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Submitted on 1 Jan 1961
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Le ferromagnétisme faible à l’approximation du champ moléculaire
A. Herpin
To cite this version:
A. Herpin. Le ferromagnétisme faible à l’approximation du champ moléculaire. J. Phys. Radium,
1961, 22 (8-9), pp.528-528. �10.1051/jphysrad:01961002208-9052800�. �jpa-00236489�
528.
LETTRE A LA RÉDACTION
LE FERROMAGNÉTISME FAIBLE
A L’APPROXIMATION DU CHAMP MOLÉCULAIRE
Par A. HERPIN,
Service de Physique du Solide et de Résonance Magnétique,
Centre d’Études Nucléaires de Saclay.
,
LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 22, AOUT-SEPTEMBRE 1961, ’
Considérons une substance magnétique dont les ions peuvent être décomposés en deux sous.réseaux A et B
également peuplés, la symétrie étant telle qu’on ne puisse passer de A à B par inversion autour d’un centre.
D’après Dzialoshinski et Moriya on peut écrire l’éner-
gie magnétique, à l’approximation du champ molé- culaire, sous la forme
FIG. 1.
MA ’et MB étant les aimantations des deux sons-
réseaux, h une constante positive et D un vecteur que
l’on suppose dirigé suivant Oz. On en déduit.les champs
moléculaires agissant sur les atomes A et B : :
a) A haute température, nous aurons donc :
Si H est parallèle à Oz, la susceptibilité est, comme
pour un antiferromagnétique normal
où
-CX est la température de Curie
-6.
Si au contraire H est perpendiculaire à Oz, par
exemple parallèle à Ox, les aimantations MA et Mu
ont pour composantes :
ce qui montre l’existence de composantes transverses
MAI et MB. On en déduit pour l’inverse de la suscep tibilité
où Le module de D étant très
petit devant X, on voit sur la formule précédente que
a un comportement analogue à celui d’un antiferri- magnétique, sauf au voisinage de Fc, température pour
laquelle l’inverse de la susceptibilité tend rapidement vers zéro, comme le montre la figure 1.
,b) Au-dessous du point de transition Tc, les deux sous-réseaux ont une aimantation .MA
=M. en l’ab-
sence de champ, les vecteurs MA et Mt étant dans le
plan perpendiculaire à D et faisant entre eux un angle
,(fig. 2)
3D’où,une aimantation spontanée très faible,
Pour un champ parallèle à D, l’aimantation a une
composante qui est parallèle au champ et lui est pro- portionnelle :
Pour un éhàmp perpendiculaire à D, l’aimantation
se présente sous la forme
C’est-à-dire que l’aimantation présente à la fois les propriétés de celle d’un ferromagnétique (aimantation
spontanée p DMA 2 et d’un antiferromagnétique q (varia-
tion linéaire avec le champ, la susceptibilité différen-
tielle étant indépendante de la température).
.