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Recombinaison radiative directe le long de plusieurs séquences isoélectroniques

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séquences isoélectroniques

A. Poquérusse

To cite this version:

(2)

Recombinaison radiative directe le

long

de

plusieurs

séquences

isoélectroniques

A.

Poquérusse

Laboratoire pour l’Utilisation des Lasers intenses

(*),

Ecole

Polytechnique,

91128 Palaiseau

Cedex, France

(Reçu

le 4 janvier 1990, révisé le 3 mai 1990,

accepté

le 23 mai

1990)

Résumé. 2014 A l’aide de calculs

spécifiques

pour les ions ayant 0, 1 ou 2 électrons, et d’une

compilation critique

des données de la littérature pour d’autres

séquences isoélectroniques,

on

établit une

approximation analytique simple

et

précise,

dans un vaste domaine de

charges

et de

températures,

pour le coefficient total de recombinaison radiative directe des ions

atomiques

avec

des électrons maxwelliens.

Abstract. 2014 From results of

specific

calculations for ions with 0, 1 or 2 electrons, and from a

critical

compilation

of literature data for other isoelectronic sequences, we establish a

simple

and accurate

analytic approximation,

over a wide range of

charges

and temperatures, for the total

coefficient of direct radiative recombination of atomic ions with Maxwellian electrons. Classification

Physics

Abstracts 34.90

1. Introduction.

Parmi les processus élémentaires

importants qui

gouvernent

l’équilibre

ou l’évolution des

plasmas

de laboratoire ou

d’astrophysique figure

la recombinaison

(ou capture)

radiative

directe

[1],

qui

intervient

préférentiellement

à basse

température

et basse densité. Nous ne

parlerons

ici ni de la recombinaison à trois corps, dominante à forte

densité,

ni de la

recombinaison

(radiative)

diélectronique,

favorisée par les hautes

températures.

Celle-ci

n’existe d’ailleurs pas si l’ion initial est un noyau nu, car elle doit transiter par un état

doublement excité autoionisant et devient effective en cas de déclin radiatif de cet état. A titre

d’exemple,

si la recombinaison radiative directe n’intervient

guère

dans la

phase

initiale d’ionisation intense des

plasmas

produits

par

laser,

son rôle devient

conséquent

dans la

phase

ultérieure

d’expansion

et influe notamment sur le

peuplement ionique

et les

caractéristiques

du

rayonnement.

Nous

envisageons

ici d’examiner un certain nombre de données

disponibles

dans la

littérature,

de les

compléter

le cas échéant et, sur la base d’une étude par

séquences

isoélectroniques,

de confronter cet ensemble à une formule universelle

d’approximation,

assez

simple

et

précise

pour des

applications numériques

intensives.

(3)

2. Présentation

générale.

La recombinaison radiative directe d’un ion

monoatomique

est la réaction :

Q

est la

charge

initiale,

Z la

charge

nucléaire,

donc N = Z -

Q

est le nombre d’électrons liés

avant recombinaison. Comme on

privilégie

les basses

températures,

il suffit de considérer

l’ion initial au seul niveau

fondamental,

tandis que l’état lié i de l’atome

(ou

de

l’ion)

final

peut

être

quelconque.

Le coefficient de recombinaison radiative directe est donc la somme :

Le coefficient

Ri

relatif à un niveau donné se déduit

généralement

de la section efficace

(Ti (hv)

de

photoionisation, qui

est la réaction inverse de

(1),

en vertu de la

microréversibi-lité [1] :

où c est la vitesse de la

lumière, m

la masse de

l’électron, k

la constante de

Boltzmann,

gi le

poids statistique

du niveau i et g+ celui de

A Q +

(ici

au

fondamental).

L’énergie

du

photon

est hv =

E

+

E,

avec le

seuil

d’ionisation

Ei

et

l’énergie cinétique

E de l’électron

libre,

dont la distribution est

supposée

maxwellienne à la

température

T. Dans la

suite,

on

utilisera une

température

réduite :

Ry

est

l’énergie correspondant

au

Rydberg

(soit

13,6057

eV ou 157 887

K).

Il sera

également

commode,

lorsque

n’interviennent que des états

simplement

excités de l’atome

recombiné,

de considérer les sommes

partielles

R(nf)

des Ri

pour tous les états d’une sous-couche vide de A Q 1

(ce qui

exclut par

exemple

la

configuration

du fondamental dans les cas N =

1,

3,

5-9, 11,

etc...).

