A NNALES DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE T OULOUSE
M ICHÈLE P ELLETIER Éclatements quasi homogènes
Annales de la faculté des sciences de Toulouse 6
esérie, tome 4, n
o4 (1995), p. 879-937
<http://www.numdam.org/item?id=AFST_1995_6_4_4_879_0>
© Université Paul Sabatier, 1995, tous droits réservés.
L’accès aux archives de la revue « Annales de la faculté des sciences de Toulouse » (http://picard.ups-tlse.fr/~annales/) implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).
Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitu- tive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright.
Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques
http://www.numdam.org/
Éclatements quasi homogènes
MICHÈLE PELLETIER(1)
Annales de la Faculté des Sciences de Toulouse Vol. IV, n° 4, 1995
RÉSUMÉ. - Utilisant des propriétés de quasi-homogénéité, nous défi-
nissons un algorithme de désingularisation de germes C °° du plan à singu-
larité algébriquement isolée. On associe au germe un polygone de Newton qui permet de choisir le type de quasi-homogénéité à chaque pas de l’algo-
rithme et donne un majorant du nombre d’éclatements à effectuer. Le nombre d’opérations, éclatements ou changements de coordonnées, est majoré par une fonction simple de la codimension du germe.
ABSTRACT. - We consider C°° germs of the plane whose singularities
are algebraically isolated. We define here an algorithm of desingularization using quasi-homogeneity. To each germ we associate a Newton polygona
which allows us to choose quasi-homogeneity type at each step of the algorithm. The number of blowing-ups can be bounded above using the
Newton polygona. The number of elementary operations, blowing-ups or change of coordinates, can be bounded by a function of the codimension of the germ.
0. Introduction
Soit X un germe
singulier
de classe Nous noterons P etQ
sescomposantes
dans des coordonnées(x, y).
Si au moins une des valeurs propres,
(9P/9.c)(0, 0)
ou0)
n’estpas
nulle,
lasingularité
est élémentaire et on sait déterminer leportrait
dephases
du germe. Dans le cascontraire,
lasingularité
est non élémentaire et ondésingularise
le germe.Le
premier
théorème dedésingularisation
est dû àSeidenberg [S].
~ * ~ Reçu le 6 octobre 1993
(1) Université de Bourgogne, Laboratoire de topologie, U.R.A. 755 du C.N.R.S.,
Faculté Mirande, B.P. 138, F-21004 Dijon
(France)
Van den Essen
[VE]
a montré que, si X = où P etQ
sont des séries formelles d’ordre au moins 2 sur un corps
algébriquement
closde
caractéristique nulle, après
un nombre fini d’éclatementshomogèmes,
onest ramené à un germe d’ordre au
plus
1.L’étude de la
désingularisation
par des éclatementshomogènes
d’ungerme
holomorphe
sur~2
est faite dans[MM],
avec des résultats sur lesvaleurs propres du germe
désingularisé.
Ces deux articles utilisent la notion de
multiplicité
d’intersection de courbesanalytiques.
Éclatements
réels etcomplexes
L’éclatement
homogène
est de la forme :Le diviseur
exceptionnel
est lecercle (r
=0).
Soit X le
champ
tel que X = E*~X )
. Soit v l’ordre dujet
de X . Xcontient rV en facteur. Si X est
dicritique,
X contient en facteur.Le germe admet alors des arcs de
singularités élémentaires,
etéventuellement des
singularités
non élémentaires(o, 81 ) (fig.
0a)).
Le germe admet les mêmes
singularités
nonélémentaires,
etest transverse à des arcs du diviseur
exceptionnel (fig.
0b)).
Fig 0
Dans le cas
dicritique,
onpeut
convenir que l’éclaté dugerme X
estou . Nous
parlerons
d’éclatement réel dans lepremier
cas, et d’éclatement
complexe
dans le deuxième. Dans les articlesprécédem-
ment
cités,
on utilise les éclatementscomplexes
dans un cadregénéral.
Dans
[D],
ladésingularisation
de germes Coo par des éclatements réels utilise la notiond’équivalence topologique. Rappelons
que si ungerme X
est à
singularité algébriquement isolée,
il vérifie uneinégalité
deLojasiewicz
Quasi-homogénéité
Brunella
[B]
introduit laquasi-homogénéité
pourdésingulariser
un germe Coo àsingularité algébriquement
isolée à deux variables réelles : on lui associe unpolygone
de Newton. Par des éclatementsquasi homogènes,
on construit une variété dans
laquelle
le germe n’a que dessingularités élémentaires,
sous certaines conditions denon-dégénérescence.
