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Structures magnétiques induites par un champ dans un ferrimagnétique

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00207379

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00207379

Submitted on 1 Jan 1973

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Structures magnétiques induites par un champ dans un ferrimagnétique

J.L. Féron, G. Fillion, G. Hug

To cite this version:

J.L. Féron, G. Fillion, G. Hug. Structures magnétiques induites par un champ dans un ferrimag- nétique. Journal de Physique, 1973, 34 (2-3), pp.247-256. �10.1051/jphys:01973003402-3024700�.

�jpa-00207379�

(2)

247

STRUCTURES MAGNÉTIQUES INDUITES

PAR UN CHAMP DANS UN FERRIMAGNÉTIQUE

J. L.

FÉRON,

G. FILLION et G. HUG

Laboratoire

d’Electrostatique

et de

Physique

du Métal

CNRS,

Cedex

166,

38-Grenoble-Gare

(Reçu

le 23 mai

1972,

révisé le 4 octobre

1972)

Résumé. 2014 Nous étudions l’influence d’un

champ magnétique

sur une substance

ferrimagné- tique

à trois sous-réseaux. Une discussion vectorielle des

équations

de

champ

moléculaire montre que la

configuration oblique

des moments,

lorsqu’elle

existe, est

unique

par

opposition

aux diverses

configurations

colinéaires, ce

qui

nous permet une construction

simple

du

diagramme

de

phase

dans le

plan (H, T).

Nous avons calculé les anomalies que présentent certaines

grandeurs physiques

lors de la tran- sition entre les

phases

colinéaires et la

phase oblique :

discontinuité de la

susceptibilité

et de la

chaleur

spécifique,

variation

rapide

de l’effet

magnétocalorique.

Des mesures d’aimantation faites sur le ferrite grenat de

gadolinium

au

voisinage

de sa tempé-

rature de

compensation

et dans des

champs jusqu’à

400 kOe sont en très bon accord avec notre modèle.

Abstract. 2014 In this paper we

study

the influence of a

magnetic

field on a three-sublattice ferri- magnet. The discussion of the molecular field

equations

shows that the

canted-configuration,

whenever it

exists,

is

single

in contrast to the

collinear-configurations,

which allows us a

simple

construction of the

phase diagram

in the H-T

plane.

We calculated the

singularities

of some

thermalmagnetic properties

of the

phase

transition :

discontinuity

of the

susceptibility

and of the

specific heat, rapid change

of the

magnetocaloric

effect.

Magnetic

measurements on a

single crystal

of GdIG near its

compensation

temperature and in fields up to 400 kOe are in

good

agreement with our model.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 34, FÉVRIER-MARS 1973,

Classification Physics Abstracts

17.66

1. Introduction. - L’action d’un

champ magné- tique

sur une substance à

plusieurs

sous-réseaux

magnétiques

a

déjà

été étudiée par de nombreux auteurs. Néel

[1],

Gusev

[2], [3],

Schlômann

[4], Meyer [5],

et bien d’autres

[6], [7], [8]

se sont intéressés

aux transitions induites par le

champ

entre

phases magnétiques,

où la

configuration

des moments des

sous-réseaux est soit

colinéaire,

soit

oblique.

La

plupart

de ces auteurs ont étudié ces transitions au zéro absolu. Nous nous proposons d’étudier de manière

approfondie

les

propriétés

de la

configuration oblique

des substances

ferrimagnétiques

à trois sous-

réseaux,

en

particulier

d’en déterminer le

diagramme

de

phase (H, T).

L’origine

d’une

configuration

non colinéaire est liée

au fait que les interactions

d’échange

tendent à

aligner antiparallèlement

les aimantations des

sous-réseaux,

alors

qu’un champ magnétique

extérieur tend au

contraire à les

aligner parallèlement

à lui-même. Par

suite il existe une

région

du

plan (H, T)

à l’intérieur de

laquelle l’énergie

libre est minimale si les aimantations des sous-réseaux ne sont

plus

colinéaires au

champ

appliqué.

Par bien des

aspects,

ce

problème

est ana-

logue

à celui des

antiferromagnétiques

sous

champ.

Nous nous

plaçons

dans

l’hypothèse

du

champ

moléculaire et nous supposons que les ions

magné- tiques occupent

trois sites

cristallographiques

diffé-

rents et que les moments des ions d’un même site forment un

arrangement ferromagnétique.

En outre,

nous supposons que les interactions entre le

système

des moments

magnétiques

et le réseau cristallin sont

négligeables

et que les interactions

d’échange

sont

isotropes.

La discussion des

équations

de

champ

moléculaire

montre que la

configuration oblique

des

moments, quand

elle

existe,

est

unique

par

opposition

aux diffé-

rentes

configurations

colinéaires

possibles.

