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TD 8 : Fonctions numériques de deux variables réelles - Corrigé

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Academic year: 2022

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(1)

TD 8 : Fonctions numériques de deux variables réelles - Corrigé

Exercice 1 :

1. (𝑥, 𝑦) ↦ 1 + 𝑥 est une fonction polynôme donc de classe 𝐶 sur ℝ

(𝑥, 𝑦) ↦ 𝑦 est une fonction coordonnée donc de classe 𝐶 sur ℝ à valeurs dans ℝ et 𝑋 ↦ 𝑒 est de classe 𝐶 sur ℝ donc, par composée, (𝑥, 𝑦) ↦ 𝑒 est de classe 𝐶 sur ℝ .

On en déduit que, par somme, (𝑥, 𝑦) ↦ 1 + 𝑥 + 𝑒 est de classe 𝐶 sur ℝ à valeurs dans ℝ, intervalle sur lequel la fonction 𝑋 ↦ ln 𝑋 est de classe 𝐶 .

Finalement, par composée, (𝑥, 𝑦) ↦ ln(1 + 𝑥 + 𝑒 ) est de classe 𝐶 sur ℝ . 2. 𝜕 (𝑓)(𝑥, 𝑦) = 2𝑥

1 + 𝑥 + 𝑒 et 𝜕 (𝑓)(𝑥, 𝑦) = 𝑒 1 + 𝑥 + 𝑒 3. 𝜕 (𝑓)(0,0) = 0 et 𝜕 (𝑓)(0,0) = donc ∇(𝑓)(0,0) = 0

4. 𝑓 est une fonction de classe 𝐶 sur ℝ donc de classe 𝐶 alors, pour tout couple (ℎ, 𝑘) de ℝ : 𝑓(0 + ℎ, 0 + 𝑘) = 𝑓(0,0) + ∇(𝑓)(0,0) ℎ

𝑘 + ℎ + 𝑘 𝜀(ℎ, 𝑘)

= ln(2) + 0 1 2

𝑘 + ℎ + 𝑘 𝜀(ℎ, 𝑘) = ln(2) +1

2𝑘 + ℎ + 𝑘 𝜀(ℎ, 𝑘) 5. 𝜕 , (𝑓)(𝑥, 𝑦) =2(1 + 𝑥 + 𝑒 ) − 2𝑥 × 2𝑥

(1 + 𝑥 + 𝑒 ) =2(1 − 𝑥 + 𝑒 ) (1 + 𝑥 + 𝑒 )

𝜕 , (𝑓)(𝑥, 𝑦) = 2𝑥 × −𝑒

(1 + 𝑥 + 𝑒 ) = −2𝑥𝑒

(1 + 𝑥 + 𝑒 ) = 𝜕, (𝑓)(𝑥, 𝑦)

𝜕 , (𝑓)(𝑥, 𝑦) =𝑒 (1 + 𝑥 + 𝑒 ) − 𝑒 × 𝑒

(1 + 𝑥 + 𝑒 ) = 𝑒 (1 + 𝑥 ) (1 + 𝑥 + 𝑒 )

6. 𝜕 , (𝑓)(0,0) = 2(1 − 0 + 1) (1 + 0 + 1) = 1

𝜕 , (𝑓)(0,0) = 0 = 𝜕 , (𝑓)(0,0)

𝜕 , (𝑓)(0,0) = 1(1 + 0) (1 + 0 + 1) = 1

4

Donc la matrice hessienne de 𝑓 en (0,0) est : ∇ (𝑓)(0,0) = 1 0 0

7. 𝑓 est une fonction de classe 𝐶 sur ℝ alors, pour tout couple (ℎ, 𝑘) de ℝ : 𝑓(0 + ℎ, 0 + 𝑘) = 𝑓(0,0) + ∇(𝑓)(0,0) ℎ

𝑘 +1

2(ℎ 𝑘)∇ (𝑓)(0,0) ℎ

𝑘 + (ℎ + 𝑘 )𝜀(ℎ, 𝑘)

= ln(2) +1 2𝑘 +1

2(ℎ 𝑘)

1 0 0 1 4

𝑘 + (ℎ + 𝑘 )𝜀(ℎ, 𝑘)

= ln(2) +1 2𝑘 +1

2(ℎ 1 4𝑘) ℎ

𝑘 + (ℎ + 𝑘 )𝜀(ℎ, 𝑘)

= ln(2) +1 2𝑘 +1

2(ℎ +1

4𝑘 ) + (ℎ + 𝑘 )𝜀(ℎ, 𝑘)

= ln(2) +1 2𝑘 +1

2ℎ +1

8𝑘 + (ℎ + 𝑘 )𝜀(ℎ, 𝑘)

(2)

Exercice 2 : D’après EDHEC 2006

𝑓 est une fonction polynôme donc de classe 𝐶 sur ℝ .