Nous
définissons
ici unalgorithme
dedésingularisation
par des éclate- ments réels etquasi homogènes :
choisissons untype
dequasi-homogénéité (a, ~3),
où a et~3
sont des entiers strictementpositifs premiers
entre eux.Soit
(X, 0)
germesingulier
enl’origine
des coordonnées : àchaque
monômedu
jet
deX,
on associe unpoint
duplan
desexposants
de coordonnées(r, s),
et undegré
dequasi-homogénéité
dans letype
dequasi-homogénéité ( a, /?) :
si b est cedegré, {)
= a r +,~3s
.Il se
peut qu’il
y ait un seul monôme dequasi-degré
minimum. Sinon l’en-veloppe
convexe despoints
associés aux monômes dequasi-degré
minimumest un
segment.
La réunion de cessegments
pour tous lestypes
dequasi- homogénéité
est lepolygone
de Newton associé à X dans les coordonnées(~~ y).
Nous utiliserons le
polygone
de Newton pour choisir letype
dequasi- homogénéité.
L’éclatement detype (a, ~3)
est de la forme :Le
quasi-degré
minimum dans letype (a, ,~3)
sera noté d. Le diviseurexceptionnel
est le cercle(r
=0). Puisque
nous choisissons les éclatementsréels,
nous définirons l’éclaté deX,
noté X commeégal
à avectoujours X
=~â ~ ~x ) .
Nous dirons
qu’un
germe estdésingularisé après
un. nombrefini
d’éclate-ments si on obtient un
champ
dont lessingularités
éventuelles sont élémen-taires,
ou sont des arcs desingularités
normalementhyperboliques.
Nous
rappelons
que, si P etQ
sont lescomposantes
de~’,
on définit la codimension de X comme étant celle de l’idéalengendré
par P etQ
dansl’idéal maximal
engendré
par x et y : :Cette codimension sera notée p.
P lan du travail
Dans une
première section,
nous définissons les éclatementsquasi
homo-gènes polaire
etdirectionnel,
en établissant leuréquivalence.
Nous défi-nissons la notion de côté utile du
polygone
de Newton. Ces côtés sont numérotés de 1 à n. Letype
dequasi-homogénéité
de l’éclatement seratoujours
celui dupremier
côté utile. Ceci nouspermet
de n’utiliser que des éclatements dans la direction(0~) .
Dans cettesection,
nous étudions lessingularités
de l’éclaté.Dans la deuxième
section,
nous définissonsl’algorithme :
lesopérations
élémentaires sont des éclatements
quasi homogènes ;
on utilise aussi destranslations et des
changements
decoordonnées,
ditschangements
de co-ordonnées admissibles.
Un
changement
de coordonnées admissible élémentaire est uneapplica-
tion de la forme : , ,
C’est un
difféomorphisme
d’ordre 0 dans letype
dequasi-homogénéité (1, /3) [AGV].
Nous définissons la
multiplicité
d’unesingularité
autre quel’origine
d’unéclaté d’un germe, et la
multiplicité
totale associée au germe. Nous montrons que cettemultiplicité
décroît strictement en un sens que nouspréciserons.
Dans la troisième
section,
nous donnons des résultats sur le nombre maximald’opérations
élémentaires à effectuer pourdésingulariser
X : dansles théorèmes 1 et
2,
ce nombre est estimé en fonction dupolygone
deNewton.
THÉORÈME
1. - Soit y un côté detype
dequasi-homogénéité (a, ~3~.
Sahauteur est le
nombre,
notéh.y, défini
par : :où s et S
désignent
les ordonnées minimale et maximalerespectivement
despoints
de y.Soit H la somme des hauteurs des côtés utiles du
polygone
de Newton.THÉORÈME
2. Soit N unmajorant
du nombre d’éclatements néces- saires pourdésingulariser
X :THÉORÈME
3. - Le nombre d’éclatements nécessaires pourdésingulari-
ser un germe de codimension p est
majoré
par 4 +203C1.
L’algorithme comprend
aussi deschangements
decoordonnées,
compo- sés d’un nombre fini dechangements
de coordonnées élémentaires. Nous définissons la notion deforme
normaleadmissible,
cequi
nouspermet
demontrer le théorème suivant.
THÉORÈME
4. Soit ~i unm.ajorant
du nombre dechangements
decoordonnées admissibles élémentaires
effectués
au cours del’algorithme
:Questions
ouvertesDans
[DR],
onconjecture qu’une
familleanalytique ~Xa }
de germesanalytiques
de52
est decyclicité
finie. Pour démontrer cerésultat,
onpropose d’utiliser des éclatements à
poids,
c’est-à-direquasi homogènes.
Il reste à étudier si un nombre fini de tels éclatements
désingularise
unetelle famille.
1. Eclatements
quasi homogènes
1.1
Quasi-homogénéité
1.1.1 Plan des
exposants
DÉFINITIONS .
Soit X un germe C°°singulier
en unpoint qu’on
pren-dra comme
origine
des coordonnées. Nous noterons P efQ
sescomposantes.
