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Dimanche 20 Mai 1894.

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Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal. pa

Huitième Année.— N

0

41.

P r i x d u n u m é r o 1 0 c e n t i m e s

Dimanche 20 Mai 1894.

B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 2 7 .

ABONNEMENTS

Un an : Six mois :

Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3»—

Union postale » 12»— » 6»—

On s'abonne a tous les bureaux de poste

Paraissait le Jeudi et le Dimanche à la Cnanx-de-Fonis.

ANNON6ES

Provenant de la Suisse 20 et. la ligne

» de l'étranger 25 » » Minimum d'une annonce 50 cent.

Les annonces se paient d'avance.

O r g a n e «le In Société i i i t c r c n n t o i i a l c tlcH I n d u s t r i e d u J u r a , de» C l i a m h r e s tic c o m m e r c e , tics B u r e a u x <Ic c o n t r ô l e e t d e s S y n d i c a t s professionnels*.

Coopérateurs et Révolutionnaires Do plusieurs côtés à la l'ois, on entend parler de la désorganisation de la société de l'arrêt général des affaires, des craintes de l'avenir, du déséquilibrement géné- ral. C'est un étal social étrange en effet (pie celui où l'on voit des hommes com- mettre des assassinats, tuer sans dis- cernement et sans pitié, contempler avec satisfaction les souffrances de leurs vic- times, proclamer ensuite leur amour pour l'humanité ! Et c'est chose plus étrange encore cpie de rencontrer des hommes qui excusent ces assassins philanthropes !

It semble que la nation du bien et du mal ait complètement disparu de ce inonde. Depuis longtemps déjà, on cherche à détruire chez l'homme tout idéal — on a voulu le convaincre qu'il n'était rien de plus qu'un singe perfec- tionné : on a pleinement réussi, la mé- tamorphose s'est laite, il est maintenant livré à tous ses instincts et digne de ses soi-disant ancêtres.

Incapable de discerner le vrai du faux, il met en pratique les théories que lui prêchent les socialistes révolutionnaires.

Ceux-ci ne répètent-ils pas chaque jour aux foules, dans la presse et dans les réunions publiques, que le bourgeois est possesseur d'une fortune qu'il leur a volée et que s'il ne consent pas à la leur rendre, il faut la lui prendre de force.

Les prédicateurs de haine sociale, ces citoyens en habit noir recouverts d'une blouse, comme on les appelle, ont usé de tous leurs moyens pour exciter les masses contre tous ceux qui possèdent quelque chose, confondant à dessein l'homme du devoir avec l'égoïste, celui qui a gagné sa fortune par un travail assidu et grâce à une économie de chaque jour, avec l'homme d'alfaires qui a gagné

la sienne dans la fraude et le jeu et qui la dépense dans le vice et la débauche.

Les socialistes révolutionnaires, mal- gré toutes leurs dénégations, sont bien, pour tous ceux à qui il reste encore quelque bon sens et quelque honnêteté, les professeurs attitrés de tous les dyna- miteurs.

Leurs élèves vont jjtlus loin sans doute et plus vite qu'eux, mais ils ne font après tout que réaliser les théories qu'ils leur ont prèchêes.

Du moment où le bourgeois refuse de se laisser prendre ce qu'il possède, — on lui enlève ce qu'il a de plus pré- cieux — la vie, juste punition de son égoïsme et de son entêtement !

C'est logique cela.

Les socialistes révolutionnaires de- vraient être liers de leurs succès dans cette voie aussi bien que des beaux ré- sultats qu'ils obtiennent quand ils se mêlent des grèves. Ils ne cherchent pas davantage à pacifier les esprits, ni à trouver des moyens de conciliation — les questions pratiques n'étant pas de leur ressort — mais à surexciter les plus mauvaises passions de l'homme. Aussi voit-on parfois les grévistes les plus ner- veux faire usage de la dynamite pour faire sauter les logements de leurs ca- marades peu partisans de la grève.

Ce qu'il y a de fâcheux c'est que cette agitation arrête les affaires, augmente le nombre des ouvriers sans travail et dis- crédite tout mouvement social, pacifique et progressiste.

Sera-ce l'état collectiviste qui fera re- vivre la société ?