On pourra continuer le

regroupement

pour une couche vide :

ou à

partir

d’une sous-couche donnée :

Le cas du noyau nu

(N

=

0)

sera

signalé

par l’indice H et servira souvent de base de

comparaison,

en introduisant les écarts :

(4)

On aura par

exemple

a r =

SH(1)

pour N =

0,

et a r =

S(2p )

pour N = 4. En toute

rigueur,

seul le nombre fini d’états liés

(et

perturbés)

permis

par le

plasma

environnant serait à

considérer,

mais en

pratique

les densités suffisantes pour affecter sérieusement

a r assurent

aussi

l’ample

domination de la recombinaison à trois corps,

qui

sort du cadre de cet article.

3. Modèle

hydrogénoïde

et

séquence

N = 0.

Les sections efficaces de

photoionisation hydrogénoïdes

sont connues exactement

[2]

dans

l’approximation dipolaire

non relativiste. On en déduit

SH(nl)

par

(3),

(5), (6).

L’annexe 1 expose

quelques

détails facilitant le calcul et le tableau 1 donne un échantillon de résultats.

On trouvera par

exemple

dans

[1]

]

des valeurs moins

précises

obtenues antérieurement. Tableau I.

Coefficient

SH(nl) de

recombinaison radiative du noyau nu, excluant les états

hydrogénoides plus

bas que

nf,

en unités

(Z/U)

10-16

cm3/s,

U étant la

température

en unités

Z2 Ry.

[Coefficient

SH(nl)

for radiative recombination of the bare

nucleus,

excluding hydrogenic

states lower than

nf,

in units of

(Z/ U)

10- l6 cm3/s,

with U the

temperature

in units of

Z2 Ry.]

Il

apparaît

que tous les

SH(nl),

au moins

jusqu’à

6s et à toute

température, s’expriment

à mieux que 2 %

près

par une fonction très

simple

de celle-ci :

où les constantes a,

b,

c sont

précisées

dans le tableau II pour

chaque

nl.

En outre, si le nombre P d’états inférieurs exclus de la sommation

correspond

à une sous-couche

incomplète,

il faut

interpoler

linéairement sur P les deux valeurs de

SH

voisines. Dans ce cas,

(5)

précision indiquée,

sauf

pour P

= 1 et 3 où le tableau II

spécifie

les valeurs assurant cette

précision.

Enfin,

il ne faut pas oublier

l’obligation

de rester non relativiste

qui

limite en fait

l’excursion admissible vers les hautes

températures

et les fortes

charges.

On aura un aperçu

du domaine de validité des

présents

calculs en

comparant

aux résultats

multipolaires

relativistes du tableau 1 de

[3].

Pour la section efficace totale de recombinaison radiative du

noyau nu avec des électrons

monocinétiques d’énergie

n’excédant pas 50

keV,

l’écart reste

inférieur à 2 % si Z =

26,

à 3 % si Z = 42 et à 6 % si Z = 74. On note que

Su( 1 )

s’accorde aussi à

quelques

%

près

avec le tableau II de

[3],

mais

l’intégration thermique

y fait

appel

à

une

interpolation

approchée

qui

rend la

comparaison

peu

significative.

Tableau II. - Constantes pour

l’approximation (8)

du

coefficient

de recombinaison radiative du noyau nu, excluant les P états

hydrogénoïdes inférieurs. Quand

P intermédiaire est

absent,

on

interpole

linéairement les constantes.

[Constants

for

approximation (8)

of the coefficient of radiative recombination of the bare

nucleus,

excluding

the P lowest

hydrogenic

states. Whenever intermediate P is

absent,

the

constants are

interpolated linearly.]

4. Autres

séquences.

Nous nous proposons maintenant d’étudier l’extension

possible

de la formule

(8)

aux

séquences

isoélectroniques

N 96

0. On doit retrouver la limite

hydrogénoïde

dans les deux cas

T --+

0,

car la contribution des états fortement

excités,

quasi

hydrogénoïdes,

devient alors

dominante,

ou

Z --+ oo,

en choisissant P = N afin d’exclure les états

déjà occupés.