À
,chaque
monôme du,jet
de X dans les coordonnées(x, y),
on associe lepoint
à coordonnées entières(r, s)
si le monôme s’écrit: :r > -1 , s > -1. Les
points (r, s)
seront dits associés au germe X dans lescoordonnées
(x, y).
.Bien que cette
application
ne soit pas unebijection,
onparlera
demonômes associés au
point (r, s).
Si r
= - 1 ,
le monôme éventuel associé aupoint (- l, s)
est de la formeDe
même,
si s =-1,
le monôme éventuel associé à(r, -1)
est de la formeL’origine
est associée au monôme ou ; elle n’est donc associée à X que sil’origine
des coordonnées estsingularité
élémentaire de~’, propriété indépendante
des coordonnées.Dorénavant,
nous supposerons quel’origine
estsingularité
non élémen-taire.
PROPRIÉTÉ . À
tout germe àsingularité algébriquement
isolée estassocié au moins un
point
duplan
desexposants
d’abscisse 0 ou-1,
etau moins un
point
duplan
desexposants
d’ordonnée 0 ou -1.Preuve. - Le
point (r, s),
s’il est effectivement associé au germe, estassocié à un monôme en ou Ce monôme
contient x y en facteur si r > 1
et s >
1. Or un germe àsingularité algébriquement
isolée nepeut
avoir unjet identiquement
nul si on le restreint à,(x
=0).
Dans toutsystème
decoordonnées,
lejet
de X contient un termeen
(â/ây),
ou il lui est associé lepoint (o, s)
dans lepremier
cas,
(-l, s)
dans le second. Ceci montre lapremière propriété.
La deuxièmese montre de la même
façon.
Degré
dequasi-homogénéité
DÉFINITION
1.2014 Onappellera type
dequasi-homogénéité
uncouple (a, 03B2)
d’entiers strictementpositifs, premiers
entre eux.Soit alors :
ft
est undifféomorphisme algébrique,
si t E IR* :DÉFINITION
2. - cxr +(3s
sera ditdegré
dequasi-homogénéité
des mo-nomes :
On
parlera
aussi dequasi-degré
detype (c~, ,~3).
Un germe est
quasi homogène
si tous ses monômes ont mêmequasi-degré
pour un certain
type (a, ~3~
.PROPRIÉTÉ .
Lespoints
duplan
desexposants
associés aux monômes dequasi-degré fixé
dans untype
dequasi-homogénéité fixé
sont sur unsegment.
Le
quasi-degré
estpositif
ou nul.Preuve . Soit b un
quasi-degré
fixé dans letype
dequasi-homogénéité (a, ~3~.
Lespoints (r, s)
associés aux monômes dequasi-degré
ô vérifient :Ils sont donc sur une droite du
plan
desexposants.
Comme a ,
~3,
r et s sontsupérieurs à -1,
cespoints
sont sur unsegment.
Ni le
point (-l, 0),
ni lepoint (0, -1)
ne sont associés aux monômes deX, puisque
X estsingulier.
Ceci entraîneque à
estpositif
ou nul.COROLLAIRE .
L’enveloppe
convexe despoints
duplan
desexposants
associés aux monômes dequasi-degré
b est unsegment,
éventuellement réduit à unpoint.
DÉFINITION
3. - La réunion de tous lessegments enveloppes
convexesdes
points
associés aux monômes dequasi-degré minimaux,
pour tous lestypes
dequasi-homogénéité (a, 03B2)
est lepolygone
de Newton associé à X dans les coordonnées(~, y).
Remarque.
- Avec cettedéfinition,
aucunsegment
dupolygone
deNewton n’est
parallèle
à un des axes(Or)
ou(0s).
Exemple
. SoitLes
points
associés sont(-1,5), (0,6), (0,3), (3,1), (8, -1), (4,1).
Sonpolygone
de Newtoncomporte
trois côtés.Fig. 1 Polygone de Newton à deux côtés utiles.
1.1.3 Notations
Notation. - Un
quasi-degré
detype (a, ~3)
sera noté b. Lequasi-degré
minimal d’un
type
dequasi-homogénéité
donné sera noté d.Le
polygone
de Newton associé à X sera noté P. Ilpeut comporter plusieurs côtés,
notés Ii, i~ 0,
numérotés degauche
à droite.Si un côté est entièrement situé dans le
demi-plan r 0,
il sera noté yo . Le côté Il a donctoujours
une extrémité d’abscisse strictementpositive.
De
même,
si un côté est entièrement situé dans ledemi-plan s 0,
il seranoté Le côté yn a donc
toujours
une extrémité d’ordonnée strictementpositive.
DÉFINITION .
Les côtés ~1, , ... , yn serontappelés
côtés utiles de ~.Notations. - Les sommets de P seront indicés par leur ordonnée. Les ordonnées des
points de yi
sontcomprises
entre unminimum s2
et unmaximum Si.
Donc Si-1 = Demême,
les abscisses sontcomprises
entreri et
Ri .