Quand les capacités industrielles et les capitaux auront disparu de notre pays, croit-on que l'on aura un étal so- cial meilleur sous la direction de politi- ciens de métier et de théoriciens, dont les plus honnêtes n'ont aucun sentiment

de la réalité des choses et vivent dans la lune?

Ecoutons le grand économiste de La- veleye qui n'est pas suspect. Il écrivait deux ans avant sa mort :

«Vouloir maintenant modifier sérieuse- ment l'organisation du travail ou le mode de répartition est une pure chimère.

Donnez à n'importe quel réformateur le pouvoir de refondre à sa guise la société actuelle, il arrivera à la désorganiser mais non à l'asseoir sur des bases équi- tables, parce que les ouvriers sont en- core incapables de faire marcher la grande industrie telle qu'elle existe au- jourd'hui. »

«Il serait très utile à l'Europe entière et aux ouvriers eux-mêmes qu'une ex- périence faite de bonne foi, vint leur démontrer cette importante vérité. »

Et ceci nous amène à parler de ce 4

e

état dont on nous annonce l'avène- ment comme on annonçait en 1789, l'a- vènement à la vie publique du 3° état.

Ce 3

e

état était la partie la plus intel- ligente, la plus éclairée de la nation, celle qui enrichissait le royaume par son industrie, l'illustrait par ses talents et qui cependant n'obtenait aucun des avan- tages auxquels elle avait droit. Je cherche vainement le 4

e

état qui illustre le pays par ses talents, par ses découvertes scientifiques, par ses grandes pensées philosophiques.

Où est-il ce 4

e

état ? Où commence-t-il, où finit-il ?

Un lils de famille qui a dépensé toute sa fortune dans la débauche est-il du 4

e

étal? Les boursiers de l'école poly- technique et de l'école militaire de Saint- Cyr (il y en a 50%) sont-ils du 4

e

état?

Celui qui place de l'argent à la Caisse d'épargne et celui qui le boit au cabaret, sont-ils du 4

e

état?

Celui qui ne travaille pas et qui vit

ι

(2)

174 L A F E D E R A T I O N H O R L O G E R E S U I S S E

d u travail honnête ou n o n de sa femme, est-il d u 3

e

état ou du 4

e

?

Ce 4

e

état a été inventé en Allemagne où il existe peut-être, mais je le cherche vainement en F r a n c e .

Q u e d'idées fausses sont répandues ainsi et acceptées comme vraies dans les masses, parce cpie p e r s o n n e ne se d o n n e la peine de rétablir la vérité. Q u e de b r o c h u r e s ou d'articles de j o u r n a u x , q u e de paroles prononcées devant les foules q u i doivent inévitablement aboutir à la perpétration d'attentats, les légitimer, et en justiiier les m o y e n s .

O n dédaigne de r é p o n d r e à ce q u ' o n appelle des absurdités et on se tait dans les r é u n i o n s publiques où les orateurs peuvent débiter à l'aise leurs p r o p o s in- cendiaires. Ne serait-il pas t e m p s que les citoyens qui mettent leur devoir au- dessus de la popularité lassent entendre leur v o i x ?

Encore une fois, je fais appel à tous les honnêtes gens, sains de corps et d ' e s p r i t : ne vaut-il pas mieux chercher à inspirer aux h o m m e s des sentiments de justice, de fraternité et d'aide mu- tuelle, que de souiller dans leurs cœurs la haine et l'envie?

Les coopérateurs cherchent n o n seule- m e n t à s'inspirer de ces sentiments de solidarité et à les r é p a n d r e autour d'eux, mais encore à les mettre en pratique dans leur vie de chaque jour.

Ils savent que p o u r réformer la so- ciété, il faut commencer p a r se réformer soi-même et chercher à développer chez l'homme les sentiments les plus élevés ; les socialistes révolutionnaires s'ima- ginent au contraire qu'il faut exciter ses plus mauvaises passions.

Les coopérateurs croient qu'il faut construire l'édifice social avec prudence et que chacun doit y apporter sa pierre ; les socialistes révolutionnaires croient qu'il faut tout bouleverser, sans se r e n d r e compte qu'ils seraient incapables de re- lever les ruines qu'ils auraient faites et sous lesquelles ils enseveliraient le pays.