1. (a) 𝜕 (𝑓)(𝑥, 𝑦) = 4𝑥 + 2𝑦 − 1 et 𝜕 (𝑓)(𝑥, 𝑦) = 4𝑦 + 2𝑥 − 1 (b) ∇(𝑓)(𝑥, 𝑦) = 0 ⇔ 4𝑥 + 2𝑦 − 1

4𝑦 + 2𝑥 − 1 = 0

0 ⇔ 4𝑥 + 2𝑦 = 1

2𝑥 + 4𝑦 = 1⇔ 4𝑥 + 2𝑦 = 1 6𝑦 = 1 ⇔

𝑥 =1 6 𝑦 =1 6 Conclusion ∶ le seul point critique de 𝑓 est 𝐴 = 1

6,1 6 .

2. (a) 𝜕 , (𝑓)(𝑥, 𝑦) = 4 ; 𝜕 , (𝑓)(𝑥, 𝑦) = 2 = 𝜕 , (𝑓)(𝑥, 𝑦) et 𝜕 , (𝑓)(𝑥, 𝑦) = 4 Ainsi, ∇ (𝑓) , = 4 2

2 4 (b) 4 − 𝜆 2

2 4 − 𝜆 𝑥

𝑦 = 0

0 ⇔ (4 − 𝜆)𝑥 + 2𝑦 = 0

2𝑥 + (4 − 𝜆)𝑦 = 0 ⇔ 2𝑥 + (4 − 𝜆)𝑦 = 0

(4 − 𝜆)𝑥 + 2𝑦 = 0 ⇔ 2𝑥 + (4 − 𝜆)𝑦 = 0 (4 − (4 − 𝜆) )𝑦 = 0

⇔ 2𝑥 + (4 − 𝜆)𝑦 = 0

(6 − 𝜆)(𝜆 − 2)𝑦 = 0 : les valeurs propres de ∇ (𝑓) , sont donc 2 et 6. Elles sont strictement positives donc 𝑓 présente un minimum local en 𝐴 et la valeur de ce minimum est :

𝑚 = 𝑓 1 6,1

6 = −1 6

− est bien un minimum global.

(3)

Exercice 3 : D’après EDHEC 2005

Soit 𝑓 la fonction définie pour tout couple (𝑥, 𝑦) de ℝ par : 𝑓(𝑥, 𝑦) = 𝑥𝑒 .

1. (𝑥, 𝑦) ↦ 𝑥(𝑦 + 1) est une fonction polynôme donc de classe 𝐶 sur ℝ à valeurs dans ℝ et 𝑋 ↦ 𝑒 est de classe 𝐶 sur ℝ donc, par composée, (𝑥, 𝑦) ↦ 𝑒 ( ) est de classe 𝐶 sur ℝ .

(𝑥, 𝑦) ↦ 𝑥 est une fonction coordonnée donc de classe 𝐶 sur ℝ .

On en déduit que, par produit, (𝑥, 𝑦) ↦ 𝑥𝑒 est de classe 𝐶 sur ℝ . 2. (a) 𝜕 (𝑓)(𝑥, 𝑦) = 𝑒 + 𝑥(𝑦 + 1)𝑒 = 1 + 𝑥(𝑦 + 1) 𝑒 et 𝜕 (𝑓)(𝑥, 𝑦) = 𝑥 × (2𝑥𝑦)𝑒 = 2𝑥 𝑦𝑒

(b) ∇(𝑓)(𝑥, 𝑦) = 0 ⇔ 1 + 𝑥(𝑦 + 1) 𝑒

2𝑥 𝑦𝑒 = 0

0 ⇔ 1 + 𝑥(𝑦 + 1) = 0 2𝑥 𝑦 = 0

⇔ 1 = 0 ou 1 + 𝑥 = 01

𝑥 = 0 ou 𝑦 = 0 ⇔ 𝑥 = −1 𝑦 = 0

Conclusion ∶ le seul point critique de 𝑓 est 𝐴 = (−1,0).