Fig.
2 Polygone de Newton associé àet filtration dans le type
( 2, n -f- 1 ) .
PROPRIÉTÉ .
Si lasingularité
du germe est nonélémentaire,
P a. aumoins un côté utile.
Preuve . - On a vu que la
singularité
est non élémentaire si et seulement si0 ~
P .L’exemple
de lafigure
1 a deux côtés utiles.L’exemple
de lafigure
2 aun côté utile.
Notations. - Le
type
dequasi-homogénéité
d’un côté y2 sera noté(az,,Q~).
Si yi estfixé,
onpeut
filtrer les monômes par leurquasi-degré
de
type ( cx i , ,Qi ) (fig. 2).
Pourplus
dedétails,
voir[AGV]. Le jet
formé detous les monômes associés aux
points de 03B3i
sera notéIl contient donc tous les monômes de
quasi-degré
minimal de cetype di.
.Si
(a2 , ~32 )
estfixé,
lejet
constitué des monômes dequasi-degré
b estet
Xdi
est alorségal
àSi ai =
~32
=1,
on retrouve la filtration usuelle. On remarquera que ledegré
du monôme au sens usuel diffère dudegré d’homogénéité
d’une unité.Si v est l’ordre du
jet,
est
le jet
dedegré
minimal de X.Le côté yi sera aussi noté y. Son
type
dequasi-homogénéité
sera alorsnoté
(a, ~~ .
1.2
Éclatements quasi polaires
On utilise la
quasi-homogénéité
pourgénéraliser
l’éclatementpolaire
usuel.
1.2.1
Définition
Un
type (a, /3)
dequasi-homogénéité
étantchoisi,
on définit :C’est un
difféomorphisme analytique, de [0, +oo[ X 51
surIR2 ~ ~ (o, 0) ~ .
Cela revient à
paramétriser
leplan privé
del’origine
par des courbesd’équa-
tion
x03B2
sin03B1 03B8= ya cos03B2 e, e
fixé. On établit alors la formule d’éclatement directionnel._
PROPOSITION 1 .
- (OE, $)
esl donné par un côté deP,
il existe unchamp X
lel que À =S§ ,X. Après
division parrd,
on obtient lechamp
notéX
:Preuve
a)
Par leproduit intérieur,
on détermine la forme cv duale de X :b)
Onapplique
lechangement
de coordonnées à w : :Par suite :
Or
Par définition du
quasi-degré,
ce
qui
entraîne :et on
peut
diviser cette forme parr‘~+~-1.
c)
On utilise à nouveau la dualité :a un sens
d’après
cequi précède.
Onpeut
diviser X parrd,
et on obtient lechamp
X.Remarque.
- Onpeut appliquer
ceci àn’importe quel type
dequasi- homogénéité,
dès que lequasi-degré
de tous les monômes du germe estpositif.
Nous l’utiliserons seulement pour letype
donné par .DÉFINITION .
X est l’éclaté de X. .Tô
etRô
sont lescomposantes quasi tangentielles
etquasi
radialesrespectivement
deX,
detype (a,,c3),
dequasi-degré
b. etR--y
sont cellesde
quasi-degré minimal,
c "est-à-dire d.1. 2. 2
Sing~ularités
de XPROPOSITION . Les
singularités
de X sont despoints (0, 0)
du diviseurexceptionnel.
En(0, 00),
la valeur propre radiale estRd(03B80),
la valeur propretangentielle
est~T/~03B8 (80).
Preuve. . Ceci résulte de la forme de X .
COROLLAIRE . -
(0,00)
n’est unesingularité
non élémentaire de X que si00
est racine de8 ,
sin0)
et racinemultiple
deT--y( cos 9 ,
sin0).
Preuve . La valeur propre
tangentielle
en cepoint
est~T/~03B8 (eo ),
etla valeur propre radiale est
R(8o ) .
.1.2.3
Application.
à ladésingularisation
Ce résultat
généralise
un résultat de[B].
C’est une condition suffisante pourqu’un
éclatementdésingularise
le germe X.PROPOSITION . Si le
polygone
de Newton de X n’aqu’un côté,
y et siT--y
a des racinessimples,
on.désingularise
X en un éclatement detype
dequasi-homogénéité
donné par y.Preuve . Ceci découle du corollaire de la
proposition
1.2.2.- Cas du germe
nilpotent.
Soitoù les termes non écrits sont de
quasi-degré
detype (2, n
+1)
strictementsupérieur
à d = n + 1(voir fig. 2).
et
.R-y
n’ont pas de racine commune : lessingularités
éventuelles sont élémentaires.Remarques
1)
Il suffit queX.y
soit àsingularité algébriquement
isolée(voir [B]).
2)
Considérons unpolygone
de Newton P à uncôté 03B3,
detype
dequasi- homogénéité (a, ,Q).
