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Détermination calorimétrique du coefficient d'absorption du son dans les composés organiques liquides

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00234753

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Submitted on 1 Jan 1953

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Détermination calorimétrique du coefficient d’absorption

du son dans les composés organiques liquides

S. Parthasarathy, S.S. Chari, P.P. Mahendroo

To cite this version:

(2)

DÉTERMINATION

CALORIMÉTRIQUE

DU COEFFICIENT D’ABSORPTION DU SON DANS LES

COMPOSÉS ORGANIQUES LIQUIDES

Par S.

PARTHASARATHY,

S. S. CHARI et P. P.

MAHENDROO,

National Physical Laboratory of India, New Delhi, 12.

Sommaire. -

L’absorption d’ondes ultrasonores de fréquence 5 Mc/s dans divers composés

organiques liquides est étudiée en mesurant le dégagement de chaleur produit à différentes distances

de la source par le passage des ondes. On compare les résultats avec ceux obtenus par la méthode de

la pression de radiation. La concordance est bonne.

LE JOURNAL DE ,PHYSIQUE ET LE RADIUMS TOME

14,

JUIN

1953,

PAGE 366.

1. Introduction. -- La chaleur

produite

par

passage d’ondes ultrasonores dans. un

liquide

a été

signalée

pour la

première

fois par W. T. Richards

et al.

[1].

Nous avons ensuite trouvé

[2] qu’au

voisinage

de

420

kHz le

dégagement de

chaleur

produit

par le passage des ultrasons dans tous les

liquides

est

proportionnel

au coefficients

d’absorption

des ondes dans

le

liquide.

En

poursuivant

ces

recherches

[3],

nous avons établi que le

dégage-ment de chaleur dû aux ondes ultrasonores est entièrement déterminé

par l’intensité

due la source. Si

I,x est,l’intensité

des

ondes

à x cm de la source,

et

hx

le

dégagement

de

chaleur,

en calories par

seconde,

dû au passage des ondes au delà de x,

h est entièrement déterminé par

I r,

et

s’exprime

par

où A est la

section

du faisceau ultrasonore en

centi-mètres

carrés,

et J

l’équivalent mécanique de

la

calorie. En

d’autres

termes, le

dégagement

de

chaleur en tout

point

d’un

liquide

est

proportionnel

à l’intensité des vibrations en ce

point.

Donc,

en

mesurant la chaleur

dégagée

par les ultrasons à

différentes distances

de

la source, nous

.pouvons

calculer la valeur du coefficient

d’absorption

a par

°

la relation h =

hoe-2xx;3où

h est la chaleur

produite

par

l’énergie

ultrasonore

qui

a traversé une section

droite du faisceau située à une distance x cm de la

source et

ho

celle

produite

par

l’absorption

de

l’énergie

.

ultrasonore

totale du faisceau.

L’équation

montre

que la courbe

représentant

log h

en fonction de x

est une

droite,

dont la

peùte

donne le double du

coefficient

d’absorption (2 os).

2.

Expériences.

-- Une lame de

quartz

piézo-électrique

de surface un pouce carré

(6,45 cm2)

et

de

fréquence

fondamentale 5 MHz sert de source

ultr4sonore.

Le

cristal

et son

montage

mécanique

sont

plongés

dans le

liquide

étudié,

contenu dans

un

grand

cristallisoir. Un calorimètre à double

paroi

de verre, avec

l’espace

entre les deux

parois

vidé et muni à sa

partie

inférieure d’une mince

fenêtre

de mica est

suspendu

dans le

liquide,

le

faisceau

d’ultrasons

traversant tout entier la fenêtre

de

mica,

sans toucher les

parois

du calorimètre.