3. (a) 𝜕 , (𝑓)(𝑥, 𝑦) = (𝑦 + 1)𝑒 + 1 + 𝑥(𝑦 + 1) (𝑦 + 1)𝑒

= 2 + 𝑥(𝑦 + 1) (𝑦 + 1)𝑒

𝜕 , (𝑓)(𝑥, 𝑦) = 2𝑥𝑦𝑒 + 2𝑥𝑦 1 + 𝑥(𝑦 + 1) 𝑒 = 2𝑥𝑦 2 + 𝑥(𝑦 + 1) 𝑒 = 𝜕 , (𝑓)(𝑥, 𝑦) et 𝜕 , (𝑓)(𝑥, 𝑦) = 2𝑥 𝑒 + 2𝑥 𝑦 × 2𝑥𝑦𝑒 = 2𝑥 (1 + 2𝑥𝑦 )𝑒

Ainsi, ∇ (𝑓)(−1,0) = 𝑒 0 0 2𝑒

(b) Les valeurs propres de ∇ (𝑓)(−1,0) sont donc 𝑒 et 2𝑒 . Elles sont strictement positives donc 𝑓 présente un minimum local en 𝐴 et la valeur de ce minimum est :

𝑚 = 𝑓(−1,0) = −1 𝑒

(4)

Exercice 4 : D’après EML 2006

On note 𝐹 ∶ ℝ → ℝ l’application définie pour tout (𝑥, 𝑦) de ℝ par : 𝐹(𝑥, 𝑦) = (𝑥 − 1)(𝑦 − 2)(𝑥 + 𝑦 − 6) 𝐹 est une fonction polynôme donc de classe 𝐶 sur ℝ .

1. (a) 𝜕 (𝐹)(𝑥, 𝑦) = (𝑦 − 2)[(𝑥 + 𝑦 − 6) + (𝑥 − 1)] = (𝑦 − 2)(2𝑥 + 𝑦 − 7) et 𝜕 (𝐹)(𝑥, 𝑦) = (𝑥 − 1)[(𝑥 + 𝑦 − 6) + (𝑦 − 2)] = (𝑥 − 1)(𝑥 + 2𝑦 − 8)

∇(𝑓)(4,2) = (2 − 2)(8 + 2 − 7)

(4 − 1)(4 + 4 − 8) = 0

0 et ∇(𝑓)(2,3) = (3 − 2)(4 + 3 − 7)

(2 − 1)(2 + 6 − 8) = 0 0 Conclusion ∶ (4,2) et (2,3) sont des points critiques de 𝐹.

(b) 𝜕 , (𝐹)(𝑥, 𝑦) = 2(𝑦 − 2) ; 𝜕 , (𝐹)(𝑥, 𝑦) = (2𝑥 + 𝑦 − 7) + (𝑦 − 2) = 2𝑥 + 2𝑦 − 9 = 𝜕 , (𝐹)(𝑥, 𝑦) et 𝜕 , (𝐹)(𝑥, 𝑦) = 2(𝑥 − 1)

Ainsi, ∇ (𝐹)(4,2) = 0 3

3 6 et ∇ (𝐹)(2,3) = 2 1 1 2 0 − 𝜆 3

3 6 − 𝜆 𝑥

𝑦 = 0

0 ⇔ −𝜆𝑥 + 3𝑦 = 0

3𝑥 + (6 − 𝜆)𝑦 = 0 ⇔ 3𝑥 + (6 − 𝜆)𝑦 = 0

−𝜆𝑥 + 3𝑦 = 0 ⇔ 3𝑥 + (6 − 𝜆)𝑦 = 0 (9 + 𝜆(6 − 𝜆))𝑦 = 0

⇔ 3𝑥 + (6 − 𝜆)𝑦 = 0

(−𝜆 + 6𝜆 + 9)𝑦 = 0 : les valeurs propres de ∇ (𝐹)(4,2) sont donc 3 − 3√2 < 0 et 3 + 3√2 > 0.

Elles sont non nulles et de signes contraires donc 𝑓 ne présente pas d’extremum en (4,2).