Soit~.y
l’ensemble des germes dont P est lepolygone
de Newton associé.
Dans
X--y,
lapropriété ‘‘ X.y
est àsingularité algébriquement
isolée ’’ estune
propriété générique.
Dans ensemble des éléments de pour
lesquels X.y
n’est pasà
singularité algébriquement isolée,
lapropriété " T.y
n’a que des racinessimples "
estgénérique.
Exemple
de germedésingularisé
en un éclatement bien queX--y
ne soitpas à
singularité algébriquement
isolée(fig. 3) :
y est de
type (1,1) :
elle n’a que des racines
simples :
Fig. 3
3)
Si lepolygone
de Newton aplus
d’un côtéutile,
X atoujours
aumoins une
singularité
nonélémentaire,
et un éclatement ne suffit pas. Eneffet,
suivant letype
dequasi-homogénéité choisi,
ou(0,0),
ou(0, ~/2~
estune
singularité
non élémentaire de x .Exemple
de germequi
nepeut
pas êtredésingularisé
en un éclatement(fig. 4):
Fig. 4
Si on éclate suivant le
type (3, 2), (0, 0)
estsingularité
non élémentaire :Si on choisit le
type (1,1),
(0, 0), (o, ~r/4)
et(0, ~r/2)
sont dessingularités
non élémentaires.Si on choisit le
type (3, 7),
(0, ~r/2)
est non élémentaire.Pour tous les autres
éclatements, (0, 0)
et(0, Tr/2)
sont non élémentaires.Il
faut
doncpouvoir
itérer les éclatements.1.3
Éclatement
directionnelquasi homogène
Dans cette
section,
nous donnons la formule d’éclatementdirectionnel,
dans la direction
(O.c).
Nous établissonsl’équivalence
entre les deux éclate-ments, quasi polaire
et directionnel(prop. 1.3.4).
Lespropositions
1.3.5 et1.3.6 donnent des
propriétés
de l’éclaté.Il
s’agit
d’utiliser les cartesMais nous verrons que seules les cartes x = 1 et x = -1 seront utiles
(prop.
1.3.1).
.1.3.1
Singularité (0, ~r/2)
de XPROPOSITION . - Le
point (0, ~r/2)
est unesingularité
de si etseulement si ce côté ne contient que des
points
d’abscissepositive.
Elle estalors élémentaire.
Preuve . De
il découle que
(0, Tr/2)
n’est unesingularité
que si cos 8 est en facteur dansP...,,( cos 8 ,
sin8),
c’est-à-dire siP.y
contient x enfacteur ;
ceci entraîne que, dans leplan
desexposants, y
est tout entier situé dans ledemi-plan r ~
0.Supposons
que ce soit le cas. Les monômes associés àAs (,S
est l’ordonnéemaximale des
points
dey)
sontDe
plus, a2 -~- b2 ~
0 carAs figure
effectivement sur lepolygone P
deX,
c’est-à-dire que :
où les termes non écrits contiennent
x2
en facteur dans dans Par suite =(-03B2a
+ab)
cos 0sinS+1
0 + ..., les autres termes contenantx2
en facteur :
~ si ab -
,Qa ~ 0,
cos 0 = 0 est racinesimple
deT~,
=0 ;
;~ si ab -
~3a
=0, R--y
=b sinB+2 0
+ ..., les autres termes contenant cos 0en facteur. Or
0,
donc la valeur propre radiale est non nulle.Dans les deux cas, la
singularité
est non élémentaire.1.3.2
Application
d’éclatement directionnelDÉFINITION .
:est un
difféomorphisme algébrique
de]0 , +oo[
xIR,
x IR.est dite
application
d’éclatementquasi homogène
detype (a, ,~)
dansla direction
(Ox).
Dans la carte
(~ _ -1), l’application
d’éclatement estRemarque.
- Lacomposée
de deux éclatements directionnels en estencore un. En
effet,
1. 3. 3 Formule d’éclatement directionnel
PROPOSITION . - Choisissons le
type
dequasi-homogénéité
de yl = 03B3.Il existe un
champ
XEâ~~ ~~’
= ~~:; après
division par~d,
on obtient :La preuve est semblable à celle
qui
prouve l’existence et la forme de X.Le déterminant de est .
DÉFINITION .
X est l’éclaté de X dans la directionest
appelée composante quasi tangentielle
deX,
comme dans le cas de l’éclatementquasi polaire.
Le
polynôme cxQ,y(1, y)
-,C3yP.y(1, y)
sera notéT--y(y).
Remarques
a)
Lejet
de ~Y est filtré par lesdegrés
dequasi-homogénéité
detype (a ,Q).
b)
En utilisant on obtient lechamp,
noté ~’9 : :1.3..~
Lien entre les deux éclatements Soientde même
type
dequasi-homogénéité.
