres ?

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Qui écrit les logiciels libres ?

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10 - le dumping pour entamer le monopole d’un concurrent (Android).

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Qui écrit les logiciels libres ?

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11 - Un jour ou l’autre : l’entrée dans le domaine public.

Exemple récent : le MP3.

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Gare auMickey Mouse Protection Act!

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Qui écrit les logiciels libres ?

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12 - le financement participatif (projet IDA).

13 - l’appropriation bolivarienne, sur le principe"catch me if you can"(LAME).

14 - etc.

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Qui écrit les logiciels libres ?

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LesBDFL,Benevolent Dictators For Life.

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Qui écrit les logiciels libres ?

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Il restera beaucoup de richesses ensevelies dans les tombeaux des pharaons défunts.

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La guerre libre-privateur

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La guerre libre-privateur

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La guerre libre-privateur

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Sur le matériel.Hélas, la guerre est presque perdue, et de façon encore plus dramatique qu’on ne le croit généralement.

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La guerre libre-privateur

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La guerre libre-privateur

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Sur Internet.

HTML, formats ouverts, Creative Commons.

Cas particulier de la vidéo (H.264).

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La guerre libre-privateur

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Dans le domaine de la "propriété intellectuelle".

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Les notions defair useet de brevets logiciels (légaux oude facto).

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Demain la féodalité

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Demain la féodalité

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Demain la féodalité

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La surveillance généralisée.

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Demain la féodalité

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Les milices privées de la propriété intellectuelle font déjà régner leur loi sous le contrôle d’aucun juge...

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Demain la féodalité

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Demain la féodalité

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Jusqu’où ira l’intelligence artificielle ?

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Demain la féodalité

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Lutter contre

l’analphabétisme informatique.

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Demain la féodalité

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Le logiciel est libre, mais la servitude est volontaire...

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Demain la féodalité

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Les trois mots par lesquels Richard Stallman définit le logiciel libre.

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Coordonnées

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Coordonnées

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Coordonnées

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