Seuls des

arguments énergétiques permettent

alors de définir la

configuration

colinéaire la

plus

stable. En

fait,

l’étude

de la limite de la

phase oblique

nous

permettra

d’ac- céder aux structures colinéaires effectivement stables

sous

champ magnétique.

Le modèle

développé s’applique particulièrement

bien aux ferrites

grenats

de terres rares. Nous étudie-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01973003402-3024700

(3)

rons

plus spécialement

le ferrite de

gadolinium

pour

lequel

les effets du

champ

cristallin sont faibles et dont la zone

oblique

a

déjà

été mise en évidence par effet

Faraday [9]

et par des mesures d’aimantation en

champs

intenses

[10].

2. Généralités. - 2.1.

EQUATIONS

DE CHAMP MOLÉ-

CULAIRE. - On se propose de déterminer les vec-

teurs aimantations de

chaque

sous-réseau pour une

température

T et un

champ appliqué

H. En l’absence

d’anisotropie,

il n’est pas nécessaire de fixer l’orien- tation du vecteur

champ

H par

rapport

aux axes du cristal.

Dans

l’hypothèse

du

champ moléculaire,

le

champ effectif H; qui agit

sur les

moments pi

du sous-réseau

(i)

est colinéaire à l’aimantation

Mi

de ce sous-réseau.

Nous pouvons définir un scalaire

Ai(T, H)

tel que

I,e

champ

effectif

Hi s’exprime

en fonction des

coefficients de

champ

moléculaire nij

Le vecteur aimantation

Mi

a pour module

M; :

BSI

est la fonction de Brillouin relative au

spin Si

des ions du sous-réseau

(i).

Les conditions

(2. 1)

sont

équivalentes

aux relations

En tenant

compte

du caractère

symétrique

de la matrice des coefficients

nii,

les

expressions (2.2)

conduisent

directement à la relation

où M

= E M;

est l’aimantation totale du ferrima-

i

gnétique.

Celle-ci est donc colinéaire au

champ appliqué H ;

la

susceptibilité

est un scalaire. Nous

appellerons À( T, H)

son inverse. Les relations

(2.2)

sont alors

équivalentes

à

La forme du

système (2.6)

nous conduit à définir

des coefficients de

champ

moléculaire

généralisés Aij

= nij + A. Le rang du

système (2.6)

des vecteurs

Mi

est au

plus égal

à deux. Par suite les vecteurs

Mi

sont

soit

coplanaires,

soit colinéaires.

2.2 PHASES COLINÉAIRES. - En

supposant

que les vecteurs

M;

sont

colinéaires,

il faut résoudre le

système implicite (2.3’)

Mi, M29 M3

sont les valeurs

algébriques

des vecteurs

Mi, M2

et

M3

mesurées le

long

de H. Les fonctions

de Brillouin sont

impaires

et

comprises

entre - 1 et

+ 1.

Ce

système

admet

plusieurs

solutions. La

configu-

ration

qui

existe

physiquement

à une

température

donnée

correspond

à la solution

d’énergie

libre la

plus

basse. Comme la discussion

analytique

de ce

problème

n’est pas

résolue,

il est nécessaire de faire

une

comparaison numérique

de

l’énergie

libre des

différentes

configurations,

ce

qui

n’est pas sans difficulté.

2.3 PHASE OBLIQUE. - Les aimantations des sous-

réseaux et le

champ

sont alors

coplanaires.

Pour que

les relations vectorielles

(2.6)

soient

compatibles,

on a nécessairement :

Dans ces

relations,

les

coefficients Ai

ne

dépendent

que du seul

paramètre

A. Il en est de même des modu- les

Mi

des aimantations des sous-réseaux dont les

expressions

sont

analogues

à celle de l’aimantation

spontanée

d’un

ferromagnétique.

Nous pouvons

également

déterminer

l’angle Oij

entre deux vecteurs aimantations

M;

et

Mj.

En

posant :

les

expressions

des cosinus des

angles 0,j

se

simplifient

(4)

249

Ce formalisme est

analogue

à celui de B. Boucher

[11 ]

dans son étude des structures

magnétiques

en

champ

nul. Si on se fixe la

température

T et le

paramètre A,

les modules et les

angles

des vecteurs

M;

sont déter-

minés par les relations

(2.3, 2.7, 2.9) ;

l’aimantation totale M du

ferrimagnétique

s’obtient par une cons- truction vectorielle

unique :

le

champ appliqué

s’en

déduit par la relation H ÂM. Nous notons que l’inverse de la

susceptibilité A

est un

paramètre

mieux

approprié

que le

champ

pour décrire la

phase oblique

d’un

ferrimagnétique

et accéder aux diverses

grandeurs physiques.