Le diviseurexceptionnel
de est,51, paramétrisé
par0,
et celui de est~, paramétrisé
par y.PROPOSITION . Il existe un
plongement analytique
et une
application positive analytique
telle que F
définie
parvérifie
E = ~ o F.Preuve . Elle est similaire à celle de
[DR].
Fig. 5
E est un
difféomorphisme analytique
deIR+*
x51
dansIR2 ~ ~ (o, 0) ~
et admet donc un inverse
analytique.
Enparticulier,
la restriction de cet inverse à D est notée(~, f ).
Unpoint (1, y)
de D est donc de la forme~~a(y)
cosf ~y~
~~’~(y~
sinf ~~~~
~étant
également
undifféomorphisme,
toutpoint
M duplan
s’écrit?~~~’~,
etD’où M
= EoF(x,y)
avec F définie parF(x, y)
=(~~’(y) , f (y))
estanalytique.
Pardéfinition,
~’ estpositive,
cequi
achève la preuve.1.3.5
Singularités
de l’éclatéElles sont situées sur le diviseur
exceptionnel.
PROPOSITION
a )
Dans le cas nondicritique non-identiquement nul),
lessingularités
sont données par
b)
Dans le casdicritique T--y
=0,
et on obtient des arcs desingularités.
c~
Dans les deux cas, lasingularité (0, yp)
n’est non élémentaire que si yp annuleP--y(l, y~
ety~.
Preuve. - Si X est non
dicritique :
où x est en facteur dans les termes non écrits. Ceci prouve la
propriété a).
La
propriété b)
découle de ce que, si X estdicritique,
où les termes non écrits contiennent x en facteur et x = 0 annule X . . Dans les deux cas,
P.y ( 1, YO)
est la valeur propreradiale,
et(0, ya)
n’estnon élémentaire que si yo annule
P.y ( 1, y)
. Si X n’est pasdicritique,
yo annuledonc aussi
Q.y ( 1, y).
.Si X est
dicritique,
Ceci prouve la dernière
propriété.
Remarque.
- En unesingularité (0, yo),
la valeur propretangentielle,
dans le cas non
dicritique,
est(â/â8){T.y ).
Elle n’est nulle en lasingularité
(0, yo)
que si yo est racinemultiple
deZ:y .
1.3.6
Polygone
de Newton de(X (0, 0)~-glissement
PROPOSITION . Le
point (0, 0)
est unesingularité
de X si et seulementsi l’ordonnée minimale de y1, s1 est
positive
ou nulle.C’est une
singularité
non élémentaire si et seulement si s1 > 1.Dans le cas où
(0, 0)
est unesingularité
deX
, lepolygone
de Newtonassocié au germe
(X, 0)
est obtenu de lafaçon
suivante àpartir
de celui de :
~ les ordonnées des
points
sontconservées;
;~ le côté y1 est
envoyé
sur unsegment
de Os ;~ les côtés y2., 2 i. n du
polygone
P deviennent ceux deP’,
associé à(X , 0), qui comporte
donc n - 1 côtés utiles.Preuve. - Comme dans la
proposition 1.3.1,
on montre que(0; 0)
est .une
singularité
de X si et seulement si si >0,
et que si si = 0 elle est élément aire .Si si >
1, Q--y
= contienty2
enfacteur,
etP--y
= contient y enfacteur. Donc contient
y2
en facteur. La valeur propretangentielle
en(0, 0)
estnulle,
ainsi que la valeur propre radiale : lasingularité
est nonélémentaire.
Pour étudier le
polygone
de Newton associé au germe(X , , (0, 0)) ,
choi-sissons un
point (r, s)
associé à des monômes de X :D’après
les formulesd’éclatement, (â~â~)
devient dans.X
,et devient :
Le
point (~, s)
est donc transformé en(b - d, s), point
de même ordonnée.On remarque
qu’on
a filtré lespoints
duplan
desexposants
par leurdegré
de
quasi-homogénéité
dans letype
dequasi-homogénéité (a, ~3) .
Le
côté ~
est doncenvoyé
sur unsegment
de(0s),
car tous sespoints
sont associés aux monômes de
quasi-degré
minimal. Ce côté étant transverseaux autres côtés ~ - -? on obtient de cette
façon
un nouveaupolygone.
Letype
dequasi-homogénéité
du côté issude 03B3i
estproportionnel
à : , ,
DÉFINITION .
Nousappellerons glissement
cettetransformation. qui
à Pfait correspondre
lepolygone ~‘
associé au germe(h’, 0).
Nous dirons que~‘
est leglissé
de P(fig. 6).
Remarque.
. -~‘
n’a pas depoint
d’abscisse - 1 .Les côtés de P sont : ~y de
type (4, 3),
y2 detype (2, 3)
et y3 detype
( 1, 2 ) .
Ceuxde P’ sont y‘
=y1
detype (1,3)
ety2
detype ( 1, 5) .
Fig. 6
2.