2 − 𝜆 1 1 2 − 𝜆

𝑥

𝑦 = 0

0 ⇔ (2 − 𝜆)𝑥 + 𝑦 = 0

𝑥 + (2 − 𝜆)𝑦 = 0 ⇔ 𝑥 + (2 − 𝜆)𝑦 = 0

(2 − 𝜆)𝑥 + 𝑦 = 0 ⇔ 𝑥 + (2 − 𝜆)𝑦 = 0 (1 − (2 − 𝜆) )𝑦 = 0

⇔ 𝑥 + (2 − 𝜆)𝑦 = 0

(3 − 𝜆)(𝜆 − 1)𝑦 = 0 : les valeurs propres de ∇ (𝑓)(2,3) sont donc 1 et 3. Elles sont strictement positives donc 𝑓 présente un minimum local en (2,3).

2.

3.

(5)

4.

(6)

Exercice 5 : D’après EDHEC 2010

2. 𝑓 est de classe 𝐶 sur ]0; +∞[ × ]0; +∞[ comme quotient de fonctions polynômes (de dénominateur non nul) de classe 𝐶 sur ]0; +∞[ × ]0; +∞[ (grâce à la dernière expression)

3. Pour les calculs de dérivées d’ordre 1, la deuxième expression semble la mieux adaptée :

𝜕 (𝑓)(𝑥, 𝑦) = − 𝑦 𝑥 +1

𝑦= 𝑥 − 𝑦 𝑥 𝑦 et 𝜕 (𝑓)(𝑥, 𝑦) = 1

𝑥+−𝑥

𝑦 =𝑦 − 𝑥 𝑥𝑦

∇(𝑓)(𝑥, 𝑦) = 0 ⇔

⎛ 𝑥 − 𝑦

𝑥 𝑦 𝑦 − 𝑥

𝑥𝑦 ⎠

⎞= 0

0 ⇔ 𝑥 = 𝑦 ⇔ 𝑥 = 𝑦 ou 𝑥 = −𝑦

] ; [×] ; [

Les points critiques de 𝑓 sont donc tous les couples (𝑥, 𝑥) avec 𝑥 > 0.

4. 𝜕 , (𝑓)(𝑥, 𝑦) =2𝑦 𝑥

𝜕 , (𝑓)(𝑥, 𝑦) = − 1 𝑥 − 1

𝑦 = 𝜕, (𝑓)(𝑥, 𝑦)

𝜕 , (𝑓)(𝑥, 𝑦) =2𝑥 𝑦

En chaque point critique (𝑥, 𝑥) :

∇ (𝑓)(𝑥, 𝑥) = 2 𝑥

−2 𝑥

−2 𝑥

2 𝑥

= 2 𝑥

1 −1

−1 1 Les colonnes de la matrice 1 −1

−1 1 sont liées donc 0 est une valeur propre de cette matrice et donc de la matrice ∇ (𝑓)(𝑥, 𝑥). On ne peut donc rien conclure sur la nature des extrema de 𝑓 à partir de la matrice hessienne.

(7)

Exercice 6 : D’après ECRICOME 2006

Partie 1 : Recherche d’extremum local de g

4. 𝜕 (𝑔)(𝑥, 𝑦) = 𝑒 (𝑥 + 𝑦 + 𝑒 ) + 𝑒 (1 + 𝑒 ) = 𝑒 (1 + 𝑥 + 𝑦 + 2𝑒 )

𝜕 (𝑔)(𝑥, 𝑦) = 2𝑦𝑒

∇(𝑔)(𝑥, 𝑦) = 0 ⇔ 𝑒 (1 + 𝑥 + 𝑦 + 2𝑒 )

2𝑦𝑒 = 0

0 ⇔ 𝑒 (1 + 𝑥 + 𝑦 + 2𝑒 ) = 0 2𝑦𝑒 = 0

⇔ 1 + 𝑥 + 2𝑒 = 0

𝑦 = 0 ⇔ 𝑓(𝑥) = 0

𝑦 = 0 ⇔ 𝑥 = 𝛼

𝑦 = 0 ⇔ (𝑥, 𝑦) = (𝛼, 0) Conclusion : le seul point critique de 𝑔 est (𝛼, 0).

5.