Voilà p o u r q u o i les coopérateurs con- séquents avec leurs principes et tous ceux qui aiment leur pays, combattront toujours avec la plus grande énergie les théories révolutionnaires.

D E B O Y V E . .

Information

Les fabricants d'horlogerie qui rece- vraient des demandes d'échantillons ou de prix-courant, ou des commandes, des maisons

D a v i d M a y r - G o l d l u s t , à Krakau.

K a t z & S t e r e n t h a l . à KJiarkhoff(Don).

sont invités à p r e n d r e des renseigne- m e n t s au secrétariat de la Chambre cantonale du commerce, rue de la Serre 27, à la Chaux-de-Fonds.

Secrétariat de la Chambre.

Prière aux j o u r n a u x de Ia région hor- logère de bien vouloir reproduire le p r é s e n t avis.

Retrait des monnaies divisionnaires d'argent italiennes

L'arrangement intervenu le 15 novembre 1893 entre les états de l'union monétaire la- tine, aux termes duquel l'Italie s'engage à retirer de la circulation des autres états de l'union ses pièces d'argent de 2 francs, 1 franc, 50 centimes et 20 centimes, est entré en vigueur le 24 mars 1894.

Suivant ledit arrangement, le délai accordé aux particuliers pour se défaire de ces mon- naies expirera le 24 juillet 1894 ; les personnes qui, après l'expiration de ce terme, seront en possession de monnaies divisionnaires d'ar- gent italiennes, auront à supporter elles- mêmes la perte résultant de ce fait.

Nous portons donc à la connaissance du public ce qui suit :

1° Ainsi que cela à déjà été publié à plu- sieurs reprises et d'après notre loi sur les monnaies et la convention monétaire latine, aucun particulier n'est obligé d'accepter en paiement des monnaies divisionnaires d'argent étrangères : chacun a donc le droit de refuser des monnaies divisionnaires d'argent italien- nes. C'est là le meilleur moyen de se garantir de tout dommage.

2° Par contre, les caisses publiques de la Confédération sont tenues, d'après l'article 6 de la convention monétaire latine, de rece- voir en paiement les monnaies divisionnaires d'argent italiennes, mais seulement jusqu'à concurrence de 100 francs pour chaque paie- ment. ^.

Toutefois, d'après le nouvel arrangement, cette obligation des caisses publiques cessera le 24 juillet 1894 ; à partir de ce jour ces caisses n'accepteront plus les monnaies divi- sionnaires d'argent italiennes.

Nous adressons dès lors à toute la popula- tion le sérieux avertissement de faire remettre en paiement aux caisses publiques do la Con- fédération avant le 24 juillet 1894, toutes les monnaies divisionnaires d'argent italiennes qui ne peuvent être renvoyées directement en Italie par la voie du commerce.

Sont désignées comme caisses publiques tenues d'accepter en paiement jusqu'au 24 juillet 1894 des monnaies divisionnaires d'ar- gent italiennes, mais seulement jusqu'à con- currence de 100 francs pour chaque paiement :

La caisse d'état fédérale, les caisses prin- cipales des péages et les caisses des arrondis- sements postaux, les caisses de l'administra- tion fédérale des poudres, les bureaux des péages, des postes et des télégraphes et les caisses publiques des cantons qui seront dé- signées à cet effet par leur gouvernement.

En outre, toutes les compagnies de chemins de fer et toutes les compagnies de navigation à vapeur se sont déclarées prêtes à recevoir en paiement, à leurs guichets, les monnaies divisionnaires d'argent italiennes pendant la période fixée pour le retrait, soit du 24 mars au 24 juillet 1894.

Berne, le 24 mars 1894.

Au nom du Conseil fédéra/ suisse

Le département des finances :

HAUSER.

P o s t e s

II a été conclu avec les représentants des Messageries anglo-suisses à Bàle (MM. Dan- zas & C

ie

) un arrangement à teneur duquel les articles de messagerie de la Suisse à des- tination des Etats-Unis d'Amérique devront emprunter l'intermédiaire des Messageries

anglo-suisses, à la seule exception de ceux dont l'acheminement par l'Allemagne aura expressément été demandé.