Algorithme
dedésingularisation
2.1
Description
del’algorithme. Exemple
Nous allons décrire un
algorithme
utilisant les éclatementsquasi
homo-gènes,
pourdésingulariser
un germe. Cetalgorithme généralise
celui de[D].
.DÉFINITION . -
Uneopération
élémentaire est un éclalementquasi homogène
dans la directionEn
effet,
laproposition
1.3.1 montre que les éclatements dans la direction(0y)
ne sont pas nécessaires pourdésingulariser
X.On choisira.
toujours
letype
dequasi-homogénéité
dupremier
côté utiley du polygone
de Newton associé à ~’. Nousrappelons
que ce côté a uneextrémité d’abscisse strictement
positive.
La
opération
élémentaire del’algorithme
transforme une collection de germesCk-i
en une collectionCk
de la manière suivante :Co
=~~~.
Onchoisit
~’i
E on luiapplique
uneopération
élémentaire. Si3ij
n’a pas desingularité,
Si
X
a dessingularités
non élémentaires(o, y2),
1i
p,où les germes
Y~,
,1 ~
i p, sont les translatés deX
i en une de sessingularités
non élémentaires.Bien que l’éclatement soit
directionnel,
onreprésentera globalement
lessingularités
des éléments de C(ex. fig. 12).
Si
Ck = 0,
X estdésingularisé
en k éclatements.Remarques.
- On effectue deséclatements,
des translations et éven- tuellement deschangements
decoordonnées, qui
seront étudiésplus
loin(sect. 2.3).
Tous les germes sont éclatés
quel
que soit l’ordre danslequel
on leschoisit. Nous verrons
plus
loin que ce choix n’est pascomplètement
arbitraire(§ 2.2.2).
2.1.1
Symétries
On
peut
utiliser dessymétries,
comme dans le cas des éclatementshomogènes,
pour réduire le nombred’opérations
élémentaires.D’après
ladéfinition d’un
type
dequasi-homogénéité (a /?),
les nombres a et13
ne sontpas
pairs
tous les deux. Onpeut
utiliser un desdiagrammes
commutatifs suivants :où s
désigne
lasymétrie
de centrel’origine, Si
lasymétrie
d’axe(Ox)
et52
la
symétrie
d’axe(oy) .
.2.1.2
Exemple
Ce germe est à
singularité algébriquement
isolée.Fig.
7Le côté Il est du
type (4,1),
estdicritique ;
soit~
l’éclaté de X parE4~1.
~
aquatre singularités
non élémentaires(0,0), (0,1), (0,B/2)
et leurssymétriques (0, -1)
et(0, 2014~/2); Ci
contientcinq
germes.Fig. 8
Son éclaté par
E1,5, X2
a pour seulesingularité
non élémentaire(0,0);
C2
contientcinq
germes.a pour
polygone
de Newton celui de lafigure 9a).
Fig. 9 Son éclaté par
dont
(0,1)
est la seulesingularité
non élémentaire :C3
contientcinq
germes.Effectuons maintenant les translations
de X1
etX3
en leurssingularités
non élémentaires.
En
(0,1), X~
a pourpolygone
de Newton celui de lafigure 9b).
Son éclaté par est
désingularisé,
etC4
contient trois germes car, parsymétrie,
on a aussidésingularisé
le translaté en{o, -1)
deXI.
En
(0,
l’éclaté du germeX 1
parE1,5
estdésingularisé. : C5
contientun germe.
Ce germe est le translaté de
X3
en(0,1).
Sonpolygone
de Newton adeux côtés.
Fig. 10
C6
contient un germe,C7
est vide : X estdésingularisé
ensept
éclate-ments.
2.2 Nombre minimal
d’opérations
Dans cette
section,
nous montrons que, pourdésingulariser
un germe, il faut au moins nopérations élémentaires,
où n est le nombre de côtés utilesdu
polygone
de Newton de X.~. ~.1. - Le résultat suivant
justifie
la notion d’éclatements successifs.PROPOSITION . Soit n le nombre de côtés utiles de P. Il
faut
au moinsn éclatements pour
désingulariser
~~’.Ce résultat se trouve dans
[B]
sous une forme différente(propriété
de non-dégénérescence)
ainsi que lagénéricité
de lapropriété :
X estdésingularisé
en autant d’éclatements
quasi homogènes
que sonpolygone
de Newton a decôtés utiles.
Preuve. - Par récurrence sur n .
Si n =
1,
P a un côté utile y = yi . Onprocède
à un éclatementquasi homogène
aumoins,
car lasingularité
est non élémentaire.Supposons
lapropriété
vraielorsque
lepolygone
de Newton a n côtés utiles. Soit X un germe dont lepolygone
de Newton a n + 1 côtés utiles.Éclatons X
comme y = yi est lepremier côté,
et n-f-1 > 2,
son ordonnéeminimale si est au moins 1. Donc
(0, 0)
estsingularité
non élémentaire de X(prop. 1.3.6).