𝜕 , (𝑔)(𝑥, 𝑦) = 𝑒 (1 + 𝑥 + 𝑦 + 2𝑒 ) + 𝑒 (1 + 2𝑒 ) = 𝑒 (2 + 𝑥 + 𝑦 + 4𝑒 )

𝜕 , (𝑔)(𝑥, 𝑦) = 2𝑦𝑒 = 𝜕 , (𝑔)(𝑥, 𝑦)

𝜕 , (𝑔)(𝑥, 𝑦) = 2𝑒

∇ (𝑔)(𝛼, 0) = 𝑒 (2 + 𝛼 + 4𝑒 ) 0

0 2𝑒

Les valeurs propres de cette matrice sont 𝑒 (2 + 𝛼 + 4𝑒 ) et 2𝑒 . Quel est leur signe ? 2 + 𝛼 + 4𝑒 = 1 + (1 + 𝛼 + 2𝑒 )

( )

+ 2𝑒 = 1 + 2𝑒 > 0 donc 𝑒 (2 + 𝛼 + 4𝑒 ) > 0 ainsi que 2𝑒 > 0 Les valeurs propres sont strictement positives donc 𝑔 présente un minimum local 𝛽 en (𝛼, 0).

(8)

𝛽 = 𝑔(𝛼, 0) = 𝑒 (𝛼 + 𝑒 ) avec 𝛼 vérifiant l’égalité 1 + 𝛼 + 2𝑒 = 0 Donc 𝛼 = −1 − 2𝑒 et donc 𝛼 = 1 + 4𝑒 + 4𝑒

4𝛽 + 𝛼²− 1 = 4𝑒 (𝛼 + 𝑒 ) + 1 + 4𝑒 + 4𝑒 − 1 = 4𝛼𝑒 + 4𝑒 + 4𝑒 + 4𝑒 = 4𝛼𝑒 + 8𝑒 + 4𝑒

= 4𝑒 (𝛼 + 1 + 2𝑒 ) = 4𝑒 1 + 𝛼 + 2𝑒 = 0 Partie 2 : Etude d’une suite réelle

(9)

Exercice 7 :

1. Représenter graphiquement les ensembles suivants : (a) 𝐸 = {(𝑥; 𝑦) ∈ ℝ / 0 ≤ 𝑥 ≤ 3 et − 1 ≤ 𝑦 ≤ 2}

E est l’intérieur du carré ABCD, côtés compris.

(b) 𝐹 = {(𝑥; 𝑦) ∈ ℝ tel que 1 < |𝑥| < 2}

1 < |𝑥| < 2 ⇔ −2 < 𝑥 < −1 ou 1 < 𝑥 < 2 Aucune condition n’est imposée à la variable 𝑦…

(c) 𝐺 = {(𝑥; 𝑦) ∈ ℝ tel que 𝑥 ≥ 0, 𝑦 ≥ 0 et 2𝑦 + 𝑥 − 4 ≥ 0}

2𝑦 + 𝑥 − 4 ≥ 0 ⇔ 2𝑦 ≥ −𝑥 + 4 ⇔ 𝑦 ≥ − 𝑥 + 2

On dessine la droite d’équation 𝑦 = − 𝑥 + 2 : les points cherchés sont au-dessus E

F F

G

(10)

2. Représenter graphiquement les ensembles de définitions des fonctions suivantes : (a) 𝑓(𝑥; 𝑦) = ln 𝑥 + ln 𝑦

𝐷 = {(𝑥; 𝑦) ∈ ℝ tel que 𝑥 > 0 et 𝑦 > 0}

(b) 𝑔(𝑥; 𝑦) = ln(2 − 𝑥 − 𝑦) − ln 𝑥 − ln 𝑦 𝐷 = (𝑥; 𝑦) ∈ ℝ tel que

𝑥 > 0 , 𝑦 > 0 et 2 − 𝑥 − 𝑦 > 0 2 − 𝑥 − 𝑦 > 0 ⇔ 𝑦 < −𝑥 + 2

(c) ℎ(𝑥; 𝑦) = ln(1 − 𝑥 − 𝑦 )

𝐷 = {(𝑥; 𝑦) ∈ ℝ tel que 1 − 𝑥 − 𝑦 > 0}

1 − 𝑥 − 𝑦 > 0 ⇔ 𝑥 + 𝑦 < 1

Exercice 8 : D’après EML 2011

Partie I : Étude et représentation graphique de 𝒇

𝑫𝒈 𝑫𝒇

(11)
(12)