Les envois sont expédiés par les paquebots partant du Havre ehaque samedi. Dernier dé- part de Bàle : le Mercredi à 2 heures du soir.

Le transport en cura lieu aux conditions In- sérées dans le tarif de messagerie. Seront applicables les taxes de l'appendice à ce tarif qui toutes sont considérablement moins éle- vées que celles de la ligne de Hambourg ou Brème.

Le nouveau tarif entre en vigueur le 15 Mai 1894.

France et Suisse

Le Temps reproduit les renseignements statistiques fournis parle déparlement fédéral du commerce sur les résultats de la rupture des relations commerciales avec la France et que nous avons déjà publiés. Il les fait suivre des réflexions suivantes :

»Les renseignements que nous venons de publier n'appellent aucun commentaire. Ce- pendant, pour compléter Ia physionomie de Ia situation actuelle et pour montrer mieux en- core, s'il se peut, les conséquences de la guerre actuelle entre la France et la Suisse, il convient de direque l'Allemagne et la Belgique déploient en ce moment une énergie extra- ordinaire, afin d'achever de supplanter notre industrie chez nos voisins. Voici, en effet, l'annonce qui parait périodiquement dans les journaux suisses et qui, si nous en croyons un haut magistrat suisse que nous avons vu ré- cemment, est répandue par un syndicat d'in- dustriels allemands :

Pro memoria. -r- La France maintient la

rupture commerciale avec la Suisse aussi sous la nouvelle Chambre. Les Suisses patriotes s'abstiennent de consommer les produits fran- çais. Le commerce évite les ports de mer et les chemins de fer français.

D'autre part, les industriels belges ne res- tent pas en arrière. Ils organisent en ce mo- ment au Bâtiment électoral, à Genève, une luxueuse exposition de leurs produits.

Or, avant la guerre des tarifs, la Suisse était, après Ia Belgique, la meilleure cliente que nous possédions en Europe.

— Vendredi après-midi a eu lieu, à l'hôtel Continental, la réunion des industriels et commerçants pour la reprise des relations commerciales franco-suisses. De nombreux industriels et commerçants y ont assisté.

M. Poirrier, qui présidait, a prononcé une allocution insistant sur la nécessité pour la France do maintenir ses débouchés, sinon elle s'exposera à la plus grande des perturba- tions. L'orateur dit que l'expérience a été des plus décourageantes : il cite quelques chiffres et lit quelques lettres d'adhésion qu'il a re- çues. M. Poirrier ajoute que s'il est un pays avec lequel nous sommes dans les conditions les plus favorables, c'est la Suisse. La situa- tion actuelle est préjudiciable aux deux pays.

Ce sont nos concurrents belges et allemands qui profitent de celte situation. Il n'y a pas de vainqueurs, il n'y a que des vaincus. En conséquence, nous avons cru un rapproche- ment possible : nous devons chercher à réta- blir les relations entre les deux pays, et j'es- père que les gouvernements ratifieront ce que les intéressés auront décidé.

M. Charles Limousin parle ensuite. Il vou- drait non seulement une campagne pour le rétablissement des relations commerciales avec la Suisse, mais la liberté commerciale par des traités de commerce avec tous les pays. L'assemblée l'Interrompt à plusieurs re- prises pour dire qu'il vaut mieux procéder par échelons.

M. Yves Guyot dit que la grosse question

est de concentrer les efforts sur un fait spé-

cial, sur l'accord franco-suisse.

(3)

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 175

M. Siegfried appuie les observations de M.

. Y. Guyot et dit que la reprise des relations avec la Suisse sera le premier pas fait s u r le terrain pratique du librc-écliangismc. Il sera peut-être difficile de le trouver ; il faudra se faire des concessions mutuelles.

La réunion a voté à l'unanimité un ordre du jour p o r t a n t : Qu'il est désirable que les excellentes relations commerciales entre la F r a n c e et la Suisse soient reprises le plus tôt possible. Le comité exécutif recherchera tous les moyens pratiques pour reprendre les né- gociations et les faire aboutir.