Lepolygone
de Newton de(X, (0, 0))
est leglissé
de celuide X : il a n côtés utiles
et,
parhypothèse
derécurrence,
il faut au moinsn éclatements pour le
désingulariser.
Ceci prouve laproposition.
~. ~. ~
Éclatements su.ccessifs
DÉFINITION
ET NOTATIONS .Lorsque
nors éclaterons un germeX,
dont le
polygone
de Newton admet n côtésutiles,
y1, ... , ln, nous choisirons deprocéder
de la manière suivante :X est éclaté par .
Son éclaté est
singulier
en(0, 0)
si n > 2~~ 1.3.3),
et nous l’éclatonssuivant le
glissé
de ~y2. .Si
n > 3,
ce deuxième éclaté estsingulier
en(0, 0),
et nous l’éclatonssuivant son
premier côté,
issu de y3 par deuxglissements.
Et ainsi de
suite,
nouseffectuons
néclatements,
sans translation.Ces éclatements seront dits éclatements
successifs.
Nous noterons 1 i n, le éclaté de X. Il admet
(0, 0)
poursingularité
non élémentaire.2.2.3
Exemple
où n éclatementsdésingularisent
le germe Soit :Polygone
de Newton. - Les sommets sontAn-k|k2+kn-k
’ 0 k n. -l,
et
A0 |n2+n+10
, de monômes associés :et
pour
A0. 03B31
est le côtéAnAn-1,
03B11 =1, 03B21
= 2 .Le
quasi-degré
detype
dequasi-homogénéité (1,2)
deest b~ = 1~(~ - 1) -f- 2n si 0 I~ n - 1.
Celui des deux derniers termes estn.2-~n- 1~
composante quasi tangentielle.
Lasingularité (o, -1)
estélémentaire,
semi-hyperbolique.
Lapremière composante de Xn (composante radiale)
estD’où la
figure
suivante avec nimpair (fig. pair
(fig. llb)).
Fig.
11Si n 2: 3, (0,0)
est non élémentaire.La
figure
12 montre l’étude de~~~2.
Fig. 12
On utilise un éclatement de
type
dequasi-homogénéité (1,2) :
En utilisant
El,2,
pour éclaterX3,
on obtient lafigure
13.Fig. 13 Et ainsi de suite car
2.3
Étude
dujet
associé aupolygone
de NewtonL’exemple déjà
rencontré auparagraphe
1.2.3 :montre que ce nombre minimal d’éclatements n’est pas
toujours
suffisant.Nous allons voir que les germes éléments de
C, 1~ > n + 1 ,
sont donnés par des racines communes depolynômes
d’unevariable,
dont onpeut majorer
le
degré
à l’aide dupolygone
de Newton initial.Nous associerons à un germe
singulier
unequantité
ditemultiplicité totale, qui dépend
aussi des coordonnées choisies.2.3.1 Notion de hauteur
DÉFINITION .
Soit un côté utile yi . Onappelle
hauteur de y2 le nombre entier(S2 -
On
appelle
hauteur dupolygone
de Newton la somme des hauteurs de sescôtés utiles.
Pour
plus
dedétails,
voir[Bo].
Notations. - La hauteur de yz est notée
â.yi .
La hauteur dupolygone
deNewton est notée H.
Remarque.
- La hauteur n’est pas conservée paréclatement;
ce n’estpas un invariant du germe.
Exemples.
. -(ai 03B21) = (2, 1); (a2 03B22)
=(2, 3).
Le
glissé
de y2 est detype
dequasi-homogénéité (1,2)
et la hauteur adoublé.
Fig. 14
2.3.2 Lien entre les
singularités
des éclatéssuccessifs
et lepolygone
deNewton initial LEMME 1
a )
Pour tout côté yi, il existe unpolynôme P.yi homogène (respectivement
tel
que:
:b)
Il existe despolynômes
à une variable etQ.yi
dedegré
auplus h.yi
,tels que :
c)
Si oneffectue
un éclatement detype
dequasi-homogénéité (a, 03B2)
:où
03B2’i) désigne
letype
dequasi-homogénéité
duglissé y’i
de 03B3i,r’i
l’abscisse minimale des
points
de^~i, si
l’ordonnée minimale de cespoints,
etPreuve . On utilise la
quasi-homogénéité
deP.yi
etQ.yi .
Les monômes associés auxpoints de yi
sont :où r = =
si+kai, k
etk’
entre 0 etk+k’
= D’où lea).
Fig. 15
Par écla.tement de
type
dequasi-homogénéité (a, ~3),
-yi est transforméen yi
detype
dequasi-homogénéité proportionnel
à avec~32
=De
plus,
leglissement
conserve les ordonnées despoints
duplan
des
exposants.
Le calcul de et de découle des formules d’éclatement. Ceci achève la preuve.