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Vibrations de réseau dans le fluorobenzène
M. Pierre
To cite this version:
M. Pierre. Vibrations de réseau dans le fluorobenzène. Journal de Physique, 1977, 38 (1), pp.39-45.
�10.1051/jphys:0197700380103900�. �jpa-00208558�
VIBRATIONS DE RÉSEAU DANS LE FLUOROBENZÈNE
M. PIERRE
Laboratoire de
Spectrométrie Physique (*)
Université
Scientifique
et Médicale de Grenoble B.P.53,
38041 GrenobleCedex,
France(Reçu Ie 28
juin 1976,accepté
le9 septenlhre
1976)Résumé. 2014 Une analyse des vibrations
principales
de réseau du fluorobenzène est proposée,utilisant les données des spectres Raman du polycristal à température variable entre 15 K et 150 K ;
un calcul de modes normaux est effectué à partir des paramètres d’agitation thermique.
Abstract. 2014 An interpretation of the fundamental lattice vibrations of solid fluorobenzene is deduced from an experimental investigation of Raman polycrystal line spectra at different tempe-
ratures between 15 K and 150 K. A
quantitative
study of normal modes is presented involving meansquare amplitudes of an
oscillating
rigid molecule.Classification Physics Abstracts
8.824
1. Introduction. - Lors d’une 6tude ant6rieure
[1] ]
du spectre
d’absorption
du monocristal de fluo- robenz6ne dans leproche ultraviolet,
nous avonsinterprete
la transition6lectronique
pure x - x*1 A 1 ---+- ’B,
en faisant intervenir la localisation de 1’exciton. Nous avons montre comment les vibrations de r6seauqui
limitent 1’extension de la zone d’exci- tation contribuent a1’elargissement
des bandes spec- traleslorsque
latemperature
augmente.11 est
n6cessaire,
pour arriver a une meilleurecomprehension
de cem6canisme,
d’avoir une bonneconnaissance des modes de vibration intermol6cu- laires. 11 n’existe
jusqu’A present
pour ceux-ci que des donn6esfragmentaires [2, 3, 4].
Nous avonsentrepris
une
6tude,
a différentestemperatures,
des spectres de diffusion Raman du fluorobenzène enphase polycristalline,
afin d’identifier les vibrationsprinci- pales
intermol6culaires et suivre leur comportementen fonction de la
temperature.
La
figure
1reproduit
lesspectres
Raman de diffu- sion(nos
mesures[5])
pour lepolycristal
a 15 K etpour le
liquide
atemperature ambiante;
lafigure
2represente
le spectre Raman de bassefrequence
obtenu pour le
polycristal
a 99 K[5]
et le compareau spectre
d’absorption
observe a 100 K dans l’infra-rouge lointain
[2].
Les vibrations
intramol6culaires,
dont lafrequence
est
sup6rieure
a 200cm -1,
conservent dans le cristalpratiquement
la memefrequence
et la meme activiteque dans le
liquide,
la valeur de 1’eclatementd’6change
FIG. 1. -Comparaison des spectres de diffusion Raman du tluorobenz6ne polycristallin (15 K) (a); du liquide a temperature
ambiante [5] (b). La raie excitatrice est choisie comme origine des frequences.
(*) Associ6 au C.N.R.S.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:0197700380103900
40
FIG. 2. - Comparaison des spectres Raman de basse frequence [5]
(99
K) (a) et infrarouge lointain [2] (100 K) (b) pour le mono-fluorobenzdne polycristallin.
exc6dant rarement 5
cm -1 (Tableau
I etFig. 1).
Ces resultats mettent en evidence la faible influence du
champ cristallin,
meme sur les vibrations intra- mol6culaires de bassefr6quence.
2. Calcul des
frequences
de reseau. - La structure cristalline du monofluorobenz6ne est maintenant bienconnue
[6, 7].