Partie II : Étude d’une suite récurrente associée à 𝒇

Partie III : Étude d’extrema locaux pour une fonction de deux variables associée à 𝒇

2. Pour tout (𝑥, 𝑦) ∈]0; +∞[ :

𝜕 (𝐺)(𝑥, 𝑦) = 𝐹′(𝑥) − 𝑒 = 𝑓(𝑥) − 𝑒

𝜕 (𝐺)(𝑥, 𝑦) = 𝐹′(𝑦) − 𝑒 = 𝑓(𝑦) − 𝑒

∇(𝐺)(𝑥, 𝑦) = 0 ⇔ 𝑓(𝑥) − 𝑒 𝑓(𝑦) − 𝑒

= 0

0 ⇔ 𝑓(𝑥) − 𝑒 = 0 𝑓(𝑦) − 𝑒 = 0

⇔ 𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑦) 𝑓(𝑦) = 𝑒 Et comme 𝑓 réalise une bijection : 𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑦) ⇔ 𝑥 = 𝑦

Ainsi, ∇(𝐺)(𝑥, 𝑦) = 0 ⇔ 𝑥 = 𝑦 𝑓(𝑦) = 𝑒

(13)

5. On déduit des questions précédentes que 𝐺 admet un unique point critique (𝛼, 𝛼).

𝜕 , (𝐺)(𝑥, 𝑦) = 𝑓 (𝑥) −1 2𝑒

𝜕 , (𝐺)(𝑥, 𝑦) = −1

2𝑒 = 𝜕 , (𝐺)(𝑥, 𝑦)

𝜕 , (𝐺)(𝑥, 𝑦) = 𝑓 (𝑦) −1 2𝑒 Au point (𝛼, 𝛼) :

𝜕 , (𝐺)(𝛼, 𝛼) = 𝑓 (𝛼) −1 2𝑒

𝜕 , (𝐺)(𝛼, 𝛼) = − 𝑒 = 𝜕 , (𝐺)(𝛼, 𝛼)

𝜕 , (𝐺)(𝛼, 𝛼) = 𝑓 (𝛼) −1 2𝑒

On simplifie l’expression de 𝑓(𝛼) sachant que 𝛼 + ln 𝛼 = 𝑒 : 𝑓 (𝛼) = 1 +1

𝛼+ 𝛼 + ln 𝛼 𝑒 = 1 +1

𝛼+ 𝑒 𝑒 = 1 +1

𝛼 𝑒 + 𝑒 Ainsi 𝑓 (𝛼) −1

2𝑒 = 1 + 1

𝛼 𝑒 + 𝑒 −1

2𝑒 = 1 +1

𝛼 𝑒 +1

2𝑒 = 1 +1 𝛼+𝑒

2 𝑒

∇ (𝐺)(𝛼, 𝛼) =

1 + 1 𝛼+𝑒

2 𝑒 −1

2𝑒

−1

2𝑒 1 + 1

𝛼+𝑒 2 𝑒

= 𝑒

1 +1 𝛼+𝑒

2 −𝑒

2

−𝑒

2 1 +1

𝛼+𝑒 2 Pour éviter les lourdeurs de calcul, il serait toléré ici d’utiliser le critère d’inversibilité des matrices carrées d’ordre 2 :

1 +1 𝛼+𝑒

2− 𝜆 −𝑒

2

−𝑒

2 1 +1

𝛼+𝑒 2− 𝜆

est non inversible si et seulement si 1 +1 𝛼+𝑒

2− 𝜆 − −𝑒

2 = 0

1 + 1 𝛼+𝑒

2− 𝜆 − −𝑒

2 = 0 ⇔ 1 +1 𝛼+𝑒

2− 𝜆 −𝑒

2 1 + 1 𝛼+𝑒

2− 𝜆 +𝑒 2 = 0

⇔ 1 +1

𝛼− 𝜆 1 +1

𝛼+ 𝑒 − 𝜆 = 0 ⇔ 𝜆 = 1 +1

𝛼> 0 ou 𝜆 = 1 +1

𝛼+ 𝑒 > 0

𝐿es valeurs propres de ∇ (𝐺)(𝛼, 𝛼) sont donc strictement positives donc 𝐺 présente un minimum local en (𝛼, 𝛼).