Nous remarquons

également

que, pour

une valeur de la

température

et de l’inverse de la

susceptibilité,

il n’existe

qu’une

seule

configuration oblique

des moments. Ces deux

grandeurs

seront les

paramètres

essentiels de notre discussion.

2.4 CAS DE L’AIMANTATION NULLE D’UN SOUS-

RÉSEAU. -

Jusqu’à présent,

nous avons

supposé

que les aimantations des trois sous-réseaux étaient diffé- rentes de zéro. On

peut

voir facilement que le cas où l’aimantation d’un sous-réseau est

nulle, peut

se traiter par un formalisme très

proche

de celui déve-

loppé

pour décrire la

phase oblique.

En

effet,

si par

exemple,

l’aimantation

Mi

du

premier

sous-réseau est

nulle,

le

système (2.6’)

devient :

Les aimantations

M2

et

M3

sont nécessairement colinéaires. La condition de

compatibilité

du sys- tème

(2.6’)

conduit à deux relations

A2

et

A3

ne sont fonctions que du seul

paramètre

Â.

Les remarques faites pour la

phase oblique

sont tou-

jours valables,

en

particulier

on

peut

décrire toutes les

grandeurs physiques

à l’aide de la

température

et de

l’inverse de la

susceptibilité

Â.

3.

Diagramme

de

phase.

- Nous admettrons que,

comme pour les structures Yafet et Kittel

[12]

et les

structures en

hélice,

si une

configuration oblique

des

moments

existe,

elle est

plus

stable que toute

configu-

ration colinéaire. Ceci semble résulter de l’introduc- tion de

degré

de liberté

supplémentaire

liée à un

abaissement de la

symétrie

du

système.

3.1 CONDITIONS D’EXISTENCE DE LA CONFIGURATION OBLIQUE. - Une discussion

algébrique

des conditions

d’existence de la

phase oblique

dans le cas

général

serait très lourde.

Aussi,

nous

préférons

décrire la

méthode sur

l’exemple particulier

du ferrite

grenat

de

gadolinium.

Nous

prendrons

les coefficients de

champ

moléculaire de GdIG calculés par Pauthenet

[13].

Ces

coefficients

exprimés

en kOe par

magnéton

de Bohr

par formule

Gd3Fe5012

sont

reportés

dans le tableau I.

Les sous-réseaux

1,

2 et 3

représentent respectivement

les sous-réseaux a, d et c

(notations cristallographiques).

Si on suppose que les aimantations des sous-

réseaux sont toutes non

nulles,

il est nécessaire que les coefficients

Âi

soient tous

positifs.

L’étude des coeffi- cients

Âl, Â2

et

Â3

en fonction de

Â,

nous

précise

les

intervalles de variation du

paramètre

 où cette condi-

tion est réalisée : Â doit être

compris

entre

33,46

et 519.

Dans la

phase oblique,

l’aimantation de

chaque

sous-réseau varie

indépendamment

de celle des deux

autres ;

il est

possible

d’associer à

chaque

sous-réseau

une

température critique TCi

au-dessus de

laquelle

son aimantation est nulle

les

températures critiques dépendent

du seul para- mètre Â.

Nous avons vu que dans la

phase oblique,

les aiman-

tations des sous-réseaux doivent être toutes non

nulles,

sinon la

configuration

des moments serait colinéaire.

Pour

remplir

cette

condition,

il faut que la

tempé-

rature soit inférieure à la

plus petite

des 3

températures critiques.

Sur la

figure 2,

nous avons

représenté

les

températures critiques

des trois sous-réseaux en fonc- tion de

Â,

que nous

désignons respectivement

par

TC1’

TC2

et

TC3’

Leur ensemble définit une

enveloppe,

limite

supérieure

en

température

du domaine d’existence de la zone

oblique.

Le deuxième critère d’existence de la

phase oblique exige

que les

expressions (2.9)

des cosinus des

angles Oij

des aimantations soient simultanément inférieures en

TABLEAU 1

Coefficients

de

champ

moléculaire du

ferrite grenat

de

gadolinium exprimés

en kOe

par

magnéton

de Bohr par

formule Gd3Fe5Ol2

LE JOURNAL DE PHYSIQUE. - T. 34, 2-3, FÉVRIER-MARS 1973

(5)

module à l’unité. Cette condition se ramène à une

seule

inégalité.