A l'issue du vote, on n o m m e la commission executive composée de MM. Adrian (produits chimiques), Ancelot (dentelles), Camille (sel- lerie), Dehesdin (tissus et matières textiles), Masson (librairie), J a r l a u d (vins en gros), Marguory (alimentation), AIf. Mascurand (bi- jouterie imitation), Petitpont (cuirs), Seydoux (lainages), Thibouville (instruments de musi- que), Marcilliacy (soieries), Rodanet (horlo- gerie).

Nouvelles diverses

L e s A m é r i c a i n s q u i o n t v i s i t é l'Eu- r o p e , dit The Nation, reviennent peu satis- faits de la comparaison qu'ils ont pu faire à beaucoup de points de vue. Ils sont frappés du mauvais entretien et des désordres des rues de New-York, de la malhonnêteté trop fré- quente des maires, magistrats et commissaires de gouvernement, des façons brutales des co- c h e r s de fiacre, des préposés a u x bagages, et de toute cette sorte de gens, de l'apparence pauvre de tout le monde dans les habits de shoddy Mac Kinley. D'un autre côté, quicon- que a vécu en Amérique ne désire plus vivre

en Europe, sauf pour y étudier et y faire son éducation, parce qu'il n'y a pas de pays qui puisse être comparé à l'Amérique pour la gé- nérosité, de pays où l'on soit aussi sur de trouver des sympathies d a n s la mauvaise fortune, si certain d'être accepté d'après son propre mérite, s a n s considération de naissan- ce ou d'argent, et où il y ait, en somme, d'aussi grandes chances d'éviter les accidents et les attaques de la mauvaise fortune.

L ' a d m i n i s t r a t i o n m u n i c i p a l e d e C h i - c a g o a fait l'objet d'une intéressante discus- sion dans l'un des clubs de cette ville. Chicago, avec une étendue de 194 milles carres et 1.750.000 habitants, possède des propriétés de 1.000 à 1.200 millions de dollars et dépense annuellement de 33 à 35 millions, dont 6 à 7 millions pour l'éducation de 700.000 enfants ; 3 millions un quart pour l'administration de la police, qui occupe 3.300 h o m m e s : environ 1 million et demi pour le service des sapeurs pompiers : enfin 1.100.000 dollars pour un entretien, d'ailleurs insuffisant, de la voirie.

Une somme de 4.800.000 dollars provient de l'impôt général sur la propriété : 3.150.000 sont payés par les m a r c h a n d s de vins, saloon- keepej'S, et par d'autres commerçants.

On calcule qu'avec un meilleur système, confié à des fonctionnaires habiles et perma- nents, le même résultat pouvait être obtenu par le q u a r t du personnel actuel. Si les con- cessions pour les chemins de fer, les t r a m w a y s métropolitains, les compagnies de gaz, de té- léphones, etc., eussent été accordées honnê- tement, et non pas à l'aide de la corruption, elles eussent pu, à elles seules payer toutes les dépenses de la ville. L'impôt est actuelle- ment réparti d'une manière injuste. Cependant, les grandes institutions charitables ou phi-

lanthropiques, scientifiques, artistiques, sont administrées d'une façon irréprochable par les personnes les plus honorables de la cité ; malheureusement la mauvaise gestion de la municipalité corrompt tout.

M. Gray, de l'Université de Nord-ouest, insiste particulièrement s u r les désastreuses conséquences de l'organisation des Compa- gnies du gaz. Leur trust dépense, chaque an- née, une somme considérable uniquement pour empêcher toute concurrence.

La R é p u b l i q u e d e G u a t e m a l a a décidé d'encourager par tous les moyens l'immigra- tion des agriculteurs japonais. Voici ce que nous lisons, à ce sujet, dans la Nueva Era :

« L a Société industrielle de la Compagnie Japonaise, a demandé au ministère plusieurs concessions en faveur des agriculteurs japo- nais qui voudraient s'établir dans la Répu- blique. Le gouvernement concède que tout Japonais qu'elle a u r a amené dans le pays sera pendant deux a n s exempt d'impôt. Les bu- reaux d'immigration sont aussi autorisés à conclure avec les fermiers des traités pour la fourniture des travailleurs. »

L'association pour l'exportation du

r o y a u m e d e S a x e a envoyé quatre jeunes gens, en Orient, pour étudier, au service de g r a n d s commerçants, le pays et le peuple en vue de créer des relations commerciales.

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