Ceci

(6)

On remarque le facteur

c/c’

préservant

la limite correcte à basse

température

et la

charge

effective Z’ fournissant une

représentation phénoménologique

du

comportement

à haute

température (c’

1 ).

Certains auteurs

[3]

proposent

Z’ =

(Z +

Q )/2

=

Z - N /2.

Néan-moins,

nous

adopterons

ici :

qui

donne un meilleur accord dans le domaine de

température auquel

nous nous

restreignons

par la suite. L’éventualité de devoir réviser ce choix

risque

d’ailleurs de rester

académique

car

les hautes

températures

rendent la recombinaison radiative directe

négligeable

devant la

recombinaison

diélectronique

ou l’ionisation par

choc,

et entraînent finalement la caducité du traitement non relativiste.

Quant

aux constantes b’ et

c’,

elles ne

dépendent plus

seulement de

N,

mais bien entendu

aussi de Z. Pour les cas

envisagés

ici,

un

développement

limité en

puissances

inverses de

Q

convient très bien :

Le tableau III

présente

les valeurs

adoptées

dans les cas où nous avons pu

disposer,

soit

directement dans la

littérature,

soit par des calculs

complémentaires,

de données suffisantes

pour réaliser un

ajustement significatif.

La

qualité

de

l’accord,

qui

ne

garantit

évidemment

pas celle des données de

départ,

en fournit toutefois une vague idée

lorsque

manquent

(N >

2 et Z

faible)

les indications

théoriques

ou

expérimentales

pour fixer une

précision

quantitative.

Tableau III.

- Constantes,

en

complément

du tableau

II,

pour

l’approximation (9,

10,

11 )

du

coefficient

de recombinaison radiative directe d’un ion à N électrons. Si

Qmin

n’est pas

spécifié,

il

vaut 1.

(7)

Dans un

premier

groupe de données

[4-7]

(où

nous éliminons de

[5, 6]

les valeurs

extrapolées

ou purement

hydrogénoïdes,

soit notamment

P,

Cl et, pour N = 10 et

11,

Al et

Ar),

la

photoionisation

du fondamental est

déjà

modérément bien connue, mais

l’approxima-tion de

type

hydrogénoïde

pour les états excités est assurément très

sommaire,

d’autant que Z ne

dépasse

pas 20. L’accord de la formule

(9)

avec les a

publiés

est alors réalisé au

pire

à un

facteur

1,4

près (sauf

pour N =

18,

ce

qui

sera commenté au

paragraphe

8,

et en excluant les

valeurs de N absentes du tableau

III,

pourvues de données

trop

fragmentaires).

Les cas où les seuls résultats

employés

pour Z 19

appartiennent

à ce

premier

groupe,

rendant les

paramètres indiqués susceptibles

de sérieuses

révisions,

sont

signalés

par des

parenthèses

dans le tableau

III,

qui

mentionne

également

où commencent les données

quand

ce n’est pas dès

Q

= 1. Il nous a paru

prématuré

de tenir

compte

de certains résultats

plus

récents de

photoionisation lorsque,

au stade

actuel,

l’ensemble des états excités est encore couvert de

façon

trop

partielle.

Comme

simple exemple

d’une

étape

vers le comblement des

lacunes,

signalons [8]

la

photoionisation

du

béryllium (N

=

3,

Q

=

1), qui

illustre la

complexité

des effets

possibles (minima

de

Cooper,

structures

d’autoionisation,

etc...)

en

présence

d’électrons

équivalents.

La formule

(9) pourrait

éventuellement être mise en défaut

lorsque

de tels cas seront

approfondis.

Le second groupe

comprend

toutes les autres

données,

notamment les résultats de nos

calculs

présentés

aux

paragraphes

5 et

6,

et bénéficie pour les états excités d’une

précision

comparable

à celle du fondamental. L’accord avec la formule

(9)

y est

partout

obtenu à mieux

que 10 %

près,

hormis

quelques exceptions qui

seront examinées aux

paragraphes

7 et 8. On

peut

raisonnablement s’attendre à une

précision

propre du même ordre sur les valeurs de ar

publiées

par

[9-12],

fondées sur des modèles

théoriques

à un électron en

champ

central,

avec Z assez

grand (26 [9,

10,

12]