-Le vase

calorimétrique

contient

une

profonde-.

u""’

liquide

suffisante pour que toutes les vibrations ultrasonores

qui

traversent la

fenêtre

soient

absorbées

et

transformées

en chaleur dans le calorimètre. La fenêtre de mica

permet

le passage

des

ultrasons,

tout en isolant assez lè calorimètre

du liquide

sous-jacent

pour

que la chaleur

reçue

par le

liquide

du calorimètre soit . seulement celle

produite

par le

passage des ultrasons. Cette

lame

de mica. a été

prise

assez mince pour laisser passer

complètement

le faisceau ultrasonore. Le

liquide

est

identique

à

l’intérieur et à l’extérieur du calorimètre. Le calo-rimètre monte et descend dans le cristallisoir sous

l’action

d’un

dispositif

à

crémaillère,

qui

permet

de lire ses

déplacements

à 0,1 mm

près.

Le cristal est excité à

potentiel

constant par un

(3)

367

émetteur d’avion. La tension haute

fréquence

appliquée

au cristal est mesurée à l’aide d’un

volt-mètre à

lampes

et

l’intensité

haute

fréquence

par

un

milliampèremètre disposé

en série avec le cristal.

La chaleur

dégagée

dans le

liquiâe

du calorimètre

est mesurée au moyen d’un thermomètre sensible à

0,0250

C. On mesure

l’élévation

de

température

du

liquide

pour différentes distances du calorimètre à la source. La masse

liquide

restant la même dans le

calorimètre,

la chaleur

produite

par

l’absorption

des ondes ultrasonores

qui

ont traversé la

fenêtre

de mica est

proportionnelle

à l’élévation de

tempé-rature

et,

par

suite,

la courbe du

logarithme

de

l’élévation de

température

en fonction de la

dis-tance à la source est une droite dont il suffit de

mesurer la

pente

pour avoir le coefficient

d’absorp-tion.

3. Les

erreurs

et leur correction. - a.

Malgré

l’isolement

par la fenêtre de

mica,

on constate une conduction de chaleur du

récipient

inférieur au

calorimètre. Pour en tenir

compte,

l’élévation de

température

du calorimètre est notée

après

extinc-tion du faisceau

ultrasonore,

pendant

une durée

égale

à

la , moitié

de

çelle

du passage des ondes. L’élévation ’observée alors est déduite de celle obtenue au total

pendant

le passage des ultrasons :

on a ainsi l’effet dû à la seule

absorption

des

ultra-sons.

b. Pour diminuer les

pertes

par

rayonnement,

l’ensemble de

l’appareil

(bécher

et

càlorimètre)

état enfermé dans une boîte de bois bourrée de laine de verre. Le bécher est recouvert d’un

carton à travers le centre

duquel

on introduit le

calorimètre. La

partie supérieure

est recouverte de laine

de, verre

et

finalement

d’une

planche

de bois. En

dépit

de ces

précautions,

une

petite quantité

de chaleur est

rayonnée

par le

liquide

du

calori-mètre. Pour en tenir

compte,

à

partir

du moment où

le

liquide

commence à se

refroidir,

on note la chute de

température qui

se

produit pendant

un

temps

égal

à la moitié de celui du passage des ultrasons. Cet écart de

température

est

ajouté

à l’élévation

de

température provoquée

par le passage des ultra-sons et cette somme est l’élévation correcte de

température.

4. Résultats. - On faisait

passer les radiations

ultrasonores

pendant

3o mn pour

chaque position

4u

calorimètre. La

pente

de la droite

représentant

les élévations de

température

liquide

du calori-mètre en fonction de la distance de celui-ci à la

source donne le double du coefficient

d’absorp-tion

(2(x).

Le tableau I donne les élévations de

température

en fonction des distances et les valeurs

de .v2

pour les

liquides

étudiés.