Le cristalappartient
a 1’hemiedriet6tragonale correspondant
au groupespatial D,’
ouD’ (P 41 21
2 ou P43 21 2)
avec 4 mol6cules par maille(Fig. 3).
Lasym6trie
du site estC2 :
la moleculeengag6e
dans le cristal subit une faible deformation par rapport a laphase
vapeur mais conserve son axede
sym6trie
z(Fig. 4).
FiG.
3. - Disposition des quatre molecules de monofluorobenz6ne dans la maille quadratique.FIG. 4. - Molecule de Suorobenzene : 1’axe C2 est confondu
avec z.
Nous avons cherché a 6valuer par le calcul les
frequences
et les vecteurs propres d’oscillation dur6seau,
apartir
des valeurs obtenues en diffraction de rayons X pour lesparamètres d’agitation
ther-mique [7].
Dans les conditions del’experience
TABLEAU I
Comparaison
entre lesfréquences
de vibration duliquide (d
latempérature ambiante)
et * cristal(à
15K)
pour le
monofluorobenzène
(T
= 168K, grande separation 6nerg6tique
entrevibrations mol6culaires et vibrations de
r6seau),
lesoscillations
atomiques
resultent enmajeure partie
des fluctuations de
position
de la molecule consid6r6ecomme un bloc
rigide [8, 9],
que l’onrepr6sente
habituellement par les trois
grandeurs
tensorielles :. T
exprimant
la fluctuationtranslationnelle,
. L la fluctuation
librationnelle,
. S la correlation entre fluctuations de translation et de
pivotement [8].
Les modes et les
frequences
propres d’oscillation s’obtiennent engeneral
pardiagonalisation s6par6e
des matrices T et L. Nous avons constate que l’accord
avec les
frequences exp6rimentales
est meilleur si l’ontient compte des correlations entre mouvements de translation et de
pivotement,
endiagonalisant
directe-ment la matrice obtenue a
partir
de1’analyse
desparametres d’agitation thermique
des atomes :(1) Dans ce calcul, nous n’avons pas distingue les differences de peuplement thermique entre les differentes oscillations. Le
parametre arbitraire Tr S a ete choisi egal a 0.
Le tableau II compare les rcsultats obtenus par les deux m6thodes de calcul. La
description
des modesd’oscillation
qu’il
fournit en termes de vecteurspropres, montre que les trois
frequences
lesplus
6lev6escorrespondent
a despivotements
mol6culaires et les trois bassesfrequences
a des oscillations de trans- lation.3.
Analyse
desspectres
de bassefrkquence.
-Conform6ment a la correlation
(Tableau III)
entrele groupe mol6culaire
C2,
et le groupe facteur du cristalD4
par l’interm6diaire du site(Fig. 4),
onconstate que les 6 oscillations mol6culaires donnent naissance a 16
frequences optiques
dont 13 sontactives en diffusion Raman et 8 en
absorption
infra-rouge
[10].
E est int6ressant de noter que les 5 vibrations
qui apparaissent
simultan6ment enabsorption infrarouge
et en diffusion Raman
correspondent
a larepre-
sentation E doublement
d6g6n6r6e
du groupe facteur.Elles
couplent
la translationTz
ou la rotationR,-
aux autres translations et librations.
Le tableau IV regroupe les r6sultats obtenus en
Raman a 15 K
(nos mesures),
eninfrarouge
a 100 K[2]
et en
absorption
ultraviolette a 4 K[1].
Sur les 16pho-
TABLEAU II
Comparaison
des deux calculs(avec
et sanscouplage translation-rotation) exprimant les fluctuations
de
position
de la molecule defluorobenzène
dans le cristal à 168 K. Pourchaque
methode decalcul,
onindique
successivement lafréquence
propre d’oscillation encm-1
et lesdifférentes
composantes rota- tionnelles et translationnelles du vecteur proprecorrespondant, exprimees
par rapport aux axes d’inertiede la molecule au repos.