Cette

inégalité

montre que les cosinus des

angles Oj

tendent simultanément vers +

1 ;

la

configuration oblique

des moments évolue de manière continue vers une

configuration

colinéaire. A la limite entre les deux

configurations,

les aimantations de

chaque

sous-

réseau sont

continues,

ce

qui

assure la continuité de

l’énergie

libre et de ses dérivées

premières ;

par suite la

transition est du deuxième ordre.

3.2 LIMITE DE LA PHASE OBLIQUE. - Le critère d’existence

(3.2)

de la zone

oblique

nous

permet

d’établir

l’équation

de sa limite sous la forme d’un

produit

de

quatre

facteurs

La nullité de

chaque

facteur définit une courbe dans la

plan (À, T)

nous les

désignerons respectivement

par

F, NI, N2

et

N3.

Sur chacune de ces courbes l’arran-

gement

des moments est

colinéaire ;

et on montre

qu’il correspond respectivement

aux

configurations (F), (Ni), (N2)

et

(N3) (Fig. 1).

On montre d’une manière très

générale

que la limite de la zone

oblique

est cons-

tituée de trois arcs de courbe seulement.

(Fi CN1) (N2) (N3)

FIG. 1. - Structures colinéaires possibles d’un ferrimagnétique

à 3 sous-réseaux.

Pour le ferrite

grenat

de

gadolinium,

la zone

oblique

est limitée par les trois courbes

(N2), (Ni)

et

(F) (Fig. 2).

Au

point

d’intersection C de

(N2)

et

(Nl),

l’aimantation du sous-réseau

(3)

est

nulle ;

de même

celle du sous-réseau

(1)

est nulle à l’intersection B de

(Nl)

et

(F).

3.3 LIGNES A AIMANTATION NULLE. - Nous choi-

sirons,

comme

exemple,

la

ligne (Ml)

pour

laquelle

l’aimantation du sous-réseau

(1)

est nulle. Son

équa-

FIG. 2. - Diagramme (Â, T) de GdIG avec les coefficients de Pauthenet.

tion

peut

se mettre sous la forme d’un

produit

de deux

facteurs

Ml +

x

M1-

=

0,

tels que :

Nous limiterons la

ligne Ml

en

remarquant

que la

température

doit être simultanément inférieure aux

températures critiques

des sous-réseaux

(2)

et

(3)

et

supérieure

à celle du sous-réseau

(1).

3.4 DIAGRAMME DE PHASE DANS LE PLAN

(H, T).

-

Sur la

figure 2,

nous avons

représenté

le

diagramme

isotherme

complet

dans le

plan (Â, T)

du ferrite

grenat

de

gadolinium.

Nous avons

transposé

ce

diagramme

dans le

plan (H, T) qui

est d’un usage

plus

direct

(Fig. 3).

Nous

avons affecté à chacune des

lignes

les mêmes notations

que celles utilisées pour le

diagramme (Â, T).

FIG. 3. - Diagramme (H, T) de GdIG avec les coefficients de Pauthenet.

A hautes

températures,

dans le domaine d’existence des

phases colinéaires,

l’évolution d’une

configuration

colinéaire des moments vers une autre est continue.

Au-dessus de

310 OK,

la transition entre les

configu-

rations

(N2)

et

(Nl)

a lieu sur la

ligne (M3)

l’aiman-

(6)

251

tation du sous-réseau

gadolinium (3)

est nulle. Au- dessus de 480

OK,

la

ligne (Ml)

où le sous-réseau fer

octaédrique (1)

est

complètement désaimanté, sépare

les

configurations (Nl)

et

(F).

Du fait des très fortes interactions

d’échange,

le

diagramme

de

phases

de GdIG s’étend dans des

champs

extrêmement intenses de l’ordre d’une dizaine de

méga-

oersteds sauf au

voisinage

immédiat du

point

de

compensation.

Dans de tels

champs, l’énergie

Zeeman

est

comparable

à la différence

d’énergie

entre le multi-

plet

fondamental et le

multiplet premier

excité de

l’ion

gadolinium ;

il serait nécessaire d’en tenir

compte

dans le calcul du moment des ions

gadolinium.

Ceci

est

également valable,

mais à une échelle

moindre,

pour les ions fer.

3. 5. INFLUENCE DES COEFFICIENTS DE CHAMP MOLÉ-

CULAIRE SUR LE DIAGRAMME DE PHASES. - La déter- mination des coefficients de

champ

moléculaire à

partir

des

propriétés magnétiques

en

champ

nul est

un

problème

dont la solution n’est pas

unique.

Pour

illustrer ceci nous donnons à titre

d’exemple

les

coefficients que différents auteurs ont déduit de leurs

expériences.

Pauthenet

[13]

avait déterminé l’ensemble des interactions

d’échange

de GdIG à l’aide de la variation

thermique expérimentale

de l’aimantation.

