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Détermination du numéro. Atomique moyen d'un binaire homogène AB (solution solide ou composé défini)

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Détermination du numéro. Atomique moyen d’un

binaire homogène AB (solution solide ou composé défini)

Guy Moreau, Daniel Calais

To cite this version:

(2)

83

DÉTERMINATION

DU NUMÉRO.

ATOMIQUE

MOYEN D’UN BINAIRE

HOMOGÈNE

AB

(SOLUTION

SOLIDE OU COMPOSÉ

DÉFINI)

Par Guy MOREAU et DANIEL

CALAIS,

Centre d’Études Nucléaires de

Fontenay-aux-Roses

Résumé. 2014 Le numéro

atomique

moyen

ZAB,

correspondant à l’émission X de fond continu, d’un composé défini AB (dont les concentrations

massiques

sont CmA et CmB) est obtenu par la

formule :

Abstract. 2014 The mean atomic number

ZAB,

corresponding to the background

X-ray

emission, of a compound AB (the mass concentrations of A and B are CmA and CmB) is obtained

by

the formula :

PHYSIQUE APPLIQUÉE SUPPLÉMENT AU N° 6.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 25, JUIN 1964, PAGE 83 A.

La détermination d’un numéro

atomique

moyen

correspondant

au coefficient de rétrodiffusion des

électrons a été faite par Muller

[1]

et

Danguy

et

Quivy [2].

,

Ces auteurs donnent la formule :

Henoc

[3]

en

comparant

l’émission X

caracté-ristique

d’une anticathode constituée de blende

(S

Znret

de

fer,

sous le même faisceau

électronique

aboutit à une formule

identique. (Cependant

cer-tains auteurs

préconisent

l’emploi

d’un Z moyen

calculé à

partir

des concentrations

atomiques.)

Pour notre

part,

nous avons utilisé la loi de Kramers

[4]

donnant l’intensité du

rayonnement

°

continu émis dans une bande de

largeur spectrale

dx

pour des anticathodes

épaisses :

En

comparant,

pour une même

longueur d’onde,

l’intensité du fond continu émis par des anti-cathodes

simples

A et B et

complexes AB,

il est

donc

possible

d’accéder au numéro

atomique

moyen de AB. Ceci.a été fait pour

plusieurs

com-posés intermétalliques

sous différentes tensions

pour une

longueur

d’onde où aucun des

éléments

A

et B ne

présentait

de raie

caractéristique

et où le

fond continu est suffisamment intense. Les mesure ont été faites à l’aide d’une microsonde

électro-nique.

Sur les tableaux 1 à III sont

comparés

le Z de l’élément

A,

de l’élément

B,

le Z moyen de AB

calculé à

partir

des concentrations

atomiques Za,

et

massiques Î.,

les

rapports

ZA/Za

et

ZA/ ZÚl

et (1) am étant la longueur d’onde quantique.

TABLEAU 1

DÉTERMINATION DU Z MOYEN DE COMPOSÉS A BASE D’URANItIM

(3)

84 A

TABLEAU II

DÉTERMINATION DU Z MOYEN D’UN COMPOSÉ A BASE DE FER

le

rapport

nA Inall des intensités du

spectre

relatif

à l’élément A et au

composé

AB.

La formule de Kramers ne tenant pas

compte

de

l’absorption

du

rayonnement

X dans

l’anticathode,

le coefficient

d’absorption

correspondant

à la

lon-gueur d’onde utilisée pour les différents éléments

étudiés a été déterminé par la méthode de

Jônsson

[5].

La

précision

de nos mesures sur nA 1 nall étant de 2

%,

la correction

d’absorption

est

probablement

du même

ordre,

la différence des coefficients

d’absorption fL/P

de A et de AB ne conduisant pas

automatiquement

à une

augmentation

du fond

TABLEAU III

DÉTERMINATION DE Z MOYEN DE COMPOSÉS A BASE DE NICKEL

continu dans le bon sens

(a

priori

si

tll p

de A est

supérieur

à

tll p

de B le fond continu de AB devrait

être

supérieur

à celui

prévu

par la formule de

Kramers,

puisque

AB absorbe moins que

A).

Nos résultats

indiquent

sans

ambiguité possible

que le Z moyen d’un

composé

AB s’obtient à

partir

‘des concentrations

massiques.

ZAB

= CMA ZA + CmB ZR.

Manuscrit reçu le 6 août 1963.

BIBLIOGRAPHIE

[1] MULLER (H.), Phys. Review, 1954, 98, 89.

[2] DANGUY (L.) et QUIVY (R.), J. Physique Rad., 1956, 17, 320.

[3] HENOC (J.), Thèse, Paris, 1962.

[4] KRAMERS, Phil. Mag., 1923, juillet-décembre, 836.

[5] JONSSON (E.), Compton-Allison. X-Rays in theory and

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