TABLEAU III
Table de corrélation entre le groupe moléculaire et le groupe
facteur
dufluorobenzine
mettant en ividence la
classification
des mouvements externes42
TABLEAU IV
Attribution
proposée
pour lesprincipales
vibrations de réseau dumonofluorobenzène.
I : intense ; m : intensité moyenne ; f :
faible
intensiténons
attendus,
6n’apparaissent
pas.L’analyse que
nous proposons diffère sensiblement de celles
qui
ont ete
presentees
ant6rieurement parFleming et
al.[2]
et par Nevzorov et al.
[3],
bas6es sur des observations faitesuniquement
eninfrarouge [2]
ou en Raman[3].
La
comparaison
des r6sultatsexp6rimentaux
et desdonn6es du calcul
(Tableau In
permet de faire corres-pondre
sansambiguite
lesfrequences
observ6es auxmouvements mol6culaires de translation et de
pivote-
ment
(Tableau IV).
Mais 1’attributionprecise
de cesfrequences
aux diff6rents modes propresphononiques
du cristal est
pratiquement impossible
en 1’absenced’observations en lumiere
polaris6e.
3.1 TRANSLATIONS T. - La
plus
bassefrequence
calculee
(Tableau II) qui correspond
a une translationperpendiculaire
a z(Fig. 4)
n’est pas observable dans les spectres Raman etinfrarouge,
mais elle donne naissance a une bande intense enabsorption
ultra-violette.
Les deux raies fines
(t2)
et(t3)
observ6es en Ramanet
infrarouge
auvoisinage
de 35-40cm -1
corres-pondent
certainement aux deux oscillations de trans-lation,
defrequences
calcul6es 24 et 35cm-1 (Tableau II).
L’activit6 simultanee eninfrarouge
etRaman laisse a penser que les
frequences
observ6essont a attribuer aux modes doublement
d6g6n6r6s E;
on ne
peut
toutefois exclure lapossibilite
d’une attri- bution a des modesphononiques
desym6trie
diff6renteen Raman et
infrarouge,
dont lesfrequences
seraientexceptionnellement
voisines.3.2 PIVOTEMENTS
Rx
ETRy.
- Ils sont observesentre 50 et 75
cm -’ (bandes
u, v, w,r).
La bande(u)
tres intense en
infrarouge,
mais faible enRaman, correspond
vraisemblablement a 1’excitation d’un modephononique
desym6trie A2.
On constate que les librations
Rx, Ry paraissent
avoir une faible influence sur la
polarisabilit6
de lamolecule, puisqu’elles
sont moins actives en Ramanque les autres mouvements mol6culaires. Par contre, l’une d’elles entraine une variation
importante
dumoment
dipolaire :
ilpourrait s’agir
dupivotement R., qui
provoque une rotationgenee
de la molecule dansson
plan,
et dont lafrequence
calculee est en bonaccord avec la valeur
exp6rimentale.
3. 3 PIVOTEMENT AUTOUR DE z. - Cette libration donne naissance a trois composantes en Raman
(Fig. 2) ;
une seule d’entre elles(z 1),
attribu6e parconsequent
a un mode desym6trie E, apparait
eninfrarouge.
L’identification des deux autres compo- santes(z2, z3)
estjustifiée
par un calcul de d6double- mentexcitonique
dans le modeledipolaire [1];
en supposant le momentdipolaire
derivedirige
lelong
de z, on trouve en effet que les trois modes se situent dans l’ordre suivant des
frequences
croissantes : E doublementd6g6n6r6, A,
totalementsym6trique, B2
nonsym6trique,
le modeAl
6tantplus
voisin enfrequence
de E que deA2-
Si l’on se réfère aux observations faites sur les autres derives
benz6niques
monosubstitués ouparadi- substitu6s,
1’activite eninfrarouge
dupivotement R,,
est
exceptionnellement grande
pour le fluorobenzène.Ce fait traduit vraisemblablement 1’existence d’un
couplage
vibrationnel : celuiqui
a lieu avec les autresvibrations de reseau est
n6gligeable (Tableau II) ;
par contre un
couplage
avec des vibrations mole- culaires propres totalementsym6triques,
est rendupossible
par l’identit6 entre 1’axe de libration et 1’axeC2
de la molecule.On sait que pour les molecules dont un axe de libration se confond
pratiquement
avec un axed’inertie,
ilapparait
souvent, meme a bassetemp6-
rature, un
phenomene
de reorientation autour de cet axe[11, 12, 13, 14].