Aléonard

[15]

a déterminé un ensemble de coeffi- cients

(Tableau I) qui

lui ont

permis

de rendre

compte

de la variation

thermique

de la

susceptibilité

para-

magnétique.

Harris

[20]

a mesuré la chaleur

spécifique

à basse

température

de

GdIG ;

il a

analysé

ses résultats dans

un modèle d’onde de

spin

et en a déduit un ensemble

d’intégrales d’échange proportionnelles

aux coeffi-

cients de

champ

moléculaire que nous avons

reporté

dans le tableau I.

Enfin Anderson

[22]

a tenté de trouver la solution

unique

des

équations

de

champ

moléculaire pour rendre

compte

de la variation

thermique

de l’aimantation

spontanée. Malgré

des moyens de calculs très

puis-

sants, il a été amené à convenir

qu’il

n’existait pas de solution

unique

à cause de la

dispersion

des résultats

expérimentaux.

Nous avons

reporté

dans le tableau 1 l’un des ensembles de ses coefficients.

Nous avons établi les

diagrammes

de

phases

théo-

riques (H, T)

relatifs aux coefficients

d’Anderson,

d’Aléonard et

d’Harris ;

ils sont tracés sur la

figure

4.

L’existence d’un

point

de

compensation impose

que le

diagramme (H, T)

de GdIG ait un

point

en

champ

nul. En

champs faibles,

au

voisinage

de ce

point,

les divers

diagrammes

de

phases

sont

identiques malgré

la

disparité

des coefficients. Ceci confirme la remarque faite sur

l’interprétation

des

propriétés

en

champ

nul.

Par contre, en

champs forts,

on constate des diffé-

rences considérables dans l’allure des

diagrammes

de

phases.

Sur la

figure 4,

on remarque une extension de la zone colinéaire intermédiaire

(structure N1) ;

FIG. 4. - Différents diagrammes de phase de GdIG

1 avec les coefficients de Anderson,

2 avec les coefficients d’Aléonard, 3 avec les coefficients de Harris et Meyer.

il en résulte

l’apparition progressive

de deux zones

obliques qui correspondent respectivement

au décou-

plage

du sous-réseau de terre rare par

rapport

à l’ensemble des deux sous-réseaux

fer, puis

au décou-

plage

des sous-réseaux fer. Dans le cas des coefficients de

Harris,

les deux zones

obliques

sont distinctes. Vu l’échelle des

champs,

il semble difficile de vérifier

l’existence ou non de deux zones

obliques

distinctes.

4. Etude du

diagramme

de

phase.

- En absence-

d’anisotropie,

les transitions entre les

phases

coli-

néaires et

obliques,

sont du second ordre

[6].

Elles.

se traduisent par des anomalies dans les variations de

grandeurs physiques

telles que l’aimantation

[10],

l’effet

Faraday [9],

l’effet

magnéto-calorique [16], [17].

Leurs observations

permettent

de déterminer

expéri-

mentalement les

champs

de transition

[18].

Les interactions

d’échange

dans les ferrites

grenat

sont très

importantes

et une étude

expérimentale complète

de leur

diagramme

de

phase exigerait

des.

champs

très élevés.

Néanmoins,

cette étude est pos- sible

près

de la

température

de

compensation

avec

des

champs

accessibles au laboratoire. Pour le ferrite

(7)

grenat

de

gadolinium,

dont le

point

de

compensation

est de 280

OK,

le

diagramme

de

phase expérimental

a

pu être tracé entre 240 et 300 OK dans des

champs jusqu’à

300 kOe

(Fig. 8).

4.1 AIMANTATIONS ET SUSCEPTIBILITÉS. - De

part

et d’autre de la

température

de

compensation Tc,

les

moments,

en

champ

faible sont colinéaires au

champ

selon une

configuration

du

type (N2).

En

prenant

les notations

cristallographiques,

les moments

Ma

et

Mc

du sous-réseau fer

(a)

et du sous-réseau

gadolinium (c)

sont de même sens, le moment

Md

du sous-réseau fer

(d)

est de sens

opposé.

Au-dessous de

Tc, le

sous-

réseau

gadolinium

est dans le sens du

champ

alors

qu’au-dessus,

il est en sens

contraire,

la

configura-

tion

(N2)

étant inversée

globalement. Cependant

l’évo-

lution sous

champ

de la

configuration

et le passage

en

phase oblique

s’effecturent de

façon

presque simi- laire de

part

et d’autre de

Tc.

Nous

précisons

le

comportement

de GdIG

respectivement

à 255 et

295 oK.