et 42

[11],

sauf pour N = 2 : voir le

paragraphe 6)

et N ici

limité à 18. Comme

[9]

donne seulement les

Ri

jusqu’à n

= 4,

précisons

que nous obtenons ar

(Tab. IV)

par la méthode

indiquée plus

loin et aboutissant à la formule

(13). Signalons

aussi que les résultats de

[12]

concernant N = 2 et 3 ont dû être

exclus,

car ils

reposent

sur une

photoionisation

du 2s

[13]

dix fois

trop

grande

(sans

doute par suite d’une erreur d’échelle du

graphique),

comme le montre la

présentation numérique

issue des mêmes résultats

[14]

ou la

comparaison

à

[9,

15,

16] ;

ceci

explique

en outre la

perplexité

de

[17].

Notons que

l’ajustement

pour Z élevé

(26

et surtout

42)

serait peu

perturbé

par une

révision des

paramètres

du tableau III

(N

entre

parenthèses).

Ceux-ci sont

plus

fermement

assurés,

grâce

à des données

complémentaires

pour Z

faible,

dans les

quatre

cas que nous

allons maintenant détailler.

Tableau IV.

- Coefficient de

recombinaison radiative directe du

fer

diversement

ionisé,

à kT = 1

keV,

en unités

10- 14

CM3/s,

déduit de

[9].

La dernière

ligne provient de [10]

pour N = 2 et de

[12]

pour le reste, les

parenthèses

signalant

que T déborde le domaine autorisé.

[Coefficient

of direct radiative recombination for various ionization

stages

of

iron,

at

kT = 1

keV,

in units of

10-14

cm3/s,

as derived from

[9] through

formula

(13).

The last line

comes from

[10]

for N = 2 and from

[12]

in other cases, with brackets when T is outside the

(8)

5.

Séquence

N = 1.

Avec les valeurs du tableau

III,

on

représente

à mieux que 3 %

près

les données concernant

U 0, 5

pour Z =

2,

3,

5 et

10,

obtenues comme suit et dont le tableau V donne un échantillon.

La section efficace de

photoionisation

du niveau fondamental

héliumoïde,

connue à

environ 1 %

près

dans le domaine utile

(en

deçà

des résonances

d’autoionisation),

est

prise

dans

[18]

pour Z = 2 et dans

[19]

pour Z =

3,

5 et 10

(longueur dipolaire).

Pour les états

excités

S,

P et

D,

elle est calculée par la méthode du défaut

quantique

[20]

dans sa

formulation

analytique [21],

sauf pour les états 2S de Z =

2,

3 et 10 où nous

prenons les

résultats raffinés de

[22],

ce

qui

n’entraîne d’ailleurs sur ar

qu’une

correction inférieure à

0,4

%. On remarquera

également

que supposer les états D

hydrogénoïdes

induirait une

variation de

0,3

% au

plus.

Les états de

plus

fort moment

cinétique

sont tous

pris

hydrogénoïdes.

On retrouve bien sûr

0,5

%

près)

les résultats d’un calcul antérieur de

a r pour l’hélium

[23,

1].

Tableau V.

- Coefficient de

recombinaison radiative directe des iOlls ci 1 ou 2 électrons, en unités

Q 10-13

cm3/s,

Q

= Z - N. On note U la

tel11pératllre

en unités

Q2

Ry.

[Coefficient

of direct radiative recombination for ions with 1 or 2

electrons,

in units of

Q

10-13

cm3/s,

where

Q

= Z - N and U is the

temperature

in units of

Q2

Ry.]

Précisons que les défauts

quantiques

sont

exprimés

sous la forme :

où les valeurs x

et y

données dans le tableau

VI,

qui

assurent une erreur inférieure à

0,0005

pour n >

1,

sont déduites des niveaux

d’énergie

de

[24] (aussi [25])

pour S et

P,

et

complétées

pour D par

[26] (aussi

[27, 28]),

[29]

et, avec

précautions

(Z

assez

grand, n

assez

petit), [30].

6.

Séquence

N = 2.

Ici encore, pour U

0,5

et Z = 3 à

12,

la formule

(9)

permet une

précision d’ajustement

meilleure que 3 %. Le tableau V donne

quelques

résultats de notre calcul de

référence,

fondé

(9)

Tableau VI.