Pour lefluorobenz6ne,
une reorientation autour de 1’axe zjouerait
notablementsur la structure
excitonique
de la transition 6lectro-nique 1 Al -+ 1 B1
dont le moment estperpendiculaire
a z.
4. Influence de la
temperature.
- Lafigure
5reproduit
lesenregistrements
des spectres Raman obtenus a differentestemperatures
entre 15 et 150 K :on remarque une sensibilite
particuliere
du massif(zl,
z2,
z 3) à la
variation de T. Ce comportementprivilegie
FIG. 5. - Enregistrements des spectres Raman obtenus a diff6- rentes temperatures. La frequence est exprimee en cm-’ a partir de la raie excitatrice (A = 5 145
A).
a) 148 K ; b) 107 K ; c) 67 K ; d) 45 K ; e) 15 K. Les mesures ont ete effectu6es sur un double monochromateur Coderg PH .1, avec un laser Spectra Physics16 de 500 mW.
des modes associes au
pivotement RZ
est confirm6par
1’evolution,
en fonction de latemperature,
dela hauteur de
pic
et de lalargeur
de bande(Fig.
6et
7a).
L’intensit6int6gr6e
pour le massifRz
restepratiquement
constante dans l’intervalle detemp6-
rature
consid6r6,
mais lar6partition spectrale
d’inten-site se modifie notablement. De 15 a 80 K
environ,
la hauteur despics (ZI,
Z2,Z3)
subit une diminutionrapide, comparee
a celle que nous observons pour les autres modes(Fig. 6);
elle d6croit ensuiteplus
lentement et se stabilise a des
temperatures sup6-
rieures a 150 K
[3] (2).
Defacon parallele,
lalargeur
de bande 6valu6e pour
(Z2) pr6sente
aux alentoursde 80 K une rupture dans sa variation croissante en
fonction de T
(Fig. 7a).
FIG. 7. - Augmentation de la largeur de raie du mode Z2 avec
la temperature : a) courbe experimentale ; b) courbe theorique (oscillateur anharmonique).
(2) La temperature de fusion du fluorobenz6ne est 231 K.
44
11 nous a paru int6ressant de
rapprocher
ces obser-vations de celles faites par d’autres auteurs - voir
en
particulier [10, 11]
-qui
ontremarque
que :a)
En 1’absence de r6orientationsmol6culaires,
lesmodifications avec la
temperature
du spectre de diffusion Raman sont essentiellement dues a 1’an- harmonicit6 des vibrations de r6seau.Lorsque
latemperature
augmente il seproduit :
- une faiblediminution de la
fr6quence,
en relation avec une faiblevariation des
parametres
de lamaille ;
- unelargisse-
ment des raies de diffusion
proportionnel
a latemperature.
b)
Une reorientation des molecules(sans change-
ment de
phase cristallographique)
ne semble pas avoir d’influence d6terminante sur la variation de la fr6- quence de libration autour de 1’axeconcerne ;
elle entrainecependant
une fluctuation de lafrequence qui
se traduit par uneaugmentation
de lalargeur
de raie de diffusion. Dans le modele du rotateur de Frenkel
[15, 16],
cette fluctuation estproportionnelle
a
exp[- vlyl
of v est la hauteur de la barri6re depotentiel s’opposant
au retournement de lamolecule,
T la
temperature.