Le tableau II

donne,

pour

comparaison,

les valeurs pour les mêmes

liquides

de "

déterminées par la

méthode

(4)

368

5. Conclusions. - On voit sur le tableau II

que les valeurs du coefficient

d’absorption

obtenues par la méthode

calorimétrique

sont en bon accord avec celles déterminées par la méthode de

pression

de radiation. La seule

précaution

à

prendre

est

que toutes les radiations

ultrasonores

traversant la

fenêtre de mica soient

complètement

absorbées par

le

liquide

dans le calorimètre. La

précision

de cette

méthode est finalement conditionnée par celle de

la mesure de

petites élévations de température.

Si des améliorations

permettaient

de connaître

celles-ci à o,oIo

près,

la méthode donnerait des

résultats très

précis.

Elle

est,

en

outre,

simple

et

élégante,

car elle

n’exige

aucun

montage

compliqué.

Manuscrit reçu le 24 décembre 1952.

BIBLIOGRAPHIE.

[1] BERGMANN, Der Ultraschall, 1949.

[2] PARTHASARATHY S., SRINIVASAN D. et CHARI S. S.

-Nature, 1950, 166, 828-829.

[3] PARTHASARATHY S., CHARI S. S. et SRINIVASAN D.

-Equivalence of sonic and thermal energies. (En cours de

publication aux Annalen der Physik.)

[4] PARTHASARATHY S., CHARI S. S. et SRINIVASAN D. 2014

Absorption of ultrasonic waves in organic liquids at 5 mc/s

by radiation pressure method. (En cours de publication.)

L’EFFET

PHOTOÉLECTRIQUE

DES RAYONS X

SUR LES CELLULES

PHOTOÉLECTRIQUES

A COUCHE

D’ARRÊT

Par G. BLET.

Sommaire. 2014 Des mesures faites en exposant une cellule à

couche

d’arrêt au sélénium au

rayonne-ment X d’une anticathode de tungstène sous diverses conditions d’excitation, ont mis en évidence un

effet

photoélectrique

faible. Le courant produit s’additionne intégralement avec un courant

photo-électrique d’origine lumineuse. Les mesures avec courant de polarisation ont donné des résultats

ana-logues à ceux obtenus avec un rayonnement de lumière visible.

Enfin, l’effet de fatigue est très marqué. Le calcul du rendement quantique a donné un nombre très

élevé, de l’ordre de 1000. Ce résultat est expliqué par l’hypothèse d’éjection en cascade d’électrons de moins en moins rapides.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME

14,

JUIN

1953,

parz 368.

1.

Montages. -

Nous avons utilisé pour ces essais un tube à circulation d’eau à anticathode de

tungstène

donnant un

rayonnement réparti

en

longueur

d’onde

selon la courbe

classique.

La tension d’alimentation a pu

être

poussée

jusqu’à

80 kV et le débit du tube

jusqu’à

16 mA.

Le

dispositif d’alimentation

du tube

permet,

par des manoeuvres

convenables,

d’ajuster

individuel-lement

tension et débit aux valeurs choisies à

l’avance.

La cellule

photoélectrique

à couche d’arrêt au sélénium était

placée

à l’intérieur d’un boîtier

métallique

étanche fermé à

sa

partie supérieure

par une mince feuille de

clinquant

d’aluminium

de

I/Iol,

de

millimètre

d’épaisseur.

A l’intérieur de

ce boîtier une

petite

ampoule permettait

d’éclairer

à volonté la cellule. Le câble d’alimentation de cette

lampe

ainsi que le câble de la cellule étaient

soigneusement

blindés et mis à la masse, ainsi que

le

boîtier,

pour éviter les

courants

parasites

dus aux

effluves,

la cellule étant

placée juste

sous la

fenêtre du tube à rayons X et à une distance de 3o cm

de l’axe de l’anticathode.

2.

Fatigue

de la cellule. - Deux

phénomènes

distincts ont été immédiatement constatés.

a. le courant de cellule met un

temps

appréciable

pour atteindre sa valeur

maxima; .

b. la décroissance du courant se

poursuit pendant

plusieurs

minutes.

La cellule était reliée à un

galvanomètre

à courte

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