Nous avons

reporté (Fig. 5),

les courbes d’aimanta-

tion calculées avec les coefficients de Pauthenet. Le

changement

de

susceptibilité caractéristique

de la

transition a lieu à 190 kOe. La variation de la suscep- tibilité est

précisée

sur la

figure 6,

l’on

peut

noter

sa faible décroissance dans la zone

oblique.

FIG. 5. - Courbe d’aimantation 0 0 0 : points expérimentaux,

- - - : extrapolation de la zone colinéaire dans la zone oblique.

Il est intéressant

d’analyser

de

façon plus

détaillée le

comportement

de chacun des sous-réseaux lors de la transition. Les variations des

angles

par

rapport

au

champ

des moments des sous-réseaux ont été calculées et

reportées

sur les

figures 7a,

7b. Au

voisinage

immé-

diat de la

transition,

les

angles

évoluent

rapidement.

Les sous-réseaux fer restent

pratiquement antipa-

rallèles entre eux.

La variation de l’aimantation des ions

gadolinium,

tout en étant bien

supérieure

à celle des ions

fer,

reste

petite

et

l’augmentation

de

susceptibilité

lors de la

transition

est essentiellement due à

l’apparition

des

angles.

Les

phénomènes physiques

directement liés

aux directions des sous-réseaux comme l’effet Fara-

day [9]

ou la

magnétostriction longitudinale [19] pré-

FIG. 6. - Anomalie de la susceptibilité de GdIG à la tran- sition.

senteront des anomalies

plus marquées

que celles de la

susceptibilité.

Au

point

de

compensation,

la situation d’un ferri-

magnétique

est

analogue

à celle d’un

antiferromagné- tique.

En l’absence

d’anisotropie,

les sous-réseaux se

disposent perpendiculairement

au

champ

dès son

application.

La

susceptibilité

initiale

correspond

à la

phase oblique.

4.2 DIAGRAMME DE PHASES EXPÉRIMENTAL. - Nous

avons mesuré l’aimantation d’une bille monocris- talline orientée suivant la direction

[111],

dans des

champs pulsés jusqu’à

400 kOe et dans un intervalle

de

température

de 60 OK autour du

point

de compen- sation

(280 OK).

Les courbes obtenues montrent assez nettement un

changement

de loi d’aimantation pour une valeur

critique He du champ appliqué.

A titre

d’exemple

nous

avons

reporté

les

points expérimentaux

à 255 OK sur la

figure

5. L’accord entre

l’expérience

et la courbe

calculée est excellent.

Sur la

figure 8,

nous avons

représenté

la variation

thermique

du

champ

de transition dans un

système

d’axes

(H, T;),

Ti représente

la

température

initiale

de

l’échantillon ;

en

effet,

comme nos

expériences

ont

été faites en

champs pulsés,

nous sommes certains que les conditions

expérimentales

sont loin d’être iso- thermes.

4.3 PHÉNOMÈNES THERMIQUES ASSOCIÉS AUX TRAN- SITIONS. - Ainsi que nous venons de le

signaler,

les

conditions

expérimentales

en

champs pulsés

sont cer-

tainement

adiabatiques.

Il nous a semblé nécessaire d’étudier de

façon approfondie

le

comportement

adia-

batique

de l’aimantation du ferrite

grenat

de

gado-

linium.

Nous

rappellerons

que les transitions sont du

(8)

253

W FIG. 7. - Variation des angles des sous-réseaux : 7a à 255 °K . 7b à 295 °K.

FIG. 8. - Diagrammes (H, T) adiabatique et isotherme de GdIG.

second ordre. Avec le formalisme

développé précé- demment,

nous examinerons les discontinuités que

présentent

les

grandeurs thermodynamiques

associées

aux dérivées des aimantations des sous-réseaux par

rapport

au

champ

ou la

température ;

en

particulier,

l’effet

magnéto-calorique

et le terme

magnétique

de

la chaleur

spécifique.

La chaleur

spécifique

à

champ

constant est la somme

de la contribution du réseau

CR

et du terme

magné- tique CH qui

s’écrit :

La variation avec le

champ appliqué

de la

tempé-

rature d’une substance

ferrimagnétique

isolée thermi-

quement

a pour

expression :

Les sommations s’étendent aux différents sous-

(9)

réseaux

magnétiques ; Mi

est l’aimantation du sous-

réseau

(i)

soumis au

champ

effectif

Hi.

Lorsque l’arrangement

des moments est

colinéaire,

les

expressions (2.3’)

des aimantations

M; permettent

de calculer directement les dérivées par

rapport

au

champ

et à la

température.

Par

intégration numérique

de

(4.2),

on obtient pour

chaque température

initiale

la variation

adiabatique

de la

température

avec le

champ appliqué.