- Constantes pour

exprimer

par

(12)

les

défauts

quantiques

des états excités dans

la

séquence

de l’hélium.

[Constants

needed in formula

(12)

for the

quantum

defects of excited states in the helium

sequence.]

5 % par les auteurs. Dans le cas du

lithium,

on

complète

pour

3p

par

[32] ;

pour

3d,

4p

et

4d,

on obtient

R (nf )

en attribuant à

D(nl)/D(3p)

la même valeur que pour Z =

4,

à

température

réduite

fixée,

car ce

rapport

se révèle presque constant

quand

Z varie. Comme

précédemment,

on admet que

D (nl)

= 0 pour

f >2.

Pour estimer l’écart à la valeur

hydrogénoïde

dû aux niveaux n :>

4,

on

procède

comme

suit. Si

D (n )

varie comme

u/nw+

v/nw+1,

D(3)

et

D(4)

déterminent u et v pour w fixé. L’examen de

D (nl ),

dans les cas

disponibles

ou sur

quelques

essais de la méthode du défaut

quantique,

ainsi que de

RH(nl),

suggère

que w est

compris

entre 2 et 3. Comme le parcours de cet intervalle influe peu

(

1

%)

sur le total

S(2),

on

peut

sans inconvénient choisir la valeur «

magique »

2,83

qui

fournit des coefficients en chiffres ronds :

Le résultat final :

se trouve alors ne

plus dépendre

de

R(3) !

Pour le

lithium,

nos valeurs de a r diffèrent au

plus

de 1 % de

[32],

sauf à

500,

8

000,

16 000

et 32 000 K où ces auteurs semblent avoir oublié le

3d,

l’écart

atteignant

alors 5 %. Pour

Z = 6 et

8,

avec U

0,5,

nos résultats coïncident avec les courbes de

[10]

à la

précision

de

lecture

(3 %).

En outre, la formule

(9)

s’accorde à 6 %

près

avec l’ensemble des données de

[10]

et

(pour N = 2)

de

[11].

On notera encore dans le tableau V

qu’aux

basses

températures

la recombinaison radiative du lithium ionisé est

plus

faible que la limite

hydrogénoïde,

ce

qui pourrait

se traduire par une

(10)

(

>

Q

au

total)

d’après

les niveaux

d’énergie

[7]

ne saurait

garantir

une meilleure

précision

que

l’approximation hydrogénoïde simple

avec

Zff

=

Q.

7.

Séquence

N = 10.

La

figure

1

permet

de

juger l’ajustement

à la formule

(9).

Les données

complémentaires

sont

ici celles de

[33]

(où

il faut évidemment lire

1013

au lieu de

103

en ordonnée de la

Fig. 5), qui

applique

une version

simplifiée

de la méthode du défaut

quantique,

et de

[3],

incluant les effets relativistes et

multipolaires.

Les résultats finals de

[3]

(leur

Tabl.

II)

souffrent malheureusement d’une sévère

perte

de

précision (expliquée

au

paragraphe suivant) quand

Z et T sont

bas,

allant pour Z = 26

jusqu’à

Fig.

1. - Différentes données

(11)

excéder de moitié la valeur

(notre

tableau

IV)

issue de

[9].

Pour Z =

42,

le désaccord est

plus

modéré avec

[11],

que la formule

(9)

reproduit

d’ailleurs ici à 4 %

près.

8.

Séquence

N = 18.

La

figure

2 montre l’excellent accord

(3

%)

avec les résultats de

[34],

aussi élaborés que le

permet

un modèle à un électron en

potentiel

central. Comme pour N =

10,

[33]

semble moins

précis

à haute

température.

Les valeurs de

[6] paraissent jusqu’à

presque trois fois

trop

petites,

mais une

explication pourrait

y être l’oubli de

3d,

4p,

4d et

4f,

outre le traitement

hydrogénoïde

des autres niveaux excités.

Quant

à

[3],

on trouve maintenant une valeur presque trois fois

trop

grande.

On n’a certes

pas d’autres données à comparer

directement,

mais aucune fonction raisonnable ne

permet

de se raccorder au

comportement

de Z = 26 à

plus

basse

température.

Un examen détaillé va

nous montrer

l’origine

d’un tel

écart.

Fig.