Nous observons effectivement pour les
frequences
des modes associ6s au
pivotement R,,,
une diminutionlin6aire en fonction de la
temperature (Fig. 8) ;
bienFIG. 8. - Variation de la fr6quence (en cm-1) en fonction de la
temperature pour les modes t3 et z2.
que cette diminution soit
plus importante
que celle relev6e pour les autresmodes,
sa variation rela- tive(1,5
x10-4)
est du meme ordre que le coefficient de dilatationvolumique (environ 10-4)
des cristaux mol6culaires.Pour les hautes
temperatures (superieures
a 80K),
nous avons cherch6 a rendre
compte
de la variation lin6aire de lalargeur
des bandes apartir
d’un modeleanharmonique.
Lepotentiel
estsuppose independant
de la
temperature,
lepeuplement
des diff6rentsniveaux vibrationnels ob6it a la
statistique
de Bose-Einstein,
pour une forme de raie a 0 K lorentziennesym6trique (Fig. 9).
Le coefficient d’anharmonicitea ete evalue de maniere a obtenir le meilleur accord
avec
1’experience ;
sa valeur(0,025)
est voisine de celle que l’on peut trouver dans la litt6rature pour d’autres cristaux mol6culaires. La courbe 7breproduit
la
largeur
de bande calculee.FIG. 9. - Construction du modele anharmonique par superposi-
tion de raies de forme lorentzienne.
Pour des
temperatures
inferieures a 80K,
il estpossible
que la variation delargeur
de bande refleteun
phenomene
de reorientation des molecules autour de leur axeC2(z) ;
nous avonsdeja indique
1’even-tualité de tels retoumements mol6culaires.
Toutefois,
si l’onapplique
au fluorobenz6ne le modele du rotateur deFrenkel,
on obtient pour la barriere depotentiel v
une valeur d’environ 110
cal/mole,
nettementtrop
faible parrapport
a celles donn6esgeneralement
dansla litt6rature
(quelques
kilocalories parmole)
pour descomposes
de structure moleculaire voisine[14].
Il convient de remarquer que 1’on entend habituelle- ment par
phenomene
de reorientation de la moleculeun veritable
changement
deposition
dans1’espace
du
squelette
nucl6aire. Nous pensons que dans lecas 6tudi6 la reorientation observ6e traduit un
change-
ment de
signe
de la fonction d’ondeconsideree,
induitpar un m6canisme
excitonique. Effectivement,
dansle cas d’un retournement reel de la
molecule,
lemodele de
Pauling
pour la rotationgenee [17, 18]
avec un
potentiel
de la formet v(1 -
cos 20)
conduita une valeur 6lev6e de la barri6re
v - 29
kcal/mole ,
lorsqu’il
estapplique
a lafrequence
de 109cm -1
correspondant
aupivotement Rz.
Il est tres
remarquable
que cette memetemperature
de 80 K se retrouve dans Fetude de la structure
excitonique
de la bande de transition6lectronique
pure du spectre
d’absorption ’Al --+ 1B1;
dans ledomaine de
temperatures
inferieur a 80K,
on observeen effet une modification de la structure
excitonique
avec, en
particulier,
un61argissement rapide
des bandesquand
latemperature
augmente[1].
Ce comportement n’est pas en contradiction avec le role des reorien- tationsmol6culaires, preponderant
en dessous de 80 K. Les retournements de momentdipolaire
que celles-ci entrainent conduisent a une modificationnotable des mecanismes
d’6change
et,lorsque
letemps
de transfert de 1’excitation6lectronique
d’unemolecule a l’autre devient inferieur a l’intervalle de
temps
entre deux r6orientationsmol6culaires,
il y a localisation de1’exciton,
d’ou61argissement
desbandes. Une
analyse
d6taill6e de la structure exci-tonique
est en cours, afin de mieuxpr6ciser
cem6canisme.
Remerciements. - L’auteur remercie vivement Madame J. Kahane pour l’aide
apport6e
dans 1’elabo-ration de ce
travail.
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