Exercice 9 :

Soit 𝑓 la fonction définie pour tout couple (𝑥, 𝑦) de ℝ par : 𝑓(𝑥, 𝑦) = 4𝑥 𝑦 + 6𝑥 𝑦 + 4𝑥𝑦 . 𝑓 est une fonction polynôme donc de classe 𝐶 sur ℝ .

1. 𝜕 (𝑓)(𝑥, 𝑦) = 12𝑥 𝑦 + 12𝑥𝑦 + 4𝑦 et 𝜕 (𝑓)(𝑥, 𝑦) = 4𝑥 + 12𝑥 𝑦 + 12𝑥𝑦

(14)

(b) ∇(𝑓)(𝑥, 𝑦) = 0 ⇔ 12𝑥 𝑦 + 12𝑥𝑦 + 4𝑦

4𝑥 + 12𝑥 𝑦 + 12𝑥𝑦 = 0

0 ⇔ 3𝑥 𝑦 + 3𝑥𝑦 + 𝑦 = 0 𝑥 + 3𝑥 𝑦 + 3𝑥𝑦 = 0

⇔ (𝑥 + 𝑦) − 𝑥 = 0

(𝑥 + 𝑦) − 𝑦 = 0⇔ 𝑥 = 𝑦

𝑦 = (𝑥 + 𝑦) ⇔ 𝑥 = 𝑦

𝑦 = 𝑥 + 𝑦 ⇔ 𝑥 = 𝑦 = 0 Conclusion ∶ le seul point critique de 𝑓 est (0,0).

2. 𝜕 , (𝑓)(𝑥, 𝑦) = 24𝑥𝑦 + 12𝑦 ; 𝜕 , (𝑓)(𝑥, 𝑦) = 12𝑥 + 24𝑥𝑦 + 12𝑦 = 𝜕 , (𝑓)(𝑥, 𝑦) et 𝜕 , (𝑓)(𝑥, 𝑦) = 12𝑥 + 24𝑥𝑦

Ainsi, ∇ (𝑓)(0,0) = 0 0 0 0

La matrice hessienne ne permet pas de donner la nature du point critique (0,0) pour la fonction 𝑓.

3. (a) Pour tout 𝑥 non nul, 𝑓(𝑥, 𝑥) = 4𝑥 + 6𝑥 + 4𝑥 = 14𝑥 > 0 et 𝑓(𝑥, −𝑥) = −4𝑥 + 6𝑥 − 4𝑥 = −2𝑥 < 0.

(b) Un couple (𝑥, 𝑦) appartient à la boule ouverte ℬ de centre (0,0) et de rayon 𝑟 si et seulement si 𝑥 + 𝑦 < 𝑟

Donc un couple (𝑥, 𝑥) appartient à ℬ si et seulement si 𝑥 + 𝑥 < 𝑟 ⇔ 2𝑥 < 𝑟 ⇔ 𝑥 <

⇔ 𝑥 ∈ − 𝑟

√2; 𝑟

√2

De même un couple (𝑥, −𝑥)appartient à ℬ si et seulement si 𝑥 ∈ − 𝑟

√2; 𝑟

√2 Or l intervalle − 𝑟

√2; 𝑟

√2 contient une infinité de réels non nuls.

Il existe donc une infinité de couples (𝑥; 𝑥) et de couples (𝑥; −𝑥) appartenant à ℬ où 𝑥 est un réel non nul.

(c) L’application 𝑓 étant de classe 𝐶 sur l’ouvert ℝ , si elle présente un extremum, c’est forcément en un point critique, c’est-à-dire en (0;0).

On a vu à la question 3. (a) que, pour tout 𝑥 non nul, 𝑓(𝑥; 𝑥) > 0 et 𝑓(𝑥; −𝑥) < 0.

Si la fonction 𝑓 admettait un maximum local en (0;0), il existerait une boule ouverte ℬ centrée en (0;0) telle que, pour tout couple (𝑥; 𝑦) de ℬ , 𝑓(𝑥; 𝑦) ≤ 𝑓(0; 0) c’est-à-dire 𝑓(𝑥; 𝑦) ≤ 0. Or nous venons de montrer qu’une telle boule contient des couples (𝑥; 𝑥) tels que 𝑓(𝑥; 𝑥) > 0, d’où la contradiction cherchée.

Le raisonnement est le même pour un minimum local en utilisant les couples (𝑥; −𝑥).

Conclusion : la fonction 𝑓 n’admet pas d’extremum sur l’ouvert ℝ .

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