2. - Comme

(12)

Seules les

énergies

à

partir

de 1 keV pour l’électron libre sont considérées dans le calcul

initial de

[3].

Pour réaliser

l’intégration

thermique,

les auteurs

extrapolent

à basse

énergie

une

formule

conçue

pour

interpoler

de 1 à 100 keV. Or on constate par

exemple,

pour Z =

26,

que la

partie extrapolée

contribue pour 89 % à

l’intégrale

si kT = 1

keV,

et encore pour 56 % à 10 keV. Sachant que cette formule

s’interprète

essentiellement par une

charge

effective

(= 17) qui

intervient au moins au carré et

qui

devrait en fait tendre vers

Q ( = 8)

à

énergie

nulle,

on

imagine

aisément

quelle

énorme réduction

peut

subir

l’intégrale,

surtout si l’on note que cette formule est

déjà

1,4

fois

trop

grande

à E = 1 keV

(toujours

pour Z =

26).

9. Conclusion.

Nous avons mis en lumière une

approximation analytique

très

simple

pour le coefficient de recombinaison radiative directe des ions

atomiques.

Les

cinq séquences

des ions à

0,

1, 2,

10

et 18 électrons font

l’objet

d’une étude détaillée. Pour

plusieurs

autres

séquences,

on met à

profit

autant que

possible

les données

plus éparses

et moins

précises disponibles

dans la

littérature,

en attendant d’éventuels

raffinenients

futurs.

Quant

aux résultats effectifs d’ores et

déjà présentés,

en

jouant

un rôle

pratique

d’interpolation,

ils comblent de nombreuses lacunes

qui

existaient dans les

séquences

isoélectroniques

considérées. Ils

permettent

notamment d’alimenter efficacement les

banques

de données exhaustives dont ont souvent besoin les codes de simulation

numérique

où interviennent des processus

atomiques.

Enfin,

pour les

séquences

non encorè

envisagées,

comme pour celles

qui

mériteraient un

approfondissement,

les bases ici

posées

peuvent

fournir un

point

de vue

synthétique

facilitant

la

prise

en

compte

de nouvelles données à

venir,

au fur et à mesure de leur

disponibilité.

Annexe I.

Notre programme calcule

U H, nt (hv)

par les formules

analytiques [2] jusqu’à n

=

40,

mais

pour accélérer l’exécution et autoriser n à

dépasser

cette

valeur,

nous

remplaçons

à

partir

de

n = 6 le facteur de Gaunt

[2] g(n)

par les

approximations

suivantes :

(Al) s’inspire

d’un

développement

connu

[35,

1]

(voir

aussi

[36],

en notant que le second membre de

(5)

doit y être doublé et les deux derniers termes

exprimant g n (o ),

triplés).

Pour obtenir

SH(j),

il faut sommer sur n

(de préférence

avant

l’intégration

sur

E)

la

(13)

sans

l’exponentielle

(indépendante

de

n).

Appliquons

la formule d’Euler-Maclaurin

[37] :

Prenons

k2ly

comme nouvelle variable

d’intégration

et réitérons la formule avec la nouvelle

fonction et les nouvelles bornes.

L’intégrale

s’élimine,

ainsi que certaines

dérivées,

et il reste

une somme finie avec des termes correctifs :

F(y) =

(k2/y2) f(k2/y).

En

particulier, F(k)

=

f(k).

Dans le cas

présent, F(y)

=

yg(k2/y)/(y2

+ xk4)

et

F(0)

= 0

(si

x =1=

0),

ce

qui

permet

de

simplifier

le terme en

F’(0), auquel

on va s’arrêter :

On peut de fait

négliger (voir plus bas)

les termes résiduels en

prenant

pour k la

partie

entière

de 2(37 + x- 1/2)1/2.

Enfin,

pour éviter dans

l’intégrale

sur E la

singularité logarithmique

à

l’origine

[h (j )

~

ln x

/2

quand x - 0],

il suffit de choisir In x comme nouvelle variable

d’intégration.

En la discrétisant au pas de

1/2 (ce qui

fixe des

énergies E

en

progression géométrique

de

raison

N/e,

dont seul un nombre fini rend le nouvel

intégrand

non

négligeable),

on assure une

précision

relative sur

SH(6),

incluant l’effet de

(Al), (A2), (A5),

de

10- 5

à toute

température.

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