En

revanche, lorsque l’arrangement

des moments est

oblique,

nous avons

déjà souligné

que l’inverse  de la

susceptibilité

est un

paramètre

mieux

adapté

au

calcul des différentes

grandeurs physiques ;

en

parti-

culier on

peut

montrer que la variation

adiabatique

de la

température

en fonction de  s’obtient à

partir

de

La relation

simple

entre le

champ appliqué

et À

dans la

phase oblique permet

de traduire ces variations

en fonction du

champ.

Nous avons calculé les anomalies

thermiques

sous

champ

du ferrite

grenat

de

gadolinium.

La chaleur

spécifique

de réseau

CR

est estimée à l’aide d’une loi

de

Debye

en

prenant

pour la

température

caracté-

ristique

de GdIG

0o

= 500 oK

[20].

Dans un intervalle de

température

de 80

°K,

de

part

et d’autre du

point

de

compensation,

le terme

magnétique CH

de chaleur

spécifique

en

champ

nul

croît de

façon régulière

avec la

température (Fig. 9).

FIG. 9. - Chaleur spécifique magnétique de GdIG au voisi- sinage du point de compensation.

Pour un

champ fini,

par

exemple

de 100

kOe,

la

phase oblique

existe entre 269 OK et 291 OK. De

part

et d’autre de cet

intervalle,

les variations de

CH

sont

similaires à celles en

champ nul,

mais décalées respec- tivement au-dessus et au-dessous d’une

quantité

pra-

tiquement proportionnelle

au

champ.

En revanche

dans la

phase oblique,

les valeurs

prises

par

CH

sont

nettement

supérieures, légèrement

décroissantes avec

la

température

et presque

indépendantes

du

champ appliqué.

On remarquera que, même en

champ faible,

la chaleur

spécifique

devrait

présenter

au

voisinage

du

point

de

compensation

une anomalie de l’ordre de 12

J/formule Gd3Fes012joK,

valeur

cependant

faible par

rapport

à la contribution du réseau

qui

est

de l’ordre de 430

J/formule Gd3Fe5 0l2°K

à ces

températures.

Nous avons obtenu les variations

adiabatiques

de la

température

par

intégration numérique

sur ordina-

teur CAE

510,

à l’aide d’une méthode de

Runge-Kutta ;

l’erreur sur la

température

reste inférieure à

10-4

OK.

Ces variations

présentent

trois

comportements

diffé-

rents suivant que la

température

initiale est

inférieure, égale

ou

supérieure

à la

température

de compensa- tion

T,.

Nous avons

représenté

sur la

figure 10,

trois

courbes

typiques.

En dehors du

point

de compensa-

tion,

il existe un

changement

de

pente correspondant

à la transition de

phases.

FIG. 10. - Effet magnéto-calorique de GdIG au voisinage du point de compensation.

Dans la

phase colinéaire,

pour des

températures

inférieures à

Tc,

l’effet

magnéto-calorique

est

positif,

pour les

températures supérieures,

il est

négatif.

En

effet,

la contribution du sous-réseau

gadolinium

est

prépondérante,

or

l’application

d’un

champ

entraîne

dans le

premier

cas l’aimantation de ce sous-réseau et sa désaimantation dans le second. Au

point

de

compensation,

dès

l’application

du

champ

la

configu-

ration des moments est

oblique,

et l’effet

magnéto- calorique présente

une variation

régulière

dont la

pente

en

champ

nul est verticale.

De

façon générale,

l’effet

magnéto-calorique

dans la

phase oblique

est

positif, beaucoup plus

faible que dans la

phase colinéaire,

mais

cependant

non nul.

Il est à noter que, dans

l’hypothèse

du

champ

molé-

culaire,

un modèle à deux sous-réseaux conclut à l’absence d’effet

magnéto-calorique [6]

dans la

phase oblique.

On

peut également représenter

l’effet

magnéto-

(10)

255

calorique

en

reportant

l’écart de

température

à

champ

constant en fonction de la

température

initiale. La

courbe à 16 kOe pour GdIG obtenue avec les mêmes coefficients de

champ

moléculaire que

précédemment (Fig. 11),

est en accord satisfaisant avec les résultats

expérimentaux

de Belov et autres

[18].

L’existence de la zone

oblique

assure la continuité de l’effet

magnéto- calorique

à

champ

constant au

voisinage

immédiat

du

point

de

compensation.

FIG. 11. - Effet magnéto-calorique de GdIG dans un champ

de 16 kOe. Les points expérimentaux sont de Belov [18].

4.4 COMPARAISON DES DIAGRAMMES DE PHASES

EXPÉRIMENTAUX ET

THÉORIQUES.

- Les courbes de l’effet

magnéto-calorique permettent

de construire le

diagramme

de

phase adiabatique

en

reportant,

en fonction de la

température initiale,

les

champs

de

transition obtenus

adiabatiquement.

C’est le dia-

gramme observé

expérimentalement

dans des mesures

sous

champs pulsés

où les conditions d’adiabatisme sont réalisées. Dans le cas du ferrite

grenat

de

gadoli- nium,

nous avons calculé le

diagramme adiabatique (Fig. 10)

à

partir

des coefficients de

champ

moléculaire de Pauthenet

[13].

Les écarts par

rapport

au

diagramme

isotherme restent faibles du fait de la valeur

impor-

tante de la chaleur

spécifique

du réseau.

Néanmoins,

l’accord avec les mesures sous

champs pulsés

est

meilleur.

Après

avoir

présenté

nos résultats

expérimentaux

et

discuté des corrections

qu’il

était nécessaire de leur

apporter

pour tenir

compte

des conditions

expéri- mentales,

nous allons les comparer à ceux d’autres auteurs.

Bernasconi et Kuse

[9]

ont étudié par effet

Faraday

le

diagramme

au

voisinage

immédiat du

point

de

compensation,

dans des

champs

inférieurs à 10 kOe et dans un intervalle de 2 OK. La

tangente

à leur

diagramme

au

point

de

compensation

est

égale

à

10

kOe/oK,

ce

qui

est en assez bon accord avec celle que nous avons mesurée

(8 kOe/OK).

Levitin,

Ponomarev et

Popov [23]

ont étudié la

transition à l’aide de la

magnétostriction longitudinale

dans des

champs pulsés jusqu’à

240 kOe. La

tangente

à leur

diagramme

au

point

de

compensation

est

égale

à 29

kOe/oK.

En

plus

de l’accord médiocre avec nos

mesures, ils ne semblent pas avoir pu mettre en évidence la transition pour des

températures supérieures

à la

température

de

compensation.

5. Conclusion. - Dans

l’hypothèse

du

champ

molé-

culaire et en l’absence

d’anisotropie magnéto-cristalline,

les

champs

effectifs et les aimantations de

chaque

sous-

réseau sont reliés vectoriellement de

façon simple.

L’unicité de la

phase oblique

nous a

permis,

par des considérations

vectorielles,

de

préciser

sans

ambiguïté

les zones d’existence des différentes

phases magnétiques

et l’évolution sous

champ

des diverses

configurations ;

en

particulier,

la détermination

numérique

des diffé-

rentes limites de

phases

est relativement aisée. Les valeurs

expérimentales

des interactions

d’échange

de

différents auteurs conduisent à des

diagrammes

de

phases

similaires en

champs faibles,

mais nettement distincts en

champs

très intenses.

En l’absence

d’anisotropie,

les transitions entre les

phases

colinéaires et

obliques

sont du second

ordre ;

la mise en évidence

expérimentale

des

champs

cri-

tiques

par des mesures d’aimantation a

exigé beaucoup

de soins. Les conditions

expérimentales adiabatiques

ont nécessité une évaluation de l’effet

magnéto- calorique.

Pour le ferrite

grenat

de

gadolinium

les

corrections

correspondantes

sont faibles.

Malgré

les insuffisances d’un modèle de

champ

moléculaire

qui

ne tient pas

compte

des interactions à courte

distance,

il nous a été

possible d’interpréter

vala-

blement notre

diagramme

de

phase expérimental (H, T).

En

particulier,

nous avons établi

qu’il

n’est

pas

possible

de

négliger l’apparition

d’un

angle

entre

les sous-réseaux

fer, malgré

le

couplage

très fort de

leurs moments.

Tenir

compte

de

l’anisotropie magnéto-cristalline rompt

la

symétrie

des relations vectorielles et rend le schéma vectoriel

inopérant.

On ne

peut

alors déter- miner les limites et la stabilité des

phases magnétiques qu’en comparant l’énergie

libre et ses

dérivées,

dans

les différentes

phases.

De

façon générale,

un traite-

ment

analytique

de ce

problème

pour les ferrima-

gnétiques

à

plusieurs

sous-réseaux est très

complexe

et

il est nécessaire de le résoudre

numériquement.

Toutefois,

dans la série des ferrites

grenat

de terres

rares, et dans l’intervalle de

température qui

nous

intéresse, l’anisotropie magnéto-cristalline

bien

qu’im- portante

est relativement faible par

rapport

aux

énergies d’échange. L’anisotropie

modifie peu le

diagramme

de

phases excepté

au

voisinage

du

point

de

compensation

ainsi

qu’il

a été observé

expérimen-

talement pour le grenat d’holmium

[21].

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